L'Astre Tyran

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Planète polluée et surpeuplée Bonadan est un des mondes les plus industrialisés de tout le Secteur Télosien, et ainsi du Secteur Corporatif. Avec ses 10 spatioports qui gèrent l'afflux de matières premières et de main d'oeuvre, Bonadan est un rêve qui a fini par perdre toute couleur et virer au cauchemar.
Gouvernement : Neutre - Légères affinités avec l'Empire
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By Aldan Mabral
#13635
[table align="left" border="0" bgcolor=black]Difficulté : °°°°
Type de RP : 3 ( passe en RP de type 2 si 5 joueurs et + )
Concerne :
  • Nouvelle République
  • Ordre Jedi
  • Empire
  • Crime Galactique
  • Neutres
  • Ordre Sith
Planète ou Lieu : Secteur Corporatif
Région précise : Bonadan
Mission : Elimination.
Contexte : Des scientifiques véreux ont instauré une lourde taxe pour la dépollution atmosphérique qui est en cours. Des informations affirment que cette solution est fausse et n'est là que pour l'argent. Ces scientifiques doivent être éliminés.
Récompenses : 80.000 crédits ( 70.000 si 3 et + )
Mentions particulières : Tuez-les tous.
Statut : Pas encore faite [/table]


Bonadan. Il avait fallu que ce soit Bonadan. Si il y avait bien quelque chose que Mabral détestait, c'était les mondes urbains ; car qui disait urbanité dense, disait forte industrie, forts trafics, forte pollution, et beaucoup de gens. Avec, en prime, une architecture d'une laideur insoutenable, rudimentaire. Cette agression pour les yeux et les narines lui déplaisait fortement, mais il avait besoin de crédits. Son vaisseau, le Black Arrow, étant définitivement hors-course, il lui en fallait un nouveau. Et il manquait de fournitures médicales, d'armes plus performantes pour son équipe...bref, de tout. Ce qui nous ramenait à la raison pour laquelle Aldan avait décidé de se charger de cette mission qu'il s'était personnellement attribuée...Le terminal de renseignement de l'Académie d'Odion, avait transmis cette information intéressante, qu'il avait été le premier à voir : des escrocs déguisés en savants qui jouaient sur les nuages lourds et le brouillard intense générés par la pollution, les pluies acides pour faire leur fortune...c'était du joli. Il avait décidé d'y mettre un terme. Apparemment, c'était bien récompensé...il supposait, vu le prix, que la mission était dangereuse, mais son équipe, qui devait se remettre des aventures précédentes, n'était pas encore en état de le rejoindre. Cependant, elle n'en aurait pas pour longtemps à panser ses plaies et recharger ses batteries : il pourrait, en attendent ses compagnons de fortune, recueillir les premières informations tout seul.

Pour commencer : trouver un abri. L'air était irrespirable. Il comprenait que les citoyens du monde impérial aient décidé de donner toute leur confiance aux seuls, qui, pour l'instant, avaient affirmé détenir les moyens de résoudre le problème, peu importait le prix à payer. Les affaires avaient beau être les affaires, il avait beau être un Sith, l'arnaque qui s'opérait lui laissait un goût amer dans la bouche. Il y avait là-dedans quelque chose de criminel, mais aussi, et surtout, de profondément mesquin. Or, il haïssait la mesquinerie. Et cette haine le servirait bien....il était décidé à faire payer aux scientifiques aux questions, cette disposition d'esprit peu ragoûtante. Les personnes qu'il avait interrogées, dans l'imposant transporteur qu'il avait pris pour se rendre sur le monde impérial, ne l'avaient pas renseigné d'avantage. Il en serait réduit à recourir à une méthode banale, mais efficace, pour glaner des renseignements : faire le tour des cantinas. Son visage n'était guère connu sur ce monde impérial, aux dernières nouvelles : il ne risquait rien, à priori.

Il était temps de partir à la pêche aux informations. Tout en demandant au barman une bière corellienne, il avisa le serveur qui lui apportait sa boisson :

-Foutu temps, hein ? Vous êtes peut-être habitués, mais quand on est de passage...l'air, tout ça...heureusement que j'ai prévu un masque, sinon j'aurais sûrement rendu mes tripes à l'atterrissage. Ce n'est pas trop pénible quand on vit ici ?

Tandis que son interlocuteur lui répondait, il entra, le plus en finesse qu'il put, dans le vif du sujet, et dit, d'un ton innocent et badin :

-J'ai entendu dire qu'il y avait des gens qui s'attelaient à résoudre ce problème. Des scientifiques renommés, apparemment...on sait où ça en est ? Les citoyens participent au financement des recherches, si j'ai bien compris ?
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By Aldan Mabral
#13790
PNJ : Darth Philon.

Le serveur lui lança, à sa dernière réplique, un regard noir. Sans mot dire, il posa brutalement la chope sur le comptoir, puis lui tourna le dos, et disparut prendre d'autres commandes. Le barman, qui avait observé la scène, se pencha vers Aldan, et d'une voix basse, lui dit :

-Vous ne pouviez pas le savoir, mais attention à ce que vous dites, et à qui vous parlez.

-Qu'ai-je dit de mal ? En quoi l'ai-je provoqué ?
-Vous ne l'avez pas provoqué, mais la pollution de l'air est dangereuse, à terme, pour ceux qui n'ont pas les moyens nécessaires pour s'en protéger, par des masques efficaces, des systèmes de filtrage à l'intérieur des maisons...certains quartiers entiers, les plus aisés, évidemment, disposent de purificateurs d'air sectoriels, vivant comme dans une bulle. Et nous, les pauvres cloches, les communs, le peuple, en somme, subissons tout ça sans pouvoir hausser le ton. L'administration impériale, il baissa encore le ton, achevant sa phrase dans un murmure, n'apprécie pas ce qui pourrait ressembler à un semblant de plainte ou de reproche concernant l'état de l'atmosphère.
-J'entends bien, fit Mabral, son oeil droit clos à demi. Il écoutait attentivement. Donc, il est malade ?
-Pas encore, mais il pourrait le devenir. Ce qui l'a mis dans cet état, c'est qu'il se remet à peine de la mort d'un proche, mort d'un cancer pulmonaire. Il vit dans un quartier assez pauvre, et n'a pas pu payer à son oncle les traitements qui auraient pu prolonger son existence. Il avait à peine quarante-cinq ans.
-Je suis navré pour lui. Il s'accouda au comptoir, se penchant vers son interlocuteur. Surtout que vous faites tous, d'après ce qu'on entend concernant cette planète, des efforts financiers importants pour ce projet scientifique...comment ça avance ?
-Point mort, fit sèchement le barman, d'un air à la fois dépité et méfiant. Il était tout à fait possible qu'il soupçonne en Mabral un agent impérial, ou un espion du groupe de scientifiques qui avaient réussi à instaurer une omerta, faisant taire tout embryon de critique concernant leur projet. Fixant le Sith quelques secondes comme pour le sonder, il ajouta : mais c'est de notre faute, pas celle de ceux qui y travaillent. Certains d'entre nous ne font, apparemment, pas assez d'efforts, sans quoi, pourquoi auraient-ils des soucis ? Il s'agit, nous le savons tous, d'un programme révolutionnaire, qui ce concerne pas que Bonadan. Ecoutez, j'ai du travail.
-Je suis prêt,
dit-il, en sortant doucement de sa poche quelques barrettes de crédits, à vous donner un pourboire plus que généreux, pour savoir-
-Je vis tout à fait décemment, et n'ai pas besoin de votre charité,
fit le barman. Il feignait la fierté, mais le Sith pouvait sentir qu'il prenait de plus en plus conscience des risques qu'il courait, et que c'était la peur qui le motivait.

Aldan regarda vivement autour de lui, examinant la pièce. Personne ne semblait prêter attention à leur conversation. La plupart des clients semblaient plongés dans une morne apathie, dans une espèce de léthargie, ou discutaient entre eux. Il pouvait donc tenter le coup. Il se retourna vers son interlocuteur, puis passa la main devant son visage.

-Vous seriez avisé de m'en dire plus.
-Je serais-attendez ! Que faites-vous ?


Raté. Imbécile. La meilleure façon de se faire remarquer. Encore une fois, il avait misé sur ses talents sans se préparer de plans de secours, et avait primé l'efficacité sur la subtilité et la réflexion. Comment se serait-il débrouillé si il ne pouvait pas manier la Force ? Eh bien, il aurait été réduit à mettre en marge ses petites cellules grises. Il devait se forcer à faire comme si il n'était pas un sensitif, c'était une des particularités, par ailleurs, de la formation qu'il avait reçu d'Avidius. Echec, il fallait déguerpir en finesse.

-Rien. Je...écoutez, voilà cent crédits. 80 pour vous, et 20 pour le serveur éploré. Mais n'en parlez à personne.

Souhaitant ne pas s'attirer d'ennuis, ni se mêler d'une affaire qui pourrait concerner de grosses huiles et les scientifiques qui étendaient lentement leur emprise sur Bonadan, il acquiesça, laissant voir son trouble et sa peur.

-Bien. Affaire conclue. Mais,
souffla-t-il, partez, vite, avant que quelqu'un ne soupçonne ce que nous sommes en train de faire et ce dont nous parlons. Et méfiez-vous de tout le monde, ici. Maintenant, j'espère ne plus jamais vous revoir. Allez, foutez le camp !

Il soupira de soulagement en regardant cet étrange inconnu bizarrement attifé quitter son établissement. Aldan grogna de dépit : il n'était pas plus avancé. Et si quelque habile agent au service des escrocs avait été attablé tandis qu'il discutait, il aurait eu tôt fait de le repérer, puis de le pister. Rabattant sa capuche, il erra parmi les rues de la ville, plongé dans ses pensées, ne faisant pas attention à son environnement. Réfléchissant à la façon d'opérer pour accomplir sa mission, il vagabonda une dizaine de minutes, avant d'avoir un soupçon. Il sentait comme une présence derrière ce dos. Il se retourna et reconnut le serveur de tantôt, qui avait abandonné sa tenue pour adopter des vêtements sobres et discrets. L'homme observait la vitrine d'un magasin de produits cybernétiques, mais Aldan n'était pas dupe : il se doutait bien qu'il avait été suivi. Il reprit sa route. Se retournant régulièrement, il constata que le serveur le pistait bel et bien. Il s'aventura dans des zones plus populaires, plus malfamées, avant d'aboutir dans une petite ruelle qui semblait abandonnée. Poussant légèrement une des portes métalliques et rouillées d'une maison du quartier, il s'assura rapidement qu'il n'y avait personne à l'intérieur, la referma, et attendit. Quelques minutes plus tard, son pisteur arrivait à son tour. L'observant dissimulé dans la très légère ouverture de la porte, il le vit aller jusqu'au bout de la rue, qui se terminait en cul-de-sac, puis, l'air contrarié, revenir, se retourner, observer un petit mur, réfléchir, puis prendre la direction de l'allée par laquelle il était arrivé. Passant tout près du vieux bâtiment où Aldan s'était réfugié, celui-ci surgit, l'empoigna par le col, et le força à rentrer dans sa cache. Le poussant contre le mur, un poing levé, prêt à frapper, il lui dit rudement :

-Comme on se retrouve hein, neveu chagrin ? Qui es-tu ? Que me veux-tu ? Réponds !
-Je...je...calmez vous...vous en prie...
-Tu me suivais, pas de doute. Pour qui travailles-tu ? L'Empire, les scientifiques ? A moins qu'ils soient de mèche dans cette affaire, n'est-ce pas ?


L'autre réussit pousser violemment. Tout en s'époussetant, il dit :

-Ce n'est pas ce que vous croyez. J'ai écouté votre conversation, c'est vrai, et oui, je vous ai pisté. Mais pas pour la raison que vous supposez. Je peux vous aider.
-Ben voyons ! Fais-moi avaler ça !
-Ecoutez, mon oncle travaillait dans le bâtiment où ces gens se trouvent. Pas comme scientifique,
rajouta-t-il en grimaçant ironiquement, fixant Mabral d'un air de défi. Il était un simple employé informatique, un technicien. C'était une ancienne usine de droïdes, il s'occupait de la coordination de la production, et comme les savants ne voulaient pas commencer leurs travaux en se rendant impopulaires par le licenciement des employés, ils ont gardé tout le monde...ils ont tous été reconvertis. Je suis sûr qu'ils auraient préféré être au chômage, dit-il en baissant la tête, soupirant de dépit.

Il planta à nouveau son regard dans les yeux bleus d'Aldan :

-Je pense que vous voulez régler cette histoire, qui que vous soyez. D'ailleurs, ça ne m'intéresse pas. Bravo la discrétion, au fait. Je suppose que vous ne faites pas souvent ce genre de choses.
-Que voulez-vous dire ?
-Allons, soyez sérieux, pas le coup du voyageur curieux, c'est risible. La personne qui vous a contacté, et qui commandite cette destruction, est l'ancien directeur de l'usine. Je ne peux pas vous révéler son identité, ni où il demeure, mais il m'a prévenu que quelqu'un viendrait pour...mettre un terme à tout ça. Je ne l'aimais pas non plus, il exploitait mon oncle ainsi que mon père ; ils travaillaient ensemble. Mais au moins, il peut nous soulager...l'idée de nous ôter le poids que représente cette taxe vient de lui. C'est un homme populaire dans le coin. Vous gagneriez plus que de simples crédits en faisant ce qui doit être fait.
-Bon. Soit. Alors, commençons : que pouvez-vous me dire ?
-L'usine est isolée, et bien gardée. Ironiquement, ils ont acheté ou récupéré certains des droïdes de défense produits avant leur arrivée. Il vous faudra être extrêmement habile, pour régler cette situation tout seul.
-Je ne serai pas seul. Je peux avoir un soutien.
-Bon. Alors, écoutez-moi et donnez votre datapad de mission. Voici les plans rudimentaires de l'endroit, qui est devenu un vaste laboratoire. Un vrai labyrinthe. Il vous faudra accéder au coeur de l'endroit, ils sont d'habitude réunis au plus haut niveau du bâtiment. Il faudra éviter ou traverser leurs défenses pour y parvenir. C'est à deux kilomètres de la sortie sud de la ville. Prévoyez une fuite rapide et efficace avant d'attaquer, car ils ont des soutiens puissants. Je vous conseille, si vous y parvenez, de ne plus revenir sur Bonadan avant un bon bout de temps.
-Je n'y manquerais pas. Combien sont-ils ?
-L'équipe en elle-même, une douzaine. Les droïdes, aucune idée, peut-être trente, voire plus.
-Bon. Je vais régler cette histoire.
-Je l'espère pour vous, et pour nous. N'hésitez pas une seconde quand le moment sera venu : c'est la seule chose que je vous demanderai, être sans aucune pitié. Ces salauds sont responsables de plusieurs morts depuis les derniers mois.
-Je ne comptais pas là-dessus. La pitié envers ce type de personnages n'est pas dans mon genre.
- J'espère bien. Bon courage pour crever ces fumiers.


Il s'esquiva, tandis que Mabral, après avoir attendu dix minutes, réfléchissant à sa méthode d'approche, contactait Darth Philon. Il lui donna rendez-vous à la sortie sud de la ville. Elle avait eu quelques affaires à régler en l'accompagnant sur le monde, quoiqu'elle refusât d'en dire plus. Elle serait d'une aide précieuse.

Utilisation du Pouvoir de la Force suivant :

°Persuasion ( Connu )
Modifié en dernier par Aldan Mabral le sam. 20 sept. 2014 09:52, modifié 2 fois.
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By Aldan Mabral
#13809
Une demi-heure après avoir rejoint la sortie sud de la ville, s'étant situé un peu à l'écart du transit, Philon fit son apparition, et arriva à sa hauteur. Il lui avait transmis via datapad les informations qu'elle avait besoin de connaître pour se faire une idée de la marche à suivre. Il sentit en elle une perturbation, et vit qu'elle ne faisait même pas l'effort de dissimuler qu'elle était de méchante humeur. Préférant éviter de l'accentuer en lui demandait ce qui n'allait pas, il prit la direction que le serveur lui avait indiqué. Ils en auraient pour à peu près vingt minutes de marche, et c'était la meilleure chose à faire : ils auraient le temps de mettre au point leur tactique, et pourraient approcher prudemment l'installation, sans se faire repérer. Kane tenta à plusieurs reprises de meubler le silence pesant qui s'était attardée entre eux, mais sa partenaire marchait en fixant le sol, renfrognée et le teint plus pâle que de coutume. Ses réponses, brèves et convenues, indiquaient qu'elle avait la tête ailleurs et ne souhaitait pas entamer une discussion qui portât sur autre chose que leur mission présente. Comprenant qu'il ne pourrait avoir une conversation avec elle qu'en parlant tactique, il lui dit :

-Mon indicateur m'a parlé de la nécessité de prévoir un moyen de fuir le plus efficacement possible après avoir tué les scientifiques.
-C'est évident. Pour avoir pu s'installer dans ce genre d'endroits et disposer des fonds leur permettant d'en faire un vaste laboratoire en quelques mois, ils doivent avoir des soutiens puissants sur Bonadan.
-Et même dans tout le secteur corporatif. De grosses huiles touchent en sous-main leur part de la taxe, ça ne fait pas de doute.
-Bon. Donc, on les tue, et après : que fait-on ?
-Il faudra voir si ils disposent de véhicules permettant de rentrer au plus vite au spatioport. En tout cas, pas question, évidemment, de revenir dans la ville par là où nous sommes venus. En vérité, pourvu qu'il n'y ait pas d'identifiant spécifique sur les éventuels transports, nous feront une large boucle autour de la ville, et passeront par l'entrée nord.
-Ca me va.


Pendant cet échange, ils s'étaient rapprochés de leur cible. Peu à peu, l'ancienne usine s'était découpée à l'horizon, et ils avaient quitté la route. Leur bifurcation traça une large courbe qui leur présenta l'aile ouest du bâtiment. Restant à distance respectueuse, à couvert, allongés parmi quelques vieux arbres, ils tentèrent de localiser les patrouilles qui devaient faire une ronde dans un vaste périmètre autour du laboratoire. Ne disposant pas de jumelles, Kane ne pouvait être sûr de rien, mais sa partenaire, si. Sa capacité à percevoir de façon limitée son environnement, délaissant l'usage de la vue pour le renforcement naturel des autres sens, accentuée par l'usage de la Force, lui permit d'identifier les activités dans la zone par laquelle ils comptaient s'introduire dans le complexe.

-Deux patrouilles de droïdes, en comptant chacune trois, armés de E-5. Pas de droïdes-caméras, apparemment. Si il y a un dispositif de surveillance, il doit être à l'intérieur du bâtiment.
-Bien. Marche à suivre ?
-Votre commanditaire a-t-il recommandé la discrétion, et de ne pas laisser d'indices ?
-Certes non.
-L'avantage est que les droïdes sont éparpillés en petits paquets, du moins à l'extérieur. Nous pourrons, si nous frappons vite, les éliminer l'un après l'autre. En revanche....
-Quoi donc ?
-Je ne suis pas sûre, mais ça m'a tout l'air d'être des IG-86.
-Des Sentinel. Merveilleux.
-Il faudra être prudents. Ces machins sont des tueurs, particulièrement performants. Ces gens-là doivent être protégés par de très hautes figures pour disposer de tels engins. Soyons particulièrement prudents concernant les détonateurs thermiques. Il faudra surgir vite, et les coller, pour qu'ils ne les lancent pas.
-Compris. Prête ?
-Prête.


Jody Nocta

Utilisation du pouvoir de la Force suivant :

°Vision ( Connu )
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By Aldan Mabral
#13823
Rampant lentement sur l'herbe humide, ils attendirent patiemment que les deux patrouilles soient suffisamment éloignées pour surgir, se précipiter vers le mur ouest qui protégeaient l’installation, et exécuter un Saut de Force pour le franchir. Ce qu'ils n'avaient pas prévu, dans leur entreprise, était la présence d'un troisième groupe de droïdes Sentinel, de l'autre côté, et à côté duquel ils atterrirent. Alors que les IG-86 s'apprêtaient à donner l'alerte, Kane les propulsa en avant par une Poussée de Force, les éloignant du terminal de sécurité qu'ils gardaient. Philon en profita pour bondir et les démembrer rapidement.

Ils poussèrent un soupir de soulagement, et s'adossèrent contre le mur. Mabral sortit alors son datapad, et examina le plan que le serveur lui avait donné. Il connaissait évidemment bien les lieux, son père et son oncle y avant travaillé plusieurs années : il savait quelles étaient les entrées, les sorties...et les deux Sith supposaient que les scientifiques, qui étaient sur place depuis environ un an et demi, n'y avaient rien changé, jugeant bon de limiter au possible les travaux de modifications de l'ancienne usine.

Mais, vite, un problème se posa à eux : une sortie de secours était censée, selon la carte, se trouver quelque part dans le pan ouest du vaste bâtiment. Or, ils eurent beau chercher une dizaine de minutes, rien n'y fit. Aucun moyen de s'introduire discrètement dans l'endroit. ils finirent pas découvrir les restes d'une vaste porte d'accès, condamnée. Les parois étaient bien trop épaisses pour pouvoir se frayer un chemin au sabre laser. Il leur faudrait procéder autrement. Revenant sur leurs pas, ils prirent le soin de détruire le relais de sécurité de ce côté du complexe. Puis, il en firent prudemment le tour, passant par le pan sud.

Ils s'arrêtèrent, pour tenter d'identifier par la Force les présences éventuelles dans les environs.

-Si il y avait deux patrouilles à l'extérieur, pour ce côté, il doit y en avoir au moins autant au total pour les trois autres. Donc, douze au minimum. Avec les droïdes que nous avons détruit, ça en fait trois de plus. La plupart doivent être à l'intérieur.
-Ils ont été malins. Ils ont du boucher toutes les voies d'accès pour déjouer toute possibilité d'infiltration. Hormis la principale, où ils ont sûrement concentré leur défense.
-Ce qui m'étonne, c'est que dans les restes des droïdes que nous avons fouillé, pas trace de clé d'accès, de code, ou de quoi que ce soit.
-Il doit y en avoir de plus puissants, un coordinateur, qui détient les moyens de pénétrer dans l'usine. Car je suppose qu'ils ont prévu ça aussi, et qu'il y a des verrouillages à plusieurs niveaux.
-Il va donc falloir passer par la seule voie d'accès. Ca les alertera, mais je ne vois pas d'autres solutions. Une fois à l'intérieur, il faudra nous assurer de ne pas laisser de possibilités de fuite aux scientifiques.


Ils s'engagèrent donc au coin du versant sud, quand un martèlement brutal et sourd vint interrompre leur marche. Quelque chose venait. Et l'ombre d'un droïde particulier vint se projeter sur l'enceinte, avant qu'il ne leur apparaisse en personne : un Droïdeka MK-II, suivi d'un deuxième. Avant qu'ils n'aient pu faire quoique ce fut d'autre que dégainer leurs sabres, les engins les repérèrent, et, enclenchant leurs boucliers bleutés, les abreuvèrent de tirs nourris.

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Pour s'introduire en discrétion dans le complexe, et attendre d'être à l'intérieur, tout proches des scientifiques, pour se permettre d'engager frontalement leur défense, c'était fichu. Le son perçant et aigu des bi-canons lasers retentit, mêlé au vrombissement des sabres qui multipliaient les parades et ne réussissaient guère qu'à contenir les deux adversaires, qui ne tarderaient pas à être renforcés. Les quelques tirs qu'ils renvoyaient ne faisaient que heurter les boucliers électro-magnétiques des MK-II sans les endommager. il devaient s'en sortir, et vite.

Alors, quelques tirs passèrent à côté d'eux, pour se perdre, à leur tour, sur la protection des puissants engins. Risquant un regard derrière lui, tout en gardant son attention mobilisée sur leurs adversaires et faisant confiance à la Force pour guider son bras et lui permettre de dévier les tirs, il aperçut une escouade de six IG-86 qui se ruaient sur eux tout en tirant.

-Renforts ennemis en arrière ! Faut pas rester là !
-Reçu !


Simultanément, ils exécutèrent un saut de Force en salto avant, pour arriver derrière les droïdeka. Se positionnant contre un coin, subissant le tirs nourris de leurs adversaires, ils avaient au moins échappé à une prise en tenaille.
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By Tyler Leython
#13863
    Encore un monde pollué. C'était une marotte ! Après Nar Shaddaa, Bonadan. Et après ? Taris ? Pire ? Quelle poisse. S'il tenait celui qui... bref.

    Au moins, Tyler avait réussi à quitter l'espace Hutt. Une bonne chose. Plus il y avait de distance entre lui et cet endroit, et mieux il se sentait. Il n'était pas prêt d'y remettre les pieds, ça non.
    Maintenant qu'il était ici, il s'efforçait de voir le bon côté des choses. Fini les jours de 87 heures, retour à un rythme moins épuisant. Les jours stellaires de Bonadan n'étaient pas ceux de Corellia, mais c'était un début. De toute façon, Tyler n'avait jamais eu besoin de beaucoup de sommeil. Ce n'était d'ailleurs pas le moment de roupiller. Il y avait du pain sur la planche.

    Débarquant de l'astroport, notre chasseur de primes se dirigea vers les rues étouffée de pollution. Il lui fallait un nouveau contrat. Il avait bien gagné sur le dernier, et trouver un vol public lui avait permis d'économiser un peu en attendant le prochain. Encore un peu et il aurait bientôt assez d'argent pour s'offrir un nouvel appareil. Et avec ça un peu de liberté, merci. En attendant, il s'échoua dans un bar quelconque, commanda une bière et un whiskey et s'installa à une table dans un coin tranquille. De là, il sirota gentiment ses boissons, observant, écoutant... On pouvait parfois apprendre beaucoup de choses juste en buvant un verre.

    Justement, après plusieurs heures – et plusieurs bières – Tyler repéra un individu particulier. Rien de spécial au premier abord, mais l'oeil acéré du professionnel qu'était Leython ne le trompait que très rarement. L'instinct du chasseur de primes était légendaire, et Tyler ne dérogeait pas à cette règle. Quelque chose d'étrange au sujet de ce type... Il ne le lâcha pas des yeux.
    L'humain – assez jeune, peut-être plus que Tyler – discuta un moment avec le barman, et termina par lui verser un pourboire. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il quitte les lieux. Curieusement, il n'avait pas touché au verre qu'il avait commandé. Qui commandait une bière corellienne et la laissait sur le comptoir sans même lui accorder un regard ? Quel manque de respect...
    Dès que l'homme étrange eût passé la porte de l'établissement, Tyler se leva de sa table, déposa ce qu'il devait plus un pourboire, certainement plus chiche que celui du non-buveur, et se dirigea vers la sortie. Passant devant le bar, il se ravisa, lorgna vers le barman qui essuyait ses verres avec un torchon à l'état de propreté suspect, attrapa la chope encore pleine et la vida d'un trait. Au moins, celle-là ne serait pas gâchée pour tout le monde. De nouveau, Tyler laissa quelques Crédits à côté du verre vide, et cette fois quitta l'établissement pour de bon.

    Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer où était l'autre type. Il ne marchait pas si vite. Tyler lui emboîta le pas, à bonne distance, prenant soin de se dissimuler dans les ombres et aux coins des rues, comme il l'avait appris au fil des années. Une bonne filature à l'ancienne. Mais il n'était pas le seul. Un autre gars, qu'il reconnut comme le serveur du bar de tout à l'heure, l'imitait, avec bien moins de talent dans la discrétion. D'ailleurs, l'homme-triste-sans-bière s'en aperçut lui aussi, et il n'eût pas l'air de le prendre à la bonne. Il empoigna le jeune serveur, et les deux eurent une petite explication. Se rapprochant du mieux qu'il pouvait, Tyler surprit quelques bribes de leur conversation, dans laquelle il était question de scientifiques, d'usine, de destruction. Droïdes, laboratoire... Sans aucune pitié, salauds, responsables, mort... Il n'en fallait pas plus à Leython pour flairer la bonne aubaine. Un bon paquet de fric en perspective, s'il parvenait à imposer son aide. Il continua à suivre le premier type après qu'il eut laissé le serveur repartir.

    Il marchait lentement, comme un promeneur en pleine flânerie, puis sortit un comlink, passa une communication et accéléra. Sans perdre en discrétion, Tyler maintint le rythme, mené par l'envie d'aider, le désir de rendre service, et l'amour des Crédits honnêtement gagnés.




    Une demi-heure de filoche. Le chasseur de primes commençait à se dire que le pactole devrait en valoir la peine. Un autre type arriva. Une... femme ? Oui, une femme, les traits fins et délicats, portant un manteau noir à capuche, comme l'autre. Merde, en voilà un couple des plus étranges... Plus ça avançait et plus Tyler entendait d'ici le bruit des Crédits sonnants et trébuchants. Certes, ça sentait le pognon, mais ça sentait aussi les embrouilles. À plein nez. Il se devait faire preuve de méfiance, et rester invisible jusqu'au moment opportun.

    Il se contenta de rester à l'arrière du duo, à distance respectueuse. En fait, juste assez loin pour les distinguer. De temps à autre, il sortait son fidèle SE-14C pour les surveiller de loin, utilisant la lunette comme d'une longue vue. Finalement, leur route semblait les mener vers une grande usine. Une usine, hé ? Ouais, c'était de ça qu'avait parlé le serveur. Ils continuèrent un peu puis se couchèrent sur le sol poussiéreux et puant. Tyler les imita, toujours de loin. Il continuait à les espionner dans sa lunette. La femme faisait quelques gestes, qu'il suivit rapidement. Des patrouilles. Des droïdes. Encore une concordance. Ces machines étaient des saletés. Des IG-86. Il les aurait reconnus même empêtrés au milieu de mille tonnes de déchets mécaniques. De vraies saloperies, têtues et increvables. Bon point, elles étaient armées de E-5, légers et puissants, mais notoirement imprécis. C'était toujours ça de gagné.

    Un curieux pressentiment s'empara de Tyler. Il ne savait pas qui était ce couple, ni pourquoi ils s'apprêtaient à prendre d'assaut cette usine, mais il commençait à sentir leur besoin d'aide. Pas pour rire, cette fois, mais pour de bon. S'aventurer à entrer dans un endroit gardé par des IG-86 armés, c'était comme envoyer un nourrisson combattre un Rancor avec une cuillère à soupe. Un massacre.

    Ça bougeait devant. L'homme et la femme avançaient. Ils passaient à l'action. Tyler les suivit, plus vite cependant. Il comptait bien s'engouffrer dans leur sillage. Il ne désirait pas s'impliquer trop tôt dans cette histoire. Il les suivrait, et le moment venu, il interviendrait. En espérant ne pas arriver trop tard et se trouver coincé ici comme un bleu.

    Il déchanta en les voyant sauter le mur d'enceinte. Sauter, mais à une hauteur hallucinante. Combien il mesurait, ce mur ? Quatre mètres ? Cinq ? Merde, il était dehors, et ils étaient dedans. Tant pis pour la filoche. Tyler courut jusqu'au mur, et finalement, il trouva rapidement une grille. Solidement scellée, mais deux tirs de blaster eurent vite fait de la faire sauter. Lorsqu'il fut enfin passé, Leython parcourut les quelques mètres à rebrousse-chemin, de l'autre côté du mur. Il tomba sur un tas de métal. Des droïdes en morceaux, coupés net.

      *** Merde... C'est qui ces types ?! ***
    Tyler se cacha un instant dans un coin bien sombre. Qui était capable de découper de tels droïdes d'une telle façon, aussi vite ? Même avec un foutrement bon cutter à plasma, c'était des heures de travail. Du bruit. Il risqua un œil. C'était notre couple, en pleine recherche de... de quoi au juste ? Sans doute un moyen d'entrer. Ils allaient et venaient, repassaient, tournaient ici pour revenir par là. Perdus. Finalement ils s'immobilisèrent devant une antique porte, mais renonçèrent. Ils revenaient par ici...

    Tyler se planqua consciencieusement, et constata qu'ils se dirigeaient vers un autre endroit, plus loin. Ils faisaient le tour de l'usine. Fous ! Ils allaient droit vers les patrouilles des autres secteurs !

      *** Ces cinglés sont candidats au suicide, ma parole ! Pourquoi il faut toujours que je me laisse avoir à ce jeu-là ? … 'Fait chier. ***
    Retour à la case départ, filature dans le noir. Encore. L'usine était grande, et... Un sinistre son retentit. Tyler le connaissait, ce bruit. Chaque fois qu'il l'avait entendu, il avait ensuite vu la Mort de près, emportant ses camarades, et de nombreux civils. Des Droïdekas. Ces trucs étaient pires que tout.

    Les premiers tirs révélèrent quelque chose d'intéressant. Le duo riposta en utilisant des armes tout à fait singulières, que même Tyler pouvait identifier dans la seconde. Des sabres laser. Des Jedi ?! Bordel, tout ça devenait fichtrement intéressant. Et fichtrement dangereux aussi. Ils étaient mal biffés, avec ces MK-II aux miches. Et ça ne s'arrangea pas quand un groupe d'IG arriva de nulle part, arrosant la zone au blaster. Les Jedi évitèrent le pire, parant du sabre une vraie pluie de tirs, mais il ne tiendraient pas longtemps.

    Bien coordonnés, ils bondirent comme tout à l'heure, incroyablement haut et vite, pour venir se placer derrière les destroyers. Ils se retrouvaient acculés dans un angle. Aïe. D'un autre côté, les boucliers des Droïdekas empêchaient les IG de viser correctement, ce qui devenait proprement n'importe quoi avec ces blaster foireux qu'étaient les E-5. C'était le bon moment. Le moment opportun.

    Tyler jaillit de sa planque comme un diable de sa boîte, et mit à profit ses talents de tireur. Un, deux, trois tirs, droit au but. Une, deux, trois têtes métalliques noircies et fumantes. Pas de quoi détruire ces trucs, mais une bonne surchauffe de l'unité centrale provoqua un arrêt immédiat des systèmes. Trois IG au tapis, temporairement. C'était assez pour attirer l'attention des trois autres, qui se dirigèrent immédiatement vers le Corellien.

      « Si vous avez un de vos tours de magie dans la manche, Jedi, c'est le moment de faire votre numéro ! »
    Protégé par un angle de paroi, Tyler continuait de tirer sur les IG, mais cette fois les E-5 chantaient en réponse, et sans rien pour les gêner sur la trajectoire. Les destroyers gardaient les Jedi en joue, poursuivant leur concert de tirs. Les deux manteaux noirs ne faiblissaient pas pour autant, et continuaient de jouer du moulinet pour parer les rayons. Quelques uns furent renvoyés sur les machines, sans autre effet que s'écraser sur les boucliers bleutés. Un IG en prit un de plein fouet par ricochet. Hors-service, et pour de bon, celui-là.

    Plus que deux. Et les deux MK-II. C'était pas gagné.

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By Aldan Mabral
#13873
Un renforcement des tirs de blasters leur fit penser que cette fois-ci, à moins qu'ils ne trouvent une solution qui leur ménage une porte de sortie, ils devrait fuir piteusement. Mais, curieusement, et quoique, tout occupés qu'ils étaient à parer les tirs nourris de blasters grâce au Soresu et au Djem So, ils ne virent rien de ce qui se passait derrière eux - les MK-II, de toute façons, leur bloquaient la vue -, ils entendirent comme une accalmie dans le secteur. Quelle que fut la cause de cette soudaine accalmie, qui leur indiquait que plusieurs Sentinel avaient cessé de tirer, ils s'entendirent pour ne pas relâcher leurs efforts pour autant. Il leur fallait sortir de ce pétrin rapidement, sans quoi des renforts ennemis, alarmés par les combats, arriveraient sous peu. Ils eurent alors la surprise d'entendre quelqu'un leur dire :

    -Si vous avez un de vos tours de magie dans la manche, Jedi, c'est le moment de faire votre numéro ! »

Jedi ?! Pour qui les prenait-il ? N'avait-il pas vu, quel que fut cet homme, à la couleur rouge de la lame de Kane, le signe distinctif des Sith ? Il était vrai que la coloration violette du sabre de Philon pouvait semer le doute. Et puis tout le monde n'était pas avisé de la querelle éternelle entre les deux groupes. En tout cas, qu'il les prit pour des Jedi faisait leur affaire. Ils ne savaient pas à qui ils devaient cette intervention soudaine, mais cet homme tombait à pic. Alors, Philon eut une idée.

-Couvrez-moi pendant que je soulève ces saloperies, puis je le rejoins, et on pourra les encercler !
-Reçu !


Elle se plaça alors derrière lui. Il la défendait assez bien, multipliant les moulinets nets et précis du Djem So pour dévier les tirs nourris qu'il subissait, à défaut de pouvoir les endommager en les renvoyant s'écraser contre le bouclier magnétique. Alors, par télékinésie, elle souleva les droïdes, se concentrant au maximum, puis, tendant ses deux bras, tandis qu'ils continuaient à abreuver Kane de leurs lasers, elle en saisit un de chaque main, et les propulsa contre le mur. Ca ne les empêcherait pas de tirer, mais ménagerait à Philon quelques secondes précieuses qui lui permirent d'effectuer un Saut de Force qui la fit atterrir non loin de Tyler. Elle associa son Ataru aux tirs de blasters, virevoltant parmi les IG-86, et parvint à s'en débarrasser rapidement.

Vivement, elle tourna le visage vers le chasseur de primes. Quoique aveugle, elle discerna en lui l'essentiel, c'est-à-dire une forte carrure et un tempérament de feu, ainsi que de l'intelligence et des réflexes. Un ancien soldat, sûrement, ou un agent spécial. Vivement, elle lui dit :

-Concentrez vos tirs sur le droïde de gauche, je m'occupe de l'autre !


Tout en fondant, sabre au clair, sur sa cible, dont elle réussit à pénétrer le bouclier, à grands renforts de coups, Kane faiblissait face aux tirs qui s'étaient concentrés sur lui. Se prenant un tir au flanc droit, il fut déconcentré suffisamment longtemps pour qu'un autre laser vienne lui érafler l'épaule gauche. Furieux, il s'avança lentement, profitant du renfort qui lui était accordé, pour se concentrer sur le droïdeka à sa droite. Tyler, à grands renforts de blasters, avait réussi à désactiver son bouclier, ce qui permit à Darth Kane de le mettre en pièces avec une rage vengeresse. Le souffle court, transpirant, il se redressa. Philon était, elle aussi, venue à bout de son adversaire. Pour l'instant, c'était fini.

Ils se tournèrent alors vers l'inconnu salvateur, et se dirigèrent vers lui. Sans manières, Aldan lui tendit franchement la main.

-J'ignore qui vous êtes, mais merci pour votre aide. Sans vous, je ne sais pas comment ça aurait tourné. Je m'appelle Aldan.
-Jody,
rajouta Philon, en lui tendant la main à son tour. Vous êtes sur la mission aussi j'imagine ? Nos commanditaires devraient faire mieux la prochaine fois, pour ce qui est de coordonner les gens qu'ils emploient.
-Une partie de la résistance adverse est réduite, mais le plus gros doit être à l'intérieur. A trois, on ne sera pas de trop pour s'en débarrasser. On ne doit pas être très loin de l'entrée.
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By Tyler Leython
#13875
    Tyler se contenta de suivre les indications de la femme, et le combat tourna court pour les droïdes. Les deux Jedi étaient puissants, et avec l'aide des tirs bien ajustés de Leython, ils finirent par vaincre l'engeance synthétique. Ils se présentèrent au chasseur de primes. Aldan et Jody.
      « J'ignore qui vous êtes, mais merci pour votre aide. Sans vous, je ne sais pas comment ça aurait tourné. Je m'appelle Aldan.
      Jody.
      Tyler.
      Vous êtes sur la mission aussi j'imagine ? Nos commanditaires devraient faire mieux la prochaine fois, pour ce qui est de coordonner les gens qu'ils emploient.
      Une partie de la résistance adverse est réduite, mais le plus gros doit être à l'intérieur. A trois, on ne sera pas de trop pour s'en débarrasser. On ne doit pas être très loin de l'entrée.
      Woah, attendez... Une mission ? Je n'ai fait que vous suivre, depuis le bar, en ville, répondit Tyler en pointant Aldan du menton. Vous pouvez au moins vous vanter de savoir attirer l'attention sur vous. D'ailleurs, à ce compte, c'est un miracle si vous ne vous êtes pas fait repérer plus tôt. Il est évident que vous avez besoin d'un coup de main... »
    Le trio se mit en marche en recherche de l'entrée, mais Tyler ne pouvait pas s'empêcher de ralentir leur progression par des mots.
      « Je ne veux pas être le cheveu sur la soupe, mais nous allons devoir nos mettre d'accord. En tant que chasseur de primes, il est hors de question pour moi de travailler gratuitement. Si vous voulez avoir recours à mes services, j'accepte. Et puisque vous parlez de mission, j'en déduis que vous serez payés. Contre une part de vos gains, je vous loue mes talents. Non négociable, ici et maintenant. C'est oui, et on continue. C'est non et vous continuez, je repars. »
    Au moins ça avait le mérite d'être clair. Ces deux Jedi n'étaient pas en mesure de refuser une telle aide. D'ailleurs, il était assez étrange que leur Ordre les ait dépêchés sur une mission sans même savoir à quelle résistance ils se trouveraient opposés. Un sacré manque de travail en amont, si on lui demandait son avis. Mais Tyler se garderait bien de faire une remarque. Il ne voulait pas risquer de vexer ses nouveaux compagnons, et ainsi dire au revoir à leur collaboration et aux Crédits.
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By Aldan Mabral
#13876
Lorsque leur nouvel et inattendu partenaire expliqua qu'il n'était pas, lui aussi, chargé par un mystérieux commanditaire d'assassiner le groupe de scientifiques, mais qu'il les avait simplement suivis, à commencer par Kane, Philon lui jeta un regard en coin qui voulait tout dire. On ne pouvait décidément rien lui confier sans qu'il se fasse remarquer, tel un Rancor dans un magasin de porcelaines. En guise d'explication, et pour sauver la face, le Sith répondit :

-Il faut dire que je ne suis pas habitué à ce genre de missions...aussi surprenant que ça vous paraisse, ça ne fait pas partie de ma formation.

Ce qui était entièrement vrai. Le tout était de savoir de quelle formation il s'agissait, et ça, il se garderait bien de le mentionner. Il avait l'idée toute prête pour expliquer à Tyler le pourquoi de leur présence, et la raison d'un côté improvisé et brouillon dans leur méthode d'approche :

-Nous avons...bon, vous n'avez pas posé la question, mais je ne vois pas pourquoi je ne vous l'expliquerai pas. Ca doit faire bizarre, des Jedi en plein secteur corporatif, j'imagine. Eh bien, nous sommes, en quelque sorte, indépendants. Nous ne faisons pas partie de l'Ordre. Notre vieux Maître, qui a échappé aux purges impériales, nous a trimbalé dans la Galaxie tout en nous formant, et à sa mort, on a du commencer à se débrouiller seul, sans soutien. Rien que nous deux...ce qui explique que nous soyons ici.

Tandis qu'ils s'approchaient d'une forte concentration de droïdes autour de ce qui était, de toute évidence, la seule entrée du complexe scientifique, ils firent une pause. Ainsi, l'homme louait ses services. C'était fâcheux. Il faudrait répartir les gains, mais d'un autre côté, ils lui devaient bien ça, et ce serait sans nul doute, à en juger par l'aide précieuse qu'il leur avait apporté, bien mérité. Leur interlocuteur anonyme avait mis les gros moyens pour liquider ces gens-là...ils n'auraient à présenter qu'une facture plus grosse que prévue, et il se débrouillerait avec ça. Ils sauraient le convaincre. Ils réfléchirent un temps après sa réplique, se regardèrent, mais ils n'avaient, de toute évidence, guère le choix. Ce n'était qu'à trois qu'ils s'en étaient sortis, et le plus dur de l'opération les attendait. Kane décida de faire preuve de la plus grande diplomatie et de courtoisie vis-à-vis de ce qui semblait être un mercenaire expérimenté. Et puis, il appréciait cet esprit. La réaction de Tyler était, après tout, des plus normales, surtout en ces temps troublés, et difficiles pour tout le monde.

-On ne peut rien vous cacher !
Dit-il en riant. Soit, Tyler, c'est d'accord. De toute façons, c'est une rétribution par tête de pipe, donc notre employeur déboursera d'avantage pour vous, et puis voilà. En tout cas, je vous assure que la répartition sera équitable. Mais comme on ne nous a pas versé d'avance, on ne peut évidemment pas vous en assurer une immédiatement, mais vous serez payé, je vous le garantis.

Philon prit alors la parole :

-Du coup , voici le programme : cet endroit, qui comme vous le voyez, est une ancienne usine, a été racheté par une équipe de savants peu scrupuleux qui ont instauré une lourde taxe qui pèse sur le peuple, pour financer leurs travaux. Officiellement, ils sont là pour dépolluer l'atmosphère. Dans les faits, ils jouent sur cette foutue saleté et ce brouillard permanent, et sur le fait que ça pèse sur les nerfs des citoyens, et les tue à petit feu, pour se constituer un joli petit pactole. Alors nous, tout Jedi qu'on soit, on ne laissera pas faire.
-Nous sommes vaguement Jedi, d'ailleurs. Je vous ai expliqué à quel point notre parcours est atypique. Nous avons vécu des temps difficiles pour l'Empire, et avons du apprendre à perdre tout scrupule à tuer quand il s'agit de déjouer l'injustice.
-Or, injustice il y a, et pas des moindres. Donc, outre le fait que nous sommes payés pour ça, nous allons faire définitivement mordre la poussière à ces salauds.
-Je vous informe d'ailleurs, au passage, que leurs travaux ont déjà tué plusieurs personnes. Ils ont utilisé des cobayes pour tester les quelques produits de décrassage pulmonaires, et comme vous vous en doutez, ça a foiré...ces méthodes nous rappellent l'Empire. Donc, nous allons sévir. Marché conclu ?
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By Tyler Leython
#13941
    Tout ce que Tyler avait envie d'entendre, besoin d'entendre, Aldan venait de le dire. Il serait payé. Il ne lui en fallait pas plus. Il avait trop besoin de Crédits pour refuser, de toute façon, et malgré ce qu'il avait l'air d'avancer en imposant l'alternative aux deux Jedi, il n'y en avait aucune, en réalité. Il devait continuer avec eux. Il ne pouvait plus faire demi-tour seul, il lui fallait poursuivre jusqu'au bout avec eux, en équipe, et ressortir de même. C'était sa seule chance d'en sortir entier.

    Il hocha la tête à l'attention d'Aldan, et Jody, visiblement très concentrée sur la mission, continua avec un court briefing de la situation. Une affaire trouble d'arnaque à la pollution, sur fond de fausse bonne conscience et de vraie cupidité. Ouais, des histoires comme ça, il en avait entendu des centaines, par le passé, c'était monnaie courante dans la Galaxie... En revanche c'est ce que dit Aldan ensuite qui le fit tiquer.

    Il les qualifia de "vaguement Jedi" et d' "atypique". Un Jedi qui tue, c'est certes pas courant. Tyler n'avait pas pour habitude d'en côtoyer tous les jours, mais il savait au moins une chose à leur sujet : les Jedi ne tuaient jamais, et quand cela devait arriver, c'est qu'ils n'avaient pas d'autre choix, et certainement pas pour un peu de justice et beaucoup d'argent. Si Aldan et Jody étaient disposés à renier ce précepte, alors Tyler devait les avoir à l'œil.

    Au final, ils avaient l'air de jouer sur le registre des redresseurs de torts. Tyler n'en avait pas grand chose à faire, de son côté. Bonadan était une planète rongée par la pollution, comme beaucoup d'autres, alors un peu plus ou un peu moins... L'écosystème était entièrement dévasté, déréglé, mort. Les dernières formes de vie sauvage restantes s'étaient adaptées depuis longtemps à survivre dans les étendues désertes et intoxiquées. Rien ne sauverait plus cette planète, et certainement pas une usine de moins, aussi grande fût-elle. C'était une perte de temps, mais Tyler en disposait, et contre un peu de ce temps à perdre, il échangerait volontiers quelques milliers de Crédits.

      « Le contexte m'importe peu. Seul l'objectif et la manière de l'atteindre m'intéresse. »
    S'avançant doucement vers un coin de mur qui les dissimulait, il passa la tête pour observer un peu l'endroit.

    Il y avait devant eux un bel espace dégagé, sur environ trente mètres. Trente mètres à franchir pour arriver à une grande porte visiblement en activité. La porte en elle-même ne semblait pas disposer d'une sécurité importante, hormis les deux droïdes en faction devant, tels des sentinelles, et une caméra qui la filmait, fixée à un mât en retrait.
    Ces trente mètres étaient faits d'une sorte de place, une trouée dans les bâtiments mineurs qui entouraient l'usine proprement dite. Tyler et les Jedi étaient planqués derrière le dernier de ces bâtiments, et devaient donc se rendre à la porte. Rien ne garantissait de pouvoir l'atteindre sans se faire repérer. D'autant qu'une patrouille arrivait justement pour traverser cette place dans sa largeur.

      « Merde. C'est pas mal surveillé par ici. On devrait pouvoir neutraliser cette caméra, mais ça ne sera pas sans éveiller la vigilance du centre de sécurité. Ils enverront obligatoirement du monde pour constater ce qui se sera passé... Et en même temps on n'a pas tellement le choix. Voilà ce que je propose...
      Attendons que la patrouille soit passée. Vous deux, allez par-là, droit devant. Restez à couvert entre les bâtiments. Faites en sorte d'attirer l'attention des sentinelles. Le but étant de les faire quitter leur poste. Quand vous les aurez sous la main, neutralisez-lez. Je me charge de la caméra.

      Dès que c'est fait, direction la porte.
      »
    Ca ressemblait à des consignes, ou des ordres. C'était comme ça que Tyler procédait. Il avait l'expérience du terrain, et il estimait qu'il pouvait se permettre de diriger les gens. N'en déplaise aux Jedi. Il n'attendit pas de réponse et fit demi-tour, laissant ses compagnons comme des plantons. Il devaient le regarder de travers, tandis qu'il tournait sur sa gauche au coin du mur.

    Il longea le bâtiment jusqu'à l'angle suivant. Un rapide coup d'œil pour s'assurer que la voie était dégagée, et il se précipita à l'abri d'une pile de containers. D'ici il était parfaitement posté pour neutraliser la caméra. Il devait agir en coordination avec les Jedi, sans pouvoir communiquer avec eux. Ils ne devaient pas être habitués à parler par signes, comme le font les soldats en opération. Il allait donc devoir la jouer finement et guetter tout signe d'activité de leur part...

    Il sortit son blaster du holster, augmenta la puissance de feu de deux crans, et attendit, les yeux et les oreilles grandes ouvertes...

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By Aldan Mabral
#13949
Et, effectivement, les deux prétendus Jedi regardèrent leur nouvel allié de travers. Il s'agissait après tout de leur mission, ils avaient été contactés pour liquider le groupe obscur de scientifiques peu scrupuleux qui contribuait à l'aggravation de l'air de Bonadan. De plus, ils ne lui avaient menti qu'à moitié. Certes, leurs motivations étaient avant tout pécuniaires : mais leur intention de faire payer à ces gens d'exploiter le malheur des autres pour faire fructifier leur fortune n'était pas factice. Aussi craignirent-ils que Tyler, conscient de sa force et de ses capacités, n'en vienne également à se prendre pour le coordinateur des opérations. Car il s'agissait bien de travailler ensemble, et non pas d'oeuvrer en tant que subalternes. Mais force était de reconnaître qu'il les surpassait en terme d'expérience du terrain, et que cela se voyait : l'homme dégageait une autorité naturelle qui faisait que ce qu'il disait semblait chargé de tout le poids des opérations passées et des leçons retenues. L'homme connaissait son métier, ça ne faisait pas de doute.

Ils obtempérèrent donc, et se faufilèrent à travers les blocs qui les séparaient du bâtiment principal assez discrètement pour ne pas se faire repérer. Trop, même. Aussi, après avoir laissé passer tranquillement la patrouille de six IG-86 qui faisaient leurs allées et venues à travers la large trouée qu'ils avaient vues, et s'être lancés jusqu'à leur cache le plus finement possible, restèrent-ils plantés, non loin des deux sentinelles, qui ne les avaient pas repéré. Mais ils ne manquaient pas de ressources : attirer l'attention des droïdes qui gardaient l'entrée ne serait d'aucune difficulté. Usant de la Force, Philon créa une infime perturbation virtuelle non loin d'eux, et la déplaça jusqu'à leur cache. Cela marcha. S'étant faufilé de l'autre côté du bloc où ils se trouvaient, et après s'être assuré de n'être pas repéré, Kane fit de même avec le droïde caméra, pour attirer son attention dans l'autre sens. La petite chose se tourna donc, dos aux sentinelles, qui se dirigèrent précautionneusement vers les deux Sith. Quand ils tournèrent l'angle et virèrent à droite, ces derniers surgirent, sabres en mains, et les réduisirent en pièces, les désarmant par de précis Sun Djem, puis les démembrant.

Ce serait maintenant au tour de Tyler de jouer. Ils risquèrent un oeil vers la porte d'entrée. Personne. Le droïde avait disparu. Attendant quelques secondes, ne repérant toujours pas sa présence, ils se faufilèrent jusqu'à l'arche, et attendirent leur partenaire. Pendant ce temps, ils se livrèrent, via la Force, à une reconnaissance sommaire des lieux...curieusement, ce qu'ils pouvaient faiblement percevoir n'indiquait pas une grande résistance à affronter : quelques Sentinel patrouillaient à travers les divers étages du bâtiment. Le grand hall d'entrée, où s'activaient quelques droïdes mécanos, n'était, en lui-même, gardé que par une seule présence...mais massive. Kane risqua un oeil. Puis, le souffle coupé, s'adossa à la paroi.

-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Un Inexorable, voilà ce qu'il y a !


Image


En effet, la massive machine était affectée à la surveillance de l'entrée principale. Philon, médusée, secoua la tête et eut un rictus de mépris.

-C'est absurde ! Ils sont ridicules, c'est complètement exagéré ! C'est une arme de guerre ! Ils ne risquent pas d'avoir affaire à une invasion, que je sache !
-Ou alors, ils ont à la fois des ennemis puissants, et des soutiens qui le sont autant. C'est obligé, car on n'entretient pas ce genre d'engins pour le plaisir. Ils ont du froisser de grosses huiles, et se sentir forcés de garnir leur défense d'un monstre de ce genre pour assurer leur sécurité. Mais je les vois mal se payer ce truc tous seuls...ça remonte sans aucun doute aux plus hautes autorités du Secteur Corporatif.
-Il faudra aviser avec Tyler.


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