L'Astre Tyran

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Bespin est l'une des rares géantes gazeuses habitées dans la galaxie. Les colons séjournent dans l'étroite bande vivable de l'atmosphère à bord d'immenses villes flottantes. La production de Tibanna, un carburant essentiel dans toute la galaxie, en fait un monde capital aux yeux de la Nouvelle République.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Darth Oxious
#21876
    Le secteur Anoat. Combien d'années s'étaient écoulées depuis sa dernière venue ? Quelques unes, et pourtant, c'était toujours pour les mêmes raisons qu'il y retournait. Darth Oxious, à bord du vaisseau de Thantathiel Suho, venait chercher les moyens de construire quelque chose. Comme par le passé, il comptait amasser quelques Crédits, pour la cause. Et si cela avait marché avant, pourquoi cela serait-il différent maintenant ?

    Suho, lui, ne paraissait pas enjoué. Le pilote automatique maintenait la trajectoire qui avait été programmée, ce qui lui permettait de consulter les derniers rapports d'avaries. Et ce n'était pas très beau à voir. Le cargo corellien avait besoin d'une sérieuse révision, mais qui disait révision disait facture, qui disait facture disait argent. Et de l'argent, il n'en avait toujours pas vu la couleur.


      « Vos petits voyages vont avoir raison de mon vaisseau… Il va falloir revoir vos exigences à la baisse, ou me donner un avant-goût de ce que vous me paierez à la fin.
      Nous partageons une choses, Monsieur Suho : l'impatience. À la différence, c'est que j'ai su apprendre à tempérer les miennes. Grand bien vous ferait d'en faire autant.
      Je vous accorde le point. Mais ce coucou vole encore, et ça ne durera pas éternellement. Je vais devoir le faire inspecter, réparer ce qui doit l'être, et pour ça il va falloir des Crédits.
      Vous les aurez. Je vous ai donné ma parole, je n'ai pas l'habitude d'y manquer.
      MAIS QUAND, FOUTREDIEU, QUAND ??? »

    Suho s'était levé d'un bond et avait abattu son poing rageusement serré sur l'aplat métallique près de la console. Aussitôt, il eût l'air de regretter ce geste, autant que le ton qu'il venait d'employer. Sans doute à cause du regard que lui jetait le Zabrak à présent.

      « Je comprends. Je paierai la prochaine révision de votre appareil. Mais ne croyez pas pour autant qu'il suffise de hausser la voix et de frapper du poing pour obtenir quelque chose de moi.
      Pas du tout, je...
      Comprenons-nous bien. Vous n'êtes pour moi qu'un outil. Lorsque nous nous sommes rencontrés, j'avais besoin d'un chauffeur. Vous aviez un vaisseau. C'était tout ce qui m'importait. Aujourd'hui, l'argent – qui semble être la principale de vos ambitions – n'arrive pas, et vous vous en offusquez. Sachez que j'exècre l'argent, et je n'ai que du mépris pour ceux qui l'idolâtrent. Mais, en tout état de cause, on n'obtient que bien peu sans argent. Aussi, j'ai tout comme vous besoin d'argent, afin que nos projets puissent être menés.

      Pourtant, je dois vous faire une confession. L'organisation pour laquelle je travaille… Je ne crois pas qu'elle puisse un jour payer ce que je vous ai promis. Pas telle qu'elle est partie. Si vous voulez encaisser, Monsieur Suho, vous allez devoir vous en remettre à moi, et à l'aide que vous m'apportez.

      Vous m'avez roulé...
      Pas exactement. Mais je comprends votre déception. Monsieur Suho, nous devons revoir les termes de notre accord…
      Je ne bosserai pas gratuitement.
      Et ce n'est pas ce que je vous demanderai. Mais montrez-vous loyal envers moi, tenez-vous toujours prêt à piloter pour moi, rendez-moi tous les services que je vous demanderai. En contrepartie, je mènerai mes affaires. Et tant que j'arriverai à empocher quelques Crédits, vous aurez votre part. À part ça, pas de questions, pas de coup d'éclat, pas d'impolitesse. Je peux faire en sorte que votre vie se finisse lentement et difficilement. Alors pas d'imprudence, et tout se passera pour le mieux.
      Thanathiel se frotta le menton. Ça n'était pas exactement ce qu'il avait imaginé lorsque le contrat avait été passé. Mais en pesant le pour et le contre, il n'avait toujours pas touché un Crédit au nom de l'Organisation, alors il n'avait pas tellement à perdre.
      Je marche. Je veux 10%.
      Une négociation, voilà qui était intéressant. Cet insecte se croyait de taille à marchander avec un Sith. Si seulement il avait pu se douter… Cela fit sourire Oxious. Mais il ne serait pas dit cette fois qu'il était sans grandeur d'âme.
      Je vous en accorde cinq. 5% de ce que j'obtiendrai. Et l'entretien de votre appareil sera à mes frais, puisque vous le tenez à ma disposition. »

    Suho haussa les sourcils. Il s'en tirait bien. Il n'avait toujours pas été payé, et il ne le serait peut-être jamais. Ça n'était pas mieux, mais pas pire qu'avant. Il avait tenté le coup, il verrait bien s'il avait bien fait.

    Bientôt, Bespin serait en vue. La géante gazeuse abritait leur destination. La Cité des Nuages.
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By Darth Oxious
#21887
    Bespin était gigantesque. Immense sphère de gaz flottant sur son orbite, elle s'imposait dans le champ de vision de Suho, installé aux commandes. À sa surface, une multitude de traînées parallèles, camaïeu de couleurs brunes, ocres et beiges, sur lequel se superposaient les ombres de deux lunes. Drudonna et H'gaard gravitaient autour de la géante dans un fragile équilibre entre l'attraction de la gazeuse et la force centrifuge de leur rotation.

    Approcher de Bespin était toujours une expérience à part. Il n'y avait pas de surface à proprement parler, pas de sol où se poser, mais plusieurs stations atmosphériques qui vivaient toutes de l'exploitation minière du Tibanna. La plus grande partie de la planète n'était pas habitable, les gaz qui la composaient étant toxiques pour les organismes à base de carbone, et les températures et la pression trop disparates. Mais à une certaine altitude, il existait une zone plus clémente. C'était là que les installations comme Cloud City avaient été fondées.



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      « J'ai la Cité en visuel. On y sera dans moins de trois minutes.
      Parfait. Mettez le cap sur Port City, niveau 126.
      Compris. 'Marrant de vous voir aller dans un tel endroit.
      Ravi de réussir à vous amuser. Mais vous êtes encore très loin de vous douter de ce que je fais, ou de ce que j'ai fait par le passé. Niveau 126, Monsieur Suho, et en douceur. »

    Cloud City était le genre d'endroit assez paisible, où la vie était rythmée en bas par les quarts des officiers-miniers, et dans les niveaux supérieurs par les journées routinières des administrateurs et des chefs d'entreprises. Rares étaient les événements, hormis les quelques rixes de bar (vite maîtrisées) et les promotions de hauts dignitaires ou les élections de l'employé du mois. Ici, on était là pour les affaires, businessmen, ouvriers, restaurateurs, tenanciers de bar, hôteliers, taxis, techniciens, peu importait. Certains étaient ici depuis des générations, surtout parmi les plus aisés, et aucun n'entendait qu'on prenne un jour la quiétude de la Cité.

    Le cargo se posa sur une plate-forme publique, comme il y en avait beaucoup dans Port City. Oxious et Suho descendirent du bord. Rien n'avait changé. Malgré les années, tout était restait pareil. Les mêmes quais vétustes, rafistolés au système D, les mêmes personnes au visage creusé, les mêmes rades infects peuplés de la lie des mineurs. Ce quartier n'était pas le plus reluisant de la Cité. Il fallait aller un peu plus loin, s'enfoncer dans le ventre de l'immense monstre qu'était Cloud City.


      « Suivez-moi, et surtout ne dites rien qui puisse nous attirer des ennuis.
      Oui m'sieur. »
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By Darth Oxious
#21983
    Avec Suho sur ses talons, Oxious empruntait les rues qu'ils connaissait bien. Graduellement, le décor devenait moins crasse, et bientôt ils marchaient sur un revêtement à la propreté presque acceptable. Finalement ils débouchèrent sur une place. Cinq autres rues arrivaient ici, ce qui reliait l'endroit au reste de Port City de belle manière. Quelques commerces avaient changé. Ici, ce qui avait autrefois été une boutique de fournitures électroniques s'était mué en une échoppe de boissons. "À la bonne bibine, ouvert 24/7", annonçait l'enseigne lumineuse aux couleurs criardes.

      « Ah, voilà qui tombe à pic, j'ai besoin d'un remontant. Vous m'accompagnez ?
      Non, je vous laisse profiter de l'alcool de basse qualité. J'ai quelque chose à voir juste à côté, je vous retrouverai ensuite. »

    Oxious et Suho se séparèrent ici, Thanathiel entrant dans le rade, le Sith traversant la place.

    Il se dirigeait droit vers un bâtiment qui se tenait au coin d'une rue avec la place, et qui montrait les signes d'années passés sans occupant. La façade était sale et grise, et la porte était condamnée d'une épaisse plaque de composite, comme on en voyait apposé sur les accès à des bâtiments désaffectés. Impossible de voir à l'intérieur, mais c'était inutile. Il savait ce qu'il y avait, à l'intérieur. Il n'avait même pas besoin de lire l'enseigne électrique qui surplombait l'entrée. Il le savait parce que cet endroit lui appartenait. Du moins, lui avait appartenu. Quoique…

    Si on y réfléchissait une minute, c'était encore à lui. Il avait acheté l'endroit pour l'exploiter, avec la promesse de verser à l'ancien propriétaire un pourcentage des bénéfices en échange d'une baisse du prix. D'accord, il n'y avait plus d'activité depuis un bon moment. Paul avait déserté. Qui aurait pu lui en vouloir ? Avec ce qui s'était passé sur Iridonia, Oxious n'avait plus donné de nouvelles. L'Empire avait dû se targuer d'avoir éliminé des traîtres, le portrait d'Oxious avait dû être diffusé avec un contrat de prime. Paul avait dû en entendre parler, avec ces contacts dont lui seul avait le secret. Il aura pris peur et abandonné le navire sans demander son reste.
    Il n'y avait plus d'activité, mais Oxious n'avait jamais vendu. Il possédait toujours l'acte de propriété. C'était ici, quelque part. Au coffre, dans son bureau. Il lui suffisait de le récupérer et d'aller le brandir sous le nez d'un administrateur pour obtenir une autorisation de réouverture.

    Le Sith prit la rue qui longeait l'établissement. Il trouva la porte de service, celle par laquelle accédait autrefois le personnel. Elle existait toujours, évidemment, mais était elle aussi condamnée par une plaque similaire à la grande porte principale. L'avantage de cette rue, c'était qu'elle était peu fréquentée, et il suffit à Oxious de patienter une poignée de secondes pour que personne ne puisse plus voir ce qu'il fabriquait.

    Il sortit son sabre laser, l'activa et découpa la plaque (ainsi que la porte) assez largement pour pouvoir entrer. Puis il rangea son arme, et se glissa par l'ouverture.
    Mise à part l'épaisse couche de poussière qui recouvrait tout, rien ne semblait avoir souffert. Ça ne demanderait qu'une bonne séance de ménage pour tout remettre en ordre. Oxious gagna un couloir et entra dans une pièce. C'était le bureau en question. Là où tout était conservé, de la caisse du jour aux papiers de comptabilité. Il aurait ici tout ce dont il aurait besoin.

    Il ouvrit le coffre-fort sans mal, puisqu'il en connaissait la combinaison. Il y trouva une cassette métallique, qui contenait à peine un fond de caisse, mais aussi de la paperasse. Des bilans financiers, des tableaux de comptes… Oxious fouilla quelques minutes et tomba finalement sur ce qu'il cherchait : l'acte de vente de l'établissement, avec l'acte de propriété.

    Rendu dehors, Oxious se rendit compte que s'il avait réussi à entrer, il ne pouvait plus refermer derrière lui. Cherchant du regard une solution, il ne vit qu'un type qui passait par là, passablement éméché mais qui portait à la ceinture un blaster de manière peu discrète.


      « Si vous voulez gagner votre journée, l'ami, j'ai un service à vous demander. Gardez cette porte, faites en sorte que personne n'entre là-dedans.
      Eeeet qu'ezt-que j'y gagne, à fvaire za… moi… ?
      Oxious se posait exactement la même question. Il n'avait rien à offrir. Menacer, ça pouvait marcher, mais dans le cas contraire il se verrait forcé de tuer, et il ne voulait pas se faire remarquer. Il fit un geste de la main et usa de Persuasion.
      Vous n'avez pas besoin d'être payé pour ça. On trouvera un autre arrangement.
      J'ai pas b'zoin d'êt' payé pour za… On trouvera un… un autre arranhipsarrangement. »

    L'homme tituba en allant se poster devant la porte, sortit son blaster au passage et se mit à monter ridiculement la garde, en regardant d'un œil méfiant et vitreux tout ce qui se passait dans le coin.

    Oxious pouvait maintenant aller montrer son document à qui de droit.

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Obtenu : Acte de propriété – Paul's Cantina
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By Darth Oxious
#22015
    Monter jusqu'aux niveaux administratifs était rapide. Il existait une myriade de navettes qui reliaient les différents quartiers de la Cité, d'un niveau à l'autre, d'une section à l'autre.
    Il avait suffit à Oxious de héler l'un des pilotes, et en quelques minutes, il se retrouvait dans un tout autre décor.

    Les rues étaient immaculées. Les bâtiments sans tache, les passants impeccablement vêtus et coiffés. Ça ne faisait aucun doute, on était dans le quartier des affaires. D'ailleurs, il était amusant de voir comme il était facile de différencier ceux qui s'étaient hissé là à la sueur du front de ceux qui n'avaient jamais eu à mettre les mains dans le cambouis.

    Le Zabrak connaissait un peu les lieux, pour s'y être rendu quelques fois. Il avait même traité directement avec l'administrateur Calrissian. Sacré souvenir que celui-là. Il ne le rencontrerait peut-être pas cette fois. Il n'était peut-être même plus ici, qui sait ?
    Le service où on l'aiguilla était le même que celui qu'il avait déjà visité voilà des années en arrière. À la différence près que la secrétaire avait changé. C'était désormais une humaine, vieille, ridée à tel point qu'on pouvait se demander qui lui avait tailladé le visage à ce point.[/i]

      « Qu'est-ce qu'il lui fallait, au monsieur ?
      On m'a indiqué ce service, au sujet d'une réouverture de cantina.
      C't'à quel nom ?
      Vaa'rm. Vev – Aurek – Aurek – apostrophe – Resh – Mern.
      La vieille femme ne leva même pas les yeux, ajusta ses épaisses lunettes et pianota sur son écran.
      Vaa'rm, Ma'k… J'ai ça sous les yeux…
      Elle saisit un formulaire sur une pile, en remplit quelques items d'une écriture illisible, tamponna et tendit le document au Zabrak, toujours sans le regarder.
      Un administrateur va vous recevoir. Asseyez-vous là. Ça peut être long.
      Je ne suis pas particulièrement pressé. Merci.
      Ça va, ça va... »

    La vieille agita la main sur un air de "allez, du balai", et il était évident qu'elle ne dirait pas un mot de plus. Oxious alla s'installer.

    Et il attendit, comme l'avait annoncé l'ancêtre, longtemps. Il avait perdu le compte. Après un long, long moment, une porte s'ouvrit.
    Un homme bedonnant et richement habillé, le crâne chauve et la peau sombre apparut.


      « Monsieur Vaa'rm. Entrez-je vous prie. »

    Quand Oxious passa devant lui, l'homme lui tendit la main gauche. Le Zabrak la regarda un instant avant de la saisir. Finalement il lui offrit une poignée de main très serrée et glaciale.
    Les deux hommes entrèrent dans le bureau, le Sith en premier, suivi de l'administrateur.

    Sur la table de travail, il n'y avait rien de plus à voir que ce qu'on pouvait imaginer dans ce genre d'endroit. Un sobre écriteau transparent portait le nom de l'homme qui travaillait ici. Cyrus Vogler, administrateur, secteur tertiaire.


      « Hé bien, vous avez une sacrée poigne, avec cet attirail ! Pardonnez-moi, mais je n'ai pas l'habitude de recevoir des gens avec… ce genre de matériel.
      J'imagine…
      Les prothèses de ce genre ne devaient pas courir la Galaxie, pour sûr. Vogler s'assit lourdement sur le massif fauteuil de cuir blanc, de l'autre côté du bureau.
      Alors… J'ai ici le document qui m'informe de votre venue. Une réouverture, hein ?
      Précisément.
      Je vais avoir besoin du formulaire que ma secrétaire vous a remis, ainsi que l'acte de propriété de l'établissement.
      Oxious s'exécuta et fit glisser les deux documents sur la table. Vogler les inspecta avec soin puis les reposa près de lui.
      Paul's Cantina… Jamais entendu parler… Port City 126… Depuis quand l'établissement est fermé ?
      Deux ans, je pense.
      Vous pensez ? Vous ne savez pas depuis quand votre établissement ne tourne plus ?
      Je n'ai plus de trace de mon gérant depuis ça. J'ai eu quelques problèmes de santé, et j'ai dû m'éloigner des affaires. Le gérant a disparu, et les bilans financiers remontent à deux ans.
      Je vois... Vogler pianota sur un terminal près de lui. J'ai un rapport suite à une demande de condamner. Mes services sont intervenus pour fermer l'accès à cette adresse, effectivement.
      Vous êtes le propriétaire exclusif ?

      Je versais une part des bénéfices à l'ancien propriétaire, mais sans chiffre d'affaire… J'ignore s'il est encore en vie, c'était un homme assez âgé.
      Nouvelle inspection de l'acte de propriété, où figurait les informations sur l'ancien propriétaire, et nouveau pianotage.
      Non, effectivement. Il est décédé l'an dernier, sa famille a demandé le rapatriement du corps. Vous êtes libre de toute obligation il semblerait. »

    À priori rien ne s'opposait à la réouverture de la cantina. Il suffisait que Vogler délivre son autorisation, et tout serait mis en ordre.
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By Darth Oxious
#22082
    Vogler produit plusieurs documents et y apposa sa griffe, puis il les rassembla soigneusement en les tapotant sur sa table. Mais il sembla hésiter à les délivrer à son hôte.

      « Je dois cependant vous informer que j'ai fait changer la manière dont les affaires s'organisent, dans la Cité. La station a été divisée en secteurs, et chaque secteur dispose désormais d'un Conseil Commercial. C'est une espèce de club, où doivent se réunir trois fois par an les plus importants hommes d'affaires du secteur. Ils y tiennent séance pour y analyser les activités, régler les problèmes de sécurité, d'exploitation, programmer des aides aux commerçants les plus modestes…
      Et je suis concerné ?
      Pas directement. En fait, vous le serez si votre chiffre d'affaires dépasse un certain seuil. Je ne peux que vous le souhaiter, car les membres du Conseil Commercial sont des hommes influents dans la Cité. Tout ce que vous devez savoir, c'est que la situation financière de votre entreprise sera étudiée régulièrement, afin de déterminer si vous avez votre place au Conseil de votre secteur.
      Des gens auront un œil dans mes comptes ?
      Rien d'invasif, il ne s'agit pas d'une brigade de répression, Monsieur Vaa'rm, juste d'un suivi. Nos hommes d'affaires les plus importants comme les plus modestes s'y soumettent. C'est l'unique condition pour un commerce de pouvoir ouvrir, désormais. »

    Vogler fit glisser une page vers le Zabrak. C'était un court paragraphe qui annonçait son accord avec l'inspection périodique des bilans financiers de l'entreprise, dans le cadre de la constitution des Conseils Commerciaux. S'il voulait pouvoir rouvrir, il devait signer. Il n'avait pas le choix. Oxious prit le stylo que Vogler lui avait tendu et posa son nom. Ce nom qui ne signifiait rien d'autre pour lui qu'un moyen de passer inaperçu.

      « Hé bien, Monsieur Vaa'rm, je peux vous délivrer les papiers. Il vous appartient maintenant de mener votre entreprise. J'espère que les affaires se porteront pour le mieux. Port Town, ce n'est pas exactement l'endroit rêvé, ces derniers temps. Des établissement ouvrent et ferment, ouvrent et ferment… J'espère que vous aurez plus de chances que les autres.
      Laissez la chance aux faibles, Monsieur Vogler. Je n'ai pas besoin de m'en remettre à la chance. J'ai bien assez de ressources pour mener mes affaires. »

    Les deux hommes se quittèrent ainsi, après une poignée de main et une transmission de la paperasse. Oxious disposait de tout ce dont il avait besoin. Paul's Cantina pouvait rouvrir. Dès qu'il aurait trouvé le personnel pour faire tourner la boutique.

Proposition de fiche éco :
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By Prudence
#22286
Les affaires reprenaient à Paul's Cantina, à la grande surprise des habitants de Cloud City. Nul besoin de publicité , car le bouche a oreille fit vite son effet. En effet, on avait souvenir que le cuistot était doué dans le temps, pour chacun il n'y avait pas de raison pour que cela change si le patron refaisait appel a lui. La cantina redevenait l'endroit à la mode brassant énormément de monde tous les mois, ce qui donna lieu a nouveau a toutes sortes de trafics. La drogue et la prostitution s'insinuèrent à nouveau dans les locaux, apportant leurs bénéfices non négligeables à ceux qui les couvraient.

Fiche éco validée ( bien que je ne sois pas mj éco elle est sous les 500k/m )

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