- lun. 5 févr. 2018 13:55
#31529
Le Bonneteau filait à travers le trafic intense et constant qui régnait en orbite de la Capitale Galactique. Un chasseur novice ou débutant aurait pu être émerveillé par cette vision somme toute peu commune, celle de ces innombrables vaisseaux, transports, cargos et autres croiseurs qui se déplaçaient dans la vide céleste. Pour la majorité des individus, cela restait un spectacle peu commun même après des années d'habitude. Ça n'était pas son cas. Ses yeux observaient tout ce spectacle, analysant, enregistrant, soupesant, déduisant.
Il était déjà venu sur ce monde auparavant, du moins en avait-il l'intime conviction. Las, sa base de données n'en portait pourtant aucun enregistrement ni sauvegarde et lui indiquait le contraire. Il n'aurait su dire ce qui le rendait si sûr de lui mais cette idée refusait de le laisser en paix. Le pistolero fronça les sourcils avant de secouer la tête distraitement. Depuis qu'il s'était réveillé dans cet entrepôt sur Nar Shaddaa, il se prenait souvent à se perdre dans ses pensées et une sorte de nostalgie fort peu opportune.
Ressaisis-toi Wally, t'es un chasseur bordel.
Et il était pas là pour faire du lèche-vitrines et vider les magasins non madame. En tant que chasseur nouvellement revenu dans le circuit, il était venu le temps de repartir au boulot. Une bonne vieille traque, c'était ça qui le motivait. C'était l'une des rares choses qui l'intéressait d'ailleurs, avec les cigares. Ça lui faisait penser qu'il lui en restait plus des masses. Encore un problème urgent à régler, sans oublier son compte en banque proche du rouge.
Bon on ne va pas se mentir, la prime qui l'avait mené sur Coruscant n'était pas fofolle. Valdor alluma le rapport depuis son poste de pilotage pour lire les quelques infos marquées dessus. Nom de l'acquisition, montant de la prime et piste potentielle, y avait tout sous ses yeux et c'était pas grand-chose. 6 000 Crédits, c'était à peine assez pour couvrir ses frais de la Guilde, et je vous parle même pas de l'entretien du Bonneteau. Sa vieille carlingue allait vite se retrouver à la casse si il se dégotait pas de meilleurs contrats. Mais pour ça, fallait déjà montrer ce qu'il valait.
Première étape, se faire enregistrer par les autorités portuaires. La majorité des petits jeunots débutants croyaient qu'il suffisait d'avoir son permis pour se promener avec tout son bardas tranquille pépère sur les mondes civilisés. C'était à cause de ces bleus bites que le métier avait mauvaise réputation aux yeux de la populace et des gouvernements. Mais non mes lapins, ça marche pas comme ça, faut toujours se faire enregistrer comme chasseur à l'arrivée, ça vous évitera des problèmes plus tard.
Une fois le Bonneteau posé, Valdor alla donc s'enregistrer auprès du douanier, un Humain de 43 ans visiblement et avec des cernes incroyables. Distraitement, le chasseur repéra les petits tremblements des mains et le regard fuyant du bonhomme, signes infaillibles et qui ne trompaient personne. Surement qu'il carburait au bâton de la mort ou un truc du genre. A croire que même sur la capitale, on pouvait pas ne pas tomber sur des camés à des postes pourtant contre-indiqués pour ces types.
Constantin Valdor. Chasseur de primes. Voilà mon permis ainsi que mon arme.
Je vérifie. Quelque chose à déclarer? Vous transportez une cargaison spécifique?
Nope.
Voilà, c'était tout. Une fois les conventions sociales remplies et les papiers vérifiés, Valdor fut libre d'entrer dans Coruscant proprement dite. Quittant l'astroport, le chasseur put alors contempler dans toute sa splendeur la Capitale. Bâtiments et buildings à perte de vue, urbanisation de masse telle qu'on se demandait s'il existait autre chose qu'une ville sur toute la surface et la foule... Bon dieu, la foule humanoïde à peine visible dans les rues et les sous-districts d'en bas, ça faisait bizarre de voir toutes ces fourmis qui grouillent.
Pour l’androïde, tout ça n'avait pas d'importance autre que pratique. En effet, la seule pensée qui lui vint en contemplant un spectacle aussi dingue fut la suivante: comment retrouver une prime bien précise dans tout ce foutoir?
Cette chasse promettait d'être plus délicate que prévue.
Exécuteur : Coruscant
Cible : Ardus Khun, 19 ans, Nautolan
Recherché pour : Port d'armes sans autorisation, attitude menaçante en public avec ladite arme, délit de fuite
Prime : 6 000 Cr
Informations additionnelles : L'individu se cache suite à un mandat d'arrêt contre lui. La famille prétend n'avoir aucune nouvelle mais de forts soupçons pèsent sur sa cousine. Il est recommandé de commencer par cette piste, dans le respect de la loi.
Le Bonneteau filait à travers le trafic intense et constant qui régnait en orbite de la Capitale Galactique. Un chasseur novice ou débutant aurait pu être émerveillé par cette vision somme toute peu commune, celle de ces innombrables vaisseaux, transports, cargos et autres croiseurs qui se déplaçaient dans la vide céleste. Pour la majorité des individus, cela restait un spectacle peu commun même après des années d'habitude. Ça n'était pas son cas. Ses yeux observaient tout ce spectacle, analysant, enregistrant, soupesant, déduisant.
Il était déjà venu sur ce monde auparavant, du moins en avait-il l'intime conviction. Las, sa base de données n'en portait pourtant aucun enregistrement ni sauvegarde et lui indiquait le contraire. Il n'aurait su dire ce qui le rendait si sûr de lui mais cette idée refusait de le laisser en paix. Le pistolero fronça les sourcils avant de secouer la tête distraitement. Depuis qu'il s'était réveillé dans cet entrepôt sur Nar Shaddaa, il se prenait souvent à se perdre dans ses pensées et une sorte de nostalgie fort peu opportune.
Ressaisis-toi Wally, t'es un chasseur bordel.
Et il était pas là pour faire du lèche-vitrines et vider les magasins non madame. En tant que chasseur nouvellement revenu dans le circuit, il était venu le temps de repartir au boulot. Une bonne vieille traque, c'était ça qui le motivait. C'était l'une des rares choses qui l'intéressait d'ailleurs, avec les cigares. Ça lui faisait penser qu'il lui en restait plus des masses. Encore un problème urgent à régler, sans oublier son compte en banque proche du rouge.
Bon on ne va pas se mentir, la prime qui l'avait mené sur Coruscant n'était pas fofolle. Valdor alluma le rapport depuis son poste de pilotage pour lire les quelques infos marquées dessus. Nom de l'acquisition, montant de la prime et piste potentielle, y avait tout sous ses yeux et c'était pas grand-chose. 6 000 Crédits, c'était à peine assez pour couvrir ses frais de la Guilde, et je vous parle même pas de l'entretien du Bonneteau. Sa vieille carlingue allait vite se retrouver à la casse si il se dégotait pas de meilleurs contrats. Mais pour ça, fallait déjà montrer ce qu'il valait.
Première étape, se faire enregistrer par les autorités portuaires. La majorité des petits jeunots débutants croyaient qu'il suffisait d'avoir son permis pour se promener avec tout son bardas tranquille pépère sur les mondes civilisés. C'était à cause de ces bleus bites que le métier avait mauvaise réputation aux yeux de la populace et des gouvernements. Mais non mes lapins, ça marche pas comme ça, faut toujours se faire enregistrer comme chasseur à l'arrivée, ça vous évitera des problèmes plus tard.
Une fois le Bonneteau posé, Valdor alla donc s'enregistrer auprès du douanier, un Humain de 43 ans visiblement et avec des cernes incroyables. Distraitement, le chasseur repéra les petits tremblements des mains et le regard fuyant du bonhomme, signes infaillibles et qui ne trompaient personne. Surement qu'il carburait au bâton de la mort ou un truc du genre. A croire que même sur la capitale, on pouvait pas ne pas tomber sur des camés à des postes pourtant contre-indiqués pour ces types.
Constantin Valdor. Chasseur de primes. Voilà mon permis ainsi que mon arme.
Je vérifie. Quelque chose à déclarer? Vous transportez une cargaison spécifique?
Nope.
Voilà, c'était tout. Une fois les conventions sociales remplies et les papiers vérifiés, Valdor fut libre d'entrer dans Coruscant proprement dite. Quittant l'astroport, le chasseur put alors contempler dans toute sa splendeur la Capitale. Bâtiments et buildings à perte de vue, urbanisation de masse telle qu'on se demandait s'il existait autre chose qu'une ville sur toute la surface et la foule... Bon dieu, la foule humanoïde à peine visible dans les rues et les sous-districts d'en bas, ça faisait bizarre de voir toutes ces fourmis qui grouillent.
Pour l’androïde, tout ça n'avait pas d'importance autre que pratique. En effet, la seule pensée qui lui vint en contemplant un spectacle aussi dingue fut la suivante: comment retrouver une prime bien précise dans tout ce foutoir?
Cette chasse promettait d'être plus délicate que prévue.