- lun. 19 mars 2018 17:45
#32143
Empire Galactique : "Vous passerez plus de temps à débattre de la faction qu'à y jouer !" ( Harlon Astellan )
Est-ce qu'il venait de le faire plier ? Non, pas le moins du monde, mais il avait gagné du temps. Il ne savait pas trop bien pour quoi, pour l'instant, mais bon. Rien ne serait sacrifié pour l'instant, rien de regrettable ne serait fait avant qu'une dernière tentative ne soit faite. Et rien que pour cela, avec toute la discrétion qui s'imposait, il pu souffler un coup. Un sacrifice inutile de moins, et une crainte moins piquante au creux de ses entrailles. Ne restait qu'à trouver Althar, et le forcer à venir. Une ... autre affaire. Mais au moins cette fois le rapport de force serait inversé.
L'Empereur l'avait mauvaise. C'était compréhensible, après tout, après ce qu'ils venaient de se dire. Si cela avait pesé chez le têtan, nul doute que la tête pensante de l'Empire devait trouver le temps long. Mais s'il s'était attendu à moins que cela, c'est qu'il était plus naïf qu'il n'y paraissait. Toujours est-il que ses piques ne tirèrent rien de plus que quelques pensées chez le Vizir. Ainsi donc, il pensait réellement qu'Althar pouvait se cacher sur Têta. Etait-ce donc l'aveu qu'il n'y avait aucune surveillance chez lui ? Un mondain comme son propre fils ne passe pas inaperçu. Il va et vient, se montre plus qu'il ne le faudrait, et réside dans la plus grande bâtisse de la planète. Ce n'est en rien un colis facile à dissimuler dans un secteur où les paparazzis ne se gênent pas pour le mitrailler. Un guerrier sous le feu ennemi, mais loin d'y risquer sa vie. Jusqu'à maintenant. Cela aurait été bien plus simple si cela avait été le cas, oh oui, certainement plus simple. Tant pis.
Non, ce qui le marqua le plus restait certainement le « Vous autres » employé avec dédain à son encontre. Une raison futile, aucun impérial n'était interdit d'utiliser les lignes sécurisées qu'ils partageaient avec eux pour les rejoindre. L'emploi était volontaire, dirigé. Vous autres. Ceux qui se trouvent mal considérés dans l'Empire. Vous autres. Une distance, et une forme de ... de ... Il ne savait pas. Mais cela rajoutait un peu plus d'acidité à sa soupe déjà bien désagréable. Cette propension à rejeter et ignorer ceux qui sont restés impériaux le dépassera toujours, lui et les siens. Une enclave, un sacrifice de tous les jours pour un Empire, pour se retrouver traiter comme des Vous autres. Chacun sa petite vengeance, alors. C'est cela, ce dédain d'un Empereur, lorsqu'on lui tient tête ? Soit. Et qu'il ajoute à cela la haine pour son propre peuple, et cela fera donc un beau cocktail pour l'avenir.
La discussion, de toute manière, était quasiment terminée. Il n'avait plus la force de s'opposer, ni d'argument à utiliser pour défendre son cas désespéré. Ne restait qu'un détail, qui le chiffonnait. Certes, la nécessité de représenter sa propre puissance est important. Mais de là à offrir Althar à la gueule du loup, lui et sa propre personne, puisqu'il était convié également, tout cela restait peu encourageant.
Une interrogation. Une dernière tentative. C'était quelque chose à tenter, après tout. Maintenant, restait à rassembler tout le ban pour la croisade. Et parler à sa femme. De tout ce qui était en marche, ce serait bien là le plus grand défi. Lui dire que son fils était passé à un doigt de Kessel, et qu'il devait à présent rendre des comptes à l'Empereur lui-même. Oh que oui, cela allait hurler sur Cinnagar, des gifles vont se perdre. Et pas sur sa joue paternelle, non. Un retour fracassant s'annonçait donc. Ne restait qu'à conclure l'appel, et préparer la suite. De bonnes vacances en perspectives.
L'Empereur l'avait mauvaise. C'était compréhensible, après tout, après ce qu'ils venaient de se dire. Si cela avait pesé chez le têtan, nul doute que la tête pensante de l'Empire devait trouver le temps long. Mais s'il s'était attendu à moins que cela, c'est qu'il était plus naïf qu'il n'y paraissait. Toujours est-il que ses piques ne tirèrent rien de plus que quelques pensées chez le Vizir. Ainsi donc, il pensait réellement qu'Althar pouvait se cacher sur Têta. Etait-ce donc l'aveu qu'il n'y avait aucune surveillance chez lui ? Un mondain comme son propre fils ne passe pas inaperçu. Il va et vient, se montre plus qu'il ne le faudrait, et réside dans la plus grande bâtisse de la planète. Ce n'est en rien un colis facile à dissimuler dans un secteur où les paparazzis ne se gênent pas pour le mitrailler. Un guerrier sous le feu ennemi, mais loin d'y risquer sa vie. Jusqu'à maintenant. Cela aurait été bien plus simple si cela avait été le cas, oh oui, certainement plus simple. Tant pis.
Non, ce qui le marqua le plus restait certainement le « Vous autres » employé avec dédain à son encontre. Une raison futile, aucun impérial n'était interdit d'utiliser les lignes sécurisées qu'ils partageaient avec eux pour les rejoindre. L'emploi était volontaire, dirigé. Vous autres. Ceux qui se trouvent mal considérés dans l'Empire. Vous autres. Une distance, et une forme de ... de ... Il ne savait pas. Mais cela rajoutait un peu plus d'acidité à sa soupe déjà bien désagréable. Cette propension à rejeter et ignorer ceux qui sont restés impériaux le dépassera toujours, lui et les siens. Une enclave, un sacrifice de tous les jours pour un Empire, pour se retrouver traiter comme des Vous autres. Chacun sa petite vengeance, alors. C'est cela, ce dédain d'un Empereur, lorsqu'on lui tient tête ? Soit. Et qu'il ajoute à cela la haine pour son propre peuple, et cela fera donc un beau cocktail pour l'avenir.
- « Bien. Bien. »
La discussion, de toute manière, était quasiment terminée. Il n'avait plus la force de s'opposer, ni d'argument à utiliser pour défendre son cas désespéré. Ne restait qu'un détail, qui le chiffonnait. Certes, la nécessité de représenter sa propre puissance est important. Mais de là à offrir Althar à la gueule du loup, lui et sa propre personne, puisqu'il était convié également, tout cela restait peu encourageant.
- « Mon fils ne connaît pas l'existence de Bastion ... Ne serait-il pas plus sain de faire cela ailleurs ? Cela ne vaut pas vraiment le coup de compliquer les choses de la sorte. Quitte à se résoudre à le faire sur Yaga Minor, ou dans l'un de vos Palais entre Bastion et Têta ... »
Une interrogation. Une dernière tentative. C'était quelque chose à tenter, après tout. Maintenant, restait à rassembler tout le ban pour la croisade. Et parler à sa femme. De tout ce qui était en marche, ce serait bien là le plus grand défi. Lui dire que son fils était passé à un doigt de Kessel, et qu'il devait à présent rendre des comptes à l'Empereur lui-même. Oh que oui, cela allait hurler sur Cinnagar, des gifles vont se perdre. Et pas sur sa joue paternelle, non. Un retour fracassant s'annonçait donc. Ne restait qu'à conclure l'appel, et préparer la suite. De bonnes vacances en perspectives.
Rhedatt Fanrel // Althar Fanrel Keto // Impartialité