L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Orbitant autour de la planète des Hutts, Nal Hutta, Nar Shaddaa est le spatioport du monde Hutt, connu dans toute la galaxie pour ses immenses gratte-ciels, ses mécaniciens spatiaux réputés, mais aussi pour sa fréquentation douteuse, composée de tout ce que le secteur compte de hors-la-loi. Surnommée la Lune des Contrebandiers, Nar Shaddaa est effectivement une plate-forme active pour la contrebande dans les bordures Médiane et Extérieure.
Gouvernement : Hutts
Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#32008
Tandis qu’elle pensait parler à elle-même, la mirialan la surprit seulement quelques temps après, sur le seuil de la salle de bain. S’en suivit les explications. On en était réduit à une scène d’éducation, où la mirialan tentait de convaincre le petit chien de son utilité. Pourtant les paroles ne sonnèrent pas dans le vide et Jeny se surprit elle-même à l’écouter. Viendrait-elle vraiment la chercher s’il y avait un problème ? Pas comme Helera qui l’avait laissé tomber, coincée dans sa boucle temporelle. Ce n’était qu’un prétexte en fin de compte, car quand on veut, on peut. Et quand on peut, on le fait. Jeny était toujours prostrée sur elle-même, les genoux repliés au niveau du torse et regardait la dame verte sans dévoiler aucun de ses sentiments. C’était l’apanage du mystère, et mystère devait persister.

« C’est bon, j’les ai mis tes vêtements », dit-elle tout en enfouissant sa tête dans ses bras.« Ils brûlent et piquent la peau… »

Une vérité caché au creux d’elle-même qu’elle n’entendrait peut-être pas. Une vérité qu’elle voulait à demi avouer, sans avoir le cran, ou peut-être l’envie, de le faire. La folie était un refuge bien plus cosie que de confronter la réalité des choses. Son prénom ? Ne le savait-elle pas ? Cela l’étonna, en fait. Mya était censée savoir beaucoup de choses sur les Gris. Cela aussi n’était sans doute que préjugés.

« Jeny. Je m’appelle Jeny Mikerley. Et c’est pas un nom de code. »

Ferait-elle un rapprochement avec sa sœur ? Peu probable. Maya portait le nom de Tega, après tout. Les deux sœurs étaient des laissées pour compte et receuillie par des femmes qui ne leur avait pas légué leur nom. Alayna avait eu plus de chance visiblement. Au moins, Jeny avait apprit à combattre, à penser, à se forger une armure de glace. C’était l’éternelle question du verre à moitié vide ou à moitié plein. La petite garda la tête entre ses genoux mais avait cessé de s’agiter pendant ses réflexions. Son torse se leva puis lentement s’afaissa dans un profond soupir. Finalement, elle releva la tête et lui avoua, dans la voix d’une petite fille et pas d’une grande gueule.

« Je ferai ce que tu voudras … De toute manière je n’ai plus nulle part où aller… »

Le petit chien qui avait été laissé sur le bord de la route, mais qui n’avait pas envie de pitié. Qui avait juste besoin de trouver une cause pour laquelle reprendre le combat. Elevée par la guerre, pour la guerre, dans le sang et les larmes.
Avatar de l’utilisateur
By Jen'Ari Nekanasaza
#32094
    Des vêtements qui brûlaient et qui piquaient. Eux, au moins, étaient propres et présentables. Pas comme … cette loque que la gamine s’entêtait à porter. La Sith ne s’autorisa aucun commentaire sur le sujet.

      « On en trouvera qui te conviennent mieux. »

    C'était une promesse en l'air, un détail insignifiant que la Mirialan réglerait avec une poignée de crédits. Ce qui était important, trouvait enfin une issue. La louve se dévoilait. Elle en avait fini de l’interrogatoire et des provocations. Maintenant, elle ressentait, elle avait un prénom et en était presque rendue à faire la moue. Un beau tableau pour la Sith qui persistait à ne montrer aucune satisfaction quant à la tournure que prenaient les choses. Elle se contentait de se montrer compréhensive et d'aller dans le sens de la gamine, Jeny. Et c'était assez simple maintenant que les verrous avaient été levés.

      « Je te propose que nous reparlions de tout ça après quelques heures de repos. »

    La Mirialan se remit sur pieds pour désigner ici et là des tiroirs insérés dans les parois métalliques. Un rapide tour du propriétaire pour la louve qui venait juste d’embarquer. De quoi manger. De quoi se couvrir. De quoi lire. C'était assez sommaire mais suffisant pour s'occuper le temps du voyage. Darth Ranath se tourna finalement vers Jeny.

      « Je dois malheureusement retourner sur Nar Shaddaa. J’ai à y conclure une affaire qui me semble importante. Tu peux m'accompagner, ou rester ici dans le vaisseau. Comme tu veux. »

    Un bref silence avant la dernière annonce.

      « Pour la durée du voyage, je vais me reposer. Tu devrais en faire de même. Tu peux prendre la cabine 2. »

    C'était enfin tout. Ranath laissa Jeny prendre possession des lieux et s'enferma dans le cockpit. Elle y programma le saut pour Nar Shaddaa, laissant le Poing de l’Ombre ajuster sa trajectoire sur le vecteur adéquat. Dès qu'il eut terminé, le vaisseau se laissa glisser en hyperespace, pour quelques heures.

    Darth Ranath laissa échapper un soupir fatigué. Il n'y avait aucun doute, aucune hésitation. Simplement une certitude et une affreuse sensation. Pas envie de faire ça… pourtant, elle en ressentait la nécessité. Tout en observant, par les caméras de sécurité, la louve explorer sa minuscule cabine, la Mirialan s’installa au fond de son fauteuil. Quand Jeny eut fini de brasser de l'air et de fouiller, elle ferma les yeux, appréciant la lourdeur de ses paupières. Elle s’isola dans la Force pour ne se concentrer que sur une seule chose, une seule personne.

      Helera.

    Sa pensée lui parut si lointaine et si légère. La Sith n'était même pas sûre de parvenir jusqu’à elle. Elle essaya pourtant, bien qu'elle ne put établir qu'un contact sommaire dont elle ne pouvait vérifier la solidité.

      Jeny. Nar Shaddaa. Problème.

    Pour Helera, ce ne devait faire l'effet que d'un picotement, un courant d'air, rien de plus. Pourquoi était elle allée s’enterrer si loin … ou bien était ce Ranath qui était coupée de tout ? Quoi qu'il en fut, ce n'était pas suffisant. La Mirialan se pencha en avant. Premier bouton, recherche, résultat, sélection, second bouton. Un tintement léger informa la Sith du bon déroulement de la procédure de détresse envoyée … au Black One. Dans le même temps, et avec une efficacité qu'elle put cette fois éprouver, l'esprit de Ranath se tourna vers Marak.

      Besoin de toi sur Nar Shaddaa. Jeny en danger.

    La Mirialan lâcha ensuite prise un instant, vidant sa tête de toute pensée, pour apprécier un court repos. Nar Shaddaa n'était plus loin, le Poing de l’Ombre quitterait bientôt le tunnel scintillant.
Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#32100
Pour les phrases qui suivirent, Jeny se contenta d’hocher la tête. Le quota de mot de la journée avait été atteint et elle s’était enfermée dans son propre esprit. Rien n’en sortirait de bon désormais. Mya l’avait mené dans le dortoir visiblement qui ferait sans doute office de lieu pour la nuit. Elle lui annonça qu’elles allaient retourner sur Shaddaa. S’il le fallait, cela de toute manière ne lui posait pas de problème. Gan’or était mort, c’était l’essentiel. Pour le reste, ce n’était plus son problème. Elle avait terminé ce que les gris n’avaient pas osé faire depuis tout ce temps. Alors finalement, elle se retrouva là, dans cette cabine métallique, seule. Une cabine sommaire avec des lits dans le tiroir. Pour ce qui était de la nourriture et des divertissements, elle n’en voulait pas. Jeny au contraire s’installa sur le lit sans se deshabiller et regarda le plafond, essayant d’y voir des motifs et des dessins. Certains granulés du métal ressortaient en groupe et montrait des planètes, des environnements. Mais si l’on regardait dans l’autre sens, c’était des animaux qui courrait dans une jungle épaisse. C’est ainsi qu’elle s’endormit. Rêvant de couvrir avec les animaux sur un monde idylique sans haine, sans peur et sans tous les tracas de son existence.

Pourtant, cela ne dura pas. Le repos, c’était baisser sa garde pour laisser les démons entrer. Les démons qui n’attendaient que ce moment. Même si l’on luttait, on s’endormait au bout d’un moment. C’était à cela que les démons étaient les meilleurs. Ils étaient patients, ils étaient insidieux. Ils étaient surtout rentrés. Les cauchemars arrivèrent et avec eux leurs flots de négativités. Douleur. Obscurité. Souillure. Tous ces choses qui ont été faites et qui resteront marquées sur son corps et dans son âme, avec un fer bien plus rouge que celui d’une étoile. Un stigmate qui avait véritablement changé sa perception de l’être vivant. Peur. Abandon. Solitude. Autant de manque et de regrets, alors même que cela était proscris. Morosité d’une enfant dont la seule volonté était de ne plus avancer seule dans les couloirs tortueux de son existence. Trop vite lancée sur les routes de la responsabilité. Les éléments alentours à la pièce s’excitèrent, tremblèrent. Les plus fragiles explosèrent tandis que le malaise de sa nuit se propageait. Sans aucun contrôle, c’est tout le vaisseau qui aurait pu être détruit. Fort heureusement, elle n’était pas assez puissante pour cela. Les veilleuses automatiques n’eurent cependent pas la force de lui résister. Petite loupiotte qui vola en éclat dans leur étui de plastique dont la fissure montrait le passage d’une Force incontrôlable et incontrôlée. Ce n’est que plusieurs heures après son entrée dans le pays des songes qu’elle se réveilla en hurlant, tandis que tout retomba à la normal.

Tremblante, Jeny essaya de faire un pas en direction du sol, mais s'affaissa à terre. Ils faisaient noir, toujours aussi noir. Seules les lueurs de l’hyperespace bleutée pénétraient par le petit hublot. Elle se saisit de sa dague, regardant dans les alentours à la recherche de ses ennemis. Elle paniquait, elle se rappelait, elle voyait devant elle une scène qui pourtant n’était pas. La jeune femme à terre se redressa tandis que son cœur allait exploser dans sa poitrine. Elle était en alerte. Son regard se posa sur la dague. LA dague. Son expression faciale se changea en une grimace de douleur et de tristesse. D’un geste vif, elle s’entailla l’avant bras.

« C’est ça que tu veux hein ?! »

Prise d’une nouvelle fureur, elle enleva cette fois tous ses vêtements d’un coup. Les sales comme les propres, complètement nue dans cette cabine en solitaire. Elle vit son corps qui n’était plus que souffrance et rejet, nimbée de bleus et de griffures, de plaques rougeâtres. Elle fit une première entaille sur sa hanche, l’autre sur son épaule, puis au milieu de son ventre. Elle regarda ses jambes tandis que la douleur était relayée au second plan. Elle n’existait plus. Elle pleurait silencieusement, avec le visage et les larmes, mais sans aucun son qui ne sortait. Ses cuisses tout autant reçurent leur lot d’attaque de l’arme. La buveuse de vie. Une fois que sa main n’eut plus la force de se lever et qu’enfin la douleur se révela, elle la laissa retomber. Son sang coulait, son corps était rouge, masquant tout. Il purifiait ce qui ne devait être vu, se déversant partout où son regard se posait, comme une barrière de protection. Elle remit finalement ses vêmtements et se laissa glisser dans un coin, laissa une trace de sang de la couchette jusqu’à son nouveau lieu de résidence. Jeny se positionna en positionna en position fœtale et continua de pleurer en silence. Ses vêtements brûlaient encore et toujours et les images qui la harcelaient se tarirent. Ils avaient eu leur lot de sang pour aujourd’hui. Finalement, elle put se rendormir. Ou sombrer dans l’inconscience. Chacun y verra ce dont il a envie. Si cette cabine devait véritablement être la sienne, ainsi la décoration avait été refaite. Du sang à terre et des objets brisés et tombant de chaque côté.
Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#32155
3 jours déjà que l’équipage végétait tranquillement dans un bar miteux, «The Pit» des bas fonds de la bordure extérieur d’une planète peu digne de mention… Lieux qui fût l’hôte de plusieurs sports de combat clandestin, où Marak avait dû descendre bien bas pour atteindre sa cible… un des combattants sur laquelle il eut accepté le contrat aurait été un complice connus, un mercenaire Trandoshan pour Rhakmar, lui-même un des lieutenants de Gan’or The Hutt… Cet individu, pour l’atteindre, Marak avait dû se battre dans l'arène… et perdre systématiquement tous ses combats, se retrouver au bas du classement, avoir une côte de merde pour les parieurs, pour attirer sa proie, mais il ne devait pas pour autant s’avouer vaincu, il devait perdre pour faire en sorte d’être remarqué tout de même… après 3 jours et 10 combats… Marak cummulait une peu reluisante statistique de 0 Victoire - 10 défaites dont 10 Disqualifications diverses… chaque combat offrant une nouvelle opportunité de tricher, perdant également volontairement plusieurs milliers de crédits, pariant toujours sur lui-même...Mais pour certaines personnes, ce genre de statistiques provoqua l’effet inverse, une opportunité de combattre «différemment»…

Au 4e jour, désireux de combattre à nouveau dans l'arène, on invita Marak dans un autre décor, une couche plus creuse encore que l’habituel bar miteux des bas-fonds… Même sport de combat, différentes règles… un degré plus sanglant, décadent, où les combat à mort peuvent parfois prendre place sur ce ring… Plusieurs champions de races différentes prenaient place, parmi eux, la cible de Marak, un massif Trandoshan gisait sur son postérieur écailleux attendant un challenger digne d’intérêt à se bouger le cul… C’est une des raisons d’ailleur pourquoi ont était venu recruter Marak, pour servir de chair à canon au Trandoshan qui manquait d’opposant dans la salle… plus personne ne voulait se risquer face à la langue de serpent… Ce que Marak lui appréhenda avec joie !

Tous les coups sont permis, un match “hardcore” sans disqualification… Seul une blessure l’empêchant de poursuivre le combat, l’abandon ou un KO peuvent mettre fin au combat… et encore… s’ils le souhaitent, d’un commun accord, les combattant peuvent y aller jusqu’à la mort ! … Pour les paris, ici aussi y’a quelques changements… au lieu d’avoir un une mise maximum, ici on a une mise minimum qui correspond souvent à quelques milliers de crédits supérieur à la mise maximum des combats «conventionnels»



    « Pilote: Capitaine ! Mes capteurs m’indique que le vaisseau reçois une balise de détresse provenant d’un vaisseau… Répondant à l’indicatif du «Poing de l’ombre»… devons-nous y porter assistance immédiatement ? »

    « Marak:Mise tout ce qui te reste, fait préparer le vaisseau pour un décollage immédiat dès mon arrivé… j’en aurais pas pour très longtemps... »

Juste avant le combat, Marak reçu un message de la force… comme un sifflement à son oreil… «Besoin de toi sur Nar Shaddaa. Jeny en Danger.»

20 minutes plus tard…

La foule sortait rapidement comme les rats fuyant un égout inondés soudainement… Marak sorti à son tour nonchalamment, tenant un sac improvisé à la main, par lequel l’extrémité dégoutait au rythme de ses pas d’un liquide qu’on devinait être du sang… et son contenu la tête de sa cible… l’équipage était prêt mais surpris de le voir arriver aussi tôt et si peu amoché.

    « Sam: Déjà !?... et même pas mal en point !? »

    « Marak:Tu croyais quoi …? que j’avais vraiment du mal à gagner un combat sans tricher !? que j’avais du mal à esquiver les coups… C’est des statues saoule ces mecs là… Fallait juste leur donner le change pour me faire recruter… une fois fait… inutile de rester dans le personnage ! Et puis si le poing de l’ombre ou Jeny a besoin d’aide, alors on y va... Tient attrape ! met ça dans une boite bien fraîche, qu’il soit reconnaissable à notre arrivé pour la paye… et averti l’acquisiteur… Averti également le poing de l’ombre de notre assistance prochaine quand vous aurez un approximatif de notre arrivé... Cap sur Nar Shaddaa !! »

C’est dernières semaines… Marak n’était que l’ombre de lui-même, aucun humour, entraînement double ou triple chaque jour… pour en finir là dans ce bar miteux à faire des combats pour gagner sa pitance, subvenir aux besoins de son équipage en se laissant tabasser dessus… Le Général prenait des allures de soldat de fortune… pourtant il avait toute une entreprise à gérer… mais le faisait à distance, demeurant profil bas… encaissant échec, pertes financières et humiliation… puis reçoit un appel à l’aide… un message de la force… il changea d’attitude d’un extrême à l’autre, met fin à une mission de plusieurs jour en 20 minutes à peine, encaissant des gains d’un combat clandestins, d’une côte qui le donnait perdant à 5 contre 1… Gains qui ne fîrent qu’à peine renflouer ses pertes… mais la prime sur le trandoshan ferait le reste, même mort, la prime demeurait respectable vu l’effort à investir... d’ici une vingtaines d’heures… le Black one posera pied à terre sur Nar Shaddaa...
Avatar de l’utilisateur
By Jen'Ari Nekanasaza
#32195
    Le Poing de l’Ombre sortit d’hyperespace face à la planète étincelante des mille lumières qui éclairaient la ville courant à sa surface. Nar Shaddaa n’était pas une destination enviable. Y retourner n’était pas pour plaire à Darth Ranath. Mais la rencontre avec la louve avait quelque peu perturbé ses plans. Aussi avait-elle demandé un autre rendez-vous à Kein. Qui le lui avait accordé, non sans rechigner. Être en contact deux fois avec le même inconnu, il n’aimait pas ça. Il travaillait rarement plusieurs fois pour le même compte, sauf cas très particuliers qu’il se gardait bien de citer. Il avait cependant fourni une nouvelle adresse, et enverrait le chaton à la rencontre de sa cliente. Lorsque le cargo se posa enfin, l’entremetteur était déjà en route. Mais la Sith n’était pas encore prête à partir.

    La Mirialan quitta le cockpit dès la manoeuvre terminée, elle passa devant les portes des cabines et fila un léger coup dans la numéro deux.

      « Amène-toi. »

    Elle fila ensuite jusqu’à la première soute, de laquelle elle extirpa un semblant de petit déjeuner en deux exemplaires. L’un qu’elle grignota sans conviction, l’autre qu’elle laissa intact sur la table, pour Jeny. Mais Jeny ne se montrait pas. Ranath abandonna les restes de son repas au vide-ordure et revint à la porte de la cabine. Qu’est ce qu’elle fout ? Elle toqua de nouveau, phalange contre métal.

      « Jeny ? »

    Aucune réponse. Quelle guigne. Elle se moque. Quoi encore. Vire-la. La Sith se risqua à ouvrir la porte, tournante lentement la poignée et poussant la porte jusqu’au taquet. Le sang. Ça sentait le sang. L’odeur frappa la Mirialan qui se crispa. Non, elle n’avait pas envie de gérer ça. Qu’elle dégage. Dehors. Elle en avait mis partout, sur les murs, sur les draps, par terre. Quelle folie habitait cette gamine paumée … Ranath s’approcha du coin où Jeny avait trouvé refuge. À dire vrai, elle n’avait pas fait attention à ce qui s’était passé pendant ce lapse de temps relativement long. Elle avait laissé la louve tranquille, seule, et s’était occupée de ses propres affaires, qui n’étaient pas toujours très honnêtes. Mais en constatant l’état de la gamine, l’évidence s’imposa : elle avait bien fait.

      « Jeny ? Qu’est ce qui s’est passé ? »

    Libre à la louve de dévoiler ses blessures, ou de les cacher. Darth Ranath ne mènerait pas d’enquête. Toutefois, si la Grise choisissait de se confier, elle recevrait des soins, le Poing de l’Ombre était équipé d’une infirmerie dont la Sith n’hésiterait pas à faire usage afin de panser les principales blessures auto-infligées. Ceci dépendait de Jeny.




    Avec ou sans confidences. Avec ou sans bacta. Avec ou sans pansements. Le duo, Mirialan et Humaine, quitta le refuge d’acier offert par le cargo. Le retard s’accumulait. Darth Ranath faisait encore attendre Kein. Mais il avait été nécessaire de s’occuper de la louve, au moins de lui expliquer que pour cette sortie, on ne tuerait personne, enfin … par sur le chemin de l’aller, pour le retour, ce serait différent. La Sith ne s’était pas montrée bavarde quant à leur destination. Elle se contentait de montrer le chemin, jusqu’au point de rendez-vous. Le chaton y attendait, assis sur un petit monticule de déchets, caisses et cartons, sur lesquels il s’était largement fait les griffes. À propos du retard, il ne fit aucun commentaire. La rengaine reprit.

      « Je suis venue rencontrer Jay Kein. Tu sais où le trouver ? »

    Mais contrairement à la première fois, le gamin répondit négativement, d’un signe de la tête.

      « Qui est-ce ?
      Une amie. »

    Le félin au format miniature huma l’air devant lui. L’odeur de celle-ci ne lui plaisait pas.

      « Je ne peux pas te montrer. »

    L’enfant se leva et fit mine de partir. De la sacoche que Ranath gardait contre la hanche, elle extirpa un biscuit, l’un de ceux qu’on achetait à la pièce, ou qu’on volait dans les poubelles des pâtisseries, qu’on voyait dans les vitrines sans pouvoir jamais planter un croc dedans quand ils étaient encore frais. Celui-là l’était, frais. De la paume de la Sith, le gâteau s’éleva dans l’air et plana jusqu’au gamin. L’air effaré, il le regarda s’approcher, tendit la pâte, ne put le saisir. Sauta. Trop haut. Son regard glissa jusqu’à la Mirialan, main ouverte en direction de la récompense sucrée, un sourire entendu dessiné sur les lèvres. Le chaton ouvrit la bouche, puis la referma. Elle faisait voler le gâteau. Son premier contact avec la Sith avait été télépathique, il n’avait cependant pas imaginé un seul instant que les capacités de la sensitive - qu’il ne qualifiait certainement pas ainsi - dépassait la simple conversation imagée. Sa pensée fusa maladroitement jusqu’à l’esprit de Ranath.

      Donne-le moi.
      Emmène-moi voir Jay Kein.

    Le chaton feula avec véhémence.

      Pour un gâteau ? Tu plaisantes !
      Pour apprendre à faire voler un gâteau. Pour apprendre à contrôler ce don qui t’accompagne depuis la naissance.
      Pour devenir fort et maître de ta destinée. Tu m’as vue tuer les gardes. Tu sais.

    Ranath lâcha le gâteau qui tomba dans les pâtes ouvertes du gamin. Entre ses oreilles, résonnaient les mots de la Mirialan. Devenir fort. Tu sais. Il n’y était pas insensible. Oui, il avait vu. Cela avait été merveilleux. Une telle maîtrise, avec une simple dague. Et lui, si … faible. Il n’était rien. Rien qu’un petit chat, perdu sur Nar Shaddaa, travaillant pour un trafiquant d’un genre bien particulier.

      « Je suis venue rencontrer Jay Kein. Tu sais où le trouver ? »

    Les griffes se refermèrent sur leur butin, et d’un hochement de tête positif le gamin donna son accord. Il se mit en route, à sa suite, les deux étranges créatures qui étaient venues à sa rencontre. Sur le chemin, qu’il parcourut à un rythme lent, il grignota le biscuit offert par la Sith.

    Jay ouvrit la porte de l’appartement quand le chaton y gratta avec insistance. Il le questionna immédiatement sur l’invitée surprise, mais ne reçut pour réponse qu’un flot de mots à peine compréhensible duquel il finit par tirer l’information requise : elle avait besoin d’être là, elle aussi. Il les fit entrer, le gamin s’était déjà faufilé à l’intérieur, jusqu’à un fauteuil confortable. L’Humain offrit à boire à ses invitées, et très vite, Jeny fut mise à l’écart. La Mirialan se tourna vers elle.

      « Tu m’accordes une minute, s’il te plait, je me dépêche. »

    Et la louve se retrouva seule avec le chaton qui posait sur elle un regard curieux.

      « Comment tu t’appelles ? »

    Dans une pièce adjacente, la Sith avait exposé l’objet de la commission, ce à quoi Jay répondait par quelques questions.

      « Je présume que vous voulez du lambda, du standard. Pour les deux, je prends cinquante mille.
      Pas la peine de négocier, je pourrais vous faire payer le temps que vous m’avez fait perdre.
      »

    D’un geste, Ranath accepta le prix fixé.

      « Un diplôme quand même ? La base c’est les lettres, une école quelconque qui donne des cours à distance, idem pour le diplôme du coup. Ça va ? »

    Il prenait des notes rapides.

      « Voilà. Une planète bidon, surpeuplée. Et le nom ? »

    Il répéta lentement, épelant chaque lettre pour faire confirmer la cliente.

      « S.
      I.
      B.
      I.

      M.
      A.
      W.

      Et le vaisseau ?

      Odonata. »

    Kein répondit par une grimace mais ne fit pas de commentaire.

      « Ok. Le pognon. »

    Les crédits changèrent de main.

      « Vous me laissez un instant ? »

    La Mirialan regagna le salon. Le chaton y interrogeait toujours la louve.

      « Toi aussi tu fais voler les gâteaux ? »

    Il fallut attendre plusieurs dizaines de minutes en compagnie du gamin avant que le faussaire ne revienne enfin. Il tendit à Ranath l’objet de sa commande.

      « Voilà vos ID. Du moins … leur support. Le reste ne sera prêt que d’ici une semaine, le temps de peaufiner un peu et de passer les checks.
      Attendez au moins deux semaines avant de vous en servir. Ok ?
      »

    Encore quelques mots, quelques questions, et l’entretien prit fin. Jeny n’avait assisté qu’à une partie de la transaction. C’était sans importance pour elle. L’Humain raccompagna ses invitées à la porte, leur confia quelques dernières recommandations, et entreprit de refermer la porte. Le gamin se faufila dehors à ce moment là, et tandis que l’ascenseur regagnait le rez-de-chaussée, il descendit les escaliers quatre à quatre, pour rattraper la Mirialan dans la ruelle.

      « Hé ! »

    Elle lui avait promis une récompense. L’échange ne dura qu’un instant. Le chaton obtint un lieu de rendez-vous, ainsi qu’une heure à laquelle se présenter. Quand l’accord fut conclu, Ranath consulta le comlink qui ornait son poignet. À cette heure, le Général devait avoir lui aussi gagné la planète. Tout en marchant vers l’emplacement du Poing de l’Ombre, elle cherchait dans la Force l’esprit du Zabrak. Où était-il maintenant ? Verrait-il la détresse de la louve ?


Edit Amertume : Coût de 50 000 Cr' pour fausse identité + immatriculation validé.
Modifié en dernier par Jen'Ari Nekanasaza le jeu. 29 juil. 2021 20:16, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#32198
Le repos et le calme, après la tempête cérébrale et spirituelle qui avait eu lieu dans la pièce. Plusieurs heures pendant lesquelles elle avait clairement pu se reposer. Ne penser à rien, ne pas réfléchir. Son esprit était déjà parti avec les étoiles et vagabondait parmi les astres qui éclairait le tableau spatial. Une épopée si belle qui pourtant fut bien trop courte. La voix de la mirialan la réveilla ainsi que le tapage qu’elle produisait contre la porte de la cabine. Un filet de bave ensanglanté était encore collé au coin de sa bouche et la moitié de son crane était totalement rouge. Elle avait la tête de ces guerrières tribales d’une planète sans technologie. D’abord pataue, elle chercha la lumière des yeux. Sa vision mit d’abord quelques secondes à s’acclimater à la pénombre. Elle était totalement groggie, comme quand elle prenait encore de la drogue. Soudain elle l’a vit, qui était penchée devant elle. Jeny ouvrit de grands yeux et se faufilla dans un coin, se relevant avec tellement de hate que sa peau se décolla du sang avec un bruit dégoutant, ouvrant plusieurs plaies au passage.

« Non, pas de douche ! »

Elle se blottit dans le coin opposé et tira sur la couverture du lit qui n’avait toujours pas bougé pour s’y emmitoufler à l’intérieur. Tant pis pour le drap, il prit la couleur.

« J’en ai déjà pris une. Je suis propre ! »

Etait-ce un air inquiet qu’elle avait sur le visage ou juste un semblant de dépit qui se lisait au creux de ses yeux ? Jeny constata d’elle-même l’étendue des dégats qu’elle avait causé. A dire vraie, elle n’avait pas tellement de souvenir claire de ce qui s’était passé. Elle était consciente de ce qu’elle avait fait, de ce qu’elle s’était fait. Mais, c’était comme si cela n’avait pas été vraiment elle, comme si son instinct avait pris le dessus. Il y avait quelque chose d’antique et de primordiale dans ce geste. Dans le doute, elle se pencha légèrement au sol et renifla à plusieurs le sang. C’était le sien, sans aucun doute. Plus lentement, elle releva la tête.

« Désolée, pour ça. J’peux pas te promettre que ça ne recommencera pas. Il y avait … des … »

Trop tôt. Beaucoup trop tôt pour se confier. Mya était encore il y a quelques jours une inconnue. Elle l’avait étallée sur un banc et cela restait gravé dans sa mémoire comme une profonde cicatrice. Pourquoi ? Cela, elle ne le savait pas non plus. Toujours est-il qu’il y avait des choses à se faire pardonner et des mains à tendre. Pour le moment, Jeny ne dit rien. Elle ne refusa pas de montrer ses blessures, ne s’en venta pas non plus et refusa les soins.

« Ca ne sert à rien, c’est dans la tête. »

Avait-elle répondu pour se justifier. Une parole qui sans doute ne faisait pas encore sens dans la tête de la mirialan, mais là non plus elle n’eut pas le droit à plus d’explications. Contrairement à la veille, elle n’était cependant pas refermée sur elle-même, totalement. Elle n’avait pas non plus cette étincelle rougeâtre dans les yeux qui vous faisait ressentir à l’égal d’un rôti de dinde. Pas pour Mya en tous cas. Quand il s’agit de sortir du vaisseau, Jeny l’avait suivi sans rochigner, sans faire de remarques désobligeantes et sans tuer personne. Du moins tant que l’interdiction était encore de rigueur. Elle avait les vêtements que Mya lui avait donné, couverts de sang désormais, par-dessus ceux qu’elle portait habituellement. Enfin, elle se déplaçait avec une autre veste plus ample. C’était pour se dissimuler, comme disait la verte. Pourquoi pas. Dans tous les cas, sa peau était assez douloureuse pour qu’elle ressente autre chose que les brulures du tissu.

Enfin, elle n’était pas intervenue dans la rencontre du petit catar, n’avait pas parlé non plus. Elle s’était contentée de suivre Mya, jetant par moment des regards aux alentours de Nar Shadda, croisant le regard des badaux, marchands et autres corps de métiers de la planète si réputée. Tant que Mya était là, elle ne bougeait pas et restait totalement sage et assagie. Jeny alors à l’écart dans la pièce de l’appartement somme toute assez cosie pour quelque chose provenant de la planète. Elle touchait sur les étagères des cadres, des babioles métalliques qui sonnaient à son contact. Des … trucs et autres. C’est la voix du catar qui la tira de ses pérégrinations. Elle dévisagea d’abord le petit être et ne manqua pas de le sonder pour quantifier le souffle qu’il avait en lui.

« Jeny. Et toi ? »

Le petit être lui répondit. Il était assis bien droit sur une chaise pour espérer être à sa hauteur. Il renifla l’air dans sa direction.

« Tu sens le sang. »

« C’est pour éviter que l’on me sente. »

« Pourquoi ? »

« Pour éviter que l’on m’approche. »

« Pourquoi ? »

« Je n’aime pas les gens qui m’approchent. »

« Pourquoi ? »

Jeny haussa un sourcil.

« Pourquoi tu poses toutes ses questions ? »

« Hey, t’as pas le droit de répondre par une question. »

« Pourquoi ? »

« Ca se fait pas. »

« Pourquoi ? »

« Parce que … Rah. »

Le chaton se laissa tomber sur la table derrière lui et croisa les bras sur son torse en faisant bouger ses moustaches. Jeny esquisse un sourire et tira la chaise sur laquelle il était assis quelques secondes auparavant et la tourna dans sa direction, avant de s’y assoir à l’inverse et posé ses coudes sur le dossier.

« Tu veux savoir quoi ? »

« T’es une tueuse ? »

« Oui. »

Il haussa les sourcils et parut perplexe.

« Ca te fait peur ? »

« Non. On est sur Nar Shaddaa, ici tout le monde se tue. Mais moi je suis plus petit et plus malin. On ne me tuera pas si facilement. »

« Pourtant ta phrase veut dire l’inverse. Si tu es trop sûr de toi, tu négliges des détails. Si tu négliges le mauvais détail, tu es mort. »

Le chaton recula sur la table très rapidement et se releva d’un bond.

« J’suis pas un peureux. »

« Rien à voir avec le fait d’être un peureux. Tu comprendras peut-être un jour. »

Mya arriva quelques secondes plus tard. Jeny se leva d’un bond et garda son regard sur elle. Visiblement, ce n’était toujours pas le moment de partir. Elle se rassit toujours sans mot dire, ni remarque, ni regard en l’air. Elle n’était pas pressée de toute manière. La question du gamin la fit de nouveau se tourner vers lui. Elle fronça les sourcils.

« Si tu sais faire voler les gâteaux. Ne le dis à personne. Ne prétends pas que tu l’es, ne le montre pas. Garde le pour toi. Ce n’est pas un don, c’est une malédiction. Une malédiction qui peut te faire tourner la tête si tu ne fais pas attention. Ne parle pas de ça et oublie-le. Les gateaux on les mange avec une cuillère ou une fourchette dans une assiette. Et ils ne volent pas. »

Cette fois il n’y avait pas de sourire, elle était catégorique. Mya pourrait prendre note de cet échange si elle le voulait. Dans tous les cas, cela ne changeait rien. La suite fut finalement plutôt vite venue. Le gars arriva avec les trucs. Jeny ne voulait pas savoir ce que c’était et n’en avait rien à faire. Ce n’était pas ses affaires et si on avait voulu son aide on le lui aurait demandé. Ce n’était pas le cas, alors elle concentra son attention ailleurs, dehors, au loin. Elle ne parla pas davantage non plus au petit catar et finalement attendit que la mirialan et elle soient seules dehors pour lui signifier la chose suivante après avoir humé l'air plusieurs fois :

« Ca sent le Gris. »
Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#32274
Quand l’accord fut conclu, Ranath consulta le comlink qui ornait son poignet. Un témoin lumineux confirmait l’arrivé du Général. Tout en marchant vers l’emplacement du Poing de l’Ombre, elle cherchait dans la Force l’esprit du Zabrak. Où était-il maintenant ? Verrait-il la détresse de la louve ?

À cette heure, pendant qu’elles s’affairaient à se procurer de nouvelles identités… le Général avait posé pied sur la planète. Il avait fait pratiquer Sam à user de la force divinatoire pour trouver la zone d’atterrissage le plus près possible, mais pas trop, du Poing de l’Ombre. Suite à ça Marak s'équipa de son Exo-armure, puis se réfugia dans le voile de la force pour ne pas révéler sa présence trop longtemps d’avance…

Il n’y avait là aucune raison de se cacher, c’était Mya et une “Jeny en danger” à qui il avait affaire… mais c’est également Nar Shaddaa, alors toute l’équipe fût déployé, ne serais-ce que pour garder un oeil sur les environs pour avoir une discussion tranquille… Le Pilote, 2 artilleurs, et 1 médic s’’étaient dispersé aux alentours,dans les hauteurs pour couvrir au mieux la zone. Sam, quant à lui, se tenait au niveau du sol, non loin du vaisseau attendant le retour de Mya et son invitée, il devait tenir le rôle du diplomate le temps que Marak ne fasse son entrée… lui-même étant parti vérifier que tout était ok pour cette rencontre semi-privé… Une fois le périmètre jugé sécuritaire, au mieux vu les circonstances, Marak alla explorer avec l’aide des scanner courtes portée, se promenant dans les ombres, son armure recouverte de “shadowsilk” le rendait pratiquement invisible à l’oeil nu dans les zones peu et mal éclairés, ce qui ne manquait pas dans le coin… mais cette caractéristique aidait grandement aussi pour atténuer les bruits de l’armure…





Jeny ne parla pas davantage non plus au petit catar et finalement attendit que la mirialan et elle soient seules dehors pour lui signifier la chose suivante après avoir humé l'air plusieurs fois :

    « Jeny: Ca sent le Gris. »

Lorsque finalement Ranath et Jeny furent à portée de vision du jeune apprenti Sam… leur présence fut signalé au Général… qui n’était jamais bien loin, mais avare de commentaire, ainsi Sam poursuivi et se plaça un peu plus à la vue des jeune femmes, … Tandis que Marak refermait le filet derrière elles, scénario d’embuscade basique… il restait légèrement en retrait caché dans le voile et les ombres… il couperait leur fuite le cas échéant…

    « Sam: télépathie Bonsoir ! Comment allez-vous mesdames ? »

Avatar de l’utilisateur
By Jen'Ari Nekanasaza
#32359
    Il s'appelait Mallow. Il avait toujours eu ce don, toujours senti en lui cette capacité. Celle qui lui laissait penser qu'il pouvait agir sur l’immuable et modifier le cours de sa vie. Mais il n’avait jamais mieux pris en main sa destinée qu'en détalant ventre à terre face au danger. C'est ce qu'il fit au côté de sa mère quand la milice de Da’Hen tabassa à mort son père. Ce qu'il recommença seul quand sa mère fut battue et emmenée. Et ce qu'il perfectionna quand à son tour on tenta de l’enchaîner. Il avait fui devant tous les dangers, sans jamais pouvoir faire sortir de lui cette colère qu’il éprouvait tant. Cette rage qui avait défiguré sa mère. Cette haine qui avait poussé du toit et tué son petit frère. La noirceur de son cœur n’avait que détruit, jamais sauvé. Sans une once de tristesse, il avait couru toute une nuit, dans les ruelles sombres de Nar Shaddaa, jusqu'à disparaître complètement et devenir invisible aux yeux de chacun. Il avait erré longtemps, les poings serrés, se battant pour quelques miettes rassies, mais n'oubliant jamais le dernier regard que lui avait lancé sa mère. Celle qui l'avait toujours pardonné. D’être violent. D’être en colère. D’être faible. La solitude prit fin un matin comme les autres. Jay trouva Mallow dans le sas du vide ordure de l'immeuble, à gratter le plastique d'une conserve périmée. L’Humain avait offert un repas pour se remplir le ventre, et un coussin pour se reposer. L'enfant avait tout de suite accepté.




    La louve et la Sith prirent le chemin du retour. Darth Ranath avait obtenu tout ce dont elle avait besoin, et avec un bonus. Un double bonus. Une gamine perdue prête à tout pour un peu de compagnie. Et un enfant farouche aussi malléable qu’une motte de beurre. Le tout pour cinquante mille crédits. Quelle belle journée. Après quelques pas dans la ruelle, la Grise s’arrêta, les sens en alerte. L’annonce piqua la curiosité de la Mirialan. Le Gris ? Vraiment ? Oui, le Zabrak ne devait plus être loin désormais. Cette pensée la crispa d’appréhension. Comment allait-il réagir après sa fuite ? Et comment vivrait-il les retrouvailles avec Ranath après sa confrontation avec Mya ? La Sith était complète à présent, alors qu’elle n’avait été que l’ombre d’elle-même sur Taris. Le Général s’en rendrait-il compte ?

    Cependant, aucune trace du Zabrak. Et c’est Sam contre toute attente, qui se présenta au duo. Sa pensée effleura l’esprit de la Mirialan. L’apprenti affichait une certaine assurance, il avait été bien entraîné, et il y avait fort à parier que son maître n’était pas loin. Ranath guettait le moment où il présenterait à elles. En attendant, la même de la Sith glissa jusqu’à la poignée de son sabre, sans pour autant le saisir pleinement ou le détacher de sa ceinture. Méfiance, prudence. Après tout, le Général nourrissait-il peut-être quelque rancune.

    La réponse de la Sith vint à haute voix.

      « Sam. »

    La jeune femme lança un regard curieux à Jeny. Un regard qui semblait chercher des réponses. En effet, c’est un Gris. Tu le connais ? Il y avait là un fond d’inquiétude et la Mirialan n’osait s’avancer de trop, par crainte de brusquer les choses ou de déclencher une réaction non désirée. La confrontation n’était pas son objectif.

    À quoi jouait le Général ?
Avatar de l’utilisateur
By Aldrax Kist
#32441
    « Sam: Bonsoir Ranath… certaines rumeurs laisseraient prétendre qu’une certaine Jeny McKerly serais ici, accompagnée d’une femme aux allures sombre… »

Sam pointa brièvement du doigt la personne accompagnant Ranath...

    « Sam:Serait-ce vous, jolie demoiselle au teint pâle ?? Pardonnez mon insolence… Je me présente: Sam Ulvex, apprenti de Marak Koress, Général des armées terrestre de l’Ordre Gris… Président de Koress Industry Group, chasseur de prime... et bien d’autres titres trop peu reluisant à l’occasion de cette rencontre… Il semblerait mesdames que vous ayez réussi à attirer l’attention du général, ici, à la recherche de cette jeune pilote rempli de talent, qui à l’époque sauva la vie de mon Maître… Si vous êtes cette personne… Sachez que tout l’OG est à votre recherche ! Il y a même une prime sur votre personne pour vous ramener, une prime dont personne n’est au courant… sauf l'émetteur de la prime, Helera, et le détenteur de cette assignation exclusive, le Général.

    Êtes-vous cette personne ?... Cette Jeny, jolie demoiselle ?

    De votre propre aveu ou non, je crois qu’il est temps pour vous de faire, ou refaire connaissance avec le Général !
    »

Sam pointa de nouveau vers la direction générale des dames, désignant plutôt l’obscurité, derrière, d’où elles venaient… Marak, caché dans l’obscurité sous son armure mécanisé, empreint de «Shadowsilk», marchait comme un Ninja, pratiquement sans bruit, tout en portant une armure lourde d’un 20kg certain… il se laissa sortir du voile de la force, malgré tout, il fallu qu’il s’approche beaucoup afin qu’on le discerne à l’oeil nu. Il avança d’un pas lent vers les deux femmes, seul deux fines lumières faisant office de ses yeux perçaient l’obscurité et dévoilaient sa présence, tel un prédateur, alors que le reste de l’armure se voilait facilement avec le décor en arrière plan. Marak désactiva temporairement la fonction «ShadowSilk» pour enfin apparaître visible dans cet oeuvre de technologie… Aucune arme à la main, deux sabres laser et deux pistolets laser lourd de confection Zabrak, cependant était visible et facile d’accès en cas de confrontation…

Marak déjà grand pied nu de ses 2,10m, encore plus massif et grand dans son armure, la machine s’arrêta à 5 mètres des deux “jeune femmes”, puis s’inclina respectueusement à chacune.




    « Marak:Bonsoir mesdames… Je me demandais si nos chemins allaient se recroiser un jour…. quel bel hasard que cette rencontre soit béni par votre présence à tous les deux… Je crois que nous avons beaucoup de choses à discuter, à rattraper… Par qui ont commence !? Jeny !?... ou M... je veux dire, Ranath !? »

Ranath et Jeny se trouvait désormais entre-deux… d’un côté face à l’apprenti Sam Ulvex, à l’opposé Marak coupait la retraite… les autres membres de l’équipage du Black one avaient pris des positions de tir plus reculé surplombant le niveau du sol, seulement là pour protéger et supporter l’apprenti Sam en cas de besoin extrême.

Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#32483
Finalement ils avaient embarqués la petite boule de poil. Frêle comme il était, si ce n’était pas le sabre qui le tuerait, ce serait sans doute la maladie. Comment pouvait-il être encore en capacité de tenir debout après tous les risques qu’il avait pris. Un gros coup de chance, voilà tout ce que c’était. Sauf que la chance, ce n’était pas quantifiable, ce n’était même pas contrôlable. Vivre au-dessus de ses moyens, et par là, elle entendait au-dessus de ses capacités, c’était à un moment ou à un autre risquer une mort certaine. Le pire étant que l’on ne pouvait pas prévoir quand est-ce que cette mort allait frapper. Alors ils étaient partis de cette petite échoppe tous les trois jusqu’à ce que l’odeur d’une mystérieuse personne revenue des tréfonds de son existence fasse son apparition. Ce n’était pas l’odeur d’hormones qui flottait dans l’air, mais bien cette sensation d’aura si spécifique aux non-affiliés. De plus, elle le connaissait bien celui-là. La bête de Félucia. Les deux femmes et leur châton cependant étaient tombés nez à nez avec autre chose … Cet autre chose qui appela Mya par … Ranath ? Jeny écarquilla les yeux et se tourna vers la mirialan, qui ne lui donnerait aucune réponse. Aucune question n’ayant été formulée de sa part. En tous cas, ce nom de code, c’était moche. Qu’on se le dise. Elle roula du regard et patienta à côté de la verte dame, les mains sur les hanches. Et puis c’est son nom qui fut prononcé, ce qui lui tira une mine affreuse. Non pas par dégoût, mais surtout parce qu’il avait été très proprement écorché. Jeny grogna mais ne bougea pas. Elle l’avait promis, et une promesse est une promesse. Quand il la pointa du doigt, sa main vint caresser son sabre laser et les grognements redoublèrent d’intensité. Il n’était pas un gris, elle ne le connaissait pas. Pouvait-elle se targuer de connaître tout le monde dans l’ordre ? Probablement. Mais le général avait eu tendance à disparaître ces derniers temps. Autant qu’elle peut-être ? Etait-il finalement redevenu la bête sauvage ? Probablement pas. Au dernière nouvelle, il était responsable d’une agence de chasseur de prime. Le gamin serait donc un mercenaire, sensitif ? Comment cela se faisait-il qu’Helera n’ait jamais été mise au courant ? Quel autre secret les membres de l’ordre se cachaient-ils ? A quel point Helera avait-elle perdu le contrôle de son précieux petit comité de dégénérés ? Jeny cracha à terre en signe d’irrespect le plus total.

« Rien à foutre de qui tu es ou qui tu prétends être. Arrête de me regarder comme ça, j’suis pas un putain de morceau de viande ! »

Ses poings étaient serrés à s’en faire blanchir les phalanges, ses ongles, si elle en avait eu, étaient plantés dans sa peau. Elle articulait de moins en moins, les dents serrées dans sa mâchoire.

« Il n’y a pas de Jeny MacKerly ici. »

Son sang battait dans ses tempes et l’adrénaline infusait ses muscles. Ses yeux rougeâtres luisaient dans la pénombre de la ruelle, tel deux vers luisants sanguins. Elle allait exploser, bientôt, et elle se retenait parce que Mya ne lui avait pas dit d’attaquer. Seulement et uniquement pour cela. Pourtant, même avec cela, sa condescendance, la manière dont il la regardait et la manière dont il la … complimentait ? Lui laissèrent un goût sanguin dans la bouche. La râle de sa respiration fut cependant contrarié par la venue dudit colosse dans son armure. Le Général eut droit qu’à un bref regard, puisque toute l’attention était portée sur ce Sam.

« Ils commencent à m’emmerder. Donne-moi l’ordre de bouffer cet enfoiré. Ensuite je viendrai t’aider contre Marak. J’ai envie de sang … »

L’aura noire prit le contrôle et ses poings en tremblèrent davantage sous l’excitation. Elle sentait le souffle qui émanait de Sam, inviolé et complet. Elle sentait son sang qui pulsait et qui ne demandait qu’à s’échapper de son corps, assez chaud pour qu’elle s’en fasse une protection thermique, pour qu’elle s’y baigne et s’y repaisse. Un frisson lui parcourut l’échine en relevant ses poils de la nuque. Etait-ce là une forme de désir ?
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]