L'Astre Tyran

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By Misha Kist
#33900
Ah ça, il n'y avait pas à dire, l'Univers était plein de surprise. Alors qu'elle n'arrivait pas à se débarrasser de ses derniers assaillants, une flotte de guerre débarqua de nulle part, mettant clairement à mal leurs adversaires. Misha et Mike étaient bouche bée, les yeux rivés sur le pare-brise de l'explorer qui avait ralenti sa course, maintenant que le danger était écarté. Ils attendirent, quelques longues minutes, observant avec un pincement au corps et une certaine solennité le balai des sacs mortuaires balancés dans le vide par le Rêve. Tout ce qu'elle espérait c'était que... Non. Il ne valait mieux pas y penser.

- Et ton mec, il se fout toujours dans la merde comme ça ?

- La dernière fois qu'on s'est vus, on a été suivis par un espion de je sais plus qui, alors j'aurai franchement tendance à te dire oui.

- Y'a pas à dire, t'as le don de t'entourer des bonnes personnes toi !

- La preuve, regarde ce que j'ai comme pilote !

A nouveau, ils se toisèrent un instant avant d'éclater de rire. Dehors, les morts continuait de pleuvoir dans l'obscurité de l'espace, et elle tourna les talons pour se réfugier dans sa cabine. Là, elle fit glisser ses vêtements au sol, et alluma l'eau chaude de la douche. Lentement, elle s'avanca dans la petite pièce, et laissa l'eau couler sur son corps, évitant soigneusement de mouiller sa tignasse rousse rassemblée en un chignon rapidement exécuté. Elle sentait chaque muscle se détendre, crispé par l'excitation de la bataille, et la peur, aussi, il fallait l'avouer. Elle avait déjà ressenti ça, une fois, lorsqu'elle avait avait accompagné Ciaphas et son équipage pour la première fois, qu'elle avait tué, qu'elle avait frôlé la mort. Et la question était toujours la même, est ce que c'était quelque chose à laquelle on s'habituait un jour ?

Soudain, des coups retentirent à la porte de sa cabine, et la rouquine sursauta.


- Misha, y'a un message pour toi !

En quelques minutes, elle était sortie de la douche, et s'était habillée. Pantalon de cuir noir, bottes camel et blouson de la même couleur sur un tee shirt noire. Une tenue qui pouvait ressembler à celle de son héros, et elle espérait de chacun d'avoir la culture nécessaire pour le reconnaître. Ses longs cheveux étaient rassemblés en une tresse qui tombait sur son épaule droite. Elle se dirigea vers le cockpit et écouta les quelques mots envoyés par son pirate.

- Répond lui que tout va bien. Et accoste sur le Rêve, il est temps d'aller leur dire bonjour en personne.

Le pilote se mit à la manœuvre, et Misha descendit de la passerelle de l'explorer pour débarquer sur le Rêve Corellien. Face à elle, Ciaphas avait fait le déplacement pour l'accueillir, et vu sa tête, elle pouvait penser qu'il était à la fois soulagé qu'elle soit en vie, et relativement enervé qu'elle soit là.

- T'as le don de te fourrer dans des situations pas possible, pas vrai ? Qu'est ce que t'aurai fait si j'avais pas été là, hein ?

- Eh oh, j'étais là aussi !

Mike descendit la passerelle à son tour, d'un pas rapide pour rattraper Misha. Les deux échangèrent un regard amusé tandis qu'ils arrivaient à hauteur du Capitaine. Une distance professionnelle. Elle savait très bien que c'était ce qu'elle devait garder lorsqu'ils étaient en présence de l'équipage. C'était le deal dès le départ. Et pourtant, ce n'était pas faute de mourir d'envie de l'enlacer, de goûter ses lèvres à nouveau. Surtout après avoir cru le perdre sous ses yeux.

- Ciaphas, j'te présente Mike, le pilote officiel de l'explorer.

- Enchanté M'sieur, lança le républicain en tendant la main vers son interlocuteur, de manière tout à fait cordiale.
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By Zeph Mathuin
#33905
"Relativement énervé" était un doux euphémisme. A porter au crédit de la jeune femme, elle commençait à bien cerner les humeurs de son compagnon, bien que ce ne fut en définitive pas si compliqué que ça. Lorsque le Rêve et l'explorer se collèrent l'un à l'autre pour permettre un échange de passagers, Cain se prit à songer que cette image des 2 vaisseaux si proches l'un de l'autre et pourtant séparés était une excellente métaphore de sa relation avec la corellienne. Une douce ironie qui ne le calma pas pour autant.

Il fut bien évidemment là pour accueillir l'élue de ses pensées à bord et lui souhaiter la bienvenue, si l'on considère qu'un homme réprimant à grand-peine sa rage est un gage de bienvenue. Son regard sombre s'éclaira pourtant à la vue de la rousse pénétrant dans la soute et ce malgré ses efforts pour le cacher. Non qu'il eut honte de sa relation ou qu'il craignit de passer pour un faible devant son équipage. Simplement, il considérait comme néfaste pour leur relation de ne pas lui témoigner la froideur et la distance qu'elle méritait en guise de punition.

Il fallait que la belle apprenne les conséquences de ses caprices, de la manière douce ou de la manière forte. Il n'avait pas encore décidé la forme et la dureté que prendrait la leçon mais il y en aurait une assurément. Aussi se tint-il bien droit, le regard brièvement illuminé puis de nouveau ferme et froid braqué sur la jeune femme, mains croisées dans le dos, le visage faussement neutre. Seule signe visible de sa profonde contrariété, - bien qu'il était probable que Misha ne fut pas dupe - une veine palpitait sur sa tempe.

Oui.

Nulle autre réponse à la question amusée lancée pour détendre l'atmosphère. Quand on joue avec le feu, on se brûle les doigts mam'zelle. Et là on avait vraiment joué beaucoup trop près du feu. Et puis le bouquet final en guise de conclusion à cette journée véritablement exaspérante, voilà que s'avançait un inconnu, son pilote personnel rien que ça. Ben voyons, voilà qu'en plus on se permettait de voyager avec de beaux mecs bien bâtis, l'air canaille et visiblement bien complice avec Miss ? Très bien très bien.

Cain regarda la main tendue et songea à ne pas la serrer. Après tout, il était le capitaine de son navire et ainsi le dieu de son propre domaine, tout-puissant et omniprésent, celui autour de qui tournait. Qu'aurait-il eu à faire d'un insecte qui, à ses yeux n'était rien d'autre qu'un charognard venu tenter de se repaître de ce qui ne lui appartenait pas, hum ? D'un geste rapide, il aurait pu au choix l'abattre lui-même ou ordonner qu'il fut mis aux fers. Alors elle pourrait bien protester, crier, tempêter, le supplier ou le détester pour cela, l'honneur pour sa part serait sauf et la leçon bien comprise, dut-il en retour la perdre à jamais.

L'ombre passa sur lui durant un instant terrible ou il fut sérieusement tenté d'agir ainsi. Mais aussi vite que le feu de rage fut près de le posséder, il se dissipa et laissa place à une sourde colère. Elle devait être dirigée sur la seule responsable, non un acteur secondaire qui ne faisait que jouer son rôle sans avoir rien demandé à personne. Il serra la main, une poignée ferme et franche entre 2 hommes dont aucun n'était le rival de l'autre mais dont l'un pensait le contraire.

De même, monsieur Mike. Soyez le bienvenue à bord. Ne faites pas attention au désordre, nous avons essuyé quelques tirs.

Inutile d'insister sur le fait qu'il souhaitait la bienvenue à une seule personne des deux et que ça n'était pas celle que l'on croyait. Si la personne flouée n'appréciait pas la situation, elle le cachait avec brio. La tension monterait toujours plus jusqu'à que l'explosion ne vint troubler la relative tranquillité qui suivait la victoire sur les renégats. D'un geste de la main, il invita les nouveaux venus à le suivre, aussi silencieux qu'un mort tout le temps que prit la petite promenade à travers les coursives du cargo.

Les visages tantôt crasseux des pirates en train de réparer, tantôt ensanglantés de ceux blessés et venant d'être traités par le toubib de bord et tantôt fatigués se succédaient. Certains connaissaient la jeune femme pour l'avoir déjà vue un an plus tôt avant qu'elle ne disparut de son côté, d'autres ne la voyaient que pour la première fois. Certains semblaient ne pas trop l'apprécier, la voyant comme une intruse tandis que d'autres l'ignoraient. Peut-être tous sentaient-ils qu'elle était différente de ces hommes et femmes de tout bords et toutes races qui s'étaient embarqués au côté de leur capitaine.

Elle était normale, jeune femme ayant vécu une vie loin de celle, violente, désespérée et ou seuls primaient gloire, richesse et danger que menaient les criminels peuplant le Rêve. Cette différence se sentait de manière instinctive et pour cette raison, elle ne serait jamais vraiment l'une des leurs, à jamais séparée d'eux et pourtant si proche de leur être semblable. Le corellien les amena à la section réservée, espace de détente pour l'équipage ou était tenue une cantina réduite avec quelques tables par ci par là.

Vous pourrez vous détendre là Mike si vous le souhaitez. Vous pouvez vous déplacer à bord, je vous demande juste de ne pas interférer avec les réparations.

Se tournant vers la jeune femme :

Nous avons à parler. Dans ma cabine.

Ton légèrement sec, regard qui jamais ne croise ces yeux qu'il avait appris à vénérer et hochement du menton puis, sans attendre, se retourne et part direction sa cabine personnelle. Qu'elle suive ou non, ça lui était bien égal. Si le plus grand danger était passé, le message était clair : on était loin d'avoir réglé cette affaire. Et au bout du compte, elle se réglerait d'une manière ou d'une autre. La question étant, quel chemin choisiras-tu pour apaiser la fureur de l'homme que tu aimes tant que tu es prête à braver le danger pour le retrouver ? Crois-tu pouvoir exiger de lui la confiance si tu ne respectes pas la sienne ?

Abats tes cartes et relance, la partie est engagée sur le champ.
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By Misha Kist
#33907
Hum.

Oui, effectivement, il n'était pas content et c'était largement inscrit sur son visage. Cependant, elle n'arrivait pas à se décider pour savoir si c'était ce qu'elle avait fait qui l'avait le plus énervé, ou si c'était la présence de Mike. Il fallait envoyer que le temps avait été long jusqu'à ce que Ciaphas ne se décide à faire un pas vers le pilote en lui serrant la main. Peut être qu'il avait finalement compris que son ego de mâle dominant ne risquait rien en la présence du Républicain. Il lui souhaitait même la bienvenue, et pourtant elle sentait bien que ça lui en coûtait pas mal.

S'en suivit une longue marche dans les couloirs du vaisseau. Le silence était lourd, et elle parcourait du regard les visages des matelots qui habillaient les murs avec plus ou moins de classe et de dignité. Et pourtant, elle comprenait. Elle n'était pas dans le jugement, elle, la rouquine propre et pimpante, au milieu de ces hommes fatigués, blessés, sales, parfois en piteux état. Elle se sentait mal pour eux, mais ne leur accordait aucun regard d'apitoiement, elle savait la fierté qu'avaient ses hommes, et à quel point il pourrait être mal vu de sentir qu'ils lui faisaient pitié.

Ils arrivèrent enfin à l'espace détente, où ils laissèrent Mike derrière eux, avant que Ciaphas ne se tourne vers sa douce pour lui claquer sèchement qu'ils avaient à parler, tout en évitant son regard soigneusement. De quoi avait-il peur, en levant les yeux vers elle hein ? Qu'elle ne l'ensorcèle subitement, et qu'il soit incapable de prendre une décision rationnelle ? Elle avait pas mal de pouvoir sur la gente masculine, mais clairement pas celui là, à son grand désarroi ! Elle jeta un regard en arrière, suppliante, vers Mike qui ne lui répondit que d'un sourire amusé. Elle règlerait ses comptes avec lui un peu plus tard. Pour l'instant il y en avait un autre qui visiblement voulait régler les siens.

Il avait fait demi tour, et elle l'avait suivi. Elle n'en avait pas pour autant baissé le menton, non. Elle n'avait rien à se reprocher, après tout, si ? Etait-ce si grave ce qu'elle avait fait ? Elle n'en avait pas l'impression. C'était pas ce qu'il avait aimé d'elle, au départ, cette petite étincelle de folie, cette inscouciance à la limite de l'inconscience, cette volonté constante de braver les danger ?

Ils entrèrent dans la cabine du pirate, et lorsque la porte se referma derrière eux, qu'ils se retrouvèrent seuls, juste eux, l'un en face de l'autre, elle eut l'impression d'avoir 5 ans à nouveau, face à son père prêt à la gronder pour s'être mis en danger dans les champs. Elle se sentait toute petite. Le silence trahissait la tension dans la pièce, les regards qui se frôlaient mais ne se fixaient pas. 

Il n'y avait qu'une seule solution.

Faire exploser la bombe, et ensuite éteindre l'incendie.


- On va peut etre pas en faire tout un plat, si ?
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By Zeph Mathuin
#33910
On pourrait croire que faire éclater l'incendie avant de circonscrire les flammes serait une bonne idée mais ça n'était pas vraiment le cas. Cela revenait à provoquer de gros dégâts et à ramasser les morceaux pour tenter de les recoller tant bien que mal, c'était facile à dire, facile à penser sur le papier, complètement différent dans les faits. Non ma chère, on ne pouvait pas venir foutre le bordel puis arriver la bouche en chœur, l'air de rien et en croyant que tout serait pardonné, il y avait une limite à ne pas dépasser, au risque de ne pas aimer ce qu'on y trouverait de l'autre côté.

C'est vrai, faisons fi du fait que tu me suives en douce et que tu me files visiblement depuis mon départ de Chandrila. Oublions aussi que du coup tu as certainement été repérée par les mouchards de mon boss et que ça risque de te mettre en danger. Passons le fait que tu as débarqué en plein milieu d'un affrontement légèrement dangereux entre 2 bandes criminelles. Tu as cru qu'il allait se passer quoi en me collant au train ? Que j'allais en douce voir une donzelle ? Que je me promenais pour le fun ?

Mais qu'est-ce qui cloche chez toi bon dieu ? C'est pas un jeu, on n'est pas des mioches qui s'amusent stupidement sans se soucier des conséquences de leurs actes. Tu crois qu'il va se passer quoi si je fait un seul pas de travers ? Je me ferai pas juste virer et va pointer à l'usine. Je risque ma peau à chaque instant et tes caprices m'aident pas ! Qu'est-ce qui t'es passé par la tête, à quel moment t'as pu te dire "ce serait vraiment intelligent de filer un criminel en douce et arriver innocemment en plein milieu d'un affrontement" ?


Le ton de sa voix n'avait fait que hausser au fur et à mesure qu'il déversait son irritation devant les actes de la belle. A la fin il en venait à crier si fort qu'on devait assurément l'entendre dans les couloirs adjacents. Tant pis, ils l'avaient rarement vu ou entendu en colère, au moins ça leur permettrait de comprendre qu'il valait mieux éviter de contrarier le capitaine à l'avenir. Qui sait, cela permettrait au moins de donner un peu de sens à toute cette farce.

Nul besoin d'être devin pour se rendre compte que l'accusée ne goûtait nullement à ce qui se passait. Et connaissant son tempérament quelque peu fougueux, il y avait fort à parier qu'elle allait lui voler dans les plumes autant que lui s'était rué pour la piétiner. Comme on dit, les opposés s'attirent, elle plutôt sociable, honnête et baroudeuse, lui renfrogné, suivant peu ou pas de préceptes moraux et voué à une vie qui ne menait qu'à une seule fin. Cela dit au niveau des caractères, ils étaient plutôt semblables, ce qui expliquait pourquoi on avait l'impression qu'un volcan en ébullition allait péter d'une seconde à l'autre dans la cabine.

Tu veux peut-être mieux comprendre pourquoi je réagis aussi mal ? Je fait partie du Soleil Noir, ça doit te parler. Et je bosse pour quelqu'un qui me surveille constamment et qui met en doute ma loyauté à chaque instant. Te ramener de manière aussi stupide alors même qu'un de ses mouchards t'avait déjà repérée la dernière fois sur Chandrila, c'est me peindre une cible dans le dos. A cause de toi, ils vont se mettre à croire les pires conneries à mon sujet. Tu as une idée de ce que ça m'a coûté de faire en sorte qu'ils oublient ton nom ? Et te revoilà à farfouiller dans leurs petites affaires.

Peu importe que ce ne soit pas le cas, je sais très bien que tu t'en moques et que tu ne sais rien. Mais eux ne le verront pas ainsi. Tu nous as mis en danger, pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi ? Tu savais dès le début à quoi tu t'exposais en me fréquentant, pourquoi tu compliques tout ?


Il y avait de la tristesse et des regrets à présent. La rage couvait toujours, prête à resurgir et à illuminer les ombres de la cabine exiguë mais elle était refoulée... Pour l'instant. Ce qui allait suivre serait décisif dans la nature future de leur relation. Elle pourrait en ressortir renforcée ou brisée. Qui sait, peut-être même n'y aurait-il plus rien sous peu. Tel était le risque lorsqu'on se retrouvait accroché au passage de la valkyrie flamboyante face à soi, on pouvait à tout moment trébucher et la perdre de vue tandis qu'elle continuerait d'avancer sans se retourner. Et ne resteraient plus alors que la désillusion et le sentiment de perte.
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By Misha Kist
#33922
- Tu dramatises tout.

Elle l'avait laissé dérouler son speech, elle y avait même prêté attention. Ces mots étaient interessants, parce qu'ils étaient choisis, il savait ce qu'il disait, et pire, lorsqu'ils sortaient sans filtre, ils étaient encore plus parlants. Les flammes de la colère dansait dans ses yeux, déclenchant des frissons parcourant son échine délicate. Et pourtant, elle ne l'interrompait pas, elle le laissait faire. Il fallait qu'il se libère visiblement de quelques tensions, de quelques rancoeurs qu'il ne pouvait pas garder sur le cœur.

Elle roula des yeux lorsqu'il évoqua l'éventualité qu'elle ai pu le suivre par pure jalousie. Il la sous-estimait franchement s'il pensait qu'elle était tombée aussi bas. Et c'était meme un peu vexant, dans le fond, de penser qu'il pouvait croire à ça. Et s'il croyait que c'était un jeu pour elle, il s'enfonçait le doigt dans l'oeil jusqu'aux couilles.


- Et tu m'as mis en danger, et tu t'es mis en danger. Bon sang, est ce que ta vie, de base n'est pas faite de danger ? Tu choisis tes employeurs, tu choisis tes collaborateurs, bah moi, je t'ai choisi toi, et j'en ai purement rien à foutre de ce que je peux risquer. Et qui te dis que quand je ne suis pas là je ne vis pas dans le danger ailleurs ? Arrete d'etre aussi... Egocentrique.

C'était pas vraiment le bon mot, c'est certain. Parce que visiblement il pensait pas mal à elle dans l'histoire, et à ce qu'elle risquait. Et ça, notre tête de mule Corellienne ne le supportait pas. Elle estimait que personne n'avait à se soucier d'elle et qu'elle était bien assez grande pour se sortir le cul des emmerdes si elle tombait dedans.

- Arrête de faire la pleureuse Ciaphas. Le danger c'est ta vie, et l'adrénaline c'est la mienne depuis que j'ai quitté Corellia. Arrête de me traiter comme si j'étais une gamine que tu dois protéger. Ce n'est PAS LE CAS.

Oui, le ton était monté, un peu. C'était son impulsivité, son côté sanguin qui s'exprimait, et encore, il avait de la chance, elle n'avait pas encore cogné un mur. Elle croisait les bras sur sa poitrine. Elle se fermait, comme pour refermer contre elle une bombe prête à exploser. Et quand ça allait etre le cas...

- Tu m'as dit la derniere fois que tu ne voulais pas de moi sur ton vaisseau. Pour me protéger, encore une fois. Je n'étais pas sur ton vaisseau. Je t'ai écouté. Maintenant, si tu ne me veux plus dans ta vie, dis le une bonne fois pour toute. Je disparais du paysage, et on continue comme ça. Je vais pas me prendre la tête Ciaphas. Je sais de quoi ta vie est faite. Et pourtant je t'ai choisi quand même. Si tu veux continuer à me traiter comme une gamine sans cervelle, fais le, mais ce sera sans moi.
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By Zeph Mathuin
#33955
- Tu dramatises tout.

Rien que pour ça elle aurait mérité une torgnole qui lui aurait fait voir des étoiles dans ses magnifiques yeux et l'aurait surement bien recadrée. On ne dramatisait pas quand il était question de la pègre, encore moins si on appartenait à l'une des pires de la galaxie. On n'exagérait même jamais assez quand il était question de ce genre d'individus. C'était une erreur grossière et dangereuse de croire comme elle le faisait que ça n'était pas si grave que ça, qu'il ne fallait pas s'inquiéter, qu'il fallait laisser couler.

Faut bien que je me démène pour te tenir hors du champ de mines. Que ça te plaise ou pas, tu comptes pour moi. Ça passe de fait par la nécessité de m'assurer que me fréquenter ne risque pas de t'envoyer au cimetière. Excuse-moi de me préoccuper de ta survie, vraiment désolé.

Le sarcasme à présent. Très mauvaise idée, il n'y a rien de plus incompatible avec la séduction et le romantisme que le cynisme. Mais de toute façon, ça n'était pas comme si l'ambiance dans cette cabine était chaude dans le bon sens. On aurait plutôt penché au choix pour le gel complet ou une marmite sur le point de péter et de déverser son contenu partout. Et à en juger par le comportement des 2 corelliens, ça n'allait pas s'arranger de sitôt. Voilà ce qui se passe quand on met ensemble 2 têtes de mule dont aucun ne veut lâcher le morceau ni ne "s'avouer vaincu".

Ma pleureuse ?

Il avait répété ce mot d'une voix basse, dangereusement douce. Son visage se crispa et une expression de fureur le défigura. Oh c'est comme ça que ça marche ? Très bien, puisque ça doit devenir un jeu, alors jouons, mais ça risque d'être un jeu qui ne te conviendra guère. A peine la jeune femme eut-elle achevé sa diatribe et ses accusations que le pirate se jeta sur elle, l'empoignant au niveau des épaules et la plaquant violemment contre le mur. Agile elle devait l'être mais sur le plan de la force physique pure, l'avantage était à lui en plus de la surprise.

Sitôt le choc passé, les 2 se tinrent là, à la fois si proches l'un de l'autre et paradoxalement jamais ils n'avaient été plus éloignés qu'actuellement. Il continuait de la maintenir sous son emprise bien que ce serait assurément temporaire. Si elle ne trouvait pas elle-même un moyen - surement douloureux pour lui - de l'éloigner, il se calmerait progressivement, mais pour l'heure il avait le contrôle. Dans les yeux de la belle cohabitaient diverses émotions. De la colère évidemment, de la douleur et peut-être bien autre chose, de la tristesse ou de la déception ? Dans ses yeux à lui, une rage intense, celle de l'homme impuissant à se faire comprendre malgré ses efforts.

Je te traite comme une jeune femme écervelée et insouciante parce que c'est ce que tu es. Tu te balades à droite à gauche sans te soucier des conséquences de tes actes, tu prends la vie comme un jeu ou une aventure ou rien ne peut t'arriver que tu ne saurais gérer sans peine mais tu ne sais rien. Tu as passé ta vie protégée et dans le confort, moi j'ai dû me battre pour voir chaque jour se lever. Tu crois que le danger est un excitant qui rend tout magnifique mais tu n'as jamais vu l'autre versant de la vie que je mène.

Comment pourrais-tu comprendre hein ? Je vis une existence dépourvue de sens et sans avenir ou chaque jour est un combat que je ne peux pas espérer gagner. Tôt ou tard ça finira mal, il n'existe pas de chemin ou ça se passe comme dans un foutu conte ou je ne sais quoi. Et dans tout ça, toi, tu es la seule bonne chose qui m'est arrivé depuis très longtemps. Tu n'as pas le droit de me reprocher de vouloir empêcher qu'on me l'arrache, que ce soit par un danger extérieur ou parce que tu es trop bornée pour faire attention.


Il la lâcha et recula de quelques pas et secoua la tête. La douleur d'une décision prise intérieurement se lisait à présent dans ses yeux.

Tu as peut-être raison. Peut-être que nous n'avons plus rien à nous dire. Peut-être que tout ça n'était qu'une erreur. Peut-être que tu devrais partir et ne plus jamais revenir.

Pour autant, il ne bougeait pas d'ou il était, adossé contre son bureau et soutenant son regard embrasé. Il aurait pu simplement lui tourner le dos ou lui montrer d'un signe la sortie ou la jeter dehors de force mais il n'en fit rien. Cette décision devrait être commune, non unilatérale. Et si ses mots semblaient la rejeter au loin comme un souvenir honteux, son langage corporel en disait autrement. Il cherchait le pardon pour son attitude, tout en n'en attendant aucun parce qu'il savait, peut-être, qu'une limite avait été franchie et qu'il serait impossible de revenir en arrière.
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By Misha Kist
#33989
Son dos heurta violemment le mur derrière elle, tandis que ses mains semblaient écraser ses épaules si délicates. Elle n'avait pas peur de lui, mais la douleur lui arracha une grimace. Ses yeux soutenaient son regard. Elle était arrogante, téméraire, mais il lui était bien supérieur physiquement, et elle savait qu'il aurait pu lui rompre le cou en un coup de main si la folie l'en avait pris. Elle observait la rage, flamme dansant nerveusement au fond du regard de l'homme qui l'avait tant aimé. Qui l'aimait encore ? Elle n'en était pas sûre, elle était incapable de savoir si quelque chose venait de se briser entre eux.

Elle l'écoutait déblatérer, encore et encore, sa diatribe triste et malheureuse sur sa vie de misère et de dangers. En fait, elle savait ce la dérangeait, à l'instant T. Elle ne reconnaissait pas son pirate, l'homme valeureux et sans peur, celui qui se fichait de tout pour arriver à ses fins... Elle le rendait... Faible ?

« Et dans tout ça, toi, tu es la seule bonne chose qui m'est arrivé depuis très longtemps. Tu n'as pas le droit de me reprocher de vouloir empêcher qu'on me l'arrache, que ce soit par un danger extérieur ou parce que tu es trop bornée pour faire attention. »

Sa refléxion s'arrêta là. Nette. Comme un miroir qui se fissure avant de se détruire. C'était une des choses les plus vraies et les plus profondes qu'il n'ai pu lui dire. Elle restait interdite, comme incapable de faire un mouvement, encore sous le choc. Elle sentit la pression de ses mains se desserrer autour de ses épaules, et ses muscles se détendirent doucement pendant que son sang reprenait sa circulation normale.

Il était passé de ça, à lui dire clairement et simplement que si elle voulait partir elle le pouvait. Que peut être qu'elle devait partir. Etait il sérieux, ou disait-il juste ça pour la faire réfléchir, pour lui donner l'impression que ce n'était pas lui qui prenait la décision ? Au fond de ses yeux, elle lisait une lueur qui ne lui plaisait pas, mais son corps semblait dire le contraire.

Mais elle était têtue, elle aussi. Et elle ne se jetterait pas à son cou en quête de pardon. Elle avait des torts, certes, mais il en avait aussi. Et plutôt que la fuite, elle préférait que les choses se règlent immédiatement. C'était peut être, sans doute même, un tort qu'elle se devait de corriger, cette façon de se planter et ne plus bouger. Elle croisa à son tour ses bras sur sa poitrine. Un sourire arrogant s'installa sur ses lèvres.


- Je ne bougerai pas. Ou alors il faudra que tu me passes sur le corps.
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By Zeph Mathuin
#33993
Une lutte bien singulière avait lieu au sein de cette cabine exiguë et quelque peu étroite pour contenir le flot d'émotions fortes qui ne cherchait qu'une faille pour s'échapper et tout faire imploser. En dépit de leurs sentiments respectifs ou peut-être bien à cause d'eux, aucun des 2 protagonistes ne bougeait ni ne faisait mine de le vouloir. Lui, grand et vêtu de sa tenue typique de pirate telle qu'il s'était imaginé les boucaniers dans son enfance mouvementée, mains croisées dans le dos et le regard fixé sur la porte de la cabine, fermée. Elle, vêtue de manière canaille à l'image de son idole et offrant l'image de l'aventurière sans peur et décontractée, bras croisés, regard hautain et les cheveux de feu.

Un duo insolite, toute personne extérieure à leur histoire qui aurait observé la scène n'aurait pu s'imaginer de le remarquer. La belle aurait probablement pu avoir qui elle voulait, ce qui comptait n'importe quel homme ou femme qui lui aurait offert une vie à la fois sûre et palpitante comme elle en cherchait mais son choix s'était porté sur lui, obscur criminel qui avait pour seul fait notable de n'être qu'un compatriote... Et de n'avoir pas tenté de la tuer ou la voler lors de leur première rencontre. Remarquez ça n'était déjà pas si mal.

Après ce qui parut être une éternité, Cain ramena son regard sur la jeune femme, lequel détailla d'un air sombre la silhouette qu'il connaissait maintenant à la perfection. Il l'avait connue vêtue d'une robe simple mais élégante, vêtue d'une robe de soirée plus affriolante et d'une tenue de combat mais c'était bien ainsi, habillée de la même manière que les holos montraient le célèbre Han Solo dans sa jeunesse de contrebandier, qu'il la trouvait irrésistible malgré lui. A la mode des canailles, elle était véritablement d'une beauté insoupçonnée à ses yeux.

Ce qui ne l'aidait pas évidemment car ça ne faisait que lui rappeler à quel point elle adorait les risques et l'adrénaline qui en découlait, raison pour laquelle ils en étaient à la situation présente. Pourtant il ne put empêcher l'ombre d'un sourire naître sur ses lèvres lorsque ses yeux eurent achevé leur tour d'horizon. Pourquoi fallait-il que les choses soient si compliquées ? Il aurait été si simple de simplement l'enlacer et ne plus jamais la lâcher, demander pardon pour son saute d'humeur et tout laisser derrière eux. Juste se concentrer sur le présent.

Alors pourquoi ne le faisaient-ils pas ? Pourquoi ni l'un ni l'autre n'acceptait de faire le premier pas puis le suivant et ainsi de suite jusqu'à de nouveau être si proches qu'on aurait du mal à les distinguer l'un de l'autre ? Pourquoi était-il si difficile de mettre de côté sa fierté pour accorder la primeur sur la seule chose qui comptait vraiment, ce lien qu'il y avait entre eux ? Le corellien poussa un profond soupir las, ses épaules s’affaissèrent comme pour évacuer la pression puis il se gratta la tête en marmonnant dans sa barbe. Puis un sourire faussement espiègle à l'attention de la belle.

Et que ferais-tu si je te passais sur le corps, hmm ?

Il fit un pas dans sa direction puis un second. La tempête était, au moins pour le moment, passée et avait laissé place à l'accalmie et au soleil qui éclairait la cabine de ses lueurs chaleureuses. Autant profiter de ce moment pour détendre l'atmosphère et désamorcer le conflit. C'est vrai ça, que ferais-tu dans cette situation, magnifique corellienne aux cheveux de feu et au tempérament pas moins flamboyant ?
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By Misha Kist
#33997
Elle avait laissé volontairement le regard du pirate vagabonder sur son corps. C'est vrai qu'elle même souvent ne se l'expliquait pas. Sur Corellia, elle avait une vie bien rangée. Elle aurait pu épouser l'homme qui lui était destiné, reprendre l'exploitation de ses parents, vivre une vie entre labeur gratifiant et gala mondains. Mais non. La tête de mule qu'elle était avait décidé de se compliquer la vie en tombant amoureuse d'un pirate galactique, et les ennuis avaient commencé. Alors pourquoi ne pouvait-elle pas juste faire un quart de tour, se diriger vers la porte, s'envoler avec Mike et ne plus jamais revenir vers Ciaphas ?

Ses mots claquèrent comme un coup de fouet dans l'air extrêmement tendu de la cabine. Le ton de son compagnon n'avait plus rien de menaçant, bien au contraire. Elle voyait bien, du moins elle espérait voir clair, où il venait en venir, et cette issue lui semblait bien plus agréable que ce qu'elle en avait l'air au départ.

En toute désinvolture, elle appuya ses épaules contre le mur, le bassin décalé vers l'avant, les pieds croisés, et les bras de même sur sa poitrine. Son regard se chargea d'une lueur de défi, et un sourire joueur habilla ses lèvres roses.


- Tu peux toujours essayer.

C'était de la pure provocation, et elle espérait du plus profond d'elle que les deux pas qu'il avait fait vers l'avant le mèneraient plus loin, vers elle. Elle imaginait déjà une foule de scénario, plus ou moins violents, plus ou moins tendre, mais toujours emplissant la pièce d'une chaleur et d'une tiédeur extrême. D'ailleurs, elle commençait à sentir sa propre température augmenter. De fait, elle se décolla du mur pour faire glisser sa veste le long de ses bras la laissant tomber au sol avant de reprendre sa position initiale.

- Je ne te promets pas de ne pas opposer un peu de résistance... Mais qui sait. Ca pourrait être amusant au final...
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By Zeph Mathuin
#34016
Il ne faut jamais défier un corellien, surtout s'il s'agit de prendre des risques. On a dû te parler de leur tempérament un peu forte tête.

N'est-ce pas. Cette réputation de casse-cous intrépides qui n'avaient pas froid aux yeux et qui confinait parfois - souvent - à la folie suicidaire pour le simple désir de s'amuser et faire monter l'adrénaline dans les veines. On ne tend pas une perche aussi grosse si on veut éviter qu'elle soit saisie, c'est comme proposer de la bière à un corellien, on sait que ça va forcément pas être une bonne idée et que ça va dégénérer. Mais c'était peut-être le but caché derrière l'invitation de la petite effrontée après tout. Enfin, caché...

Cain s'estimait plutôt raisonnablement doué pour décrypter le langage corporel et celui de Misha semblait l'inviter à se rapprocher d'elle, pour ne pas dire plus. Bien sûr, il se pouvait que c'était une feinte pour lui cracher dessus d'un coup et lui retourner une belle gifle bien furax en guise de remontrance pour son débordement de colère. Après tout c'était une femme, on ne pouvait pas toujours saisir comment elles pensaient ça non. Et l'idée de s'en prendre une ne le faisait curieusement pas sourire, non pas qu'elle aurait pu lui faire mal avec ses mains délicates mais bon.

Provocatrice jusqu'au bout, la jeune femme changea de position, bras croisés auparavant, elle laissa glisser son gilet par terre et reprit son maintien d'avant. Ce simple geste, en apparence anodin, suffit à briser la glace définitivement en ce qui le concernait . Eh quoi ? Il était un homme amoureux, pas de honte à avoir concernant ses désirs. Pourtant, il restait immobile, hésitant sur la conduite à tenir. Se précipiter tel un boulet de canon ? Hum, outre le fait que ça n'était pas très distingué - ce qui en soi n'avait pas d'importance - il fallait convenir que ça n'aurait fait que prouver à quel point il était...

Quoi d'ailleurs ? Amoureux ? Soumis ? Sous son emprise ? Dans le fond c'était un peu le cas, elle ne se laissait pas faire ni avoir par le premier venu et de son côté il avait suffisamment peur de la perdre pour se comporter comme le dernier des crétins. M'enfin, ça risquait d'envoyer le mauvais message quelque part. Prendre son temps, savourer lentement et ne pas se presser inutilement, c'était la clé d'une relation bien consommée, non ? Il opta finalement pour une autre technique. Sans cesser de la regarder yeux dans les yeux, le corellien se rapprochait d'elle un pas à la fois en prenant son temps.

On cerne la proie tout doucement, on fait monter la température et on lui fait comprendre qu'elle n'a pas d'échappatoire. Au bout d'un long moment qui avait en fait duré pas plus d'une minute, les 2 humains se retrouvèrent finalement très proches l'un de l'autre, leurs visages se touchant presque. Ses mains allèrent jusqu'au bassin de la jeune femme avant de tout doucement faire pression sur ses fesses pour la rapprocher un peu plus. Faisait chaud dans cette cabine étroite... Cain se pencha sur le côté, sa bouche collée à l'oreille de la corellienne et les cheveux de cette dernière lui chatouillant les narines.

Tu ne désobéirais pas à un ordre direct de ton capitaine de toute façon ? Insubordination, matelot !

Il pressait le corps de la jeune femme contre le sien, sans la forcer pour autant. La chaleur commençait à atteindre des pics quelque peu élevés.
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