- jeu. 4 oct. 2018 14:42
#34022
Suite de ce RP.
PNJ : Darth Varadesh
Son coup de bluff avait fonctionné, aidé en cela par l'humaine qui y avait mis du sien pour donner du relief au mensonge. Elle aurait mérité des remerciements pour tout ça mais il était pour l'heure impossible de lui en donner, cela devrait attendre qu'elles soient tirées d'affaire l'une comme l'autre. Car tout ce qu'elles avaient gagné là, c'était un sursis et du temps. Mais une fois qu'elles seraient arrivées, les choses ne seraient peut-être plus aussi simples. Varadesh ne s'en inquiétait pas trop ou du moins elle essayait de ne pas y penser. On l'invita respectueusement à monter à l'avant du transport tandis que Jeny était menée sans ménagement côté passagers à l'arrière.
Le vaisseau décolla et durant le trajet, il fut impossible pour la Pantoran de ne pas entendre les autres soldats passer à tabac l'humaine qui les couvrait d'injures du mieux qu'elle pouvait. C'était à peine s'ils se souciaient qu'elle était en train d'agoniser, blessée à 3 reprises et en train de se faire violemment frapper sur tout son corps meurtri. Chaque coup qu'elle entendait résonner contre la chair lui rappelait de manière tristement familière des souvenirs qu'elle aurait préféré oublier. Elle devait faire quelque chose, n'importe quoi. Elle tourna la tête vers le pilote et s'exprima d'une voix froide :
La tuer ne vous servira à rien. Du reste, elle ne vous sera pas plus utile qu'à moi si elle meurt. Dites à vos hommes de se calmer, un cadavre n'apporte aucune réponse. Et je compte bien la châtier personnellement pour sa faiblesse.
L'autre la regarda à son tour. Les iris dorés brûlaient d'une lueur féroce et son visage était barré par un rictus méprisant. Elle respirait l'arrogance, la confiance en soi et la supériorité propres aux Sith. Lentement, le pilote acquiesça puis grogna un ordre. Derrière, on laissa enfin l'humaine respirer un peu, bien qu'elle avait dû endurer de longues minutes de coups et blessures. Son siège et le sol autour d'elle étaient déjà rouges de sang. Pour autant, personne ne se soucia de lui passer des bandages ou d'arrêter les nombreuses hémorragies. Il faudrait qu'elle remédie à ça sitôt arrivée.
Le reste du trajet se passa dans un silence relatif, excepté les grognements de douleur de Jeny dans la cale et le bruit des réacteurs en marche. Bientôt, ils furent en vue de leur objectif, là ou le destin leur remettrait la récompense promise quand Thule réapprendrait ou était sa place : Hurom.
D'ou elle était, l'apprentie put mieux détailler l'architecture et l'arrangement de la ville depuis le ciel. Un grand nombre des bâtiments semblaient plus anciens que les autres mais tous avaient été bâtis sur un modèle militaire standard. L'impression globale était de voir une cité bien plus vieille qu'elle ne l'était vraiment. Les rues, vues d'en haut, semblaient anormalement plus grandes et étendues qu'habituellement, permettant à des véhicules très larges d'y manœuvrer aisément tandis qu'à chaque carrefour, des bunkers et et des postes de garde peuplés par des troupes se tenaient là. Enfin, il était impossible de ne pas remarquer les très nombreuses batteries turbolasers disposées stratégiquement dans toute la ville pour surveiller le ciel à chaque instant.
Hurom semblait être une véritable forteresse imprenable et capable de résister à un siège sur une durée infinie. Mais le plus intéressant était la structure sise au centre de la ville, indubitablement le plus grand bâtiment d'Hurom : le Temple Sith. Elle en était certaine rien qu'en regardant la structure si semblable à celles, en ruines, de Korriban et Yavin. Un monument tout entier dédié à la gloire et la puissance du Côté Obscur qui le canalisait en son sein. Varadesh pouvait le sentir, cette pulsation presque cardiaque qui battait à un rythme effréné. Sur Korriban, la puissance du côté obscur avait été dormante, presque éteinte. Ici, sur Thule, elle était rugissante, déchaînée, libérée de toute chaîne.
Sans s'en rendre compte, elle s'était mise à respirer de plus en plus bruyamment, les yeux fixés, attirés par ce réservoir de pouvoir. L'excitation la prenait tandis qu'elle se sentait revigorée par toute la puissance qui se dégageait du temple. Oui, le pouvoir était là, à portée de main. Ses yeux brillaient d'une lueur avide, presque affamée. Le côté obscur gorgeait ses veines à un point inimaginable. Elle songea que Jeny, si particulière, devait se sentir incroyablement plus vivante encore qu'elle, si proches qu'elles étaient du temple. Il lui fallut fournir un gros effort pour détourner le regard de la pyramide et reporter son attention sur le pilote qui menait le vaisseau vers un grand bâtiment.
A en juger par les nombreuses tourelles et les postes de garde visibles autant dans les rues que sur le toit, elle estima avec une bonne marge d'erreur que ça devait être un bâtiment de commandement. Soupçon confirmé peu après qu'ils se furent posés.
Le Commandeur vous attend, Dame Sombre. Un de mes hommes va vous conduire à son bureau.
Très bien. Et pour ma servante ?
Des ordres ont été donnés. Nous allons l'emmener à l'infirmerie ou elle sera prise en charge puis nous l'enfermerons en cellule. Elle sera interrogée puis jugée une fois que nous n'aurons plus rien à apprendre d'elle.
Qui rend les jugements ici ?
Le Commandeur s'il est question de sécurité nationale, le grand prêtre s'il est question de crime religieux. Et comme d'après vos dires, votre servante a fait honte aux préceptes sacrés des Sith...
Je vois oui.
Il allait falloir trouver un moyen d'empêcher le jugement futur de l'humaine. Jeny pouvait encore être utile. D'autre part, elle avait une dette envers elle, sans quoi les rôles auraient pu être inversés et la situation nettement moins réjouissante. Et Varadesh détestait l'idée d'avoir des dettes, elles étaient des chaînes qui la contraignaient. Elle était perdue dans ses pensées lorsqu'on l'introduisit dans le bureau du Commandeur.
Son coup de bluff avait fonctionné, aidé en cela par l'humaine qui y avait mis du sien pour donner du relief au mensonge. Elle aurait mérité des remerciements pour tout ça mais il était pour l'heure impossible de lui en donner, cela devrait attendre qu'elles soient tirées d'affaire l'une comme l'autre. Car tout ce qu'elles avaient gagné là, c'était un sursis et du temps. Mais une fois qu'elles seraient arrivées, les choses ne seraient peut-être plus aussi simples. Varadesh ne s'en inquiétait pas trop ou du moins elle essayait de ne pas y penser. On l'invita respectueusement à monter à l'avant du transport tandis que Jeny était menée sans ménagement côté passagers à l'arrière.
Le vaisseau décolla et durant le trajet, il fut impossible pour la Pantoran de ne pas entendre les autres soldats passer à tabac l'humaine qui les couvrait d'injures du mieux qu'elle pouvait. C'était à peine s'ils se souciaient qu'elle était en train d'agoniser, blessée à 3 reprises et en train de se faire violemment frapper sur tout son corps meurtri. Chaque coup qu'elle entendait résonner contre la chair lui rappelait de manière tristement familière des souvenirs qu'elle aurait préféré oublier. Elle devait faire quelque chose, n'importe quoi. Elle tourna la tête vers le pilote et s'exprima d'une voix froide :
La tuer ne vous servira à rien. Du reste, elle ne vous sera pas plus utile qu'à moi si elle meurt. Dites à vos hommes de se calmer, un cadavre n'apporte aucune réponse. Et je compte bien la châtier personnellement pour sa faiblesse.
L'autre la regarda à son tour. Les iris dorés brûlaient d'une lueur féroce et son visage était barré par un rictus méprisant. Elle respirait l'arrogance, la confiance en soi et la supériorité propres aux Sith. Lentement, le pilote acquiesça puis grogna un ordre. Derrière, on laissa enfin l'humaine respirer un peu, bien qu'elle avait dû endurer de longues minutes de coups et blessures. Son siège et le sol autour d'elle étaient déjà rouges de sang. Pour autant, personne ne se soucia de lui passer des bandages ou d'arrêter les nombreuses hémorragies. Il faudrait qu'elle remédie à ça sitôt arrivée.
Le reste du trajet se passa dans un silence relatif, excepté les grognements de douleur de Jeny dans la cale et le bruit des réacteurs en marche. Bientôt, ils furent en vue de leur objectif, là ou le destin leur remettrait la récompense promise quand Thule réapprendrait ou était sa place : Hurom.
D'ou elle était, l'apprentie put mieux détailler l'architecture et l'arrangement de la ville depuis le ciel. Un grand nombre des bâtiments semblaient plus anciens que les autres mais tous avaient été bâtis sur un modèle militaire standard. L'impression globale était de voir une cité bien plus vieille qu'elle ne l'était vraiment. Les rues, vues d'en haut, semblaient anormalement plus grandes et étendues qu'habituellement, permettant à des véhicules très larges d'y manœuvrer aisément tandis qu'à chaque carrefour, des bunkers et et des postes de garde peuplés par des troupes se tenaient là. Enfin, il était impossible de ne pas remarquer les très nombreuses batteries turbolasers disposées stratégiquement dans toute la ville pour surveiller le ciel à chaque instant.
Hurom semblait être une véritable forteresse imprenable et capable de résister à un siège sur une durée infinie. Mais le plus intéressant était la structure sise au centre de la ville, indubitablement le plus grand bâtiment d'Hurom : le Temple Sith. Elle en était certaine rien qu'en regardant la structure si semblable à celles, en ruines, de Korriban et Yavin. Un monument tout entier dédié à la gloire et la puissance du Côté Obscur qui le canalisait en son sein. Varadesh pouvait le sentir, cette pulsation presque cardiaque qui battait à un rythme effréné. Sur Korriban, la puissance du côté obscur avait été dormante, presque éteinte. Ici, sur Thule, elle était rugissante, déchaînée, libérée de toute chaîne.
Sans s'en rendre compte, elle s'était mise à respirer de plus en plus bruyamment, les yeux fixés, attirés par ce réservoir de pouvoir. L'excitation la prenait tandis qu'elle se sentait revigorée par toute la puissance qui se dégageait du temple. Oui, le pouvoir était là, à portée de main. Ses yeux brillaient d'une lueur avide, presque affamée. Le côté obscur gorgeait ses veines à un point inimaginable. Elle songea que Jeny, si particulière, devait se sentir incroyablement plus vivante encore qu'elle, si proches qu'elles étaient du temple. Il lui fallut fournir un gros effort pour détourner le regard de la pyramide et reporter son attention sur le pilote qui menait le vaisseau vers un grand bâtiment.
A en juger par les nombreuses tourelles et les postes de garde visibles autant dans les rues que sur le toit, elle estima avec une bonne marge d'erreur que ça devait être un bâtiment de commandement. Soupçon confirmé peu après qu'ils se furent posés.
Le Commandeur vous attend, Dame Sombre. Un de mes hommes va vous conduire à son bureau.
Très bien. Et pour ma servante ?
Des ordres ont été donnés. Nous allons l'emmener à l'infirmerie ou elle sera prise en charge puis nous l'enfermerons en cellule. Elle sera interrogée puis jugée une fois que nous n'aurons plus rien à apprendre d'elle.
Qui rend les jugements ici ?
Le Commandeur s'il est question de sécurité nationale, le grand prêtre s'il est question de crime religieux. Et comme d'après vos dires, votre servante a fait honte aux préceptes sacrés des Sith...
Je vois oui.
Il allait falloir trouver un moyen d'empêcher le jugement futur de l'humaine. Jeny pouvait encore être utile. D'autre part, elle avait une dette envers elle, sans quoi les rôles auraient pu être inversés et la situation nettement moins réjouissante. Et Varadesh détestait l'idée d'avoir des dettes, elles étaient des chaînes qui la contraignaient. Elle était perdue dans ses pensées lorsqu'on l'introduisit dans le bureau du Commandeur.