L'Astre Tyran

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La planète du fromage est une planète tout en fromage, où la guerre du fromage a déjà fait plusieurs millions de morts. Si l'empire espère bien que ses mines de fromages continueront à fonctionner malgré les tensions, la république a des vues sur le fleuve de l'hémisphère sud, principal pourvoyeur de fromage concentré de la galaxie.
Gouvernement : Fromager Impérial
#30568
Longtemps ... le terme approprié pour cette rencontre plutôt inattendue. Un viel ami, si je pouvais me permettre de le nommer ainsi ; venait de me délivrer une invitation à un repas par holo pour parler du bon vieux temps.
Pour moi ce n'était plus qu'une vielle connaissance voilà se qu'il était devenue à mes yeux. Rien de plus qu'un visage, un nom et quelques souvenirs en commun. Rien de bien exceptionnel.
J'espère pouvoir recréer des liens avec lui, c'est l'une des seules personnes qui compte vraiment à mes yeux. Ce serait regrettable pour lui comme pour moi de voir nos routes se séparer de nouveaux.

Jeunes nous avions été ensemble dans l'Académie Impériale. Hélas le rythme trop soutenue de celle-ci eut raison de ce jeune Impérial, lui faisant quitter sa formation 2 ans plus tard. Désormais il s'était attelé à la gestion d'information venant de l'Holonet pour une émission diffusé essentiellement dans l'Empire avant de devenir lui-même présentateur de la même émission.
Autant dire que sa vie a prit un virage des plus étonnants.
Un métier passionnant certes mais beaucoup trop chronophage pour ce jeune homme récemment père de famille.

Erol Keithel ! Le nom m'était enfin revenu. Un jeune homme ayant jadis un tempérament de feu, un optimisme à tout épreuve et quelque peu allumeur mais la fougue de la jeunesse se calmit assez rapidement devant la rigueur de la formation.
D'après les rumeurs et les ragots que j'avais pu entendre, il avait abandonné ses idéos de jeunesse eux qui me plaisaient tant. Et sa vision actuelle de l'armée, serait loin de me plaire .
J'espère secrètement ne pas à avoir à aborder ce sujet mais il est fort probable que cet espoir se relève être vain.

Qu'il en soit ainsi, je ne vais quand même rester éternellement devant la porte d'entrée.
D'une simple pression sur la sonnette de la résidence, celle-ci libéra une douce mélodie, prévenant les locataires de l'arrivée de leur invité.


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Erol Keithel


Erol leva la voix à l'attention de son ancienne amie.

C'est ouvert ! Entre donc Ariès ... Brrr il fait froid c'est temps-ci.


Compris


La porte s'ouvrit sans la moindre difficulté, une bouffée de chaleur me fouette le visage. La sensation est loin d'être désagréable bien au contraire, le contraste de température entre l'extérieur et l'entrée me chatouille le visage.
Si il y a bien une chose que je n'ai pas réussit oublier c'est bien ce sourire charmeur et ses yeux verts amandes qui vous sondent et vous met à nue d'un simple coup d'œil.
Habillé de manière raffiné et classe, il faisait parfois tourner les têtes de certaines jeunes filles mais hélas pour lui note bourreau des cœurs se faisait souvent réprimander pour son manque de discernement.

Par le passé il avait tenté sa chance avec moi mais il avait rapidement abandonné voyant que ses avances ne pouvait faire naitre des sentiments à son égards.
Il avait finalement décidé de rester sur une relation amicale même si par moment, il ne pouvait s'empêcher de lancer des petites piques histoire de voir si il pouvait retenter sa chance.
Il fut pendant un court lapse de temps la personne à qui se "confier", l'épaule sur laquelle s'écraser dans les moments difficiles.

La main droite sur mon épaule et l'autre sur mon flanc gauche, il m'embrassa la joue comme n'importe quel ami.
Lors de se bref contact physique je pus noter que ses lèvres étaient assez proches des miennes, il n'avait vraiment pas changé.
Plus jeune il aimait me déstabiliser en me collant ou en faisant se genre de chose, je pense qu'il en partit responsable de ma répulsion envers les personnes tactiles.
Normalement je n'accepterai pas se genre de comportement à mon égard mais j'ai fini par prendre l'habitude avec lui et c'est bien la seule personne qui a la chance faire ce genre de chose.

Je vois que Madame s'est améliorée depuis le temps ! Ces 2 années passées à mes côté l'aurait-elle endurcit ?


Et je vois que Monsieur ne change pas! Toujours aussi mauvais garçon ! J'ai cru comprendre que tu avais trouvé une partenaire et une perle rare d'après ce que l'on m'a dit. Bien joué ! J'ai bien cru que tu n'y arriverais pas !


Tu sais que c'est dangereux de me défier Ariès ... tu pourrais perdre tes plumes mais heureusement pour toi... J'ai une femme, un enfant et un travail qui me plait, si tu me regrettes, tu te diras que tu as raté le meilleur coup de ta vie.


Se déplaçant lentement, fermant la porte en appuyant sur un bouton, il marcha d'un avec élégance poussant mon bassin afin de m'inviter à le suivre.
Pas après pas, je vis le décor s'offrir à mes yeux, un salon spacieux, une décoration somptueuse avec beaucoup de gout et de raffinement.
Surement celui de sa femme, l'on pouvait voir par l'agencement des meubles qu'il y avait une touche féminine ; tout était à sa juste, tout était organisé. Ce qui était loin du caractère d'Erol quand il était encore un simple étudiant.

Je pris place dans un sofa en cuir des plus confortables. Mes yeux écarlates absorbés par les flammes qui dansaient à seulement quelques mètres de moi dans une cheminée marchant avec un gaz inconnue, qui tintait les flammes d'une lueur mauve.
Tout en me bombardant le corps de vagues de chaleurs successives, me tendant un verre remplit d'un liquide couleur pêche.
Je le pris à mes lèvres attendant l'arrivé de la compagne d'Erol qui ne serait tarder.
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L'attente se faisait longue, la compagne d'Erol devait être sans nul doute afférée à s'occuper de sa progéniture.
Le silence se faisait pesant, le verre que m'avait précédemment donné mon ancien ami s'était vidé à une vitesse tout à fait ahurissante .

Boire à cette vitesse ne me ressemble pas ... que se passe t-il ? Serais-je entrain d'être nerveuse ?

Le trac prenait le pas sur moi seconde après seconde, le confort que j'avais ressenti l'espace d'un instant commençait à se dissiper avant de n'être plus qu'une impression fugace.
Je devais à tout pris libérer mon esprit de ce sombre nuage qui se formait au dessus de ma tête.

Je dois dire que je suis assez surprise de la tournure de ta vie Erol, je ne m'attendais pas à ce que tu finisses présentateur dans une émission Impériale. C'est quelque peu ... étonnant...


Ma tête reposant sur mes deux mains désormais vide, je n'attendais qu'une chose, qu'il me raconte son histoire.
J'étais curieuse de voir comment cet homme à l'allure de Casanova avait réussi sa vie.

Et bien c'est très simple ...


Toujours se sourire en coin de bouche...

Quand j'ai quitté l'armée, je me suis retrouvé ...seul comme ...


Seul comme un idiot ?


Il afficha une mine faussement blessé, haussant les épaules tout en faisant une légère moue.

Je n'aurai pas dit comme ça mais .. oui je me suis retrouvé seul comme une Twi'lek de Cantina qu'on laisserai sans compagnie.


Bref. Autant dire qu'il a fallu que je m'active, il était hors de question que je finisse comme les individus qui vivent dans les bas quartiers. Et aussi étonnant que cela puisse paraître mon indéniable pouvoir d'attraction envers la gente féminine m'a porté chance !


Ah bon ?


J'ai commencé tout en bas de l'échelle de la société en m'occupant par trier et vérifier les infos pour la chaînes


Son geste était millimétré, d'un mouvement souple et uniforme il bu le contenu de sa coupe d'une seule traite.

Avec le temps, j'ai monté les échelons jusqu'à finir par devenir l'un des présentateurs phare de notre émission autant dire que ma carrière est une vrai réussite. Sans mon physique de rêve et ma voix ... Je veux dire .... cette voix ....si chaude.... si envoutante...


Tu ne serais pas allé bien loin et encore tu éclaircis le tableau Erol ... j'ai bien l'impression que tu évites soigneusement les situations délicates...


Une voix cristalline venait de couper Erol en plein élan, les yeux bleus comme le ciel et les cheveux noir comme la nuit. Les contours du visage fin, des lèvres à croquer et un physique loin d'être déplaisant à regarder.
L'amante d'Erol était sans nul doute une femme d'une beauté certaine, il avait trouvé la perle rare.

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Eliana Keithel


ahaha ! Je .. je ne vois pas de quoi tu parles Eliana, voyons ... tu sais que je réussis tout ce que je souhaite entreprendre... Et tu en es la preuve vivante ...


La jeune femme empoigna d'un seul coup de poignet un coussin avant d'abattre celui-ci avec douceur sur le visage de son conjoint.

Allons ce n'est pas le moment Erol ... que va penser notre invité ....
Je vais finir par croire que nous avons deux enfants dans la maison.


Ne vous inquiétez pas Eliana, malgré le temps. Je me suis habitué.
Ariès enchanté de vous rencontrer enfin.


Echangeant une bise rapide le duo féminin s'assit chacun de son côté. L'un à proximité du feu, l'autre dans les bras de l'élu de son cœur.

Ahaha. Je suppose que le supporter n'a pas du être de tout repos, dire qu'il était plus sulfureux dans sa jeunesse.
Moi même j'avais du mal à respirer quand il était dans les parages. Toujours à lancer des piques même pendant un direct....
Dragueur jusqu'au bout.


L'objectif s'est que nous soyons désormais ensemble n'est ce pas ?


Bien sûr Erol mais arrêtons de parler de nous ... parlez nous de vous, Ariès...


Moi .... Je suis étonnée ... Je pensais que Erol aurait tout dit à mon sujet .


Il a préféré tout garder pour lui, je sais que vous aviez été dans la même Académie par le passé rien de plus. Il a eu un malin plaisir à faire l'autruche de quoi m'enthousiasmer.


J'avais l'impression de déceler une pointe de jalousie dans son regard, je vais éviter de mentionner les moments son amant me faisait du rentre dedans.

Et bien ...


Il faudra une énième fois être vague et flou. S'inventer une fois encore une vie, un travail, des amis, des projets futurs.
La besogne habituel pour un agent des Services Secrets, même lors de mes temps libres mon travail me rattrape.

C'est pas vrai... impossible de faire un break plus de 5 minutes ...
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Je devais être réactive, trouver une couverture rapidement.
Le fait qu'ils travaillent tout les deux dans une émission Impérial, me rend encore plus vigilante.
Ils ne doivent pas se faire avoir facilement.

Et bien quoi ... dire sur moi ...


Commence par notre rencontre, ça m'a l'air d'être un bon point de départ.


Comme tu voudras... Nous nous sommes rencontrés lors de notre arrivé à l'Académie Impérial. Je me souviens qu'Erol était un bourreau des cœurs dès son arrivé.
Il essayait tout le temps de faire chavirer les cœurs des jeunes nouvelles et même une fois d'une professeur.
La sanction qu'il avait reçu se jour là ... ahaha... ça l'avait refroidit


Tsss .... Tout le monde sait que j'étais trop bien pour elle....


Nous avons était dans la même dans la même classe pendant deux ans.
Le fait que je sois une Chiss m'a posé de nombreux problème durant ma formation et je remercie Erol d'avoir était là.
Erol était toujours à la recherche de l'amour tandis que moi j'étais à la recherche de la perfection.
Il passait son temps à butiner par ci par là, glissant toujours un mot doux à l’oreille d'une fille pendant le temps de pose.


Erol a déjà tenté de se rapprocher de vous ? Ça ne m'étonnerait pas venant de lui de vouloir vous accrocher à son tableau des conquêtes


Elle était jalouse, elle voulait en savoir plus, là ça devenait dangereux...

Il a déjà tenté sa chance en vain. Hélas pour toi Erol, tu n'es pas mon genre et puis ce n'était pas le moment de me faire la cours.
Je suis sur qu'au fond de toi tu savais que ça ne marcherait pas entre nous.


Eliana afficha un rictus en guise de satisfaction, elle savait son mari hors de portée de moi tandis que son amant faisait une mine faussement triste.

Et qu'avait vous fait après l'abandon d'Erol ? Vous avez continué votre formation ?


Exact, j'ai continué ma formation après l'abandon de votre mari. Je suis sortie de l'Académie 2-3 ans après.
Avec mon diplôme en main je me suis lancée dans la marine Impérial en espérant voyager à travers la Galaxie.
Voir de nouvelle planète, de nouvelle espèce, l'appel de l'Espace est toujours aussi tentant malgré le fait que l'on ait cartographié une grande partie.


J'espère que tu as des histoires croustillantes à nous raconter.


Je ne peux pas tout vous dire, vous savez ... secret professionnel mais je peux vous raconter l'attaque d'un navire pirate remplit d'épice vendue illégalement.


Je suis toute ouïe


J'ai hâte d'entendre ça.



Nous étions dans un Secteur le l'on pourrait qualifié de sensible, nous étions à la recherche d'un transport pirate qui avait "réquisitionné" des marchandises.
Lors d'une de ses escales pour se ravitailler pour faire le plein de carburant et d'équipage.
L'on m'a envoyé là-bas afin d'infiltrer le vaisseau ennemi, pendant une semaine j'ai du m'accoutumer à cet équipage des plus répugnants, tout en récoltant des informations sur le vaisseau en question ainsi que son équipage.


Quand le moment vu venu de lancer l'assaut, je me suis occupée d'une tâche bien particulière. Désactiver les propulseurs du vaisseau ennemi, couper la tête du groupe et partir le plus vite possible du cargo.


Quand le vaisseau d'interception Impérial a fait son saut en hyper espace afin de venir au contact du cargo pirate. J'ai eut la chance d'être affecté à se moment là, à la salle des machines.
Désactiver les propulseurs a été un jeu d'enfant, rapidement les pirates ont prit peur devant cette assaut surprise. Ils ont tenté de faire un saut en hyper-espace mais manque de chance pour eux, leurs moteurs étaient bien évidement HS.
L'assaut faisait rage, les pirates se défendaient avec acharnement faisant chauffer leurs artilleries dans un déluge de tir.


Je bu le verre que venait de me présenter Erol, parler donnait soif.

J'avais effectué la première partie de ma mission, je suis donc partie à la recherche de la tête du groupe, leur chef.
Le débusquer n'a pas était facile, mais la précipitation de l'équipage a joué à mon avantage.
Ayant enfin trouvé l'alien à la tête du groupe, une lutte armé a commencé.
Au fur et à mesure du combat, nous avons transité d'une salle à une autre jusqu'à être vers la salle des SAS.
Là-bas j'ai envoyé le chef par le SAS, le laissant dériver dans l'espace mais cette victoire eut un certain prit. Durant la manipulation de la table de contrôle, mon inattention m'a couté un tir de blaster sur une petite partie de l'épaule.
Sans leur chef, les pirates étaient en pleine débâcle et ce chaos ambiant m'a permis de prendre une capsule de secoure sans la moindre difficulté.


De mémoire le vaisseau pirate a finit en épave mais cette mission remonte à longtemps. Je commence à avoir un peu faim, ne serais pas le moment de se mettre à table ?


Tout ça m'a ouvert l'appétit ! Allons à table.


Allez y je vais demander à notre droïde domestique de s'occuper du service.


Le repas était excellent se bref moment de détente était à ravir, mon histoire montait de toute pièce avait l'air d'avoir marché, Eliana était ravi de voir que je ne convoitais pas son amant.
Tout allait pour le mieux mais l'enfant d'Erol ne tardi pas à gindre appelant sa mère à grand coup de larmes et de cris.
#30689
Eliana partie du salon en direction de la chambre de son enfant, il fallait calmer les pleures du pauvre enfant qui appelait désespérement sa mère.
Malgré le silence régnant entre nous , Erol n'a pas oublié ma présence . Je surprends son regard posé sur moi, la lueur qui brillait jadis dans ses yeux venait de s'éteindre laissant place à un regard sérieux.

Je t'ai assez cotoyé Erol pour savoir se que veut dire se regard... Alors comme ça le sujet est inévitable ...

Ses yeux se plongent dans les miens, les flammes dansantes à proximitées de mes yeux rouges écarlates me donne un air tout aussi sérieux que lui.
Il essai de me sonder, de comprendre se qui se passe dans ma tête, mais il tombe sur un os.
Il ne voit plus une amie en face de lui, il ne voit plus qu'un bloc de marbre impassible.

Erol ... ça marchait peut être autre fois mais pas aujourd'hui... Les temps changent et moi aussi

Son ton ne change pas, il a donc profité des gémissements du nourrisson pour pouvoir discuter du sujet épineux que je voulais tant éviter..
Je n'aurais décidément pas réussit à esquiver le sujet ... fait chier ... il sait très bien comment cette conversation va finir et il s'obstine quand même... Soyez maudits humains vous et votre obstination sans borne.



Je vois comment tu observes ma famille, notre foyer... Allons reconnais le Ariès ... Tu te demandes à quoi ressemblerait ta vie si toi aussi tu quittais l'armée ? Pour vivre comme bon te semble.


Il essai de la jouer sentimental ?

Je commence à me renfermer, je deviens un bloc de glace compact et impénétrable malgré la chaleur de la cheminée.
Mon visage commence à montrer un signe d'énervement, mon visage se fait plus froid.
Le coin de ma bouche n'affiche plus le sourire qu'il arborait avant, je n'exprime que mépris.


Ne me parle pas de Famille Erol .... pas devant moi ....


Et si je vivais comme bon me semble ? Et si je restais dans l'armée parce que ça a un sens capitale à mes yeux ?


Ca y est, l'étincelle ne va pas tarder à allumer un brasier, je sens que cette conversation va vite dégénérer ...

Comment peux tu trouver un sens capitale à tout ça ?


Parce c'est mon choix, je crois en l'Empire, je crois en notre nation et malgré le faite que je sois "différente" ... je sais, je sais que j'ai un avenir dans celle-ci.


Pourquoi se battre si L'Empire et la République s'efforce de faire la Paix ?


Je ne pu m'empêcher de lâcher un rire cynique.

Tu y crois vraiment ? Ne te moques pas de moi Erol, nous savons tout deux que cette "paix" ne durera pas éternellement.
Quand l'un des deux partie commencera à faiblir, à plier le genoux... l'autre profitera de son état de faiblesse pour lui sauter à la gorge.
Cette "paix" comme tu dis n'est qu'une façade, tout le monde la veut mais tout le monde sait que nous n'y parviendrons pas ....


Si tu penses que nous sommes toujours en guerre. Tu dois savoir que les personnes meurent pendant une guerre.... il se peut que prochainement toi aussi tu fasses partie de la liste des victimes ...


C'est le prix à payer pour remporter la victoire.
C'est le prix de la guerre Erol, seul le résultat compte. Un jour tu t'en rendras compte ....


C'est toi qui ne te rendra compte de rien ! La chance t'a sourie jusque là, tu peux t'estimer heureuse .... d'être toujours en vie!
Je te connais assez Ariès pour savoir que ...


Tu crois réellement que tu peux y comprendre quelque chose ? Tu as arrêté ta formation dans l'armée je te signale !
Tu ne sais rien de ma vie ! Alors arrête de faire comme si tu me connaissais !
Tu ne me connais pas Erol ! Tu ne sais pas se que j'ai traversé depuis que tu as quitté l'Académie !
Tu ne sais rien de tout ça ...


Une grimace de malaise prit place sur le visage de se vieux compagnon.

.... Soit, je t'accorde se point. Mais tu es un soldat .... tu ne fais que suivre les ordres et rien de plus ... tu n'es qu'un pion dans toute cette histoire.


Un pion certes mais j'ai mon utilité, j'ai un rôle à jouer ! Il n'est pas simplement question de suivre des ordres.... Il y a aussi une question d'honneur.


Ou est l'honneur dans le fait de marcher comme des moutons qui vont à l'abattoir ?


C'est la vie, des hommes meurent, des femmes meurent , des enfants meurent, des soldats meurent.
Nous sommes des soldats c'est notre devoir de suivre les ordres et de si nécessaire donner notre vie pour atteindre la victoire.


Soupir

Victoire ! Victoire ! Victoire! Tu n'as que ce mot à la bouche !


La Galaxie est impitoyable ... il faut être fort si nous voulons survivre. Sans victoire pas de survie, alors il faut se battre, gagner à tout prix ! Gagner au prix de n'importe quel sacrifice, gagner au mépris du danger, gagner aussi longue et dangereuse soit la route...


... Je vois que ta détermination ne s'est pas atténuée avec le temps ... j'aurai aimé ... que...


J'aurai aimé que tes idéo ne changent pas ....


Et moi j'aurai aimé qu'ils changent ... je ne te reconnais plus ...


Moi non plus ...


Des bruits de pas se faisaient entendre, Eliana n'allait pas tarder à venir. Mais cette fois, elle n'était pas seule, son enfant tentait d'émerger du sommeil.
Blottis dans les bras de sa mère.

Erol s'appuya sur ses coudes pour me chuchoter quelques mots.

Je suppose que le débat est clos


Les temps changent Erol, tu pensais peut-être tomber sur la Chiss sans défense qui pleurait dans tes bras à l'Académie ? Tu te trompes lourdement ...
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Sagement blottit dans les bras de sa mère, le nourrisson tétait le sein de sa génitrice. Lorsque le duo familial apparu, le père se dirigea instinctivement vers eux et les enlaça. Depuis la chaise où je reposais, je pouvais voir une scène dépeindre l'amour qu'éprouvait chacun envers l'autre ; voir la joie et le bonheur sur leur visage. Voir quelle famille unit ils formaient. Cela me fit décrocher un sourire amer.

Dire que j'ai vécu cet idylle familial... Cela me parait si lointain, j'ai l'impression de pouvoir m'en souvenir pourtant... pourquoi ne puis-je plus remettre la main sur ces scènes remplient de tendresse ? Je les envie... Je les jalouse, ils profitent d'une vie de famille calme et sereine ; alors que la mienne n'est qu'un enfer...

Tandis que je voguais aux grès de mes pensées, Erol m'extirpa de ma réflexion en me montrant son enfant. Celui-ci était attendrissant, l'on pouvait aisément remarquer qu'il avait prit de ses parents et non en mal. Même si je pouvais noter que sa couleur de peau penchée plus vers le blanc que vers celle de Erol.

Je te présente Moly, notre fille. Elle n'a que quelques mois, n'est telle pas à croquer ?

Bien sur...

Tout sourire, il me tendit son rejeton. Son entreprise me déstabilisa, je ne m'attendais pas à ce qu'il me demande de prendre son nourrisson. Mais devant le sourire protecteur de Eliana mais surtout pour faire bonne figure, je pris cette petite boule de chair entre mes mains fébriles. La sensation était étrange, je n'éprouvais rien pour ce morveux mais il avait quelque chose qui me poussait à me relâcher , à me détendre.

Alors, qu'est ce que ça fait d'avoir un enfant dans les bras, hum ? C'est sur que ça doit te changer de l'armée ! Ahaha

Avec une délicatesse infini l'enfant finit par retrouver les bras de sa mère. En se lovant dans ses bras tout en enfouissant son visage dans le creux de son épaule.

Et bien c'est assez déroutant...

Ne vous inquiétez pas, c'est normal. Nous avons été comme vous au début.

Et de ton côté.
Comment ça se passe ? Tu as réussi à te poser ? A trouver quelqu'un ? Tu penses à fonder une famille ? Un chez toi ?


Pourquoi me posait-il toute ces questions ? Que cherchait-il à faire ? A montrer qu'il avait la belle vie ? Que tout allait pour le mieux alors que de mon côté rien de ne va ? A m'humilier devant sa femme ? A faire son monsieur "Regarde comment j'ai une famille unit, regarde comme je reçois de l'amour et comment je suis heureux". Cela m'insupportait au plus haut point. Qu'il se taise...Qu'il se taise où je perdrai mon sang froid. Comment peut-il se permettre de me faire cela ? Comment peut-il ?!
Il sait pourtant .... il sait ce que j'ai vécu, les grandes lignes bien-sur... Mais pourquoi ?! Pourquoi a-t-il fallut qu'il l'ouvre ?! Pourquoi lui ?! Hors de question de m'éterniser plus que de raison dans cette maison, cette mascarade s'arrêtera à l'instant où je partirai ! Me levant précipitamment je me dirigeai vers la sortie en prenant de court le couple. Erol m'attrapa le bras essayant de comprendre ce qu'il se passait mais s'extraire de son étreinte ne fut pas bien compliqué.



Laisse moi partir Erol.

Mais...Mais pourquoi qu'ai-je fais ? Qu'ai-je dit ?

Tu le sais très bien ! N'essais pas de le nier ! Tu sais très bien comment ça se passe lorsque l'on parle de famille, de "chez moi" !

Le nourrisson se mit à geindre sous les éclats de voix, rajoutant un poids supplémentaire dans l'atmosphère de la pièce. Pendant ce temps, Erol sembla se souvenir de ce point très particulier qu'il ne fallait pas aborder en sa présence. Hélas pour lui le temps lui avait fait oublier cela.

Je...Cela m'était sorti de la tête pardonne moi Ariès. Veux-tu rester encore un peu ?

Non, je pense que nous avons assez discuté avec ta belle petite famille... Au revoir.


Sans lui laisser la moindre chance de riposter, la jeune femme s'en alla et laissa le mari en plan devant la porte de sa demeure sous le regard perplexe de sa compagne. En fin de compte Erol n'était plus que cela... Une vielle connaissance et rien d'autre.

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