L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Zeph Mathuin
#34021
NB : Ce rp se passe chronologiquement après l'arc Thule, du coup même si je considère que c'est "réussi", je m'efforcerai d'en parler le moins possible pour ne pas risquer de donner de fausses affirmations sur l'arc actuellement en cours.

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PNJ : Darth Varadesh


Une journée comme une autre venait de commencer pour Varadesh. L'explorer voguait à vitesse tranquille parmi les étoiles avec aucune direction précise en tête. Seule, l'apprentie en était réduite à patienter le temps d'obtenir une réponse de la part de son maître suite au rapport qu'elle avait envoyé par message crypté concernant sa mission sur Thule. Il n'y avait rien d'autre à faire en attendant, la Dame Sombre devait être occupée à quelque manigance ou étude des arcanes obscures, l'apprentie n'en doutait pas. La Mirialan avait l'esprit tortueux et pas moins méticuleux pour autant, elle la pensait tout à fait capable d’échafauder plusieurs plans en parallèles.

Pour l'heure allongée sur la couchette de son lit, la Pantoran songeait à elle. Ranath. Sa libératrice, sa geôlière, sa bienfaitrice, sa tortionnaire, sa pire ennemie, son maître. Elle ressentait un flot grondant d'émotions contradictoires envers elle. Elle était fière de savoir que, dès l'instant ou la Sith avait posé les yeux sur elle à Korriban, elle n'avait pas hésité à lui offrir de suivre les arts obscurs en sentant son potentiel. D'entre tous, elle avait été choisie pour être son héritière et la dépositaire de ses connaissances. Un jour, le manteau de Dame Sombre lui reviendrait et elle s'en draperait avec joie.

Elle admirait Ranath pour ses enseignements, pour le pouvoir qu'elle maniait sans difficulté apparente. Pour sa capacité à tenir tête à des monstres comme Odion sans avoir peur. Et plus que tout, pour le courage dont elle avait fait preuve en défiant son ancien maître pour lui ravir le contrôle de l'Ordre car ce dernier était devenu trop faible pour diriger. Aux yeux de la jeune fille, son maître incarnait véritablement ce qu'elle devait devenir, le parangon des Sith. Mais il y avait autre chose.

Ranath était froide, distante, elle ne montrait aucune compassion ni pitié quand bien même il lui arrivait de féliciter son apprentie. Elle pouvait même se montrer violente à son égard au moindre faux pas. Elle semblait atteinte d'une sorte de délire possessif qui n'admettait aucune forme de déviance du chemin qu'elle avait tracé pour Varadesh, peu importait ce que cette dernière pouvait penser ou vouloir. D'une certaine façon, on aurait presque pu croire que Ranath ne voulait partager d'aucune façon sa disciple avec personne.

Et cette idée troublait la Pantoran. Lui faisait inévitablement se poser des questions auxquelles elle n'avait pas de réponse à fournir. Ranath était une contradiction vivante, calme au point d'en être une statue en général et d'un coup, bouillonnante d'une fureur impossible à apaiser. Elle répétait que nulle chaîne ne devait les retenir en tant que Sith mais elle semblait presque... Attachée à l'apprentie, bizarrement. C'était un mystère qu'elle ne comprenait pas et qui la fascinait autant qu'il l'inquiétait.

Et il y avait également un aspect de sa formation qui l'intriguait. Ranath avait déclaré ne pas vouloir reproduire les erreurs du passé, elle était ouvertement contre la Règle des Deux et sa finalité, elle voulait créer quelque chose de nouveau pour l'Ordre et sa pérennité. Pourtant, elle-même n'avait pas hésité à renverser et tenter de tuer Krayt. Elle avait ainsi agi exactement comme ses prédécesseurs. Pourquoi dès lors rejeter ce qui avait fonctionné ? Le faible avait été mis à bas et le fort avait pris sa place, celle qui lui revenait de droit.

Elle ne comprenait pas ce qui pouvait tant inquiéter la Mirialan dans tout ça. Avait-elle peur de mourir ? Craignait-elle de perdre ce qu'elle détenait ? Ou bien sa peur venait-elle du fait que si elle venait à être renversée, cela signifierait qu'elle était faible et donc, inutile, vouée à une existence pathétique ? Varadesh n'avait pas la réponse. Elle doutait l'avoir de sitôt. D'un geste distrait, elle alluma l'holo-écran collé dans le mur face à son lit et se mit à zapper sur plusieurs chaînes, s'arrêtant quelques secondes sur une puis changeant illico.

...Je me trouve actuellement devant le palais de la Prima sur Chandrila ou, il y a quelques instants, les funérailles de Notre Altesse Sérénissime viennent d'avoir lieu, présidées par sa fille et héritière, la nouvelle Prima par intérim Alayna Tega...

Instantanément, l'apprentie passa d'une position allongée à debout, fixant et écoutant avec grand intérêt ce qu'elle venait d'entendre. Quoi ? Qu'est-ce que c'était que ces histoires ? Alayna, nouvelle Prima ? Et... Sa mère, morte ? Qu'avait-il bien pu se passer ? Elle réfléchissait à toute vitesse. La partie calculatrice de son esprit, celle qui jour après jour prenait le pas sur le naturel bon et doux de l'enfant qu'elle avait été, songeait aux implications de la situation.

C'est avec un grand chagrin que nous avions appris quelques jours plus tôt le décès de notre bien-aimée Prima qui, selon nos sources, aurait été assassinée par son époux Aellingen Hellwind, lequel aurait pris la fuite et est activement recherché par les forces de l'ordre de la Confédération. Les motifs de cet acte atroce restent encore inconnus et l'enquête est en cours au moment ou je vous parle. Immédiatement, la princesse et fille de notre Prima, Alayna, a été mise en sécurité. Ce ne fut que le lendemain que toutes ces rumeurs furent confirmées par un porte-parole du palais. Par ailleurs, une annonce fut faite, proclamant que le mandat d'intérim jusqu'aux prochaines élections sera assuré par la princesse...

Un gouvernement en situation de crise, une instabilité politique probable à venir et par dessus tout, une jeune dirigeante probablement inexpérimentée au pouvoir. Tout cela n'augurait que du bon pour la cause des Sith, pour peu qu'elle puisse agir. Un instant elle songea prévenir Ranath mais rejeta l'idée. Ou que soit la Mirialan, elle ne pouvait pas attendre une réponse de sa part quand la rapidité était aussi importante. De plus, elle n'excluait pas que la Dame soit déjà au courant. Qui sait, peut-être même que tout cela avait été orchestré secrètement par elle.

Il n'y avais pas de temps à perdre. Avec une hâte indécente, Varadesh se précipita jusqu'au cadeau que la chandrillienne lui avait fait, il y avait de ça presque un an maintenant. Elles ne s'étaient plus reparlées depuis 2 mois. Tant de choses semblaient s'être produites en si peu de temps. Alayna se souvenait-elle de leur conversation ? Pouvait-elle croire que son appel serait entendu ? Le chagrin et le deuil qui devaient actuellement l'affecter pouvaient tout à fait l'avoir détournée de la distraction que représentait leur relation après tout. Mais il fallait qu'elle essaie. Il fallait qu'elle sache si, quelque part, elles ne s'étaient pas mentis l'une à l'autre sans le vouloir ni le savoir.

Alors, elle envoya un message par cette fréquence connue de 2 êtres dans la galaxie. Comme une balise, cet appel éclairerait la nuit qui régnait sur l'âme de la chandrillienne... Ou passerait inaperçu parmi les ténèbres de l'enfer qu'elle vivait actuellement.

Alayna. C'est moi, je... Je viens d'apprendre ce qui s'est passé. Je suis désolée pour toi et pour ce qui t'arrives. Je comprend ce que tu peux ressentir et je comprendrais également que tu veuilles rester seule pour pleurer ce que tu as perdu.

Quelque part, les enseignements des Sith n'avaient pas encore complètement tué la petite fille qui aimait à se promener sur les marchés de Pantora City. Et c'était cette parcelle d'innocence et de bonté qui en appelait à la princesse pour l'heure, non l'apprentie qui avait senti toutes les possibilités que la tragédie impliquait. Avec le temps, peut-être qu'il ne resterait plus qu'elle, Varadesh, et que Sabina disparaîtrait.
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By Alayna Tega
#34039
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M83 - In the Cold I'm Standing



Quelques jours s’étaient écoulés depuis son investiture. La cérémonie d’adieux à la Princesse semblait n’être qu’un lointain souvenir. Déjà, elle semblait s’être à demi habituée à la vie de dirigeante. Elle avait enchaîné le discours sur la grande esplanade de Mrisst avec la visite du CERG. Puis, les jours suivants, elle avait participé à de nombreuses réunions à la capitale, afin de gérer les affaires les plus urgentes. Et enfin, elle avait rejoint Chandrila et son Palais.

C’était ses premiers instants de calme depuis son investiture. La première fois qu’elle revenait au Palais également. Elle avait rejoint ses appartements. Lorsqu’elle arriva face à son grand lit dont les draps n’avaient pas bougé depuis plus d’une semaine, la jeune fille se laissa tomber face première. En un instant, elle s’était retrouvée seul. Plus de bruit, plus de travail. Non, elle était seule, allongé face contre la couverture. Et brutalement, la réalité la frappa. Elle aurait voulu s’endormir là et ce réveiller dans un monde où rien n’était arrivé. Le calme lui rappelait combien sa mère lui manquait. Combien ses bruits de pas, ses mots, et même ses réprimandes lui manquaient.

Mais tout cela appartenait au passé. Quand est-ce que tout avait basculé ? Dans le bureau de Chandrila, il y a quelques jours ? Dans l’assemblée, lors de l’arrestation de Cryus ? Ou encore plus tôt, lorsque sa mère avait joué les entremetteuses pour placer sa fille au firmament. Qui avait décidé de la fin de cette histoire ? Alayna ? Maya ? Un peu des deux ? Tout était si complexe que la jeune fille n’était sûre de rien. Avait-elle eut à un moment le choix ? Ou son destin était-elle tracé depuis longtemps ?

Au final, la jeune fille n’avait aucune certitude. Seule une chose était certaine. Sa solitude n’était guère de bon conseil. Aussi, elle entreprit de se relever. Elle réfléchissait déjà à trouver un nouveau projet afin de s’occuper. La tristesse chassait par le travail. Une attitude héritée de sa défunte mère.

C’est lorsqu’elle ouvrit le tiroir du bureau qu’elle le vit. Le communicateur qui lui permettait de joindre celle qu’elle avait connu le temps d’une soirée. Elle l’avait laissé là où elle l’avait posé le jour de la mort de Maya. Et depuis, Alayna n’y avait plus touché. Doucement, la jeune chandrillienne attrapa le communicateur. Une lumière clignotait rouge, signe que quelqu’un avait tenté de la joindre. Quelqu’un. La seule correspondante possible.

Aussitôt, la nouvelle Prima retourna sur son lit et se mit à écouter la voix de la Pantoran. Elle était désolée. Qui ne l’était pas. Ses mots, elles les avaient entendus tant de fois. Bien trop. Elle les lisait sur tous les lèvres, sur tous les visages. Désolé. Désolé pour ta peine, pour la mort de ta mère. Et à force de voir ses mots partout, elle les détestait. Que les gens soit désolé ou pas lui importaient peu. Il était désolé ? Tant mieux. Elle, elle était bien plus loin que tout ça. Elle regrettait. Elle s’en voulait. Elle en voulait à l’univers. Elle en voulait à sa mère.

Comprendre ? Non. Personne ne pouvait comprendre. Personne ne le pouvait car personne ne connaissait le secret que cacher la mort de sa mère. Et jamais on ne saurait qu’elle avait tenu dans sa main l’arme ayant tranché les entrailles de la Princesse jusqu’au dernier instant.

Personne ne pouvait comprendre, car personne ne connaissait réellement Alayna. Pour tous, elle était entre la jeune prodige à l’avenir tout tracé et l’ingénue, naïve et faible, que l’on pouvait sans doute virer sans soucis. Mais pour personne elle n’était un monstre capable de tuer de sang-froid. Personne ne connaissait la part d’ombre qui habitait son cœur.

Et enfin, personne ne pouvait comprendre, car elle-même, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Une part d’elle criait sa peine, une autre demandait toujours plus de travail et une dernière semblait ne rien regrettait. Celle-là s’était résignée. Son destin était là devant elle. Et sa part d’ombre y avait une place de choix.

Cette voix la lui criait combien Maya était fautive. Combien elle avait souffert de la perte de Cryus. Et combien il fallait à présent s’attacher à diriger la confédération comme sa mère le voulait. Sans pleurs, sans tressaillement, cette part d’elle-même lui semblait en l’instant totalement étrangère. Alayna avait beau le plus vouloir entendre ce discours si douloureux, elle ne pouvait pas l’ignorer. Cette obscurité était sienne. Et on ne pouvait pas se séparer d’une partie de soi.

Alors, comme pour reprendre le contrôle de sa propre pensée, Alayna regarda le communicateur en soupirant. Sabina ne pouvait pas comprendre. Et son désolément ne changerait rien. Mais peut être que son rire aurait pu chasser cette sombre présence ? Après une hésitation, elle pressa le bouton d’émission, non certaine de savoir pourquoi elle contactait cette jeune fille qui était désolé. Tôt ou tard, la pantoran découvrirait le message.


« Sabina…C’est Alayna. Merci. C’est….c’est dur. J’ai du mal à savoir ce qui va se passer maintenant. »


Qu’allait-il se passer ? Elle n’en savait rien. Il restait deux mois jusqu’à l’élection d’un nouveau Prima.

« Mais je ne sais pas si j’ai vraiment envie de parler de tout ça. Tout le monde me regarde avec le même air. Tout le monde me dit la même chose. Alors… »


Oui, ça pouvait presque paraître être un reproche.

« Parle-moi d’autres chose s’il te plait. Dis-moi où tu es, ce que tu fais. Comme tu l’as fait lorsque j’étais seule sur ce vaisseau. »


Quand tu m’as donné le courage d’aller sur Mantessa. Précipitant ainsi la fin de Maya.

« Juste…normalement… »


Oui, juste normalement. Ne soit pas désolé. N’ai pas l’air désolé. Sourit. Parle. Rit. Laisse les autres faires le sale travail. Devient la différence. Celle qui aura su faire de nouveau sourire ce visage. Comme avant.
#34056


En dépit de ce que la princesse pouvait penser, Varadesh comprenait la douleur qu'elle vivait. Celle d'avoir perdu ce qu'elle avait de plus cher en un instant horrible. De réaliser que plus rien ne serait comme avant et que ce qui était perdu ne serait jamais retrouvé. Que l'avenir, qu'il fut sombre ou radieux, ne saurait jamais cacher ni voiler le chagrin et la souffrance qui présentement devaient emplir le coeur de la chandrillienne. Oh certes, elle ignorait que le meurtre était en fait un suicide tout comme elle ignorait que tout les événements sinistres dans la vie récente d'Alayna étaient du fait de sa mère.

Mais fondamentalement, elle pouvait comprendre. Elle avait vécu cette douleur, cette perte lorsque les pirates avaient abattu ses parents sous ses yeux impuissants et horrifiés. Elle avait subi les mauvais traitements, les humiliations et les horreurs d'une vie d'esclave sans défense ni espoir. On lui avait tout pris, absolument tout, sa vie comme son avenir et même son statut d'être vivant. Cette douleur était grande mais il fallait apprendre à s'en servir, la canaliser dans un but productif. Ne pas se laisser dévorer par elle, la maîtriser. Cette discussion viendrait en temps et en heure toutefois, elle comprenait le besoin de ne pas en parler. S'évader, oublier.

Actuellement je suis dans mon vaisseau, on a enfin fini les fouilles sur Yavin avec mon amie. Le résultat est un peu mitigé, on a trouvé des trucs intéressants, enfin j'imagine, c'est pas moi l'experte là-dedans mais apparemment ça va prendre un peu de temps pour qu'elle puisse déchiffrer tout ça. Du coup j'ai quartier libre pour quelques jours. Et c'est pas un mal parce que ça a pas été de la tarte cette histoire. Entre les vieux temples lugubres, les espèces de tribus de sauvages bestioles et Liuhin qui me radotait sur sa fameuse découverte du siècle...

Comme dit le dicton, plus le mensonge est gros, mieux il passe. Il y avait un fond de vérité dans tout ça mais il était tellement noyé sous les embellissements et les inventions que bien malin aurait été celui qui devinerait qu'elle racontait des cracks. De fait, elle ne pouvait décemment pas révéler la vérité à Alayna. Eh quoi, avouer qu'elle était une Sith, l'apprentie de la Dame Sombre et qu'elles étaient les rescapées d'une race en voie d'extinction que toute la galaxie voulait voir mourir ?

Que leur voyage sur Yavin n'était nullement à une fin archéologique mais bien pour le pouvoir et la puissance, pour servir les machinations d'un Maître froid, distant et qui pourtant exerçait une attraction inexplicable ? Autant raccrocher tout de suite et ne jamais chercher à la recontacter, au mieux elle croirait que Varadesh se fichait d'elle, au pire elle la croirait et les conséquences seraient considérablement néfastes.

Quant à ou je suis... Ben...

Le vaisseau venait de sortir d'hyperespace au moment ou Alayna avait répondu. Un heureux hasard ou peut-être l'influence subtile de la Force, qui sait. Le monde qui s'offrait à ses yeux était magnifique vu de l'espace bien que cela n'eut rien de surprenant. Elle avait quasi tout le temps cette impression lorsqu'elle accostait une planète. Mais celui-là avait quelque chose de plus par rapport à tout les autres. L'Intrépide pénétra l'atmosphère tandis qu'elle hésitait à répondre. Elle espéra que la princesse n'allait pas mal interpréter cette hésitation ni s'en offusquer.

Finalement, alors qu'elle arrivait en vue du spatioport, elle eut un grand sourire bien évidemment inutile puisque pas visible pour son interlocutrice. Elle prit une voix espiègle et faussement ingénue.

Dis donc Alayna, tu avais raison. Ton palais, il est encore plus beau quand on le voit de ses propres yeux.

L'Intrépide se posa dans un hangar d'Hannahla, Chandrila. La terre natale de la Prima par intérim. Elle éclata de rire malgré la gravité de la situation qui frappait la jeune fille. Pourquoi s'inquiéter ? Elles étaient maintenant si proches, littéralement !
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By Alayna Tega
#34064
AStranger Things OST - Heroes (Peter Gabriel)


Cette fois, la Prima n’eut guère à attendre pour avoir une réponse. Elle entendit dans la foulé de ses questions la voix de sa jeune amie lui répondre. Elle était donc dans son vaisseau. Comme leur de leur dernier contact, avant Mantessa.

« Toujours en quête des mystères de l’histoire ? Un jour, quand nous aurons un peu de temps, peut être que nous pourrions partir à l’aventure à deux. J’ai déjà eu l’occasion de faire un peu d’archéologie. C’était passionnant. Et pas du tout ennuyeux. »


Pas le moins du monde. La dernière fois qu’elle avait participé à des fouilles, la chose avait fini en duel de sabre et courses poursuites à base de robot géant. Oui clairement, elle ne s’était pas ennuyée. Et elle était revenue avec une part de l’histoire elle-même. Et un sentiment d’avoir participer à un dessin la dépassant en tout point.

Mais à présent, elle était bien loin de l’excitation de cette mission passée. Et une part d’elle aurait tout donné pour y retourner, l’espace d’un instant et oublier la réalité. Oublier la mort de sa mère. Retrouver son adolescence qui s’était brutalement éteinte. Mais c’était impossible. A moins que…

« Tu es sur Chandrila ?! Vraiment ?! Tu es là ? »


Alayna s’était relevé et s’était jeté sur la fenêtre de sa chambre. Reflexe étrange et idiot. De l’ouverture, elle n’avait aucune chance de voir la Pantoran. Mais à cet instant où elle ne parvenait pas à faire la part des choses, l’idée d’apercevoir Sabina lui avait paru plus qu’agréable. Mais évidemment, la Sith n’était pas là.

« Dis, on se voit ? Ca ne sera pas forcement simple avec tout ce qu’on attend de moi mais je voudrais te revoir. »


Alayna avait une sérieuse envie de revoir la jeune Pantoran. Cette envie était certainement accrue par la situation qu’elle vivait. Ici, chacun ne cessait de lui rappeler que sa regrettée mère était définitivement partie. Son accession au pouvoir la couvrait de tache et de responsabilité qui l’étouffait à un instant de sa vie où elle avait besoin de respirer et de prendre l’air. Dans ce paysage sombre, Sabina semblait être une véritable oasis. La voir était l’occasion de penser à autre chose. De pouvoir parler et échanger sans réminiscence de la défunte princesse de Chandrila.

« Ce soir, est-ce que ça te tenterais de découvrir le Chandrila nocturne ? Ou au moins se voir ? »


Découvrir le Chandrila Nocturne. Déjà juste fille de Princesse, la tache demandé soit d’ardue négociation, soit une escapade incognito. Désormais Prima, il lui faudrait certainement envoyer balader durement ses services de sécurités pour qu’il la laisse profiter de la nuit sans escorte. Mais après tout, d’un certain point de vue, elle n’était autre que leur supérieur.

« Si tu veux, on peut se donner rendez-vous sur le pont des pierres bleues. Tu verras, c’est un pont en centre-ville construit avec des pierres bleues. Il permet d’accéder à la ville haute et au Palais. On peut s’y rejoindre. »


Dans la voix de la jeune fille on pouvait entendre la hâte de retrouver son amie et avec ces retrouvailles, un semblant de vie normale. Il pouvait sembler déplacer de vouloir profiter de la cité nocturne en plein milieu d’un deuil. Mais Alayna avait juste besoin de s’évader. Voir d’autres personnes, explorer d’autres endroits. Le palais était étouffant. Et une voix lui souffler qu’il valait mieux retrouver la Pantoran que de se réfugier une nouvelle fois dans le travail.

« Disons le pont bleu au coucher du soleil ? »


Disons ça. Evasion au coucher du soleil et retrouvailles au-dessus des flots. Avec l’espoir de passer enfin une bonne soirée, sans ressentir le besoin de passer une nuit blanche sur un quelconque projet. Disons une nuit pour tenter de retrouver le sourire. Pour essayer de passer une étape. Et pour peut-être ranimer une dernière fois l’adolescente amusé par l’aventure.
#34071
Evidemment qu'on va se voir, tu as cru que j'ai fait le chemin depuis Yavin juste pour te poser un lapin ? Bon j'avoue ça aurait pu être le cas rien que pour t'asticoter.

Elle avait pris un ton faussement et même exagérément outragé pour lui signifier ô combien elle se sentait insultée que la princesse eut pu tenir des propos si intolérables. Il aurait été idiot de sa part de prétendre qu'elle était sur place mais que oh zut désolé je passe en coup de vent faire le plein et j'y retourne. Par un réflexe idiot, elle tira la langue, geste inutile au possible vu qu'elle était pour le moment seule dans son vaisseau maintenant posé. Bon il y avait bien son petit droïde astromech mais il ne comptait pas.

Ça fait un mois que je suis seule avec Liuhin et ses fichus travaux, j'ai creusé la terre jusqu'à m'en défoncer les doigts, j'ai dû courir pour échapper à des sauvages et j'ai même pas reçu ma solde encore. J'ai besoin de voir du monde, de me détendre et de penser à autre chose. Et si en plus ça implique de siroter un bon verre d'alcool à la même table que toi, je vais pas me priver tu peux le croire !

En revanche il y avait un petit souci dans ce beau plan de soirée que les 2 jeunes filles fomentaient avec amusement, telles des écolières projetant de faire l'école buissonnière et s'échapper de l'internat pour aller filer à la cantina voisine... C'était qu'il fallait déjà qu'elles s'échappent.

Tu vas réussir à échapper à la vigilance de tes gorilles ? Vu la situation je suis pas sûre qu'ils te laisseront sortir, enfin j'imagine... Je pourrais éventuellement tenter de te kidnapper mais ça risquerait de créer des ennuis à Votre Altesse. Et nous ne souhaitons pas ça n'est-ce pas ?

Le pont des pierres bleues, au centre-ville, passage pour aller jusqu'au palais. Retenu, enregistré. L'après-midi allait être longue d'ici à ce que la soirée commence véritablement. Mais une partie du plaisir de la chasse au gibier princier venait de l'attente jusqu'à ce que la belle ne fut bien en vue et prête à être attrapée.

A ce soir dans ce cas. Mets-toi sur ton 31 !




L'après-midi fut passablement rapide, à la grande surprise de la Pantoran. Elle avait profité de quelques heures de repos bien mérité et dont elle allait avoir besoin, pressentait-elle, en vue de la folle soirée qui s'annonçait. Bien sûr, ça n'avait pas simple de se reposer tant l'impatience était grande. Elle s'imaginait qu'Alayna devait trouver le temps encore plus long, probablement occupée à ratifier des traités et autres paperasses et à discuter de sujets profondément ennuyeux avec des gens au phrasé soporifique. Il y avait des avantages à être un visage parmi la foule parfois.

Finalement, une heure avant le coucher du soleil local, elle s'était levée, avait pris une douche bienvenue qui l'avait réveillée comme il faut puis était venu le temps de choisir sa tenue. Elle avait hésité de longues minutes, incertaine. Y avait-il un protocole à respecter même lorsqu'on était avec une Prima incognito ? La jeune dirigeante s'offusquerait-elle si la Sith était habillée comme un monsieur tout le monde ? Les apparences étaient malheureusement importantes dans la vie de chacune, dissimulant et protégeant.

Finalement, considérant que peu importait, il n'y avait rien d'officiel dans leur rencontre après tout, elle choisit sa tenue puis sortit, verrouilla le vaisseau et se rendit au rendez-vous que sous aucun prétexte elle ne voulait rater. Rien ne l'empêcherait de la voir, pas même l'apparition inopinée et tout à fait malvenue d'une Ranath ou d'un Odion ne pourraient gâcher cette soirée. Quoique après réflexion... Non, n'y pense pas, mets tout ça de côté.

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Le fameux pont des pierres bleues était suffisamment grand pour laisser passer 2 files en sens inverse de véhicules mais de chaque côté existait également une large avenue pour piétons. Nombre de passants s'y promenaient avec insouciance et quelques-uns étaient des couples. L'humeur générale semblait être à la contemplation tranquille du soleil dans le ciel qui se couchait lentement et apportait avec lui la nuit étoilée. Varadesh était accoudée à la rampe et observait également, perdue dans ses pensées. Elle attendait, n'osant presque pas croire que la chandrillienne allait bien venir.

Elle avait choisi de se vêtir d'un haut violet foncé par dessus lequel trônait un manteau noir sobre mais élégant. Avec ceci, une jupe elle aussi violet foncée. Elle avait des lunettes de soleil, plus là pour le style que pour leur utilité compte tenu de la situation actuelle. Ses cheveux bleus/violets étaient rattachés en une longue queue de cheval et elle avait des boucles d'oreille argentées. Elle avait mis des talons aiguilles avec lesquels elle n'était pas exactement à son aise, faute d'habitude. Elle avait également un petit sac à main dans lequel divers incontournables du kit de survie en soirée mondaine étaient rangés ainsi que son sabre laser.

Méfiante ? Oui et non. Pas vis à vis d'Alayna mais pour rien au monde elle n'aurait laissé de côté son arme quand bien même Chandrila semblait à mille lieues d'être dangereuse. L'instinct de survie de l'apprentie lui dictait de ne prendre aucun risque. Alors, posée là, l'air faussement détendue, elle attendait, les sens en alerte et à l'affût d'un coup en traître. On ne se refait pas.
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By Alayna Tega
#34079
Echapper aux Gorilles ? C’était effectivement une difficulté à passer. Surtout moins d’un mois après la mort de sa mère. Mais elle ne comptait pas se laisser démonter par les gardes du palais. Elle était la Prima. Leur supérieur direct. Et s’ils s’enfonçaient dans l’insubordination, elle était prête à leur faire payer l’affront.

« Je devrais y arriver. L’avantage d’être Prima, c’est que personne ne peut me dire ce que je dois faire. Evitons le kidnapping pour l’instant, je suppose que ce serait mieux que tu ne finisses pas la soirée dans les geôles. »


Oui, c’était un avantage. Accompagné de tant d’inconvénient. Mais elle pouvait bien user du seul point positif qu’elle trouvait à la situation.

« Tu sais, une Prima est toujours sur son 31. »


Depuis son début de carrière, elle avait chaque jour dû paraître à son avantage. Elle devait avoué que la chose n’était pas sans lui déplaire. Son dressing était suffisamment remplir pour faire pâlir n’importe quelle femme de la comparaison et elle appréciait choisir avec soin ses tenues. Alors, pas besoin de lui préciser d’être à son avantage. Elle le serait forcément.

***


La suite de la journée fut un enchainement de travaux. La plupart concernait la loi de Finance ainsi que la résolution monétaire. Il était en effet grand temps de proposer un projet de budget à l’assemblée ainsi que d’officialiser la création d’une monnaie, indépendante et universelle. La Confédéartion devait avancer. Les projets entamés sous le mandat de Maya devaient être menaient à terme.

Alors que la course du soleil arrivait à sa fin, la jeune fille se prépara à sortir. Une longue robe rouge. Un pendentif d’argent ornait d’un saphir. Une broche d’argent soignée ramené ses cheveux en arrières. Aux pieds, des talons argentés. Pour accompagner le tout et protéger quelque peu son identité, elle avait revêtu un long par-dessus blanc, tenant plus de la cape que du manteau classique. Après un maquillage rapide et naturel, elle quitta ses appartements pour prendre la direction de la sortie arrière du bâtiment.


« Prima, vous sortez ? »

« Je rends visite à une amie capitaine. Je crois que j’ai besoin de prendre un peu l’air. »

« Je vais faire préparer une escorte. »

« Non, je ne veux pas d’escorte. Je veux juste un peu de solitude. »

« Le protocole… »

« Je me fiche du protocole ! Je ne veux pas d’escorte ! Je veux souffler. C’est un [center][dialog][color=#808080]ordre, je ne veux pas d’escorte. Mademoiselle…Je ne peux pas vous laisser sortir…vous ne serez pas en sécurité. »

« Parce que vous êtes sûr que je le serais ici ? Comme ma mère l’était ? »


La réplique était violente et elle jeta un froid sur la discussion. Alayna regretta dans la seconde d’avoir prononcé ses mots. En soit, elle n’avait rien contre le capitaine. Au contraire, c’était quelqu’un de sympathique et de dévoué. Quelqu’un qui ne méritait pas ça.

« Je suis désolé…je ne voulais pas…vous avez fait votre devoir et vous le faites encore. Je…j’ai juste besoin d’air capitaine. J’ai du mal à digérer tout ça. C’est trop pour moi. J’ai besoin d’un peu de solitude et de temps loin du palais. »

« Je comprends votre Excellence, mais comment puis-je vous protéger si vous refusez une escorte ? »

« Je prendrais avec moi une arme et un communicateur muni d’un localisateur. Dans la doublure de ma veste, activable facillement. En cas de souci, je vous promets de vous appeler. »
[center][dialog][color=#808080]Vous resterez dans le centre ?
»

« Je resterai dans la ville haute. Soyez sans crainte capitaine. Vos hommes ne seront jamais loin. »


***


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Quand la jeune femme pénétra le parc du Palais, elle rabattit sur sa chevelure la capuche blanche de son manteau. Puis, elle marcha dans les rues de la haute ville, descendant vers le pont de pierres bleues. Sous sa capuche et son manteau, elle semblait passer plutôt incognito. Sa tenue était de saison et à la mode sur la planète. Une chance pour la rencontre discrète de ce soir.

Bientôt, Alayna arriva au pont de pierres bleues. Avant de s’engager sur l’ouvrage, elle jeta un coup d’œil rapide pour débusquer sa jeune invitée. Elle était là, à quelques dizaines de mètres, regardant de temps en temps dans toutes les directions. Après quelques secondes d’hésitation, Alayna avança sur le pont. Elle avait pris soin d’attendre que celle-ci regarde ailleurs et maintenait une marche sembla dirigeait vers l’autre extrémité du pont. Elle avait envie d’attaquer cette soirée sur le ton du jeu.

Lorsqu’elle se sentit assez proche et qu’elle vit Sabina lui tourner le dos, la jeune fille se porta rapidement à sa hauteur. Délicatement, elle porta ses mains gantées de blanc à hauteur des yeux de la Pantoran, tachant de lui couvrir doucement la vue à mesure qu’elle se rapprochait de son dos.


« Qui s’est ? »


Puéril ? Enfantin ? C’était le cas. Ce soir, Alayna laissait de côté ses responsabilités. Elle laissait de côté l’assassinat de sa mère. Elle tachait d’oublié sa peine et ses calculs politiques. Ce soir, elle tachait de redevenir une jeune fille comme les autres.
#34174
Le soleil de Chandrila était lentement descendu à l'horizon, basculant hors de vue minute après minute, sa lumière déclinante baignant encore le paysage urbain local. Varadesh n'avait jusque-là pas fait attention à ce spectacle, songeuse malgré elle. Quelque part, elle appréhendait ces retrouvailles et ce qu'elles pouvaient signifier, sans oublier qu'il était impossible de savoir comment la soirée se passerait. Bien malin était celui qui aurait pu prédire la tournure que prendraient les choses, les 2 jeunes filles étant assez imprévisibles par nature.

Au début, l'apprentie ne fit pas attention à son environnement alentour et ne perçut pas la présence qui s'était faufilée adroitement jusque derrière elle. Sachant qu'elle avait affaire à une sensitive, cela donnait une idée de l'état de distraction de la Pantoran. Elle sentit l'étranger derrière elle lorsque soudainement des mains gantelées de blanc apparurent devant ses yeux. Son premier réflexe fut de penser à une trahison. Une embuscade à son attention, peut-être même s'agissait-il de Jedi venus avec l'assentiment de la nouvelle Prima ? Elle se raidit instinctivement et en appela au pouvoir de la Force sans même y penser, prête à déchaîner sa rage...

… Puis elle se rendit compte juste à temps qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter. La voix douce et agréablement familière de l'humaine résonna à ses oreilles. Un sourire se dessina sur les lèvres d'un bleu profond et elle se détendit instantanément. Il s'en était fallu de peu qu'elle réagisse très mal à cette surprise, on n'a pas idée de jouer à ça avec une Sith que diable. Elle ne bougea pas, laissant les fines mains obscurcir sa vision, jouant le jeu.

A en juger par ce parfum que je sens qui doit coûter plus cher que tout ce que j'ai pu gagner ces 5 dernières années et cette voix mélodieuse, je dirais que c'est le meilleur parti des Colonies qui me fait l'honneur de sa présence.

De ses main elle empoigna les bras de la Chandrillienne puis se retourna et l'attira à elle doucement. D'une façon presque trop naturelle pour être vrai, les 2 jeunes filles tombèrent dans les bras l'une de l'autre. Prima ou pas, Alayna était maintenant en son pouvoir on dirait, les rôles s'en trouvant inversés brièvement. Varadesh la serra contre elle comme si elle craignait qu'en la lâchant elle ne la verrait plus jamais, puis elle desserra son emprise et se recula légèrement, observant le petit chaperon rouge qui était en vadrouille dans les rues de la ville. Elle lui adressa un sourire espiègle agrémenté d'un clin d’œil.

Sans garde ? Voilà qui est bien présomptueux... Et dangereux Votre Altesse. Imagine que tu finisses entre les griffes de quelque fripouille mal intentionnée, voilà qui serait fâcheux. Si vous me le permettez ma Dame, je vais prendre sur moi de vous escorter.

Et naturellement, elle posa un pied par terre le temps de faire une profonde révérence volontairement exagérée. Quoi ? Il n'y a rien de mal à titiller un peu la Prima après tout, et l'interdit que cela constitue est une perspective suffisamment excitante pour se justifier en elle-même. Elle avait cessé de sourire pour adopter une expression grave et préoccupée. Mais la lueur pétillante de malice au fond de ses iris dorés trahissait la fausseté de son attitude. Elle éclata de rire, rejetant ses cheveux en arrière en passant.

Désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher. Je suis contente de te revoir Alayna.

Contente était un mot encore trop faible pour décrire la joie qu'elle ressentait. La princesse représentait une sorte d'échappatoire dans son existence solitaire, difficile et dangereuse. Un fruit délicieux qu'il était défendu de goûter. En parlant de goûter... Le regard de l'apprentie se promena ça et là sur la tenue de sa compagne, ne perdant pas une miette du spectacle très agréable qu'elle avait sous les yeux. Après tout, personne n'avait dit qu'il était interdit de regarder et de profiter de la vue...

Je te laisse décider ou on va, je ne connais pas du tout cette ville.

Amorce le départ et lance l'expédition, je te suivrai ou que tu ailles ô Prima.
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By Alayna Tega
#34177
Le visage de la Prima se parait d’un sourire franc. Le meilleur parti des Colonies ? C’était peut-être la surestimé. Il devait y avoir çà et là de jolie héritière de famille bien plus noble. Mais peu importait. Alayna commença doucement à voyager lorsqu’elle sentit les mains de la jeune sith se posait sur les siennes. Puis, la Pantoran se retourna, lui dévoilant enfin se visage qu’elle n’avait plus vu depuis cette soirée sur Naboo. Et pourtant, malgré cette absence, les traits de Sabina lui parure être une rassurante habitude. Elle détailla chaque ride d’expression de la jeune fille avant de planter son regard dans ses yeux. Son sourire s’agrandit encore un peu plus lorsque ses pupilles capturèrent les prunelles pétillantes de son invité. Doucement, avec une joie rare, elle tomba dans les bras de Sabina.

Dans son dos, elle sentit les mains de la Pantoran se refermer alors qu’elle portait ses propres doigts sur l’échine de son amie. Elle cala sa tête sur l’épaule de l’apprentie. L’espace d’un instant qu’elle espérait prolonger toute la soirée, elle n’était plus la prima. Juste une jeune fille serrant entre ses bras une amie partie trop longtemps.

Au bout d’un instant qui sembla durait des minutes entières, Sabina recula un peu, observant Alayna en détail. Rapidement, un sourire joueur accompagné d’un clin d’œil donna le ton de la suite. Sans garde dans une ville aussi folle et dangereuse que la capitale Chandrillienne ? Elle avait quand même fait l’effort de se déguiser en petit chaperon blanc pour passait incognito…Mais elle n’était pas contre le fait d’être escorter par une si agréable présence.

Alayna ne put retenir un rictus lorsqu’elle vit son amie lui faire une révérence un peu trop prononcé. C’était clairement une petite moquerie qui aurait pu se solder par un solide sermon, mais la jeune femme adorée cela. Avec Sabina, elle avait l’impression d’être quelqu’un de normal. Elle ne vivait pas dans une bulle fermé. Elle prit un air faussement boudeur avant d’éclater de rire de concert avec Sabina.

« Moi aussi je suis contente de te revoir Sabina. Et c’est avec plaisir que j’accepte ton escorte »


A son tour, elle fit une révérence à la jeune Pantoran. Elle s’appliqua à réaliser la chose sérieusement, voulant un instant inverser les rôles. Son sourire trahissait un rire intérieur et une joie qu’elle n’avait plus connue depuis des années.

« A votre service Mademoiselle. Je vais vous faire découvrir les endroits les plus sympathiques de la vie nocturne »


Doucement, Alayna attrapa de ses deux mains celle de Sabina, avant de tourner de talon courir sur quelques pas, entrainant tant bien que mal la Pantoran dans sa course. Les grandes enjambés s’achevèrent prématurément, dans les rires de la Prima. Entre ses doigts, elle laissa doucement filait la main de la jeune fille à contre cœur.

« Tu aimes sortir le soir ? »


Alors que les jeunes filles avaient achevé la traversée du pont, elles s’engagèrent dans l’une des petites rues qui remontaient dans la ville haute. Petit à petit, alors que la nuit avait définitivement prit ses droits et que les deux amies avançaient, elles rencontrèrent de plus en plus de jeune. Après une énième intersection, la rue s’emplit un peu plus d’étudiant et des échos de musique parvinrent jusqu’à leur oreilles. L’ambiance devenait peu à peu plus chaleureuse alors que la température de l’air chutait doucement.

Dans la petite rue à l’architecture visuellement ancienne, Alayna s’arrêta enfin devant une porte ouverte. La salle qui se révéla était visiblement d’un style ancien. Elle était relativement grande et tandis qu’un bar couvrait presque toute la longueur à droite, des tables et des canapés occupaient la gauche. Au fond, une estrade était pour l’instant vide. Le bar lui était ni plein, ni désert. Il se remplissait seulement. Quelques minutes avant le coup d’envoi de la soirée. Sur la droite, avant le bar, une ouverture semblait mener sur une cour intérieure.

Doucement, Alayna plongea sa main à la recherche de celle de Sabina, puis, elle amena celle-ci jusqu’au bar, se faufilant entre les quelques personnes qui s’amassait à proximité du comptoir. Arrivé devant l’autel du serveur, Alayna attira Sabina à elle pour venir la placer à ses côtés.


« Alors, qu’est-ce qui vous ferez plaisir ma chère ? »


Un sourire narquois aux lèvres, Alayna appréciait l’instant. Le moment était précieux. C’était certainement l’une de ses dernières sorties folles, et elle la réalisait en charmante compagnie. La Prima ne put s’empêcher d’admirer furtivement la tenue de Sabina. A travers les conversations ambiantes, un fond sonore leur parvenait. Un avant-gout du spectacle à venir pour lequel Alayna avait choisi le bar comme première étape de cette soirée. Qui aurait pu penser la Prima experte et pratiquante de la vie nocturne chandrillienne ? Personne ou presque.
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By Zeph Mathuin
#34199
Une douce étreinte, à la fois innocente et qui avait pourtant quelque chose de plus que la simple chaleur de retrouvailles amicales. Peut-être y avait-il, inconsciemment, cette peur d'à la fois retrouver et ne pas retrouver la félicité qui les avait prises, ce soir-là sur Naboo, lorsque qu'aucune ne connaissait l'autre et pourtant avait laissé parler sa passion et ses émotions. Peut-être craignaient-elles qu'en brûlant les étapes, en allant trop vite, elles risqueraient de tout gâcher ou que la sensation éprouvée ne soit pas exactement la même. Bien entendu, ce ne serait jamais vraiment le cas, car les choses n'étaient jamais tout à fait les mêmes en ce qui concernait les affaires de cœur.

Il y avait aussi la possibilité toute simple que chacune désire prendre son temps et ne pas se presser. Il y avait une forme de plaisir indéniable dans une relation soudaine et ponctuelle, sans lendemain, mais elle n'était plaisante qu'au sens le plus basique du terme et n'offrait plus rien au-delà du moment présent. Ce qu'il pouvait y avoir avec Alayna allait plus loin que ça, bien qu'une petite voix dans la tête de Varadesh lui soufflait que tout n'était qu'illusion. Il ne pouvait en définitive y avoir que son Maître et l'Ordre dans le cœur de l'apprentie, rien d'autre ne pouvait ni ne devait compter.

Mais d'un autre côté, les règles étaient faites pour être contournées.

Ni une ni deux, sans trop avoir le choix - non qu'elle eut refusé de toute façon - la jeune fille fut finalement emportée dans le sillage que traçait la Prima nouvellement née, ses mains prisonnières de la poigne inflexiblement douce d'Alayna. Il était clair que celle-ci prenait au mot d'être la guide et la protégée de la Pantoran, refusant ainsi de créer une distance physique quelconque. Puis le contact fut rompu, quoi qu'il sembla l'être à contrecœur. Cela permit à l'apprentie d'en rajouter une couche dans ses petits jeux consistant à asticoter une noble dame habituée à ce qu'on la place sur un piédestal social.

Jolie révérence tout à l'heure, ça se voit que tu as été à meilleure école que moi. L'inclination du bassin et la main droite qui était... Bien droite comparé à ton corps penché en avant, waouh. A côté on aurait dit une bouseuse mal léchée qui tentait de singer quelqu'un de plus raffiné. J'ai comme l'impression que tu dois attirer les regards en société. Devrais-je m'en inquiéter ?

Oui tiens, bonne question que celle-ci. Faut-il craindre que quelque regard malvenu puisse emprisonner le tien ? Que vas-tu pouvoir répondre à cela, douce petite princesse aux cheveux blancs plus purs que la neige dont tu tiens la couleur ? Elle feignit de réfléchir à la question d'Alayna qui en était une bonne et assez amusante. Elle sortait souvent dans le cadre de la vie qu'elle menait mais pour ainsi dire presque jamais pour le plaisir ou la détente, toujours pour le travail.

Bah j'ai pas vraiment l'opportunité de sortir souvent donc je ne sais pas trop... D'un autre côté, qui n'aurait pas envie de sortir le soir si c'était pour être en si charmante compagnie ?

Il y avait de plus en plus de monde, nota-t-elle, dans les rues que la Prima leur faisait traverser, majoritairement des jeunes gens pas beaucoup plus vieux qu'elles. A en juger par leur allure et les bribes de conversation qu'elle pouvait entendre, surement la jeunesse étudiante des académies locales, de sortie pour se détendre et faire la fête. Elle eut un soupir presque imperceptible, mélancolique. Combien il était facile d'oublier que sa vie aurait pu être semblable à celle de tout ces jeunes garçons et filles ignorants si elle avait eu plus de chance par le passé. L'itinéraire choisi par sa compagne les mena à l'intérieur d'un bar qui semblait encore relativement peu peuplé pour l'heure, bien que vu la foule dehors dans les rues ça n'allait pas tarder à changer.

L'endroit possédait un charme indéniable et celui qui avait conçu la décoration savait comment rendre tout cela attrayant et prompt à créer une ambiance festive. Une musique particulièrement entraînante se faisait entendre, ajoutant au charme local. Inconsciemment, Varadesh se prit même à en chantonner l'air à voix basse. La main d'Alayna serrant la sienne, conjuguée à sa voix mélodieuse qui l'appelait, la ramena à la réalité. Fronçant légèrement les sourcils, momentanément surprise, elle examina les écrans qui indiquaient les produits disponibles en vente.

Euh... Va pour un whisky correllien ? L'alcool et moi ça fait deux donc faudrait peut-être éviter de commencer trop haut si je veux tenir toute la soirée !

Sitôt qu'Alayna eut choisi sa propre commande, le serveur darda sur elles un regard perçant. Varadesh crut d'abord que l'homme tentait de leur faire du charme - ce qui n'était pas très commercial ni pertinent - mais elle comprit vite s'être trompé lorsqu'il les interrogea d'une voix calme et respectueuse :

Bonsoir mesdmoiselles. Puis-je voir vos papiers d'identité afin de m'assurer que vous êtes majeures ?

Voilà qui était fâcheux. Elle disposait bien de ce genre de chose dans son sac à main - rappelez-vous, tout l'indispensable pour survivre en soirée à l'intérieur - mais elle doutait qu'Alayna en ait sur elle, d'autant qu'il valait mieux éviter qu'elle révèle son identité si elle voulait rester incognito. Les 2 jeunes filles échangèrent un regard vaguement embarrassé puis Varadesh lui fit un clin d’œil malicieux, sortit sa carte d'identité de son sac et la tendit devant elle tandis que de l'autre main elle fit un geste en apparence anodin. En vérité, elle fit usage de la Force pour manipuler doucement l'esprit ouvert et aisément utilisable du bonhomme.

Vous n'avez pas besoin de voir ceux de mon amie, vous les avez déjà vus.

C'était un pari un peu risqué car elle ne maîtrisait pas vraiment ce pouvoir mais après tout il fallait bien s’entraîner non ? Et quoi de mieux pour cela qu'une occasion aussi belle ? De toute façon ça ne pouvait pas mal se passer. Le visage du serveur se troubla vaguement avant de s'illuminer tout aussi soudainement puis revint à son expression première. Souriant comme son poste l'exigeait de lui, l'homme les servit toutes les deux sans plus insister. Assurer l'anonymat de la Prima : objectif réussi. Il était maintenant temps de se trouver un coin tranquille. Pour l'heure elles semblaient bien au comptoir alors autant y rester quelques minutes avant de se diriger vers une alcôve avant l'arrivée massive d'autres jeunes clients.

Elle éclata de rire, de concert avec la princesse. C'était objectivement ridicule mais il en allait ainsi lorsqu'on était en bonne compagnie à faire la fête et se détendre, on riait facilement et pour tout et n'importe quoi. Varadesh leva son verre pour trinquer avec Alayna avant de boire quelques gorgées de son verre, frissonnant de l'effet de l'alcool sur son organisme peu habitué.

A votre santé Votre Altesse Sérénissime !

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By Alayna Tega
#34206
Alors qu’Alayna avancer pour amener son invité vers la ville haute, celle-ci la taquina un peu, lui posant une étrange question. Faisait-elle tourner les regards ? Un peu oui. C’était une constante lorsque l’on était héritière de l’une des icônes rebelles les plus aimés. D’autant plus lorsque l’on possédait un minois avec un certain charme…

S’en inquiéter ? C’était amusant. Sabina s’inquiétait de voir le regard de la Prima être détourner vers d’autres yeux ? Il y avait quelque chose d’à la fois tendre, innocent et joueur dans cette phrase. Le visage de la Princesse s’illumina d’un sourire rayonnant. Elle devait être ridicule à s’amuser de si peu, mais cela lui semblait incroyablement naturelle avec Sabina. Elle ne se sentait pas être la Prima, la Princesse de Chandrila. Avec la sith, elle était juste Alayna.

Pour autant, la Pantoran devait elle s’inquiéter qu’un éventuel regard lui vole la vedette ? Non. Personne ne pouvait avoir pareille relation avec la Prima car personne n’oserait jouer ainsi avec elle. Sabina avait ce naturel que les autres n’avaient pas avec elle. Elle n’était pas là pour lui faire des courbettes. Ce qui lui donnait l’impression d’être normale pour une fois.


« Attirer les regards…laisses moi réfléchir… »


Alayna prit un air faussement songeur. Si Sabina voulait la taquiner, il fallait qu’elle s’attende à l’être en retour.

« J’ai dû faire tourner quelques regards…Une dizaine…peut être une centaine…Mais bon, c’est une habitude quand on est célèbre. »


Le visage d’Alayna tentait d’être vaguement hautain, mais la jeune fille peinait à cacher un sourire joueur. Le petit duel que se jouer les deux amies était des plus plaisants pour la politicienne, tant il était unique. Il n’y avait que dans ses instants là, avec la Sith, qu’elle pouvait retrouver des plaisirs perdus depuis longtemps.

« Mais rassure toi, aucun n’a le droit à une petite escapade nocturne incognito dans les ruelles de Chandrila… »


Tant l’aurait certainement aimé mais d’aucun n’aurait eu le courage de proposer ce genre d’aventure. C’était l’évidence qui rendait cette relation si unique. Cette fois, l’air faussement hautain avait totalement disparu, laissant à la place un grand sourire franc et chaleureux.

Sabina ne sortait pas souvent ? Alayna ne sortait plus. Trop de travail. Trop de responsabilité. Elle ne put s’empêcher de sourire en entendant la remarque de son amie. Charmante compagnie ? Le constat était réciproque.


« Je ferais plus souvent le mur si tu étais tous les jours dans les parages »


Elle s’imaginait très bien tentait d’échapper à la surveillance de ses gardes dans le Palais. Maya lui avait conté que l’ancien palais comprenait un nombre important de tunnel, dont certain n’était même pas sur les plans. Sa mère les avait utilisés dans ses premières années de règne pour s’éclipser en douce. Mais le nouveau palais comprenait peu d’issue dissimulée. Peut-être qu’avec comme motivation la douce vision qui s’offrait à elle, la Prima saurait trouver des passages secrets cachaient de tous. Elle ne pouvait pas imaginer sa mère faire sans ouverture dérobée.

Lorsqu’elles arrivèrent dans le bar, elles rejoignirent le comptoir. Alayna posa inutilement ses yeux sur l’écran. Elle était déjà venue. Elle connaissait la carte et savait déjà quoi prendre.

« Je vais prendre un Emeraude. Alors comme ça, mademoiselle serait quelque peu sensible à l’alcool ? Intéressant. Très intéressant. »


Alayna arbora un sourire évocateur. Elle imaginait sans peine la jeune Pantoran un peu trop alcoolisé. On aurait pu croire qu’une sith possédait une plus grande résistance qu’une Princesse des Colonies. Mais la politique était souvent une succession de rendez-vous où l’alcool était de mise. Avoir les idées claires en chaque instant était alors une nécessité.

Mais visiblement le barman n’était pas du même avis. Il semblait vouloir gâcher la fête et l’instant unique entre le deux jeunes filles. Des papiers. Alayna n’avait bien évidement pas de papiers sur elle. Jamais en réalité. C’était fâcheux. Elle qui souhaitait gardé son identité secrète le temps de la soirée, c’était un comble. Elle plongea sa main dans la poche intérieure de son manteau, lorsque son regard croisa celui de Sabina. Et avant que la Prima ne sorte assez d’argent pour acheter le barman, son amie lui adressa un clin d’œil malicieux. La Pantoran sortie alors sa carte d’identité tandis que son autre main réalisait un mouvement fluide. Anodin en apparence. En apparence seulement car Alayna sentit un léger tremblement dans la force alors qua Sabina affirmait au barman qu’il avait déjà vu ses papiers.

Le visage du barman se troubla alors et celui-ci repartit avant de revenir avec la commande des deux jeunes filles. Sabina savait donc manipuler ce genre de tour ? Alayna se contenta de sourire et de remercier son invitée.


« Merci ma chère, je te revaudrais ça. »


Alors que le bar se remplissait petit à petit, la Prima leva son verre pour trinquer avec la Pantoran. Elle réalisa à l’instant combien la situation était surréaliste et combien, elle se sentait bien, ici, avec elle. Elle ne put retenir de sourire lorsque Sabina la taquina avec son titre. Kel odass !

« Une Altesse n’est que trop seule sans sa protectrice. A ta santé Sabina »


Aussitôt, Alayna trempa ses lèvres dans le liquide alcoolisé. Il était frais, légèrement acidulé et quelque peu fruités. Presque iodés en arrière note. Rafraichissant et si agréable. Comme la Pantoran.

Dans la salle, la foule se faisait de plus en plus importante et alors qu’Alayna reposait son verre, un groupe de personne pénétra sur l’estrade qui se trouvait au fond du bar. Tous trainaient avec eux divers instruments de musique. Le spectacle que la Prima attendait aller commencer. Rien ne valait la musique s’évader. Elle remettait à plus tard les questions qu’elle avait à l’esprit.

Le fond musical disparu alors qu’un homme s’avançait pour présenter le groupe. Sa voix était difficilement audible mais il annonçait le début de la représentation. Le commencement de la fête. Alayna attrapa de nouveau son verre et bue une large partie de ce qui restait. Les premières notes de musiques résonnèrent et son visage s’illumina de plus belle. Elle se tourna vers son amie, un air malicieux déformant ses traits.


« Tu aimes danser ? »


Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, la Prima attrapa les mains de la Sith une nouvelle fois et l’emmena pour s’enfoncer dans la foule. Ce soir, elle ne laissait guère réellement le choix à la Pantoran. Elle l’avait trainé dans ce bar. Et maintenant elle l’amenait sur la piste de danse.

« De toute façon, tu n’as pas vraiment le choix. »


Arriver un peu plus proche de la scène, à l’endroit où les jeunes gens commençaient à danser, Alayna commença à se balancer en rythme sur la musique. Elle se tourna face à Sabina, l’attirant légèrement vers elle, avant de relâcher ses mains. Les deux jeunes filles étaient face à face, à une distance respectable l’un de l’autre. La Prima commença alors à danser doucement. Un ballet fluide, doux. Un balancement qui se propageait telle une ondulation le long de son corps. La jeune fille était d’une souplesse et d’une grâce remarquable. Ce n’était pas pour rien si elle avait fait du K’Thri son art de prédilection.

« Tu ne me trouves pas trop mauvaise danseuse pour une Princesse ? Pas trop coincée ? »


Un grand sourire accompagné la petite remarque, rappel d’une discussion à propos des fêtes bourgeoises, ennuyeuses et coincés. Alors que la musique redoublait d’entrain, les balancements de la Princesse devinrent presque des sautillements. Ses mouvements étaient fluides, équilibrés. Un brin sensuel même. Doucement, son regard vint se figer dans celui de Sabina. Le moment était si agréable. Prémices d’une soirée mémorable.
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