L'Astre Tyran

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Connue pour ses canyons de cristal, Chandrila, joyau discret de la Nouvelle République, est avant tout un monde agricole magnifique qui exporte la majorité de sa production vers les mondes surpeuplés du Noyau. Ses immenses plaines abritent une population répartie en petites communautés, laquelle s'organise selon un système de démocratie directe.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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By Zeph Mathuin
#34218
La Prima serait ma débitrice ? Que voilà une bonne idée, j'ai justement quelques petites choses qui me font de l’œil...

Dont certaines étaient à portée de vue. Comme par exemple cette jeune fille aux cheveux argentés et au profil à la fois noble et délicieusement innocent, encore qu'on aurait été en droit de se demander si c'était un effet de manche ou véritable. Une question qui appelait une réponse, elle se promit de creuser pour en savoir plus sitôt que possible. Après tout c'était son boulot, creuser les choses pour trouver ce qui serait digne d'intérêt. Pas que ce qu'elle contemplait sans se priver présentement n'en présentait aucun cela dit...

Le whisky avait un goût singulier, pas particulièrement agréable sans être non plus immonde et pourtant lorsqu'elle en reprit une gorgée puis une suivante, cela lui sembla de plus en plus goûteux. Peu habituée qu'elle était à boire, la jeune fille sentait venir un très léger tournis qui disparut aussi vite qu'il était arrivé. Ses joues bleu saphir avaient brièvement viré au rouge, chose fatalement visible avec sa couleur de peau habituelle.

Alentour, la salle s'emplissait à grande vitesse, en majorité par des étudiants en groupes venus s'encanailler et s'amuser pour la soirée. La jeunesse chandrillienne semblait coutumière de ces soirées arrosées et folles, d'après ce qu'elle avait compris. C'était pour elle une coutume quelque peu étonnante, habituée qu'elle était à travailler sans relâche même si elle pouvait comprendre l'attirance qu'ils devaient ressentir pour la détente et la paix que leur procuraient ces moments. Elle secoua la tête pour se ressaisir, surement sonnée par l'alcool. La paix était un mensonge.

Perdue dans ses considérations, elle n'entendit pas tout à fait la question de la princesse et n'eut de toute façon même pas le temps d'y répondre que celle-ci l'entraînait bon gré mal gré avec elle, saisissant ses mains. La volonté de la Prima nouvellement élue n'était pas de celles qu'on contrariait ou à qui on répondait non, pour le meilleur et pour le pire. Fronçant d'abord les sourcils sous l'étonnement, Varadesh écarquilla les yeux en se rendant compte ou la menait son amie puis son visage s'éclaira.

Ah ! On veut défier la petite paysanne que je suis ? Très bien tu vas voir ce que tu vas voir !

Il s'agissait de ne pas perdre la face ni perdre tout court à présent. Prima ou pas, il était hors de question de laisser l'avantage à la somptueuse et délicate fleur de lys qui lui faisait face. D'autant plus que cette dernière évoluait à présent avec une grâce et une aisance qui ne laissaient aucun doute sur son habitude dans les gestes effectués. Le spectacle avait de quoi ravir les yeux de n'importe quel spectateur et Varadesh savourait l'idée que quiconque alentour puisse ressentir une quelconque jalousie en constatant que le plus beau parti de la Confédération et la plus ravissante jeune fille de Chandrila soit à ses côtés à elle.

La Pantoran darda ses yeux pour ne pas perdre une miette du spectacle de la silhouette sublime à contempler dans ses mouvements. Oui, à elle. Personne d'autre. Elle-même se mit à danser d'une manière fort simple et qui aurait semblé presque simpliste voire maladroite mais rien n'était plus éloigné de la vérité. Etudiant le Niman, l'apprentie s'était focalisée sur l'économie de mouvements, la simplicité comme objectif premier qui permettait de conserver sa forme. Pour autant, par le passé malheureux qui la hantait, elle avait une certaine pratique de danses plus... Exotiques dirons-nous.

Elle s'interrompit brièvement pour enlever le manteau noir qu'Alayna, dans son avancée éperdue vers la piste de danse, l'avait empêchée d'enlever et le ramena au bar. Une brève inquiétude la prit lorsqu'elle craignit que son sac contenant le sabre laser puisse avoir été dérobé mais heureusement le jeune serveur qui avait pris leurs commandes veillait au grain. Elle se dépêcha d'aller retrouver sa compagne, il ne fallait pas la laisser seule trop longtemps c'était mauvais pour sa sécurité. Et qui sait ce qui pouvait se passer si on la laissait seule.

La danse reprit et avec elle, les mouvements des partenaires évoluaient. Ceux d'Alayna semblaient devenir de plus en plus légers, comme si elle faisait fi de l'attraction de la gravité pour s'élever très légèrement, portée par sa volonté et non par celle d'une force quelconque. Une cascade de cheveux enneigés la suivait dans son sillage, dessinant un voile d'hiver au milieu de la piste de plus en plus frénétique. Par opposition, Varadesh avait subtilement fait évoluer son style, passant de mouvements simples et faussement maladroits à d'autres, toujours mesurés mais différents.

Une princesse des neiges qui ne laisse aucune trace sur les flocons qui s'écartent d'elle par peur de la toucher et de perturber sa perfection, voilà ce que tu m'inspires.

Les mains de la Pantoran dessinaient des motifs invisibles dans l'air et ne cessaient d'aller et venir sur sa taille et son corps, envoûtants d'une certaine manière comme si elle invitait qui la regardait à venir approcher ce fruit défendu qu'elle incarnait. Dans le même temps, elle se rapprochait subtilement de la princesse au gré de leur danse. Le jeu était-il au goût d'Alayna ? Allait-elle se laisser cueillir innocemment ou bien préférerait-elle rester hors d'atteinte ?

La soirée ne faisait que commencer.
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By Alayna Tega
#34223
Des petites choses qui lui faisaient de l’œil ? Oui ? Allonger vous, dites-moi tout. Votre Prima n’aurait-elle pas fait un parfait thérapeute entre deux pulsions pyromanes ? Mais chaque chose en son temps. La jeune fille esquissa un sourire plein de promesse. Elle était prête à jouer à ce jeu. Et à le gagner. Pour l’heure, on ne faisait que placer les pions en vue du duel féroce qui s’annonçait.

Elle observa longuement son amie dégustait sa boisson. Lorsqu’elle vue les joues de la Pantoran virer au rouge, elle ne fit aucun effort pour retenir un sourire moqueur. La jeune fille n’avait visiblement aucune habitude des boissons alcoolisées. Et elle n’avait pas commencé par la plus légère d’entre elle. Sur ce point, Alayna semblait pouvoir tenir facillement face à sa douce adversaire.

La salle se remplissait petit à petit et Alayna emmena alors sa jeune dueliste sur un tout autre terrain où elle pensait pouvoir prendre l’avantage également. La musique entraînante guida ses pas vers la piste de danse. Elle avait défier sa compagne en duel avant de l’emmenait, aurait-on réellement pu dire de fore, vers la zone la plus dansante de la salle.

Une petite paysanne ? Alors une jolie paysanne. Très jolie. Voir ? Oui, avec plaisir. Alors que le duel commençait doucement, la Chandrillienne appliqua au mot l’injonction de la jeune bleue. Son regard parcouru la Pantoran de la tête au pied. Sa danse était quelque peu simpliste mais elle avait un charme indéniable. Alayna se surpris même à se dire que la vue était plutôt satisfaisante.

De son côté, la Prima se servait, non sans un certain plaisir, de sa dextérité et de sa souplesse pour danser manière fluide. Ses mouvements s’adapter à la musique, tentant d’une certaine manière de faire fusionner le ressentie audio que procurait le morceau avec les impressions que pouvait dégager ses propres gestes. Elle voulait faire corps avec la musique. Quitte à être quelque peu en décalage avec la majorité des danseurs de la salle.

Elle observa le ballet de Sabina lorsque celle-ci s’éloigna pour aller poser son manteau. Alayna avait pour l’instant gardé sa cape. Elle ne souhaitait pas trop attirer les regards. Bien sûr, elle n’en était pas à sa première sortie incognito et une rumeur qu’elle avait elle-même lancé faisait état d’une mystérieuse cousine éloignée se rendant régulièrement sur Chandrila. Les mensonges, et maya n’avait pas oublié d’insister la dessus, plus gros sont-ils, mieux ils passent.

Lorsque sa partenaire de jeu revint, elle ne put qu’admirer la tenue de la jeune Pantoran. La tenue, et peut être, sûrement, le corps qu’elle découvrait. Il n’y avait pas de mal à avouer que la jeune sith était jolie.

Doucement, Alayna fit glisser en arrière la capuche qui ne protégeait déjà plus que le bas de sa chevelure. Ses cheveux argentés furent alors libre de s’étaler en de longue cascade de glace. Dans la foulé, elle remonta ses bras à travers les manches du fin manteau pour les dévoiler jusqu’à ses épaules. Au final, l’étoffe ne tenait plus que par un fin cordon d’argent entourant le cou de la Prima. Les plies reposant sur le haut de son dos ainsi que la rigidité de certaine couture permettaient au tissus de ne pas pendre bêtement derrière la jeune fille. L’ouverture de la cape offrait à Sabina une vue sur la silhouette d’Alayna envelopper par une robe longue d’un rouge profond. La tenue était proche du corps, ne s’éloignant des courbes de la Prima qu’au niveau de ses hanches. Un léger décolleté dévoilait un peu de sa peau blanche. Tandis qu’elle reprenait sa danse, elle vit sa partenaire se rapprochait doucement d’elle. La comparaison de Sabina arracha un léger rire à Alayna. Une princesse des neiges et des flocons de neiges ?


« Une princesse des neiges ? Tu serais un des flocons ? Ou bien tu essaierais de troubler la Princesse ? Peut-être un éclair bleu faisant fondre la neige ? »


Sourire taquin. Le jeu était bien lancé. Et Alayna ne comptait pas être passif. Doucement, elle remarqua que Sabina se rapprochait petit à petit à chaque pas de danse. Ses mains faisant des allers-retours sur son corps, laissant apparaître ce qui ressemblait à une invitation. Et la Prima ne se fit pas prier très longtemps. A son tour, elle approcha de sa partenaire. L’approche était lente, douce et fluide.

Quand elle fut proche de Sabina, Alayna adapta sa danse à cette proximité nouvelle. Doucement, de ses bras, elle occupa l’espace autour de la sith. Ses mains se rapprochait peu à peu de sa jeune amie. La Chandrillienne avançait toujours un peu plus, se délectant de ce presque contact. Le corps et le visage de Sabina n’étaient plus qu’à quelques dizaines de centimètres. La peau bleu de la Pantoran ne cessait de l’appeler et ses lèvres lui rappelaient les doux souvenirs de Naboo. La jeune fille sentait une pulsion nouvelle apparaître en elle. Celle d’attraper de nouveau ses mains la taille de sa partenaire et de coller ses lèvres à celle de la sith. Embrasser le fruit défendu. Le péché incarner.

Elle n’était qu’à quelques centimètres, ses mains frôlèrent à chaque passage la taille de la sensitive. Elle aurait aimé ressentir de nouveau le bien être qu’elle avait vécu sur Naboo. Il était là. A portée de lèvres. Mais avant de craquer, et de fondre sur les lèvres de sa partenaire, elle recula d’un pas. La soirée ne faisait que commençait et le jeu lui plaisait follement. Il était trop tôt pour abdiquer. La jeune fille avait donc reculé, arrêtant sa danse quelques instants. Sur ses lèvres, un grand sourire indiquait qu’elle prenait un certain plaisir à ce jeu. A vrai dire, elle donnait l’impression de s’être reculait pour admirer sa partenaire. Son regard était pétillant. Devant elle, ses mains étaient tournés vers Sabina, comme une invitation à les saisir pour continuer un jeu et se rapprocher de nouveau. Sur le moment, Alayna paraissait sous son jour le plus charmeur et le plus innocent. Une simple danse. Un plaisir gravé sur les lèvres. Et un désir pétillant dans le regard.




Note: Ce rp vous est offert par un retard de la SNCF.
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By Zeph Mathuin
#34233


Quand on voulait jouer, il fallait s'attendre à perdre votre Altesse. Toute Prima qu'elle était, la Pantoran ne comptait pas plier le genou et s'avouer vaincue face à l'humaine. Sauf si la contrepartie s'avérait plus élevée bien sûr, auquel cas l'orgueil saurait laisser place à une défaite reconnue de bon cœur. Peut-être que la princesse saurait être généreuse et prodige de ses largesses ? Une idée qui avait du mérite et qui attisait l'intérêt de la jeune fille. Rentrer dans les bonnes grâces de la jeune dirigeante aurait plus d'un intérêt après tout.

Le flocon ne touche pas la princesse, il lui obéit et suit son bon plaisir. Il peut frôler sa blanche peau mais il ne la touchera jamais car alors il troublerait sa perfection. Dois-je être ce flocon pour toi ?

Si près, elle était si près qu'un simple mouvement de la tête aurait suffi à toucher son visage d'une pâleur immaculée. L'odeur du parfum que la princesse portait était forte, riche de souvenirs légers remontant à près d'un an en arrière, durant une soirée faussement innocente ou chacune avait été introduite dans la cour des grands par sa tutrice. Une soirée qui avait vu la naissance d'une histoire aussi passionnée que brève et pourtant incontestablement pudique. Il en était né une attirance mutuelle, née d'une ressemblance entre leurs destins et du besoin d'oublier l'espace d'un instant le fardeau qu'elles avaient à porter.

Et pourtant, aussi vite que l'apparition lui avait semblé à portée de lèvres, elle s'éloigna et la laissa là, reculant un peu comme pour mieux admirer son oeuvre. Et quelle oeuvre était-ce là que d'avoir mordu à l'appât du fruit défendu pour au dernier moment ne pas le cueillir et se contenter d'attendre. Attendre quoi ? Peut-être qu'il ne tombe de l'arbre, roulant par terre jusqu'à ses pieds ou elle n'aurait alors plus qu'à se pencher pour le ramasser et croquer dedans à pleines dents. Le frisson qui lui traversa l'échine ne lui laissait aucun doute sur l'envie de voir arriver ce moment.

Alayna la toisait d'un sourire innocent, incarnant jusqu'au bout des ongles la douce demoiselle éperdument ignorante des affaires de cœur mais Varadesh n'était pas dupe. Il ne s'agissait que d'une feinte de sa part dans le jeu auquel elles avaient décidé de jouer. Attiser le désir pour forcer l'ennemie à abdiquer ou s'élancer à sa poursuite au risque de perdre la piste. Un choix difficile. Brièvement stoppées, seules immobiles parmi la foule de la folle jeunesse étudiante qui dansait et dansait et dansait sans s'arrêter, elles se regardèrent mutuellement.

Ma chère princesse des neiges, prends garde ou tes pas te mènent car tu pourrais te retrouver là ou tes flocons se mettraient à fondre. Quelles défenses te resteraient-elles alors pour ne pas fondre à ton tour ?

Et que se passerait-il alors si tu fondais ? Que découvrirait-on là-dessous ? Quelle magnifique vulnérabilité, quel défaut sublime ? Le regard de Varadesh descendit sur ces mains tendues vers elle. Que faire, les saisir ? Serait-ce alors un risque calculé ou suivre la manœuvre de la Prima ? Pouvait-on faire confiance à ce ravissant sourire faussement innocent, ces yeux pétillants d'une joie authentique ? N'était-ce pas risquer de se perdre parmi les pétales argentées de la chevelure détonnant parmi toutes ces nuances de brun, de roux, de noir et d'autres couleurs plus fantasques ?

Lentement, à dessein, les mains de la Pantoran vinrent saisir celles de l'humaine et la rapprochèrent tout aussi lentement d'elle. Cette fois-ci elles étaient encore bien plus proches l'une de l'autre, au point que leurs nez se touchaient. Le temps sembla s'étirer tandis qu'elle se noyait dans les prunelles d'Alayna. Un simple regard de sa part aurait pu embraser des nations toutes entières et cette pensée attisa davantage l'excitation de la jeune fille. La main gauche de l'apprentie se rapprocha de la bouche de l'humaine puis 2 de ses doigts se posèrent sur ses lèvres comme pour l'intimer de ne rien dire. En parallèle, l'autre main se glissait dans le dos de la princesse. Si près...

Brusquement, Varadesh bougea et, d'une application experte de la main droite, força Alayna à en faire de même pour la faire passer derrière elle. La danse reprenait, la différence étant cette fois que leurs mains étaient jointes. A moins bien sûr que sa compagne ne préférait s'en séparer. En son fort intérieur, elle soupira. Elle avait été très proche de s'abandonner complètement mais tel n'était pas le but du jeu. La filature et la chasse ainsi que l'épreuve de séduction comptaient autant que la victoire en elle-même. Et nulle n'était prête à vouloir que le charme ne se fasse trop vite après tout.

Tu es infiniment plus dangereuse que tu n'en as l'air, le sais-tu ? Il est si facile de sous-estimer un aussi joli minois et de ne pas voir à quel point tu sais manipuler à ta guise. J'admire cela.

Savoir jouer de ses atouts pour endormir l'ennemi et imposer sa volonté, telle était la marque du fort. Alayna pouvait-elle être plus qu'une compagne ? Peut-être. Le temps viendrait de la sonder et de songer à la mettre à l'épreuve mais pas encore. Pour l'heure, seule comptait la silhouette voluptueuse qui virevoltait à l'unisson de ses mouvements tout en imposant sa royale présence.
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By Alayna Tega
#34274
Les deux jeunes filles s’étaient stoppées dans leur élan, se toisant à une distance respectable. Alayna ne pouvait qu’admirer la Pantoran qui lui faisait face. Elle dissimulait le plaisir presque sadique qu’elle ressentait derrière un masque d’innocence. La Prima avait ce petit côté manipulateur quel avait tant détesté chez sa mère. Elle en était consciente. Son apparence ne reflétait en rien sa personne et ses pensées. C’était un talent fort utile qu’elle comptait mettre à contribution dans des affaires plus triviales que cette douce séduction.

Alors qu’elle regardait sa partenaire de danse, celle-ci prit la parole. Fondre ? La Pantoran pouvait elle pensait être à même de faire fondre la Princesse ? Se pensait-elle capable de percer son armure et de faire voler en éclat ce masque que la jeune fille s’était construit jour après jour ? Pouvait-elle réellement faire exploser le coffre-fort qui abrité les sentiments et les secrets de la chandrillienne ? Il aurait était arrogant de répondre à la négative, car rien n’était impossible. Qui découvrirait-elle alors ? La joie de l’instant. La peur de l’avenir. Et la haine. Beaucoup de haine. Contre sa mère. Contre les républicaines. Les impériaux. Les pirates. Les politiciens. Les idéalistes. Contre tous.

« Te crois-tu capable de me faire fondre ? Me penses-tu sans défense ? »


Avec une grande douceur, Alayna sentit Sabina lui prendre les mains. Avec une certaine lenteur, la Pantoran attira l’humaine à elle, resserrant doucement son étreinte sur la Princesse. Leurs corps étaient proches. Elle pouvait deviner le souffle de la Pantoran. En un geste, leurs nez auraient pu se toucher. En une seconde, leurs lèvres auraient pu s’effleurer. La princesse se délecta de l’instant. Il était précieux. Suspendu entre deux battements de cœurs. Son regard plongeait dans celui de Sabina, une part d’elle espérait que sa compagne cède, laissant le jeu changer de dimension aux grés de la tension qui naissait. Les doigts de la jeune sith furent un doux contact pour la bouche de son hôte. Dans son dos, la prima sentait la main de sa partenaire se frayait un chemin le long de son échine. Alors que la tension était à son paroxysme, Sabina bougea brusquement, entraînant la Princesse dans son sillage. Leur corps se séparèrent, et Alayna bascula derrière la Sith, poussait par sa main dans un nouveau pas de danse. La chorégraphie dura quelques pas qui déclenchèrent chez la Prima un rire franc et innocent. Main dans la main, les deux jeunes filles tournoyaient l’une autour de l’autre, s’approchant tantôt, s’éloignant parfois.

Alors qu’Alayna se rapprochait, Sabina brisa le silence qui s’était installé. La Chandrillienne avait conscience de sa capacité à manipuler. Elle le savait, et elle en œuvrait couramment pour affirmer son pouvoir. C’était même la base de ses différentes stratégies afin d’être certaine de garder le pouvoir.

« Moi dangereuse ? Mais non, voyons. Je ne suis qu’une innocente princesse à la tête d’une puissance galactique. Rien de dangereux allons. Surtout pas pour un aussi joli flocon. »


La Prima accompagna sa réplique d’un air faussement innocent et un clin d’œil vint ponctuer la déclaration. Qu’on ne se méprenne pas. Alayna n’était pas une faible et innocente princesse. C’était une sensitive éduqué par une politicienne pure souche. Elle avait dans sa manche toute les cartes pour imposés sa vision des choses. C’est moyens était démesuré et son talent pour la manipulation était palpable.

« Tu n’as pas non plus l’air d’un flocon inoffensif, puisque tu veux me faire fondre »


Un sourire malicieux décora son visage. Elle ne pensait plus à ses responsabilités. Elle n’était plus une princesse. Elle était juste une jeune fille qui danser. La jeune fille reprit la direction de la danse sans se rendre compte que la musique avait changé. Plusieurs fois, elle attira la Sith à elle, avant de la faire reculer. D’un mouvement plus rapide que les autres, elle amena la jeune fille à passer sous son bras avant de le laisser retombée délicatement. Les deux danseuses se retrouver ainsi l’une à côté de l’autre, dos à dos. D’un nouveau mouvement, elle fit tournoyer sa partenaire pour la retrouver face à elle.

« Pour un petit flocon pas habitué à ce genre de sortie, tu suis plutôt bien le rythme. »


Le sourire était à peine moqueur. Sans s’en rendre compte, Alayna avait certainement fixé un nouveau surnom à Sabine. Petit Flocon. Joli Flocon. Flocon Mignon. Flocon.

La danse s’accéléra avec le rythme de la musique, et les mouvements de la Prima continuèrent de guider la jeune sensitive. Elles enchainaient les rapprochements, les croisements, et les passes. Lorsque la musique ralentie de nouveau, Alayna amena fermement la Pantoran à elle et la fit basculer légèrement sur le côté, la retenant d’un bras passée dans son dos. Corps contre corps, la Prima avait amené sa partenaire à sa merci, le visage à quelque centimètre du sien, son être prisonnier des bras de la politicienne. Doucement, comme pour mettre un terme à ce jeu du chat et de la souris, elle rapprocha sa tête de celle de Sabina. Ses lèvres fondirent sur celle de sa proie et y déposèrent un doux et chaste baiser. Aussitôt, elle releva la sensitive et la fit tourner sur elle-même.


« Ca faisait si longtemps. »
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By Zeph Mathuin
#34275


Un sourire joueur se dessina sur les lèvres de la Pantoran. Les défenses, la princesse devait indubitablement en avoir. On ne nommait pas dirigeante d'une nation une jeune adulte de 18 ans qui n'aurait pas été éduquée pour une tâche aussi écrasante après tout sinon c'était aller droit à la catastrophe. Et les aléas de la vie avaient également fait leur oeuvre sur la chandrillienne s'il fallait en croire ce qu'elle avait lu sur sa biographie officielle. Mais il était une chose qu'elle ne prenait pas en compte car elle l'ignorait. Varadesh était une Sith, apprentie peut-êtres mais Sith tout de même.

Sa nature même consistait à trouver les failles dans les défenses et les exploiter pour parvenir à ses fins. Il existait forcément des interstices perçant cette fenêtre sans tain qui dissimulait la véritable Alayna. Le tout était de les découvrir puis d'appliquer la pression suffisante pour que la vitre ne se décale et que la vérité jaillisse. Bien sûr, ça ne serait pas simple mais la jeune fille était joueuse et avec un tel gibier en guise de récompense, qui aurait pu refuser de s'adonner à la traque ?

Je pense, ma chère, que te faire fondre sera bien plus difficile que d'endurer la glace qui pave le chemin menant à ton cœur. Et comme tu le sais peut-être, je suis naturellement capable d'endurer des températures extrêmes. Il me suffit de braver le blizzard et d'arriver au bout du chemin.

Et là l'y attendrait sa récompense, un don que beaucoup désiraient mais qu'aucun ne mériterait ni n'obtiendrait jamais à part elle. Une place dans l'âme de la Prima. Son attention, sa confiance, son soutien. Et son cœur, suprême trophée parmi les trophées. Quant à elle, ce qu'elle pouvait offrir était plus terre-à-terre mais pas moins réel. En fin de compte, chacune obtiendrait ce qu'elle désirait de l'autre.

La danse se poursuivait, éternel affrontement entre les 2 volontés juvéniles. Leur attention était tellement accaparée l'une par l'autre que tout le décor alentour semblait avoir disparu, les bruits étouffés, les jeunes hommes et femmes éclipsés et la musique presque inaudible. Même Ranath et l'Ordre semblaient presque totalement absents de ses pensées, remplacés par le spectacle délicieux de cette jeune fille qui portait en elle le germe de la grandeur. Que cette fleur s'épanouisse et elle donnerait un nouveau sens à la perfection. Nouveau pas de danse, nouveau frôlement dangereux de leurs corps. Nouveau frisson de désir, un désir brûlant qui consumait tout.

Il n'est rien de plus dangereux en ce monde que la sincérité, toi plus que quiconque devrait le savoir. Si je dépose la vérité à tes pieds, suis-je innocente ou suis-je coupable ? Suis-je un danger ou suis-je ta sauveuse ? Peux-tu affirmer que l'idée de fondre te déplaît ?

Varadesh accepta le compliment avec un hochement de tête et un air flatté. Disons que danser elle savait faire, mais fréquenter les night-clubs les plus mal famés de Nar Shaddaa pour ne citer qu'elle en compagnie des pires racailles de la galaxie ne formait pas exactement à danser comme une princesse se devait d'en être capable. Pas vraiment. Un peu de pratique ne pouvait qu'aider à assimiler le truc et avec un tel professeur pour s'exercer, comment pouvait-on ne pas progresser ?

La danse continue et Varadesh danse, danse, danse. Les corps bougent, se meuvent avec une grâce presque féline, silencieux, comme bercés par une musique qu'elles sont les seules à entendre. C'est à tel point qu'elles ne sont même plus en synchronisation avec la musique en cours, évoluant sous leurs propres mélodies. Presque inconsciemment, un cercle de vide s'est crée autour d'elles, comme si les autres danseurs n'osaient se mêler à cette folle danse qui ne cesse pas et continue encore et encore. Il fait très chaud sur la piste, c'est une sensation qu'elle n'éprouve pas souvent, avoir trop chaud ou trop froid lui est plus difficile que pour un humain.

Soudain la main d'Alayna vient l'agripper par le dos tandis que l'autre, imposant son propre tempo, mène la charge et la force à s'approcher scandaleusement près d'elle. C'est une très mauvaise idée que d'en arriver là, il n'en ressortira rien de bon à long terme. Tant de différences les séparent, si nombreuses et si importantes, bien plus que leurs ressemblances. Mais après tout, n'est-ce pas là ce qu'on dit de la véritable passion ? Les opposés s'attirent. Si les choses doivent se terminer mal, eh bien advienne que pourra et qu'il en soit ainsi. On leur a placé tant de restrictions, tant d'obligations qui ne devraient jamais reposer sur de si jeunes épaules, on attend tellement d'elles.

C'est pourquoi, lorsque leurs lèvres se rencontrent brièvement, d'une façon aussi pure et innocente que ce soir là sur Naboo, le cœur de la Pantoran bat à une cadence infernale. Cet avant-goût est tout ce qu'il lui faut comme invitation à continuer. Continuer cette relation, continuer cette danse, continuer cette soirée. Et par-dessus tout, prolonger ce baiser. Alayna a lancé les hostilités, elle a remporté la première bataille. Mais c'est Varadesh qui gagnera la seconde. Ses mains quittent le bas du dos de la jeune humaine pour venir se glisser contre les épaules et, alors qu'elle sent le souffle de la princesse sur son visage, elle ne laisse pas l'opportunité à la jeune fille de s'écarter.

Le chemin lui apparaît clairement et elle a bien l'intention de l'emprunter jusqu'au bout.

Cette fois-ci, lorsqu'elle prend l'initiative d'un nouveau baiser dont elle est l'instigatrice, elle pousse plus loin son avantage, ne se contente pas de goûter aux lèvres de la princesse des neiges. Il lui faut savourer la sensation de ces flocons qui coulent le long de sa langue, de ces traits délicats qui sont troublés par le mouvement qu'elle leur impose, de ces yeux si pleins de vie qui se reflètent dans ses propres iris dorés. Au diable la prudence, elle n'est pas venue pour tenir secrète cette passion qui la taraude depuis presque un an mais bien pour la dévoiler, pour l'assumer et pour l'assouvir.

Si longtemps, cela faisait si longtemps. En vérité, jamais auparavant n'avait-elle ressenti cela pour qui que ce soit d'autre. Elle doutait même pouvoir le ressentir un jour pour autrui. Car il s'agissait du premier amour et rien ne l'égalerait jamais par la suite. On dit qu'on n'oublie jamais sa première fois. Varadesh n'oublierait jamais la première fois ou elle a senti que son cœur chavirait pour quelqu'un. Cette douleur magnifique dans la poitrine qui la laisse à nu devant une jeune fille presque inconnue. On dit qu'il est possible d'offrir son cœur à quelqu'un. C'est peut-être vrai et peut-être que ce soir, Alayna venait inconsciemment d'en obtenir un.

Trop longtemps. Je ne veux plus jamais avoir à attendre si longtemps.

C'est douloureux et c'est magnifique à la fois. Cela fait plus mal que les raclées qu'elle a pu subir, plus peur que se retrouver seule avec quelqu'un animé de mauvaises intentions, plus plaisir que de satisfaire la Dame Sombre, plus de joie que d'obtenir du pouvoir. C'est une chaîne dangereuse qui risque de la perdre un jour si elle n'y prend pas garde, un obstacle qui l'empêchera d'accomplir sa destinée et devenir celle qu'elle doit devenir. C'est un attachement contraire aux préceptes qu'on lui a enseigné. C'est l'amour.

Elle éclate de rire sans pouvoir s'en empêcher ni s'arrêter. C'est un rire soulagé, celui d'une conscience apaisée de constater que ses interrogations et ses peurs n'ont plus de raisons d'être. La désillusion viendra peut-être, dans un futur proche ou lointain. Pour l'heure, elle soulève la Prima de ses mains portées à la taille, pas très haut car elle ne dispose pas d'une force physique encore suffisante et le but n'est pas de l'effrayer, puis elle lui prend la main et l'amène au bar d'ou elles étaient parties. Que d'émotions, il est temps maintenant de se détendre et surtout, de boire un verre.

Heureusement, son sac à main n'a pas été volé, pas plus que son manteau qu'elle ne remet pas pour l'instant. Elle se découvre toute essoufflée et en nage sous l'effort, haletant quelque peu. Sitôt la commande arrivée, elle trinque bien haut avec Alayna.

A toi Alayna, puisses-tu toujours m'accorder ton amitié !

Et plus encore. La fête continue. Doit-on rester ici ou y a-t-il d'autres attractions dans la vie nocturne d'Hannahla ? Scelle ton cheval, princesse des neiges, le flocon jamais ne te quittera.
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By Alayna Tega
#34284
I, Philip - Rone


Fondre. Cela aurait peut-être était salvateur pour elle. Fondre. Cela l’aurait mené autre part que dans la position d’une quasi-régicide. Elle aurait eu temps à faire coulé. Tant de sentiments, de sensations ? La peur. Celle de l’avenir. De perdre le peu qu’il lui restait. La solitude. Cette ombre qui la dévorait un peu plus chaque jour qu’elle passait au pouvoir, effaçant la petite fille qu’elle avait été. Les regrets. Ceux d’être parti à la poursuite d’un mirage ayant amené son couronnement. Ses ambitions. Sa soif de pouvoir démesurée. Mais surtout, sa haine. Contre sa mère. Celle qui l’avait manipulée. Et qui malgré tant d’amour, avait choisi de quitté ce monde. Contre l’empire, ces monstres qui avaient fait des siens des victimes. Contre les républicains, ces lâches qui avaient fait de sa famille des martyres. La haine. Sa haine. Contre les politiciens, prêt à tout pour un peu de pouvoir. Contre les gris, qui avaient laissé sa sœur devenir une ombre. Une haine dévorante. Les pirates, les mercenaire, les jedi, les sith. Les rois, les reines, les sénateurs, les conseillers. Tous l’avaient mené là où elle était. Tous l’avaient transformé. Et à présent, tous subiraient sa colère. Sa volonté.

Etait-ce cela que voulait entendre Sabina ? Que l’innocente princesse n’avait plus rien de pure ? Qu’elle était plus proche du démon que de l’ange ? Non. Alayna ne croyait pas à la confession. A la rédemption. Sa face obscure, ses ressentis, devait rester cacher au fond de son esprit. C’était une nécessité. Pour elle. Pour son avenir. Pour leurs avenirs.

La danse continua sans qu’Alayna ne repense à l’opportunité d’ouvrir son âme. Puis, vint le baiser. Dans ce basculement, la Chandrillienne avait collé ses lèvres à celle de la sensitive. Durant un instant, seul un mélange de peur et de joie s’était exprimé. La joie de retrouver ce contact qui avait un doux parfum nostalgique. La peur de se voir repousser. Et si Sabina n’était plus la jeune fille de Naboo ? Si elle n’avait plus l’envie de partager un baiser ? Alayna serait alors définitivement seule. Et cette parenthèse, véritable fenêtre sur le passé, effaçant ses responsabilités, disparaîtrait certainement pour toujours.

Puis, l’angoisse céda la place au soulagement. Un soulagement intense. Toute pression s’était envolée tandis que Sabina l’embrassait à son tour, bien plus passionnément. Sentant une main la serrait dans le dos, Alayna s’abandonna totalement à la sensitive. Elle la laissa guider l’expression de leur attirance. Alors que des frissons lui parcourait l’échine, la Princesse se prit à rêver que cette instant dure une éternité. Là, dans ses bras, elle ne ressentait plus la peur, plus les regrets, plus la haine. Elle ne ressentait qu’un bonheur pur, irradiant son corps et son âme. Le petit flocon ne la faisait pas fondre. Il n’était pas une flamme dévorante. Ce précieux et fragile cristal ne faisait qu’endormir le feu brulant sous la glace. Sabina ne faisait que bercer la Prima dans un monde de silence et de paix. Elle était son calmant. Son doux répit.

Trop longtemps. Oui. Il y avait trop longtemps. Trop longtemps qu’elle n’avait pas ressenti un tel calme. Que ses questionnements constant ne s’était pas tût. Y avait-il de l’amour derrière une pareille métamorphose ? Elle ne le pensait pas. Pas encore. L’amour n’était qu’une douce illusion. Il avait servi à la tromper et la manipuler par deux fois. Elle n’était pas prête à s’avouer sujette à ce sentiment.

Force toutefois de constater que la jeune Pantoran tenait une place toute particulière dans la mythologie personnelle de la Princesse. C’était celle qui lui donnait l’impression d’être une autre. D’oublier ses soucis, ses peurs et ses colères. Celle qui lui offrait des baisers qu’elle ne pouvait pas refuser. Celle qui au-delà d’un quelconque amour, représentait sa dernière échappatoire. Sa dernière écoute. Sa dernière amie.

« Nous n’aurons plus à attendre aussi longtemps. »


Il n’y avait plus de Fakegate. Plus de complot qu’elle ne pouvait abattre d’un revers de mains. Non. Il n’y avait plus rien pour l’éloignait autant de Sabina.

Doucement, Alayna sentit les bras de la Pantoran lui enlaçait la taille et elle ressentit son corps quittait le sol, comme son cœur l’avait fait lors de cet acte passionné. Elle ne put retenir un rire amusé et gratifia le front de la jeune sensitive d’un doux baiser. La sensation qu’elle éprouvait lui paraissait irréelle dans un tel contexte. Un interlude de douceur et de passion dans un monde de mensonge et de violence.

La main de Sabina attrapa celle de la Princesse et les deux compagnes avancèrent avec une certaine fluidité vers le bar où leur aventure avait commencé. Le sac et le manteau était toujours là. Alayna remarqua le souffle saccadée de sa partenaire. Etait-ce l’œuvre du porté ou celle du rythme imposer par la jeune Prima ?

Sans attendre, elles commandèrent deux nouvelles boissons. Toujours les même. La sensitive leva son verre et la politicienne fit de même pour trinquer. Accorder une amitié pour toujours ? Etait-ce l’amitié qui les faisait s’embrasser de la sorte ? Faisant battre leurs cœurs à l’unisson.


« Tu as déjà mon amitié. Et tant que tu en voudras, tu l’auras. Joli petit flocon. »


La voix d’Alayna était quelque peu différente de ses déclarations précédentes. Elle transpirait d’une naïveté et d’une innocence impropre à la jeune fille. Son cœur ne s’était plus exprimait aussi librement depuis si longtemps. Tandis qu’une main tenait le verre qu’elle reposa à moitié vide sur le bar, la seconde main de la Princesse trouva celle de la Pantoran pour jouer avec ses doigts. Elle les soulevait, les rabaissait. Ses caresses étaient un jeu lui donnant une incroyable satisfaction.

« Ça te dis d’aller voir un peu ce qui se passe sous d’autre cieux ? Je connais un autre endroit très sympathique »


Elle avala ce qui restait du contenu de son verre et attrapa la main de la sensitive dès qu’elle eut son accord. Doucement, les jeunes filles remontèrent la foule vers la sortie. Dehors, le froid avait pris possession de la nuit. L’écart de température avait cet effet bien connu, une brutale accentuation des effets de l’alcool. Heureusement, la Prima avait un peu de pratique, et elle n’avait pas encore dégusté assez d’émeraude pour ressentir l’enivrement de l’alcool.

Dans la rue qu’elles parcouraient à présent, la foule était toujours aussi dense et festive. Et ceux, malgré le temps hivernal qui menaçait de laisser quelques flocons toucher terre. Après quelques dizaines de mètre, Alayna obliqua dans une petite ruelle sur la droite. Le chemin était étroit, ne permettant pas de passer à plus de deux de front. Les pavés se transformèrent bientôt en escalier, zigzaguant entre les différentes bâtisses. Moins empruntées que la grande artère, l’étroite ruelle était tout de même peuplée de quelques groupes.

Après une courte ascension, les deux jeunes filles arrivèrent dans un décor radicalement différent de celui du bar précédent. Au sol, les pavés cédaient la place à une pelouse parsemait d’arbres et de fleurs. Ça et là, des tables basses étaient disposées, entourés de grand pouf rond couvert de plaid. Le tout était éclairé par des bougies suspendu sous les branches de cette forêt miniature. Alayna fit un pas avant de se pencher en avant, lâchant au passage la main de sa compagne. De sa main, elle retira ses talons argentés qui n’avait ici aucune raison d’être. Pieds nus, elle avança avec une certaine grâce vers l’une des dernières tables libres. Elle s’installa sur l’un des deux poufs. Ils étaient chacun assez grand pour accueillir deux à trois personnes, à condition de n’être pas trop mauvais en équilibre. Se positionnant en tailleur, elle invita Sabina à se place à ses côtés avant de recouvrir leurs jambes du plaid. Sa main attrapa la carte avant de la tendre à Sabina. Les légendaires cocktails du Timoleon.


« Encore un peu de soif pour un autre verre ? »
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By Zeph Mathuin
#34289
Une gorgée brûlante d'alcool glissa dans son gosier, répandant sa chaleur en elle et remontant jusqu'à son cerveau qui se retrouva imbibé du liquide. La sensation n'était pas désagréable mais quelque peu nouvelle et induisait un état chez la jeune fille qu'elle ne connaissait pas. On appelait ça l'ébriété, ou un début en tout cas. Une apprentie Sith ivre, voilà qui devrait être un spectacle très divertissant à n'en pas douter. A mourir de rire même...

Ses doigts subissaient un examen attentif de la part de la princesse, laquelle semblait captivée par ces articulations toutes bleues, les soupesant et jouant avec sans raison apparente ni but supposé. C'était peut-être dû à l'alcool qu'elle n'était pas habituée à boire ou bien l'ivresse de la passion qui menaçait de l'embraser ou encore la pression évacuée qui rendait tout bien plus beau et amusant que d'ordinaire, mais elle trouvait vraiment drôle ce qu'il se passait. Pourquoi donc s'intéresser à cette main et ces doigts ? On pouvait faire bien des choses avec ça certes mais c'était bizarre.

Euh bah je te suis, en plus il y a des mecs qui nous regardent bizarrement, je crois qu'ils veulent nous proposer une danse mais j'ai pas trop envie...

Pas le temps de finir sa phrase que déjà la princesse des neiges quittait l'établissement en trombe, entraînant derrière elle son petit flocon qui eut bien du mal à maintenir la cadence sous le coup de l'étonnement. A peine eut-elle le temps de prendre son manteau et son sac à main que déjà elle était menée au-dehors d'une main ferme. Inutile de vouloir raisonner la belle Alayna manifestement, ce qu'elle voulait avait force de loi. Et une simple inconnue comme la Pantoran ne pouvait décemment pas désobéir à l'autorité suprême des Colonies après tout.

Il commençait à faire frais dehors, ce qui n'était pas un problème pour Varadesh qui avait son manteau pour parer à ce genre d'éventualité. Quant au chaperon rouge, elle ne semblait pas non plus spécialement ennuyée. Tant pis pour le coup de la galanterie du coup, dommage ! En revanche, si l'humaine était accoutumée aux remontées d'alcool dues au changement de température un peu brut, tel n'était pas son cas. La tête commençait à lui tourner et certains détails lointains de son champ de vision devenaient plus flous que d'habitude. C'est quoi ce truc au loin ? J'arrive pas à bien voir...

Changement de décor radical d'un coup. D'un bar fortement peuplé à l'ambiance bon enfant et insouciante, elles étaient passées à un autre situé dans ce qui semblait être un genre de parc en milieu forestier, bien plus calme et détendu. Il y avait bien quelques couples ça et là mais visiblement, faire du bruit n'était pas dans les habitudes de ceux qui fréquentaient cet endroit. Elle fronça les sourcils, incertaine de comprendre tout à fait ou elles étaient arrivées puis jugea que ça n'était pas important. Ce qui comptait c'était la silhouette aux cheveux argentés et la robe rouge qui ôta ses talons avant de s'asseoir sur l'un des poufs d'une table.

D'un pas légèrement maladroit, certainement dû à l'alcool qui faisait son oeuvre sur son esprit peu habitué, elle la rejoignit, enlevant aussi ses bottes de soirée. Elle enleva également son manteau, le froid n'était de toute façon pas un problème pour elle, habituée à des températures beaucoup plus basses. Le pouf avait beau être confortable, ça ne valait pas une vraie chaise pour elle. Elle fronça les sourcils, il allait falloir un peu de temps pour s'habituer à ce truc. Elle accepta la carte tendue et parcourut rapidement les boissons. Manque de bol, elle n'en connaissait aucune.

Je te fait confiance pour la commande, je suis jamais venue par ici. Au pire si j'aime pas ça te fera double dose.

Avouez que ce serait amusant si la toute jeune Prima se retrouvait dans un état second et se mettait à dérailler. Attention à ce qu'on ne vous filme pas par contre, c'est un coup à finir dans les tabloïds ça. Les verres contenant l'un des mélanges du célèbre Timoleon leur furent livrés et elles ne tardèrent pas à trinquer ensemble. L'effet fut encore plus immédiat sur Varadesh qui décidément ne tenait pas bien l'alcool. La tête commençait à lui tourner, elle se sentait d'humeur inhabituellement joyeuse et détaillait le visage d'Alayna de façon prononcée, les yeux dorés brillant d'une lueur pétillante.

On t'a déjà dit que tu avais vraiment un visage ravissant ? Tu dois être la plus belle créature que j'ai vu. Et pour cause, j'en ai vu euh... Plusieurs... Un certain nombre...

Son visage prit une expression confuse qui était passablement comique. Elle commençait à ne plus trop savoir ce qu'elle disait, c'était mauvais signe. En tout cas ce cocktail était vraiment très bon, avec un arrière-goût de pomme ou quelque chose du genre. Doucement, presque comme si elle craignait sa propre audace, la Pantoran leva sa main gauche et la posa contre la joue de l'humaine, caressant la peau d'un blanc presque aussi argenté que ses cheveux. Elle avait un sourire béat et les yeux brillants et était probablement un peu saoule.

Dis Alayna, ça ressemble à quoi de vivre dans un palais comme le tien ? C'est comment la vie de princesse ?

Elle ne cessait pas de caresser avec une douceur infinie la joue de la princesse. Le geste était précautionneux, presque craintif, comme si elle craignait d'abîmer la perfection de ses traits en appuyant un peu trop son geste. C'était si délicieux de ressentir ce désir pour elle, elle ne se souvenait pas avoir jamais ressenti ça pour qui que ce soit.

J'ai bien envie de t'embrasser encore... Puis-je vous demander votre permission votre Altesse ?
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By Alayna Tega
#34291
La démarche de Sabina semblait un peu hésitante et elle s’installa maladroitement. La Prima avait elle surestimé la résistance à l’alcool de son amie ? Elle arbora un doux sourire à l’idée d’avoir pris l’ascendant sur ce terrain. La fin de soirée risque d’être croustillante…

« Double dose dis-tu ? Alors quel cocktail n’irait pas à un petit flocon… »



Elle était moqueuse. Elle appréciait lancé ainsi de petit pic à la Pantoran. Alayna commanda alors deux cocktails, les meilleurs de la carte de son point de vue. Légers, fruités, et plutôt universels. Elle était ainsi plus ou moins sur de tomber sur un breuvage qui plairait à la jeune sensitive. Alors qu’elles entendaient les boissons, Alayna ne put s’empêcher d’admirer Sabina. Il y avait quelque chose de follement étrange entre les deux jeunes filles. Un lien naturel qui semblait les happés à leur réalité.

Lorsque les boissons arrivèrent, les deux jeunes filles trinquèrent. Un cocktail de pomme, de grenade, de fruit de la passion et d’émeraude chandrillien. Un délice pour les papilles. Alayna trempa ses lèvres dans le liquide pour en déguster une gorgée. Elle adorait se mélange de grenade et d’émeraude. L’explosion du feu et la morsure acide du froid. Un frisson la parcouru. Pour le moment, sa tête tenait bon face à l’enivrement de l’alcool.

Cela ne semblait pas forcement être le cas de sa compagne. La plus belle créature que j’ai vue. Humm, était-ce un compliment que d’être une créature ? Si c’était pour être la plus belle des créatures, certainement. Quand Sabina hésita et perdu le compte du nombre de concurrente à Alayna qu’elle avait rencontré, la Prima ne put retenir un léger rire. L’expression de confusion qui habitait le visage de Sabina était légèrement comique. L’alcool faisait-il perdre les comptes à la sensitive ?


« Il se pourrait qu’on m’est dit ce genre de chose…Mais jamais venant d’une personne aussi belle que toi »



On lui avait déjà dit oui. En réalité, souvent. Dire qu’elle était ravissante était l’un des premiers compliments que l’on faisait à une Princesse. Elle n’avait pas compté les « Vous êtes ravissantes votre grâce ». Mais rarement quelqu’un avait dit cela autrement que par commodité ou intérêt. Et Sabina entrait ainsi dans le cercle très fermé des personnes ayant reçu un compliment sincère de la part de la Princesse.

Doucement, Sabina vint plaquer sa main sur le visage d’Alayna. Le contact était doux et chaleureux. Les caresses de la sensitives étaient précises et réconfortantes. Le regard de la Prima se planta dans celui de la Pantoran qui affichait un sourire béat.

« La vie de Princesse ? Se serait mal venu de dire que ce n’est pas si bien que ça ? »


La jeune fille attrapa son verre pour boire une nouvelle gorgée.

« Être une Princesse, c’est compliqué. Vraiment. Hier j’étais sur Mrisst, et avant-hier sur Tanaab. Dans deux jours je serais certainement ailleurs, en train de négocier des accords ou des financements de projets. Les rendez-vous se succèdent et au final, tu n’as le temps pour rien. Les nuits sont courtes, et les journées souvent à rallonge. Et on essais toujours de t’empêcher de faire les trucs les plus sympa. J’ai dû batailler dur pour venir ce soir. Je dirais même que ce fut plus dur de venir ce soir que de négocier le budget de la confédération. Au final, c’est un peu comme si quelque chose prenait le pas sur ton vrai toi. Et le moindre petit moment comme ce soir prends une toute autre dimension. »



Elle marqua une courte pause. Comme si la véritable Alayna ne se réveillait que ce soir, après un long sommeil de plusieurs mois.

« Mais bon, ça a quand même ses bons points. Jamais de ménage à faire, jamais le manque de quelque chose, toujours ses plats préférés au menu. Et tu n’as pas vu mon dressing. Tu verras, c’est à faire pâlir les plus grandes fashion victime de la galaxie. »



Elle adressa un large sourire à la Pantoran. Oui, il y avait quand même quelques avantages à être une Princesse. On était rarement en manque de pair de chaussure. Le geste de la sensitive sur la joue d’Alayna était précautionneux. Comme si la caresse était portait sur un objet d’une rare fragilité. Leurs regards se croisaient et l’une et l’autre se faisait quasiment face. A cet instant, un nouveau frisson parcouru l’échine de la Princesse. Il y avait dans cet échange invisible un désir palpable. La Pantoran attirait l’Humaine et l’Humain attirait la Pantoran. L’une et l’autre se procurait un plaisir qui leur était étranger. La Prima était si bien dans ce monde que les deux jeunes femmes semblait créer ensemble. Alors, lorsque Sabina lui demanda la permission de bâtir un nouveau pan de cette réalité, la Princesse posa à son tour sa main sur la joue bleue de la sensitive. Doucement, elle se pencha pour se rapprocher du visage de son ami. Et délicatement, ses lèvres touchèrent celles de la sensitive. Le baiser était plus passionné que celui qu’elle avait offert à sa partenaire lors de leur dance. Il était dévorant. Alors que la main de la Princesse s’aventurait dans les cheveux violets de Sabine, ses lèvres s’accrochait un peu plus à la sensitive, lui procurant un plaisir certains. Doucement, Alayna recula un peu, et ses dents mordillèrent légèrement la lèvre de sa compagne avant de lâcher prise, mettant fin au baiser.

« Tu n’as pas besoin de ma permission pour m’embrasser Sabina. L’altesse que je suis adore tes baisers »


L’altesse adorait les doux baisers de la Sith. Ils lui procuraient un plaisir particulier. Lorsque les lèvres des deux jeunes filles se joignaient, la Princesse se sentait incroyablement normale. Ce contact semblait effacer la vie de la jeune chandrillienne. A chacun de ses instants, l’existence d’Alayna semblait s’arrêtait pour se résumer à cette douceur incroyable. La Prima aurait aimé voir les choses continuaient pour l’éternité même si elle savait ce désir totalement irréel. Tôt ou tard, le plus tard possible, la soirée s’arrêterait. A sa suite, Sabina partirait certainement. Et Alayna serait de nouveau seule, dans sa vie déshumanisé. La véritable Alayna disparaitrait de nouveau derrière un masque. Peut-être pour toujours. Mais avant d’en arriver là, la Prima avait l’intention de profiter de chaque instant, de chaque baiser.
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By Zeph Mathuin
#34301
Double dose, ça c'était vraiment une très mauvaise idée, considérant son faible niveau de tolérance à l'alcool. Si le but caché était de la faire tomber dans les pommes ou de la transformer en friponne riant aux éclats et voyant trouble, l'objectif risquait d'être bientôt accompli. Comble du malheur, elle commençait à avoir du mal à réfléchir en plus. Chaque instant qui passait ne faisait que conforter son impression de ne plus voir que le visage souriant et les yeux brillants d'un éclat semblable à la neige sur le crâne de la princesse. Il allait vraiment falloir qu'elle se calme.

J'aurais plutôt pensé que tu as déjà rencontré de jolies jeunes filles et de fringants jeunes hommes, tous nés des bonnes familles de ta confédération. Aucun n'a attiré ton regard ?

Plutôt flatteur d'imaginer ça. On ne devait jamais sous-estimer la puissance de l'orgueil flatté d'une personne quant à ses capacités de séduction. Particulièrement quand cette personne était une Sith, après tout, qui mieux qu'eux incarnaient l'ego surdimensionné ? Ça faisait toujours plaisir d'entendre que tout un tas de canons de beauté qui en plus étaient surement pété de thunes et d'influence ne faisaient pas le poids face à vous. Mais en vérité ça n'était pas surprenant, qui donc pouvait se targuer d'être aussi agréable à regarder qu'elle ?

En voyant Alayna boire à nouveau, elle ne put s'empêcher de grimacer légèrement. Ça voulait dire qu'elle allait devoir enchérir à son tour, pas question de rester à la traîne. Il y avait comme une sorte d'esprit de compétition dans l'air entre ces deux-là depuis le début de la soirée. Presque de manière inconsciente, elles s'étaient mises à s'affronter de toutes les manières possibles et imaginables. Laquelle saurait le mieux danser, laquelle céderait à ce désir d'embrasser l'autre, laquelle boirait en premier, laquelle boirait le plus, laquelle endurerait le mieux la boisson, laquelle ferait le plus de compliment à l'autre... La liste était longue mais il y avait pas mal de références à l'alcool. Surement un hasard.

Ça a l'air assez épuisant comme travail. Presque autant que de creuser dans la terre pour trouver des vieux trucs. En un peu moins salissant par contre. Bon après si tu as le droit de manger ce qui te plait en plus d'avoir une collection de vêtements à nulle autre pareille ça semble presque équitable.

Elle but une grosse gorgée de son verre en passant et le regretta presque aussitôt. Ça avait bon goût certes mais la tête lui tournait encore plus maintenant. Contrôle-toi idiote, tu vas finir par disjoncter !

Donc si j'ai bien compris... Je suis tellement importante que malgré la difficulté de la tâche tu as quand même tenu à venir à cette soirée ?

On parlait d'orgueil plus haut, voilà une idée qui allait enfoncer le clou dans le cercueil. On n'appréciait jamais trop de savoir qu'on était d'une importance vitale aux yeux de la personne qu'on fréquentait, au point qu'elle mettait tout entre parenthèses pour nous voir. Le baiser qu'elles échangèrent, qui s'acheva bien trop tôt au goût de la Sith lorsque les dents de l'humaine accrochèrent brièvement ses lèvres comme pour les retenir la fit frissonner de nouveau et ça n'était pas à cause du froid ambiant.

Varadesh se pencha comme pour mieux observer Alayna puis tendit les mains pour la saisir aux épaules, dans un geste semblant indiquer un câlin. "Accidentellement" toutefois, elle les fit toutes les deux basculer des poufs, des objets notoirement peu stables lorsqu'on s'installait dessus après tout et elles se retrouvèrent allongées au sol. Avant d'avoir pu s'en empêcher, la Pantoran se mit à glousser de plus en plus fort. Probable effet de l'alcool sur son organisme peu habitué ou façon à elle de décompresser ? Difficile à dire, toujours est-il que son rire semblait contagieux et se propagea à sa compagne. Elles restèrent là de longs instants durant à ricaner comme des idiotes, se calmant progressivement et à grand-peine.

Ah bon sang, j'avais pas autant ri depuis... Alors ça devait être quand le vieux Oll m'avait coursé à travers le marché de Pantora City, la semaine précédant notre départ...

Le ton de sa voix, jusque-là hilare et joyeux, se troubla partiellement lorsque ce souvenir lui revint plus clairement. Le dernier bon souvenir avant que la tragédie et le malheur ne frappent, le dernier moment que Sabina avait vécu avant de mourir. Il y avait de la tristesse dans ses yeux dorés, une douleur qu'elle s'efforçait de refouler car, malgré ses efforts, malgré le temps, elle continuait d'être vive. Elle hoqueta brièvement, autant sous le coup de la tristesse passagère que du fou rire précédent puis se releva à moitié, posant ses mains contre celles de la princesse toujours allongée au sol.

Et maintenant Alayna, je te tiens et je ne compte pas te laisser t'échapper. Comment vas-tu faire pour te libérer je me le demande ?

Elle se pencha lentement, comme un prédateur savourant la victoire sur sa proie longuement traquée puis déposa ses lèvres saphirs contre celles rose de la Prima captive. Il existait peu de destins pires que celui d'être sous le pouvoir d'une Sith, surtout une aussi charmante que celle-là. La voie de la diplomatie ou de la négociation musclée ? Un choix intéressant à faire pour la princesse des neiges.
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By Alayna Tega
#34309
Attiré son regard. Oh si, il y en avait bien eu un. Ca remontait à un peu moins d’un an maintenant, et pourtant, elle avait l’impression qui ne s’agissait que d’une légende ayant traversé les âges. Les sentiments qu’elle avait ressenti s’était atténuée et ne semblait plus que pastel délavée par le temps. Ils étaient toujours là. Ce mélange d’amour, de tristesse et de rage. Les ruines d’un passé enseveli sous le poids des mois passés. Aujourd’hui, tout cela lui semblait si loin, presque comme un mythe qu’elle aurait préférée effacer de sa mémoire. Y repensait l’emplissait d’une certaine tristesse, une nostalgie certaine. Cette époque lointaine était celle de l’insouciance et du bonheur. Un temps où elle n’était qu’un conseillère rendue populaire par son age et son ascendance, rêvant d’aventure et d’amour éternel. Mais elle avait rapidement déchanté et avait brutalement vieillie. Il l’avait blessé, assez profondément pour qu’elle s’efforce de l’effacer de sa mémoire. Et il avait disparu, après une ultime rencontre. Elle ne l’avais plus jamais vu. Et ne le reverrais certainement plus.
« Disons que…Non… »


Lui avoué en plein rendez-vous qu’il y en avait eu un et que c’était à cause de tout ce qu’il avait amené avec lui que la Chandrillienne n’était plus la même ? Non. Elle ne lui cacherait pas cette partie là, mais pas ce soir. Pas maintenant alors que ses lèvres brulaient de désir pour celle de sa partenaire. Il y aurait certainement d’autre moment plus propice à ce genre de confession.

Elle se focalisa de nouveau sur sa jeune comparse, qui buvait peu après elle. Comme si elle se sentait obligée de tenir la distance et de continuer l’effort. N’avait-elle pourtant pas avouer tout à l’heure être peu résistante à l’alcool ? Avait-elle peur de s’avouer vaincu à ce jeu ?

« Tu es tellement importante que j’aurais traversé la galaxie pour t’embrasser. Quand tu es là, les choses sont différentes. »


Ce n’était pas l’amour comme elle l’avait vécue avec Cryus. C’était autre chose. Plus intime et plus intense. Dans cet instant volé, elle avait l’impression de revivre, de se redécouvrir. Enfin, quelqu’un se comporter avec elle normalement. Elle ressentait enfin un peu de normalité dans sa vie. Et son cœur battait de nouveau comme par le passé. La tension qui s’installait découlait naturellement de cette intime vérité. Et le désir y prenait sa source. Comme pour mieux s’assurait de la présence de la Pantoran et de son unicité.

Le baiser était de ses preuves. Intense. Une trace de ce que partageait les deux jeunes filles. Un moment unique dans le quotidien de la Princesse. C’était peut-être là l’origine de l’amertume qui la prenait dès que ses lèvres quittaient celles de la Pantoran. Quelque part, elle savait que cet instant toucherait à sa fin à un moment ou un autre et qu’elle retournerait alors à son quotidien, laissant disparaître une part d’elle.

Elle tentait de chasser cette triste pensée lorsqu’elle se sentit basculer. Sabina avait tenté de s’approchait pour la serrer dans ses bras mais le pouf en avait visiblement décider autrement. Elle s’étala de tout son long contre la jeune Pantoran et leurs rires se mélangèrent. Alayna ne pouvait, et ne voulait, pas maîtriser son rire. Être là, contre Sabina à rire jusqu’à ne plus pouvoir respirer lui procurer un plaisir certain. Petit à petit, les deux jeunes sensitives réussirent tout de même à se maitriser et les rires cessèrent. Pourtant, elles restèrent là, allongées, l’une et l’autre n’ayant visiblement pas forcément envie de se relever.

Lorsque Sabina prit la parole, sa voix semblait être différente. Moins joviale. Nostalgique. Comme pour compatir à ce souvenir certainement douloureux, Alayna approcha sa main de la joue de son amie et la caressa. Elle aurait aimé en apprendre plus, mais ce n’était pas le moment. Le temps n’était pas au confession.

Elle sentit les mains de Sabina attrapaient les siennes, comme pour l’emprisonnait et ainsi prendre l’ascendant. Sa geôlière improvisait se penchait doucement sur elle. Comment se libérer ? En usant de ce qui faisait d’elle une menace pour les autres : la ruse. Elle aurait pu simplement tenté d’amadouer la belle et la couvrir de baiser comme elle devait le désirer. Ou elle aurait pu se débattre, amenant leur lutte sur un terrain plus physique. Mais Alayna n’avait pas vocation à être aussi prévisible.

Doucement, elle releva la tête, faisant appel à sa souplesse pour se hisser jusqu’au cou de sa charmante adversaire. Dans les premiers instants, ce ne fut que son souffle qui berça la peau de la Pantoran d’une douce moiteur. Avec une douceur extrême, les lèvres de la Princesse effleuré à chaque fois un peu plus son adversaire, cherchant à faire monter en elle une forme de désir inavoué. Puis, avec une forme d’insolence, sa bouche se posa çà et là sur la peau sucrée de sa belle. Ses baisers avaient tout pour déclencher un plaisir chez son adversaire. Elle se faisait insistante et séductrice, ne loupant pas de mordiller sa partenaire dès que l’occasion se présenter. Avait-elle décidait de rendre les armes ?

Non. Une Princesse ne rendait jamais les armes. Aussitôt qu’elle eut sentit une petite faiblesse dans la poigne qui retenait sa main au sol, elle en profita. D’un geste fluide et rapide, elle se libéra et glissa son bras sur le flanc de sa victime. Et doucement, ses doigts commencèrent un doux ballet alors que ses lèvres déposaient un dernier baiser. Elle chatouillait sa compagne avec un grand sourire au lèvre. La belle pouvait tenter de résister mais Alayna savait qu’avec les effets de l’alcool et les baisers ayant poussé son ressenti à fleur de peau, elle ne pouvait pas lutter. Lorsqu’elle sentit la jeune sith se tortillait pour éviter les caresses de la Princesse, celle si redoubla d’effort, comme pour lui faire comprendre que toute résistance était futile. Les doigts la jeune chandrillienne flatter les cotes de sa cible, mettant un point d’honneur à n’épargner aucune zone de son corps. Ses doigts picoraient chaque centimètre carré de sa proie.

Lorsqu’elle la sentit tressaillir, Alayna décida qu’il était temps de prendre le dessus. Elle bascula alors légèrement pour achever la chute de la sensitive, affaiblie par la séance d’excitation tactile imposer par la Princesse. Dans un nouveau mouvement, se fut la Prima qui se retrouva au-dessus, la chevauchant avec un sourire mélange de plaisir et de fierté. Ses mains se posèrent sur ses côtes, à la frontière d’une zone qu’elle ne pouvait pas décemment toucher dans les jardins d’un bar à cocktail.

« Il ne faut jamais sous-estimer un beau sourire mais pourquoi je tenterais de m’échapper alors que j’ai de si jolies lèvres en face de moi ? »


Doucement, elle s’abaissa pour déposer un baiser sur les lèvres de la Pantoran. Tout était si magnifique. Presque trop parfait. Doucement, elle se recula un peu, se décidant à se relever doucement. Elle se mit alors à genou, au niveau des jambes de la sensitive et leva les mains vers elle comme pour l’appeler à les saisir. Elle ne savait pas encore pour quoi faire exactement. La tirer vers elle pour la prendre sur ses genoux ? Venir la placer face à elle pour les prendre dans ses bras ? Ou bien replonger, faisant fi de la raison, pour succomber à des désirs inavouables ? Non, il était trop tôt pour laisser ainsi se prolonger ce contact rapprocher. Si Sabina lui saisissait les mains, elle la tirerait à elle. A moins que la Sith n’ai une autre idée pour la suite.
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