- lun. 3 sept. 2018 06:45
#33787
« Non. Je n’ai pas cette crainte-là. Contrairement à ce que fut l’ordre gris, je ne suis plus seule. De plus, l’erreur que représenta la présence d’un lien psychique ne sera pas réitérée. »
Une par une, toujours. Et juste répondre à la question. Pas nécessaire de faire de longues phrases d’explications. Comme elle s’en doutait, le rythme augmentait et la journaliste rebondissant désormais sur ses propos. Alors fallait-il ne pas lui donner de quoi l’assassiner sur place. Ce n’était pas son métier, soit, mais elle restait une journaliste. Helera ne comprit pas vraiment la question suivante, ou ce qu’on lui demandait. Cela pouvait être interprété de diverses manières. Helera prit une pause dans l’interview pour réfléchir aux différentes propositions. Pendant cet instant, elle resta figée, regardant la journaliste sans la voir. Finalement :
« Le jour où un peuple jurera notre destruction, il devra répondre de ses accusations devant l’empire et d’abord envers l’empire. Si jamais cette dite personne poursuit néanmoins sur cette voie, je suis prête à faire tout ce qu’il faut pour protéger mon peuple. »
Et la question sur le tapis de l’esclavage. Il fallait y passer, pas le choix. Elle apprit de ce fait que l’empire avait légalisé les ventes d’esclaves, ce qui lui fit prendre conscience que Lok était de toute manière perdue. Vraiment ? Non, perdre n’était pas Kor’rial. Tout ce qui était lucratif dans la vente d’esclave pouvait être remplacé par autre chose. Il y avait toujours une voie de sortie. Mais pour autant, elle ne devait pas brûler tous ses atouts et se perdre en fanatisme devant l’holonet.
« Nelvaan ne fera jamais ni ne commercera avec des esclavagistes. Voilà comment je concilie ces deux aspects. Je considérerai toujours que la possession d’être conscients n’est éthiquement parlant pas clair. Pour autant, on ne change pas les mentalités du jour au lendemain. J’ai porté ce combat sur les champs de bataille, il est vrai, pour me rendre compte que ce n’était pas par la violence que les esprits pourront évoluer. »
Beaucoup ne comprendront sûrement pas ce revirement de pensée, mais ce n’était pas grave. La ligne directrice existait, et ce combat sera porté devant des assemblées de politiciens et à grand renfort de commerce. L’argent guidait le monde paraissait-il, et bien elle allait les arroser. Il faudrait dans le même temps travailler l’empereur au corps à corps. Mais pour ce dernier enjeux, elle avait un autre plan.
Une par une, toujours. Et juste répondre à la question. Pas nécessaire de faire de longues phrases d’explications. Comme elle s’en doutait, le rythme augmentait et la journaliste rebondissant désormais sur ses propos. Alors fallait-il ne pas lui donner de quoi l’assassiner sur place. Ce n’était pas son métier, soit, mais elle restait une journaliste. Helera ne comprit pas vraiment la question suivante, ou ce qu’on lui demandait. Cela pouvait être interprété de diverses manières. Helera prit une pause dans l’interview pour réfléchir aux différentes propositions. Pendant cet instant, elle resta figée, regardant la journaliste sans la voir. Finalement :
« Le jour où un peuple jurera notre destruction, il devra répondre de ses accusations devant l’empire et d’abord envers l’empire. Si jamais cette dite personne poursuit néanmoins sur cette voie, je suis prête à faire tout ce qu’il faut pour protéger mon peuple. »
Et la question sur le tapis de l’esclavage. Il fallait y passer, pas le choix. Elle apprit de ce fait que l’empire avait légalisé les ventes d’esclaves, ce qui lui fit prendre conscience que Lok était de toute manière perdue. Vraiment ? Non, perdre n’était pas Kor’rial. Tout ce qui était lucratif dans la vente d’esclave pouvait être remplacé par autre chose. Il y avait toujours une voie de sortie. Mais pour autant, elle ne devait pas brûler tous ses atouts et se perdre en fanatisme devant l’holonet.
« Nelvaan ne fera jamais ni ne commercera avec des esclavagistes. Voilà comment je concilie ces deux aspects. Je considérerai toujours que la possession d’être conscients n’est éthiquement parlant pas clair. Pour autant, on ne change pas les mentalités du jour au lendemain. J’ai porté ce combat sur les champs de bataille, il est vrai, pour me rendre compte que ce n’était pas par la violence que les esprits pourront évoluer. »
Beaucoup ne comprendront sûrement pas ce revirement de pensée, mais ce n’était pas grave. La ligne directrice existait, et ce combat sera porté devant des assemblées de politiciens et à grand renfort de commerce. L’argent guidait le monde paraissait-il, et bien elle allait les arroser. Il faudrait dans le même temps travailler l’empereur au corps à corps. Mais pour ce dernier enjeux, elle avait un autre plan.