L'Astre Tyran

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By Zeph Mathuin
#34418
Main dans la main, les 2 jeunes femmes quittèrent la pièce surchauffée et irrespirable, non sans un certain soulagement pour la bleue. Le petit courant d'air frais comparé à l'intérieur du sauna lui procura un intense soulagement, enfin elle pouvait respirer normalement ! Si on pouvait croire que le duo était complice, le comportement de Jeny qui semblait totalement repliée sur elle-même et ignorant la Pantoran démentait cette supposition. Peut-être était-elle toujours incertaine de ce qu'elle ressentait ou nerveuse. Perdue dans ses pensées en tout cas elle semblait bien l'être.

Ce qui ne l'empêcha pas, une fois qu'elles furent de nouveau dans la chambre dévolue par Gregor, de se précipiter pour enfiler un peignoir, prendre de quoi s'habiller un peu et foncer dans la salle de bain au fond de la grande pièce. Elle n'eut même pas le temps de réagir ni répondre quoi que ce soit que l'humaine avait déjà pris la poudre d'escampette. Cela l'amusa, cette timidité, ce besoin de s'éloigner tout en ne le voulant pas, elle connaissait bien. Désormais seule, elle s'écroula sur la couverture du lit, poussant un profond soupir. La fatigue menaçait toujours un peu suite à son bain de bacta.

Elle resta là, allongée, yeux fermés et la tête qui tournait un peu, soufflant à intervalles réguliers comme pour apaiser la lassitude. Elle crut entendre la jeune femme lui dire quelque chose à un moment depuis les profondeurs de la salle de bains mais rien n'était moins sûr. Probablement rien d'important, sauf s'il était question d'avoir besoin d'un coup de main pour se laver. Dans ce cas-là, elle risquait bien d'avoir loupé l'occasion, dommage. Finalement, un bruit de porte la fit se redresser.

En peignoir à moitié ouvert, la voilà qui sortait et revenait vers elle, silencieuse. Elle s'assit à côté d'elle sur le lit, pratiquement épaule contre épaule et expliqua maladroitement la répartition de la salle de bains. Ces explications sonnaient plutôt comme une tentative de meubler le silence, un silence qui devait la mettre mal à l'aise. Battant des cils avec amusement, Varadesh jeta un regard à Jeny puis hocha la tête. Sans un mot, elle se releva et partit en direction de la salle de bains. Elle était arrivée devant la porte, main sur la poignée lorsqu'elle s'interrompit.

En fait, je crois que j'ai envie d'autre chose avant d'aller me laver.

On ne l'avait pas précisé mais même si elle avait ramassé ses vêtements, la Pantoran ne les avait pas remis, absolument aucun. En fait ils étaient sur une chaise non loin du matelas, seuls. Et la silhouette bleue océan approchait lentement de sa démarche langoureuse, dont les charmes étaient retenus uniquement par sa serviette qui aurait sacrément besoin d'aller à la machine. Avec ses cheveux longs reposant librement de part et d'autres de ses épaules, elle offrait l'image même de la féminité et ne se privait pas de le montrer. Comme un serpent, elle se rapprocha à une lenteur insoutenable de l'humaine avant de se rasseoir à côté d'elle.

Posant sa main gauche sur la joue droite de Jeny, elle en caressa la peau par des gestes précautionneux, presque comme si elle craignait d'y laisser son empreinte en insistant trop. Pourtant, chaque mouvement se déplaçait de quelques millimètres en direction du bas. La main se retrouva ainsi à caresser le bas de la joue puis le cou, attirée toujours plus bas comme si elle était animée d'une volonté propre. En parallèle, la Sith se pencha, réclamant un baiser qu'elle savait lui appartenir. Là encore, le geste et l'acte furent tout en douceur, pas question de trop se brusquer. Et toujours cette main de bleu vêtue qui descendait, ayant maintenant atteint le tissu du peignoir qui recouvrait un peu au-dessus de la poitrine.

Ledit peignoir était un obstacle à ses projets et comme tout obstacle gênant une Sith, il se devait d'être écarté de son chemin. Le tout était de savoir utiliser la bonne méthode. Sa main droite se mit à empoigner la jeune femme par la taille, là encore en douceur. Posant son front contre celui de Jeny, Varadesh décolla ses lèvres des siennes et lui offrit un sourire fragile et en même temps curieusement jovial. Elle murmura à l'oreille de la belle, d'une voix ronronnante.

Je sais ce que je veux. Et toi ?

Une question, une promesse contenue dans l'interrogation, un futur hypothétique, suspendu à cette question et la réponse qu'elle impliquait.
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By Jeny Mikerley
#34422
Jeny une fois assise, son regard envouté par celui de la Pantoran. Son visage tourné vers elle, dans un silence monachale. Ses mains posées sur les draps, ses doigts arpentant le tissu avec une certaine gêne apparente, mais pas intérieur. Sa main s’approcha de celle de Varadesh, lentement, doucement, tandis qu’elle se pinçait intérieurement la lèvre. Trop tard, sa main atteint sa cible quand elle se leva, en vain. Déception quand elle lui tourna le dos, même si elle savait que ce n’était que pour quelques minutes seulement. Quelques minutes ou elle allait attendre sans un bruit dans la chambre, se lamentant sur son regret, posant le pour et le contre. Depuis quand était-elle devenue si indécise ? Depuis quand fallait-elle qu’elle se pose comme cela pour prendre une décision ? Cela n’allait pas. Ce n’était pas elle. Pas comme ça. Jeny baissa de nouveau la tête, avec un air mi-résigné, mi-triste. Un air que l’on ne lisait pas souvent sur son visage, qui éclairait de part ses deux phares rougeâtres les cauchemars des enfants. Sa main en poing fermé se déplia lentement sur la zone où Varadesh était assise et …

Elle releva la tête, la Sith revenait. Jeny la regarda déambuler, prenant le temps de regarder sa silhouette, mais s’arrêta sur son visage. Là, elle ne quitta pas les traits qui étaient siens, sans un mot, sans un bruit. Son visage était neutre, rien qui n’indiquait quoi que ce soit. Son cœur pourtant repartait à vive allure, faisant les montagnes russes dans sa poitrine. Cette fois, elle ne silla pas, et soutin son regard jusqu’au bout. Jusqu’à ce qu’elle s’assoie de nouveau à côté d’elle. Jeny prit une grande inspiration, maintenant que tout son système respiratoire était parfaitement opérationnel. Les effluves de sa conjointe remontèrent dans ses narines, et les odeurs mélangés de sel, d’acidité et ce petit quelque chose tropical remontèrent au cerveau. Une odeur qui aurait dégouté probablement plus d’un, mais pas une Jeny qui avait connu les pires endroits, respiré les pires odeurs. Et pendant ce temps, la main bleutée se posa sur sa joue. Ou plutôt le bout de ses doigts, qui arpentaient lentement sa peau. Produisant alors les mêmes frissons dans le dos. Elle ne savait pas vraiment quoi faire pour lui rendre la pareille.

Ce n’est que quand elle se rapprocha que Jeny tendit le cou et embrassa la pantoran à sa demande muette. Juste une réaction de la bleue, qui fut automatiquement réponse pour l’humaine. Dans toute son inexpérience, elle essayait juste de ressentir, de se laisser aller. Malgré les barrières qui restaient encore debout, qui tenaient bons. Les questions muettes et les ressentiments d’un tel moment. Malgré cela, elle essayait de plonger dans ce baiser, ressentant les lèvres contre les siennes, la tiedeur et l’humidité sur les siennes. Le sel qui excitait ses papilles. Mais pas que. Elle était mue par une sorte de volonté, luttant contre les préjugés et elle-même. C’était un combat davantage interne pour prendre la bonne décision. Volonté ou sensibilité, il y avait deux mondes. La main continua sa descente jusqu’au dessus de la poitrine, sans qu’elle n’y prete aucune attention. Parce que du bout de ces doigts, elle ne sentait pas grand-chose, pour ainsi dire. Et d’autres part, était concentrée à « bien » embrasser. Ou du moins à rendre autant qu’elle donnait. Concept assez normal, étonnement. Trop normal peut-être. Bien qu’elle ne se doutât pas de ce qu’elle faisait. Juste à poser et bouger les lèvres contre les siennes, levant par moment le bras, sans savoir quoi en faire. Le faisant reposer, puis le relevant, aux grés des vagues qui paisiblement voguait sur son esprit. Véhiculant avec elle, leur lot de sentiments.

Tout prit fin une nouvelle fois, Jeny se rendit compte qu’elle avait fermé les yeux. Elle sentit la deuxième main autour de sa taille, la première étant déjà à sa place. Front contre front, elle eut droit à un sourire, amenant avec lui tout autant de nouveaux crépitements spirituels. Puis la question. Elle baissa le regard. L’instant. Bientôt, elle mourrait sûrement, dévorée par l’ombre. Ou alors, elle mourrait tout court. Ou potentiellement, c’était Varadesh qui allait mourir. La mort semblait les suivre. Une sorte de résignation l’entourait, et pourtant … Pourtant la curiosité la poussait à accepter, et plus que cela, tous ces trucs qui naissaient en elle sans qu’aucun ne lui indique leur but. Rien qu’elle ne comprenait, tout autant qu’elle n’avait vraiment envie de comprendre. Et puis il y avait Varadesh, qui lui témoignait ce dont elle avait besoin. De l’attention qui lui semblait sincère. Tout cela fit pencher la balance, non sans une nouvelle anxiété.

La petite étira alors lentement un sourire, du coin de ses lèvres. Ses mains lentement remontèrent le long du corps de la Sith, sans la toucher. Ils se posèrent sur ses épaules et encerclèrent son cou. Enfin, pour exprimer la volonté demandée par la bleue, elle ressera doucement l’étreinte, l’approchant d’elle. Son visage s’inclina et elle l’embrassa de nouveau, l’emprisonnant fictivement à travers ses bras. Elle ferma de nouveau les yeux et au premier contact prit une grande inspiration. Tout ce qu’elle souhait, c’était l’embrasser. C’était le choix qu’elle avait pris. Etre avec elle, pour la dernière fois peut-être. La dernière fois de leur vie. Quelques échanges, quelques batailles de lèvres, et Jeny changea légèrement l’angle, déposa un baiser dans son cou, par pur instinct, plutôt que suivant une réelle stratégie. Doucement, elle remonta sa bouche de son oreille, les yeux toujours fermés :

« Reste encore avec moi. »
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By Zeph Mathuin
#34432
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


2 jeunes femmes que tout semblait opposer en étaient venues à se rapprocher finalement l'une de l'autre. Peut-être y avait-il réellement quelque chose entre elles, peut-être n'était-ce qu'un jeu ou peut-être une simple réaction instinctive face au danger inhérent de leurs existences. Ou c'était pour passer le temps, au choix. Pourtant, à en juger par les réactions de l'humaine, Varadesh ne pensait pas que c'était son cas. Elle-même ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait à son propos, un mélange de fascination, de dégoût, de curiosité et de désir. S'il y avait bien une chose qu'elle avait fini par apprendre c'était de savoir lorsque quelqu'un ressentait ce même désir pour elle.

Jeny en était finalement venue à accepter l'inéluctable, à s'abandonner à l'instant présent et ses émotions. Le cœur a ses raisons que la raison ignore après tout. Elle avait enroulé ses bras autour de la bleue comme pour l'étreindre avant de lui extorquer un nouveau baiser. Puis elle avait fini par murmurer une supplique qui sonnait comme une douce prière aux oreilles de la bleue. Souriant en entendant cette demande, elle hocha la tête en signe d'acceptation, soupirant légèrement. L'odeur de l'humaine sortant de sa douche excitait ses sens, tout comme sa façon maladroite mais sincère de partager ce moment d'intimité.

D'un geste de sa main libre, elle brisa l'étreinte avec douceur, plus pour disposer d'une meilleure palette de mouvements que parce que cela lui déplaisait. Puis elle reprit l'initiative, approchant ses lèvres de celles de l'humaine jusqu'à les toucher pleinement. Cette fois cependant, elle décida d'aller plus loin que les lèvres, sa langue s'engouffrant à l'intérieur de la bouche pour venir rencontrer celle de la jeune femme. Il était temps, maintenant qu'elle s'était entièrement abandonnée à l'instant présent, de lui faire ressentir pleinement ce qu'elle n'avait pu connaître auparavant.

En parallèle, son autre main n'avait pas cessé ses caresses et sa lente descente mais elle se retrouva finalement stoppée par le tissu du peignoir. Quel fâcheux contretemps, comment allait-elle pouvoir se débrouiller. Bah, pas grave, il suffisait de faire comme s'il n'y avait rien sur sa route. La main passa au travers du tissu, atteignant aisément la poitrine cachée dessous. Les caresses devinrent plus rapides, presque frénétiques tout en gardant une douceur surprenante. La Pantoran savait se débrouiller et elle travaillait sur une oeuvre passablement admirable.

Comme quoi, il y avait un point positif à ce que Jeny ne dévore les gens, au moins conservait-elle ainsi une peau d'une douceur, d'une qualité et d'une perfection incroyables. La texture de sa peau aurait rendu jalouses bien des femmes. Au bout d'un certain temps, la main vagabonde reprit son chemin, désireuse de voyager toujours plus loin. Alors qu'elle passait près du nombril, elle perçut une sorte d'irrégularité sur la peau. La main s'arrêta, tout comme les baisers plus haut. Fronçant les sourcils, Varadesh recula un peu, se pencha puis, lentement, ouvrit le peignoir. Ce fut alors qu'elle remarqua les points de suture au niveau du ventre.

Est-ce que ça te fait mal ?

Une question stupide, il y avait de fortes chances que oui. Légèrement interloquée, elle se souvint de la blessure béante aperçue peu avant sa perte de conscience dans le temple. Visiblement ça n'avait pas bien guéri et les toubibs n'avaient rien fait pour ça. Cela l'étonna mais il était possible que Jeny ait refusé toute aide, ça lui ressemblait bien après tout. Toujours les sourcils froncés, elle examina d'un regard critique les sutures et les cicatrices qu'elles dessinaient. Un sourire joueur se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle releva la tête en direction du visage de la jeune femme.

Heureusement, je connais un bon moyen de soulager la douleur...

Ramenant ses 2 mains en avant, elle poussa en arrière l'humaine, la faisant s'écrouler de tout son long sur le matelas, le peignoir à moitié ouvert dévoilant en partie ses charmes. Elle se rapprocha puis pencha la tête sur le ventre de Jeny, ne la quittant pas du regard pendant tout ce temps, toujours souriante. De ses 2 mains elle entreprit de tracer de longues caresses puis sa bouche plongea. La langue remplit alors son office réparateur, répandant une chaleur bien distincte sur la peau meurtrie là ou la blessure semblait la plus visible.

Après tout, il fallait bien que quelqu'un s'occupe de prendre soin de la jeune femme. Et la Sith n'aimait rien tant que de s'occuper de ce genre de cas délicat. Par moment, son regard langoureux croisait celui de l'humaine avant qu'elle ne se penche de nouveau, sa langue traçant des sillons parmi les plaines roses de la belle. Des vagues de frissons ne cessaient de passer de l'une à l'autre, sans qu'il fut possible de déterminer qui les créait et les partageait. La passion devenait de plus en plus forte au fur et à mesure qu'elle goûtait à l'odeur et la peau de Jeny.
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By Jeny Mikerley
#34433
Une acceptation, un hochement de la tête. Son étreinte fut lentement désamorcée. Assez lentement pour qu’elle s’en rende compte. Même si ce n’était que partie remise. La séparation ne fut que de courte durée, parce qu’elle revint à la charge directement après. Laissant les bras de Jeny désemparé. Devenus inutiles. Ils tombèrent sur le matelas. Leurs lèvres rentèrent en contact de nouveau, plus intensément encore, plus ouverte et … Elle sentit la langue étrangère dans sa bouche. Rien qui ne la choqua cependant, comme une normalité cellulaire, une suite logique. Au contraire, sentant cette présence, une sorte de frisson apparu de nouveau, mais pas dans son dos. A l’intérieur même de son ventre, qui la poussa à entortiller sa langue autour de la sienne. Dans une bataille d’escrime acharnée, mêlant passion et duel, tandis que sa respiration fut plus bruyante. Une respiration entièrement nasale, provoquée par cette main baladeuse et experte qui s’était désormais engoufrée sous le peignoir. Sa poitrine empoignée, caressée, de tous les côtés et de toute part. Du bout des doigts, où chaque phalange était utilisée à quelque chose. L’expertise maîtrisée qui poussa la jeune femme à se coller davantage, se rapprocher de la Sith. Lui donnant des pulsions, des spasmes électrisants qui contractaient ses muscles, aléatoirement. Son soutien gorge la gênait, elle fit un rapide mouvement d’une main presque tremblante pour l’y faire tomber. Ce derner glissa simplement. Puis, elle accrocha le tissu qui protégeait encore son interlocutrice au niveau du bassin et sembla tirer dessus, sans vraiment le vouloir. Juste le serrer aux grés des décharges.

Tout cela sembla se calmer quand elle continua sa route. Et Jeny persistait dans ses mouvements de langue. Sa respiration se calma à son tour petit à petit. Le baiser se rompit et elle ouvrit enfin les yeux. Elle haletait, avait l’impression d’avoir courru pendant des dizaines et des dizaines de mètres à en perdre son souffle. Varadesh sans gêne ouvrit quelque peu le peignoir, regarda la blessure qui avait du mal à cicatriser. Comme un médecin, le seul qu’elle avait laissé approcher d’ailleurs, elle ausculta.

« Normalement l’ombre inhibe tout. Douleur, réaction. Je mange les gens, elle mange tout le reste qui est en moi. Comme si … j’étais une sorte de vaisseau et elle la conductrice. Mais là, elle n’est pas là, et je commence petit à petit à ressentir la douleur. Ca picote sur les côtés. »

C’était sans doute à cause de cela qu’elle ne ressentait pas le moindre état d’âme, d’ailleurs. Tout était sans doute lié par quelque chose de bien plus grand que la simple Force. De bien plus grand que contrôle et réaction. L’interprétation qu’elle donnait était la sienne, avec tout ce qu’elle contenait. Varadesh termina alors son diagnostic et proposa une solution, chose à laquelle, dans sa naiveté infantile répondit :

« Ah bon ? Aaaah ! »

Cri du cœur, tout en retombant sur le dos. Elle esquissa un sourire, mais à peine le temps de croiser un regard que la bleu plongea sur la peau du ventre. Sa langue, comme un serpent, se faufila autour de la blessure, sans jamais rentrer en contact avec. C’était dégueux, et ça datait encore de quelques heures. Sauf si la Sith aimait le sang, ce que Jeny aurait été capable de faire en revanche … Non, elle fit le tour, et cela faisait du bien. Juste du bien. L’ex blonde chercha sa conjointe du regard, en vain. Elle cessa toute tentative et laissa tomber sa tête en arrière. Juste profiter, c’était la clé. C’était ce qu’elle lui avait dit. Ce qu’elle devait faire, ressentir la langue qui parcourait son corps, l’imaginer en train de le faire, à défaut de pouvoir totalement la voir. Ses mains partirent à la rencontre de son crane mouiller pour l’y caresser du bout des doigts dénués d’ongle. Caresser le cuir chevelu, pour un massage au plus proche de sa tête, passant à travers ses cheveux sombres, tirant eux aussi vers le bleu. Pourtant, quelque chose ne lui allait pas. Parce qu’à ce niveau là, elle se sentait à découvert. Plus bas, il y avait le trésor qui avait été forcé, détruit. Une peur assez inerte qui s’éveillait par moment, et qui l’obligeait à ne jamais se regarder. Plus de six mois sans qu’elle n’ait posé le regard. Même quand elle se lavait, pour les rares fois, c’était soit habillée, soit-elle ne se lavait pas. En fin de compte, la seule fois où elle s’était rendue propre datait d’à peu près une dizaine de minute. Là encore, elle avait tout nettoyée en vitesse, sans prendre le temps d’observer, de juger.

Non, il y avait en dessous quelque chose dont la destruction avait posé sa marque. Dont le mal incomensurable, inlassable et insidieux avait tout détruit. Jeny se mordit les lèvres et rouvrit les yeux, relevant la tête vers Varadesh à son œuvre. La déranger relevait presque d’un sacrilège, mais elle le devait, parce qu’elle avait la peur qui remonta d’un coup d’un seul. Ses mouvements de caresse sur sa tête se stoppèrent et ses mains descendirent vers ses joues, relevant sa tête de son œuvre.

« Attend, attend … »

Elle l’attira lentement à elle, la forçant à lacher sa prise pour la faire remonter jusqu’à elle, au niveau de son visage. Peignoir totalement étalé sur le lit, Jeny, buste nue, l’attira contre elle. Sa serviette mouillée humidifiant tout son corps. Tout cela l’amusa et lui fit oublier son tracas de la minute précédente. Elle referma le peignoir sur Varadesh, accompagné d’un léger ricannement. Corps contre serviette, saucisonné dans le peignoir blanc, finissant par être attaché rapidement par Jeny. Pas assez pour la retenir si jamais elle en voulait s’échapper. De sa main, elle la posa sur le front de la bleue. Détaillant alors chaque parcelle de son visage. Jeny remonta légèrement le visage et déposa juste un baiser sur ses lèvres. Court et instantané, avant de se remettre dans l’étude de son visage, faisant bouger ses mains sur son crane, tantôt du bout des doigts, tantôt du plat de la main. Elle essayait de rendre honneur à ce que la bleue voulait lui enseigner. Rendre la pareille de ce qu’elle créait en elle. Mais était-elle simplement à la hauteur de toutes les personnes qui avait rendu ses faveurs ? Rien n’était moins sûr.
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By Zeph Mathuin
#34437
L'exercice lui était familier, bien plus souvent qu'à son tour pouvait-on dire. Appliquer une pression à la fois suffisante et suffisamment infime contre la peau pour faire naître le plaisir et surtout l'envie d'en ressentir toujours plus était un exercice plus délicat qu'il n'y paraissait. La subtilité résidait dans la lenteur du mouvement des lèvres, à attiser l'envie dévorante. Il fallait d'abord créer le désir puis l'entretenir soigneusement afin de le transmettre en continu, en un crescendo qui irait toujours plus en montant. Et avec lui, les bouffées de chaleur aussi insoutenables que délectables.

Elle sentit les mains de l'humaine lui caresser les cheveux et le crâne, ce qu'elle interpréta comme un bon signe. Elle entendait la respiration rauque, presque haletante de la jeune femme. Il était évident que le remède plaisait à la patiente et en retour, cela lui plaisait à elle. Les moments intimes réussis reposaient sur un partage mutuellement consenti du plaisir, si l'un n'était pas satisfait contrairement à l'autre, c'était à considérer comme un échec. Nulle frustration ne devait subsister une fois que l'union de la chair était conclue.

Pourtant, au bout d'un moment, les mains dans ses cheveux s'interrompirent dans leurs caresses, comme incertaines. Elle sentit le corps de Jeny se raidir soudainement et cessa à son tour, légèrement inquiète à l'idée de lui avoir fait mal involontairement. Relevant la tête, elle croisa son regard et crut y lire de la nervosité et une pointe de culpabilité. Pourquoi s'en serait-elle voulue de quoi que ce soit ? Pas le temps d'y réfléchir plus avant que la jeune femme l'attira à elle pour l'embrasser. Cela sonnait presque comme une supplique de pardon. Mais pardonner quoi ?

Finalement, elle réalisa ce qui avait pu gêner l'humaine. Cette fameuse journée sur Balmorra dont elle avait parlé ou son innocence et sa pureté avaient été balayées par une attention macabre. Rien d'étonnant à ce que l'idée que qui ou quoi que ce soit s'en rapproche la terrifiait après un tel traumatisme. La Pantoran se maudit de n'y avoir pas pensé plus tôt alors qu'elle avait vécu quelque chose de semblable. Mais là ou elle avait pu surmonter cette douleur, ça n'était visiblement pas encore le cas de Jeny. Elle sentit les mouvements de la jeune femme qui l'emprisonna dans la veste de son peignoir avec la ceinture, d'un nœud tellement mal fait que ça ne pouvait être que volontaire.

Le ricanement qui suivit la porta à croire que l'instant de malaise était passé, pour le moment. Cela pouvait très bien changer lorsqu'il serait temps de passer aux choses sérieuses, lesquelles risquaient d'arriver assez vite à ce rythme. Un nouveau baiser suivi par des gestes de la main sur son visage, comme un sculpteur aurait examiné la statue qu'il avait face à lui. Elle sourit puis gloussa, portée par le rythme des caresses légères. Sa technique s'améliorait, Jeny commençait à savoir comment projeter des ondes très agréables.

Tu donnes l'impression d'avoir peur de me blesser tu sais.

Une plaisanterie qui, en fait de moquerie, était plutôt un compliment. Malgré son côté rentre-dedans meurtrière et folle, l'humaine en venait à effectuer presque involontairement des gestes délicats, respectueux jusqu'à l'extrême. Cela n'était pas pour lui déplaire, elle qu'on avait plus souvent considéré comme un jouet qu'on ne se souciait pas de pouvoir casser plutôt que comme une personne à ménager. Tandis qu'une nouvelle onde agréable parcourait son corps, la Pantoran lui adressa un sourire radieux : l'eut-on voulu, on ne pouvait mettre en doute la grande beauté de la jeune fille, alien ou non.

Sa main gauche caressait la clavicule de la belle tandis que sa main droite s'efforçait de se libérer du lien qui la retenait dans le peignoir. En ricanant à son tour, elle parvint à s'en libérer à force d'essais. Elle offrit un nouveau baiser, toujours plus passionné et avide à chaque fois en guise de remerciement pour son attention puis son visage descendit de nouveau, cette fois pour venir se coller au niveau de la poitrine. Là, son art se mit en oeuvre et elle gourmanda la jeune femme de ses attentions partout ou elle passait.

Elle comprenait bien que la délivrance prendrait encore un peu de temps et que celle-ci nécessiterait l'accord plein et entier de la jeune femme. Elle ne voulait pas brusquer cette dernière et la forcer, cela ne ferait que rouvrir une blessure béante et cette fois, rien ne pourrait alors la refermer ou la faire cicatriser. Y aller doucement, étape par étape, avec le consentement de Jeny, c'était en cela que résidait la clé. Il fallait qu'elle donne son assentiment, qu'elle combatte et domine sa peur. C'était probablement une des pires épreuves qu'elle pouvait vivre dans sa vie brisée et pour cela elle avait toute la compassion de Varadesh.
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By Jeny Mikerley
#34439
Peur de la blesser. La peur était omniprésente, c’était un moteur, cela l’avait toujours été. Mais dans ce cas précis, c’était d’autant plus vrai. Jeny ralentit ses caresses et croisa le regard de la jeune femme bleue.

« Tu trouves que je suis trop lente ? Je ne suis pas assez appuyée ? »

Derrière chaque remarque, fusse-t-elle une blague, il y avait une part de vérité. La critique était constructive, mais là, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire. La suivre, aller de l’avant, prendre des initiatives ? Rien n’était vraiment sûr et elle ne voulait que donner le meilleur d’elle-même. Après tout, son entraînement fut porté par la rudesse des Gris, entourant alors le concept de performance à son maximum. Il n’y avait pas de choix entrer gagner ou perdre. C’était juste gagner, point. Ses anciens frères étaient tous aussi redoutables les uns que les autres. Du moins, l’étaient-ils. Désormais, elle était la seule capable de les détruire. Mais qu’importe.

Des baisers furent échangés, d’autres volés, et ses mains gardèrent sur son crane une emprise. Au moins jusqu’à ce qu’elle se libère de l’étreinte qu’elle avait tissé entre les deux. Jeny ricana à son tour, se mordant la lèvre supérieure en la voyant se débattre. La chaleur dans la pièce grimpait encore et rattraperait bientôt celle du sauna. Une chaleur dans la pièce qui se distribuait à travers son corps, et par le contact des deux leurs. Bien que la serviette humide commençait sérieusement à la gêner, frottant contre sa peau. Heureusement que les mouvements de Varadesh étaient contrôlés, parce qu’elle aurait rapidement eu des brulures, ou alors aurait vu sa blessure se rouvrir très facilement. A peine fut-elle libérée de la chaine qui la retenait qu’elle repartait déjà. Pour autant, sa descente se termina rapidement. C’est sur sa poitrine que le bombardement commença.
Les décharges précédentes n’étaient en rien comparables à ce qu’elle subissait désormais. Des électrisations qui la faisaient se raidir. Des coups de langue sur la proéminence de sa poitrine, qui lentement caressaient d’une part, et frottait par l’aspect rugueux de sa langue. Son bassin se levait par intermittence, tandis qu’elle avait l’impression que toutes ces décharges avaient réveillés un deuxième cœur. Un cœur enfouis au plus profond de son être. Qui envoyait des vagues de … d’abandon. Jusqu’à la moindre parcelle de ses doigts, lui provoquant des fourmis dans ces dernières. Jeny levait également son torse, à chaque minute qui s’écoulait, pour s’approcher de cette bouche harcelante. La bouche légèrement ouverte, les yeux fermés, elle se sentait partir, tout en essayant de résister à cet appel du lointain intérieur. Elle poussa alors un gémissement incontrôlé, et mis instantanément ses mains devant sa bouche, pour étouffer les suivants. Ses jambes s’enroulèrent autour du corps de Varadesh, faisant des va et vient pour caresser le derrière de la cuisse bleutée. Son corps brûlait, manquait d’exploser, à chaque nouvel assaut. Trop dangereusement à son goût. Son esprit se brouillait petit à petit.

« Je … ah… arrête… »

Instantanément, ses ordres furent écoutés, et tout s’arrêta. La tête toujours en arrière, la respiration entre coupée. Elle resta un moment dans cette position, plaçant ses deux mains sur sa poitrine. Elle la brûlait, mais pas de douleur. Après quelques secondes où elle put reprendre ses esprits. La belle dans le lit dormant rouvrit les yeux et regarda sa collègue, lui étira un sourire et souffla lentement. Forçant sur ses abdominaux, elle se releva, forçant Varadesh à faire de même, mais à l’opposé. Les cuisses bleues sur les siennes, entre croisées. Jeny passa une main de nouveau dans ses cheveux et l’embrassa de nouveau, passant finalement de nouveau tout le cuir chevelu, la nuque jusqu’à la serviette. Elle cessa de l’embrasser à ce moment-là et plaça son front contre le sien.

« A ton tour maintenant. »

Elle passa une main entre les omoplates moites et collantes de la jeune femme et chercha précautionneusement l’ouverture. Pas si aisé avec cette serviette imbibée d’eau, gonflée à souhait. Quand elle fut enfin trouvée, elle la défit et la laissa retomber sur son corps, la gratifiant d’un baiser pour son attente. Puis, elle se recula très légèrement et baissa le regard vers son buste. Jeny n’avait encore jamais rien vu de tel. Jamais vu tout court. Les Gris avaient beau s’entrainer torse nu, ce n’était pas pareil. Il n’y avait pas cette proximité. Cette chaleur naturelle qui en émanait. Comme une enfant devant une curiosité, elle resta béate. Sa main gauche se posa sur la serviette encore accroché à son buste, et la droite se leva légèrement, puis hésita. Le regard pourpre se releva pour demander confirmation, et sans interruption de la gardienne, s’approcha doucement de sa peau. Le bout de ses doigts toucha alors son ventre. L’un après l’autre. Jusqu’à ce que la paume de sa main soit totalement plaquée, caressant cette peau bleu inconnue. Lentement, elle remonta, le regard toujours rivé sur sa tâche, jusqu’à la poitrine de la jeune femme. De son index, elle fit lentement le tour, sans oser s’approcher. De nouveau, une confirmation de regard, puis elle remonta lentement le mont de chaire qui lui était offert.

C’était assez étrange et à la fois particulièrement doux. Un peu froid à cause de l’humidité qui les recouvrait tantôt. Jeny leva alors doucement les yeux vers Varadesh et détourna son attention en l’embrassant de nouveau, tandis que sa deuxième main vint à l’aide de la première, pour un massage sur sa poitrine. Elle fit lentement basculer son buste en avant, de sorte à se retrouver petit à petit sur la bleu, qui tomba inévitablement sur le lit. A califourchon sur son corps, elle laissa encore trainer ses mains çà et là, avant de se concentrer sur ce qui l’intéressait.

« Guide moi, dis moi si c’est bien. »

Prenant essence dans l’expérience qui venait de lui être faite, elle plongea sur la poitrine bleue. Dans le même concert, en essayant de reproduire le même schéma, elle fit jouer sa langue sur les morceaux de chaires qui se présentaient à elle. Mordant doucement, caressant et léchant avec passion.
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By Zeph Mathuin
#34469
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Elle secoua la tête.

C'est pas une question de lenteur/rapidité, tu agis comme si tu craignais de me casser en deux. Je ne suis pas une poupée en porcelaine et je ne crois pas que ce qui est en toi puisses prendre le contrôle comme ça lui chante. Détends-toi, tout va bien se passer.

Il était compréhensible mais idiot de s'inquiéter de ce genre de détail en un moment pareil. Seul comptait l'instant présent et la plaisante compagnie de la Pantoran, - qui aurait nié un fait aussi indubitable ? - nul besoin de s'en faire plus avant. Il fallait savourer, non craindre. Se laisser emporter par ses émotions, non les refouler. Les exprimer, non les laisser prendre le contrôle. C'était la clé, à la fois du pouvoir, de la puissance, de la maîtrise du côté obscur et de la liberté si chère aux Sith. Et accessoirement, c'était une bonne façon de réussir la tâche consistant à combler l'apprentie.

Ce qui tombait bien puisque, d'une injonction qui sonna presque comme une supplique, implorante, elle dut cesser le va et vient de son visage contre la poitrine de l'humaine. Cela aurait pu être perçu comme une insulte mais quant à elle, elle savait fort bien ce qu'elle entendait et ce que ça signifiait. Transportée par des vagues de désir qui la submergeaient à chaque fois que la jeune fille agissait, Jeny ne pouvait plus contenir ce trop plein d'émotions. Relevant la tête, elle croisa son regard et lui adressa un sourire joueur, taquinant la belle. "Je sais ce que tu penses", semblait dire ce sourire.

Elle fut légèrement surprise lorsque d'un coup rapide elle fut rejetée en arrière. Le coup ne portait aucune violence, c'était juste une nouvelle façon de jouer et surtout d'imposer sa volonté. L'ombre de l'humaine occulta au-dessus d'elle la lumière de l'ampoule et elle vit son visage aux yeux rouges l'observer, arborant le même sourire. Les mains collées contre le tissu de la couverture du lit, Varadesh offrait l'image de la pauvre femme vulnérable et sans défense, une situation absolument volontaire. L'art de la séduction passait par la mise en scène, parfois subtile, parfois moins.

Frénétique, l'humaine s'approcha pour lui voler de nouveaux baisers tout en caressant ses cheveux. Chaque nouvelle fois ou elle goûtait ses lèvres inspirait une furieuse envie à la Sith d'en exiger une autre, le tout prenant la forme d'un ballet sans fin. Elle ne réagit pas lorsque Jeny se mit à ôter lentement et avec une certaine difficulté la serviette, tentant de se frayer un passage jusqu'à la récompense protégée en-dessous, se contentant de la laisser faire. C'était une façon joueuse de la mettre au défi d'aller plus loin, d'y arriver. Finalement, l'objectif fut atteint... En partie, puisque la friponne de serviette restait collée dans la partie inférieure du ventre, au niveau du nombril.

S'il y avait un plaisir incontestable à stimuler le désir de son partenaire, à poser ses lèvres contre la peau de la jeune femme et à sentir son souffle devenir rauque sous la tension, c'était encore une autre chose que de se trouver dans le rôle inversé. Pour inexpérimentée qu'elle était, l'humaine se débrouillait plutôt bien, déclenchant par sa sincérité naïve de petits gémissements de la part de la Pantoran, comme autant de compliments et d'encouragements qui lui étaient adressés. N'abandonne pas, semblait-elle vouloir dire. La sensation de la jeune femme parcourant sa peau lui était un vrai régal qu'elle n'aurait échangé pour rien au monde en cet instant précis.

L'une de ses mains vint se poser contre le haut du crâne de Jeny, caressant ses cheveux tout en pressant légèrement contre son crâne. Par ce geste, elle lui indiquait ainsi qu'elle se débrouillait bien. Lorsqu'une erreur ou une maladresse arrivait, une pression un peu plus accentuée suffisait à le lui faire comprendre et immédiatement l'erreur était réparée par un nouveau passage. L'apprentie goûtait avec délectation et amusement la situation actuelle, qui la plaçait comme le mentor et Jeny comme son élève, en un sens. Qui aurait cru qu'une chose pareille se produise un jour...

Eh, ne sois pas trop gourmande, laisse-moi m'amuser un peu...

Elle avait susurré ces mots tout en gloussant. Posant ses 2 mains de part et d'autre des joues de Jeny, elle la fit remonter tout doucement jusqu'à hauteur de son propre visage, plongea sa bouche dans la sienne tout en pinçant doucement les joues de la jeune femme. A présent qu'elle tenait en son pouvoir l'humaine, prisonnière de ses lèvres, elle avait les mains libres. Gloussant de nouveau, son étouffé par le baiser interminable qui les liaient toutes les deux, elle bataillait en parallèle pour enlever le restant rebelle de la serviette. Cela ne fut pas une tâche aisée, au point qu'elle dut se faire à l'idée, les méthodes conventionnelles prendraient trop de temps.

Heureusement, je ne suis pas dénuée de quelques talents bien pratiques dans ce genre de situation, songea-t-elle. Il ne fut pas difficile d'utiliser la Force pour faire lentement bouger le tissu collé à sa peau. En vérité, cela lui fit beaucoup de bien d'en être débarrassée car force était de constater qu'avec le temps passé dans le sauna, ça n'était guère confortable. Finalement, en quelques instants supplémentaires passés à capter l'attention de l'humaine, - certains diraient plutôt "détourner son attention" - ce fut fait. L'objet voleta à travers la pièce pour venir s'effondrer lamentablement au pied du lit.

Ce fut à ce moment et à ce moment seulement qu'elle autorisa Jeny à pouvoir s'arracher de son attraction, à respirer autrement que par le nez et à reprendre son souffle. La jeune femme se recula légèrement comme pour évaluer la situation... Ce qu'elle pouvait maintenant faire avec un aperçu complet de la zone. Avec un sourire roublard, Varadesh lui laissa tout le temps d'examiner ce qu'il y avait à voir, pas gênée pour un sou par l'attention dont elle était honorée. Pliant les jambes pour les ramener devant elle, elle semblait prendre la position d'une statue protégeant sa nudité par une pudeur toute relative.

Les choses sérieuses vont pouvoir commencer ma chère.

Elle se jeta dans un grand éclat de rire sur l'humaine pour la coucher contre le lit, la chatouillant et la griffant du bout de ses ongles à la manière d'une enfant asticotant sa sœur pour plaisanter. Surprise, Jeny ne sembla pas savoir comment réagir et se retrouva dans une position inverse à celle qu'elle occupait depuis de longues minutes qui avaient paru durer des heures pour la bleue. Souriante, la Pantoran embrassa de nouveau l'humaine mais cette fois-ci d'une façon infiniment plus tendre qu'alors, comme si elle cherchait à la rassurer de quelque terreur qui la rongeait.

Sa main gauche n'avait cessé de descendre toujours plus bas, de la poitrine au ventre puis plus bas encore, terriblement proche de l'endroit profané qui attendait et craignait en égale mesure qu'une adepte fidèle ne revint consacrer ce temple de l'âme et du corps. Les yeux d'or de Varadesh ne quittaient pas ceux écarlates de Jeny, exprimant ce que les mots n'auraient pu clairement expliquer. Ne t'inquiète pas, disaient-ils, ça va aller. Tu n'auras plus jamais peur. Avec une douceur et une patience infinies, la main fit glisser le sous-vêtement puis, délicatement, explora le sanctuaire.

Elle avait franchi le premier pas. C'était le moment le plus délicat pour la jeune femme, qui allait devoir décider si elle acceptait ce témoignage de foi ou le rejetait violemment. L'apprentie quant à elle, y venait en croyante sincère et désintéressée. Toujours ce regard doré qui observait sans juger, cherchait à réconforter tandis que les lèvres de la bleue régalaient celles de l'humaine et la main droite caressait le visage avec tendresse.
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By Jeny Mikerley
#34479
Appliquée à la tâche, Jeny avait l’esprit tourné entièrement sur ce sein dont elle prenait soin. Sans chercher autre chose qu’à donner à sa collègue ce qu’en retour elle lui avait donné. Une sorte d’entente mutuelle qui débouchait vers un échange bilatéral et égal. L’agente noire continuait son œuvre, sans ne prendre aucune source de satisfaction, en réalité. En effet, il y avait dans la susurration de cette peau proéminente, dans le touché de l’organe si doux, une sorte de … de plaisir ? Ou juste de béatitude. Elle aurait sûrement pu y prendre toute la journée, jusqu’à ce que sa bouche soit totalement desséchée. Par moment, elle relevait la tête, quand les sons de sa comparse ne troublent sa quiétude mission. S’assurant alors qu’elle n’avait pas fait de faux pas. Puis elle retournait à la poitrine bleue. Les mains vinrent lui caresser le haut du crâne, l’accompagnant, la récompensant, lui hérissait les poils de l’échine. La voix mielleuse tomba alors comme une épée dans la réalité, la ramenant de ses songes.

Jeny lui étira alors un sourire, déposant un dernier baiser sur la poitrine, puis remonta tout le long de ce corps, jusqu’à trouver son visage. Sur Varadesh, Jeny plaça ses coudes de part et d’autres de son visage, de sorte à ce que ses mains de leurs dos puissent caresser ce visage. Et finalement que les lèvres se rencontrent de nouveau. Une sensation tout aussi différente que la rencontre avec la poitrine, mais cette fois bien plus active. Des langues qui claquent et des lèvres qui se brisent sur la marée sentimentale qui embourbait son esprit. Plus elle l’embrassait, plus elle le voulait. Comme un moustique attiré par la lumière, sans que jamais il ne soit à sa portée. Alors elle continuait encore et encore, redoublant de vivacité, de passion et surtout de coups de langue. Elle la sentit se mouvoir en dessous d’elle, sans en tenir attention, se concentrant uniquement vers l’atteinte de son objectif. Tout ce qui faisait vibrer en elle une douce lueur, un deuxième cœur en éveil. La promesse d’une aura de plaisir qui dans son corps germait et l’irradiait. Puis elle se sépara, Jeny tenta de la suivre, mais en vain. Elle se redressa alors, se rendant compte qu’elle était totalement nue.

Son cœur n’en fit encore qu’un tour, s’élançant dans sa cage thoracique en lui en briser les côtes. Son sang pulsait jusque dans le bout de ses doigts elle crut faire une syncope. Tant par la surprise que de la vue que son corps nue lui procurait. Etrangement, son regard ne put s’empêcher de se hasarder sur la féminité de la bleue. Jeny ne souriait pas, ni ne faisait la tête pour autant. Elle regardait simplement, tentant de détourner le regard, comme gênée par ce qu’elle voyait, et en même temps assez curieuse pour ne pas s’enfuir, ou à défaut, lui trancher la gorge. Tandis que Varadesh plia les jambes sur elle-même, couvrant alors totalement à la vue l’immontrable, Jeny posa une main sur le haut de sa cuisse.

« Je … Tu … tu es très belle Varadesh. »

L’aveu sincère qui se perdit trop rapidement dans les limbes du jeu de sa comparse. Elle lui sauta dessus, la harcelant de ses griffes et de ses pressions sur ses nerfs les plus sensibles. Jeny ne se débattit qu’à peine, poussant quelques cris de détresse amusés. Elle se retrouva rapidement mise à mal et sans se défendre, dos contre le lit. Acculée face à ce corps nu dont elle avait du mal désormais à toucher la peau qui se présentait à elle. Des zones qui devenaient sanctuaire gardés. Elle sentit la chaleur de son buste contre le sien, et la douceur de leurs cuisses qui s’entremêlaient. Sa main sa hasarda dans son dos pour la garder proche d’elle et leurs lèvres jamais ne se quittaient. Ou presque. Car la bleu se décala légèrement sur le côté et rompit le baiser, plongeant son regard dans le sien. C’est à ce moment qu’elle comprit, quand elle releva légèrement la tête pour apercevoir la main bleu descendant. Leurs regards ne se croisèrent que quelques secondes, et Jeny ferma aussitôt les yeux.

Non pas pour exprimer l’attente du moment, mais assez fort pour en faire naître des stries sur le bord des yeux. Sa main libre vint se poser devant sa bouche, étouffant le moindre son qui pouvait en sortir, étouffant tout cri de panique. La détresse se distribuait en elle, tandis que la barrière de tissu fut franchie. En un éclair, il y eu comme un trait d’ombre, de vapeur noirâtre qui s’échappa, pour disparaître aussitôt. Mirage ? Des flashs lui revinrent en tête, des impressions, des bruits, une douleur … Une douleur qui n’avait rien à voir avec maintenant. De simples caresses, voilà tout, juste des caresses. On ne lui forçait pas la main, on ne la forçait pas du tout. Son corps raidit par l’appréhension et la douleur en attente, se détendit lentement. Ses muscles se relâchèrent petit à petit et l’ombre, si tant est qu’elle soit venue pour protéger son maître, était partie. Jeny rouvrit les yeux, et ôta sa main de sa bouche, dont elle se servit pour essuyer les larmes qui étaient nées. Pourtant, elle ne ressentait rien. Rien d’autres que la douce caresse d’une main entre ses jambes. C’était ce qu’il lui fallait pour l’instant, et elle n’aurait probablement pas voulu autre personne que Varadesh. Sous ses airs de Sith conquérante de la galaxie, elle y avait trouvé une jeune femme assez sensible pour prendre en compte ses tourments. Jeny resta quelques secondes à fixer sa comparse sans un mot, puis s’approcha doucement du bord de son oreille.

« Merci pour ce que tu fais … »

Elle laissa un moment sa joue contre la sienne puis se laissa de nouveau tomber contre le lit. Son cœur battait normalement, son rythme cardiaque avait ralenti. Elle se dégagea de l’emprise de Varadesh, se remit assise, fit glisser sa culotte qu’elle envoya quelques parts. Puis, enleva son peignoir qu’elle n’avait toujours pas enlevé depuis le début de ce corps à corps. Jeny fit glisser sa main sur la cuisse intérieure de Varadesh, qui devait probablement la regarder bizarrement. Lentement, elle fit glisser ses doigts tout le long, s’approchant toujours de sa féminité, sans jamais le toucher. Bizarrement cependant, ce n’était pas l’envie qui lui en manquait. Sans un mot, elle sortit du lit, fit le tour, et se glissa sous les draps qui caressaient sa nudité. D’une caresse sur le visage de sa comparse, elle l’invita à la rejoindre. A peine fut-elle dans le lit qu’elle s’y colla. Couchée l’une en face de l’autre, sa tête sur l’oreiller, Jeny lui vola un baiser et caressa le côté de son corps. Elle se dirigea sous l’aisselle, remonta l’épaule, passa par le coude et attrapa sa main. Tout en se mordant les lèvres, elle approcha cette main de ses cuisses, jusqu’à l’y glisser entre, lui redonnant la place qu’elle avait auparavant. Mais sa main ne remonta pas et non sans hésitation vint caresser la féminité bleu dissimulée sous les couvertures. Ne sachant pas ce qui allait suivre, elle dit néanmoins :

« Je suis prête. Je ferai tout ce que tu feras.
»
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By Zeph Mathuin
#34505
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Un compliment lâché dans un murmure, presque imperceptible, qui lui allait pourtant droit au cœur et la fit légèrement rougir. Bien que parfaitement consciente de ses atouts et de la facilité avec laquelle hommes et certaines femmes pouvaient la regarder, elle était toujours sensible à ce genre de compliment. On l'avait affublée de nombreux qualificatifs par le passé, dont beaucoup n'étaient guère flatteurs par ailleurs, mais elle avait toujours cette manie de s'en croire presque indigne. La jeunesse était ainsi faite qu'elle recherchait avidement les compliments et félicitations, que voulez-vous.

Puis ce fut fait, l'ultime barrière franchie et abattue, celle qui renfermait le trésor le plus précieux, le plus dangereux des pièges avait été désamorcé et avec lui, il fallait l'espérer, la fin d'un traumatisme pour la jeune femme qui l'avait si radicalement transformée. La nature profonde de la Sith lui fit se demander si elle n'avait pas commis une erreur en agissant ainsi car peut-être se pourrait-il qu'après ça, Jeny n'entame un chemin vers la rédemption. Ce n'était pas si improbable que ça après tout. Mais elle rejeta cette possibilité après y avoir songé quelques instants. L'humaine était tout autant condamnée qu'elle-même, vouée aux arts obscurs. Il n'y avait pas de chemin en arrière possible.

En définitive, il y avait plus de chances que cela ne la rendit plus forte et moins instable et donc bien plus utile aux desseins de l'Ordre et du maître. C'était donc tout bénéfices. Puis elle croisa le regard de la jeune femme et toute pensée relative à ces questions philosophiques disparut immédiatement. Il y avait un temps pour penser aux machinations et aux complots, un temps pour l'apprentissage et le pouvoir et un temps pour le repos de l'âme... Dans la passion. Car la paix était un mensonge et si Jeny semblait aller mieux, c'était bien dans la passion qu'elle avait trouvé sa place, non dans la tranquillité.

Cela n'avait pas duré plus de quelques secondes et pourtant ça aurait pu durer une éternité pour les 2 amantes. Finalement, la jeune femme s'écarta légèrement pour lui signifier de s'arrêter puis, avec hésitation, mima le geste que la Pantoran avait effectué sans aller exactement jusqu'au bout. Elle sourit, c'était là une façon d'apprendre, de répéter ce qu'elle avait vu et senti pour essayer de le reproduire à son tour par la suite. Jeny était comme une élève curieuse de tout qui s'efforçait d'assimiler des leçons qui ne pouvaient s'apprendre que par la pratique et en cela elle était touchante d'une certaine manière.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle se releva hors du lit et se débarrassa des derniers vestiges de son armure, enlevant peignoir et culotte avant de se glisser sous la couverture. Sans se faire prier, la bleue l'y rejoignit, savourant le contact de la couverture contre sa peau nue autant qu'elle savourait celle de la jeune femme qui se rapprocha au point d'être collée presque entièrement à elle. La belle lui offrit un baiser sans qu'elle ne puisse répliquer, fourbe qu'elle était, avant de poser sa main contre sa clavicule et de se mettre à explorer les courbes d'un bleu profond partout ou elle passait.

Et puis ce fut là qu'elle vit sa main prise entre celle de Jeny, laquelle la fit glisser à nouveau entre ses cuisses jusqu'au temple qui y avait été bâti. Dans le même temps, elle sentit la main rose se rapprocher de son entrejambe et frissonna en sentant le contact des ongles avec sa chair. Un moment de pur partage ou chacune donnait ce qu'elle recevait tandis que l'autre recevait ce qu'elle offrait. Les vagues de désir ne cessaient d'alterner leur flux et reflux, au point de presque faire naître de petites larmes au coin de ses yeux. Une telle passion si pure de par sa sincérité et sa naïveté, elle n'en avait plus ressentie depuis trop longtemps.

Alors voilà ce que tu vas faire ma belle. Profite et ressens. Et n'aie pas peur d'être bruyante...

Si elle ne comprenait pas ce que cela voulait dire, elle n'allait pas tarder. Penchant la tête, elle l'embrassa avec une fougue presque sauvage, au point que cela aurait presque pu être douloureux puis après de très longs instants, rompit le contact, lui adressa un sourire éclatant, presque un rictus joueur et se glissa sous la couverture tête la première. Là, elle ne s'arrêta pas jusqu'à atteindre le temple à nouveau consacré, sa langue traçant de profonds sillons sur la peau déjà couverte de sueur - si peu de temps après une douche, quel dommage ! - et tremblant occasionnellement sous le poids du désir. Un désir qui consumait chacune des jeunes femmes.

Calant sa tête entre les cuisses de Jeny, Varadesh marqua un arrêt comme dans l'attente de quelque chose puis plongea lentement, pénétrant à l'intérieur du temple qu'elle avait pu explorer peu de temps auparavant. Elle crut entendre un gémissement mais n'en fut pas certaine, peut-être était-ce simplement par anticipation. Elle se mit à l'oeuvre, déployant son savoir-faire. Chaque mouvement de langue était comme une prière adressée à voix haute, se réverbérant contre les parois, un écho des paroles qui n'étaient pas des paroles, sans fin. Chaque prière trouvait une réponse en ce lieu, une réaction des suppliques qu'elle adressait à la divinité résidant ici bas.

Dans le même temps, elle sentit les jambes sur les côtés de sa tête se cambrer en des mouvements presque convulsifs. Pour parer à tout imprévu, elle plaqua de part et d'autre ses mains, agrippant fermement pour contrôler les gestes. Le temps passant, ses prières remontant toujours plus vite, toujours plus profondément dans l'âme de l'humaine, elle relâcha la pression de ses mains, celles-ci remontant jusqu’où elles le pouvaient et se mettant à caresser chaque centimètre de peau qu'elles pouvaient atteindre. Par moment, les yeux dorés se rouvraient pour fixer brièvement le visage de la jeune femme.

Une pèlerin avait atteint le terme de son voyage et à présent elle régalait de sa foi la déesse qu'elle prétendait à vénérer.
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By Jeny Mikerley
#34513
Elle suivit, guidée par la bleue, répétant ce qu’elle lui inspirait. Mimant chaque geste comme elle les ressentait, ajoutant les tremblements de rigueur. Front contre front, elle respirait bruyamment, en anti-phase de son interlocutrice, échangeant alors son souffle avec le sien. Par moment, elle touchait ses lèvres froides, sans le baiser, juste par le rapprochement sur ses mouvements de doigts lui inspirait. Des spasmes et des frissons. Des décalages de son bassin qui tendait à se rapprocher du sien, donnant de légers coups incontrôlés sous les caresses de ses doigts. La main experte de la Sith n’avait probablement rien à voir avec la sienne, qui n’était pas ferme du tout. Qui ne se contrôlait pas du tout, hésitant plus que tremblant. Non pas par gêne, non pas par pudeur, mais à cause de ces spasmes affreux qui contrôlaient son corps, tout comme l’ombre en prenait possession. Puis tout s’arrêta soudain, sans qu’elle ne le veuille vraiment. Parce que Varadesh le décida ainsi. Jeny crut y voir quelques humidités dans ses yeux. Elle se demanda alors si elle lui faisait mal, ou si elle s’y prenait mal. Elle n’avait pas d’ongle qui pourrait la blesser, pas de coupures ou autre sur les mains. Rien qui ne soit une arme. Jeny se questionna et chercha même à trouver une réponse dans son regard, mais la bleu était déjà partie.

« Bruyante ? Comment ça bruyante ? »

Comme pour la faire taire, elle s’engouffra dans sa bouche, la forçant à plier légèrement le cou. Leurs langues s’entrechoquèrent. Avec une telle Force, une telle envie, qu’elle eut l’impression de se faire aspirer la vitalité. A l’inverse de d’habitude, mais produisant tout l’effet inverse. Elle en voulait encore, ne pas s’arracher à cet étreinte. Une de ses mains se glissa sur son fessier, les doigts dénués d’ongle en griffe, remontant le long de son bassin et de son dos. L’autre main qui attendait la première que niveau des omoplates afin de se tenir serrée contre elle. Encore une fois, le contact se rompit, et la bleue disparut sous les couvertures. Jeny releva la tête et chercha son visage caché de ses mains, en vain, elle descendait trop vite.

Puis elle s’arrêta, et il y eu comme un moment de flottement dans les airs, sans qu’aucune des deux femmes ne soit en contact avec les autres. Jeny laissa lourdement retomber sa tête, s’attendant à ce qui allait se produire. Elle agrippa l’autre coussin et le serra contre elle, jusqu’à ce que la guillotine ne soit lancée. Un spasme d’abord, unique, irradiant tout son corps. Ses jambes se plièrent automatiquement et s’écartèrent. Elles furent maintenue, tandis que la langue agressait, attaquait, revenait et repartait dans des caresses qui lui laissèrent passer de légers crépitements de voix. Elle mit son coussin devant sa tête pour étouffer les sons, pour se concentrer. Mais même avec cette protection, elle sentit la difficulté à tenir tête face à ce sentiment qui l’accablait, face à cette sensation qui réduisait son corps à l’état de larve. Qui faisait grimper ces pulsions en elle, tandis que son bassin bougeait et que ses mains serraient de toute leur force le coussin à s’en faire blanchir les phalanges. Le contrôle fut de plus en plus tendu, comme un fil que l’on tirait aux deux côtés, menaçant de rompre à tout moment. Ses spasmes furent à l’égalité de sa respiration et des cris étouffés dont le coussin était témoin. Accélérant sans cesse, la langue devint de plus en plus agressive, allait là où elle ne devait, tantôt pointe, tantôt caresse.

Le fil lâcha quelques secondes plus tard. Jeny avait retenu sa respiration en serrant très forte le coussin, trop peut-être, elle fut tétanisée par l’onde de choc que cela produisit. Une aura de plaisir si intense qu’on entendit dans le couloir des lampes se briser en même temps, qu’une porte claque et que le sol lui-même grinça. Tous furent témoins. Jusqu’au relâchement final. Elle ôta alors le coussin, sa respiration diminua en rythme. Son regard croisa celui de Varadesh. Embrumée et presque droguée, elle n’arrivait plus à penser et aligner deux mots. Elle regarda alors sa main, comme une chose nouvelle, sentant un picotement dans le bout des doigts. Quand les mains de Varadesh remontèrent sur son corps, elle les rattrapa et les serra dans les siennes. Comme des allées retours entre les coussins et le fond des draps, Jeny tira de nouveau sa collègue à elle, enroula ses jambes autour de son buste et l’embrassa tendrement de nouveau.

Elle avait besoin de quelques secondes de répit. Juste quelques secondes, pas plus. Bassin contre bassin, elles restèrent ainsi pendues dans le temps, échanger des baisers avec passion. Puis sans prévenir, Jeny roula sur elle-même afin de se retrouver sur la bleue. Elle se releva alors, hasardant ses mains sur sa poitrine et son torse. Jeny se laissa alors de nouveau tomber sur elle, déposa un baiser sur sa joue puis murmura :

« Essaye de ne pas trop être bruyante. »

Un nouveau baiser sur la joue. Et à son tour d’avoir à subir les assauts de sa langue. Aussi longtemps que cela serait nécessaire, Jeny n’allait pas la laisser respirer, tout comme elle ne l’avait pas fait à l’inverse. Il était question d’échange après tout.
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