L'Astre Tyran

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Ithor est la planète d'origine des paisibles Ithoriens et des arbres Baforr. Sur les cinq continents présents à la surface, seuls deux ont été explorés, les trois autres restant parfaitement vierges. Tout au long de la Guerre Civile, Ithor est resté fidèle à l'Alliance, et occupe un rôle clé dans la restauration des écosystèmes des mondes détruits par l'Empire.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Thahp Muthu
#34514
    Il y avait, parmi les nimbus qui formaient des monts et des vallées célestes, des rayons qui semblaient véritablement briller pour la rédemption d’Ithor. Comme si, ils avaient toujours été là, mais que, ce jour-là, leur lueur orangée et la gamme de couleurs chaudes de cette dernière étaient des forces apaisantes qui prenaient le parti des Ithoriens. Dans le morne quotidien d’une société brisée, dans sa musique tragique que l’on entonnait en pleurant la perte de son innocence, la lumière du ciel, en cette matinée ordinaire, était un véritable baume sur le cœur. Pouvait-on vraiment décrire ce lien spécial qu’avaient les Ithoriens avec leur astre du jour, nourriture de toutes choses qu’ils adoraient, source de vie de leurs enfants et manifestation concrète de leur Mère sylvestre ? Ainsi, dans les grands vaisseaux troupeaux qui lévitaient à des kilomètres au-dessus de la forêt qui se lamentait de douleur, à travers le quartz du verre, les rayons du jour étaient une fois plus accueillis en amis.

    La panique généralisée des premiers mois s’était retirée lâchement pour laisser sa place à un sentiment de désespoir qui complotait avec l’indifférence et prenaient comme pantins les Ithoriens, aussi sages eurent-ils été. Ici, on voyait des officiers ou des scientifiques, répétant les mêmes gestes chaque jours, dirigeant des files de réfugiés et de blessés vers un complexe médical, puis vers un autre, puis vers des habitations temporaires. Monotones, les actions humanitaires ne se comptaient plus que par millions et s’étaient corrompues jusqu’à devenir des habitudes. Là, des moines tentaient de maintenir le calme et de souffler sur des braises d’amour qui brûlaient encore chez les Ithoriens, alors que sournoisement certains avaient commencé à perdre la foi en leurs préceptes millénaires. Le travail de reconstruction avait gagné le dossier des affaires interminables et on alla même à se mentir quand on demandait aux gens s’ils croyaient en la possibilité d’un rétablissement complet.

    Un trafic aérien bourdonnait incessamment alors que des cargos et des vaisseaux spécialisés décomposaient peu à peu la carcasse du vaisseau-troupeau qui s’était écrasé sur la surface d’Ithor et qui brûlait sans cesse depuis le crash. En s’y approchant, les pilotes volaient vers un cercle de mort qui avaient laissé comme empreinte un disque d’un diamètre titanesque, changeant la biomasse en cendres. Jamais, depuis l’incident, les brasiers ne s’étaient-ils éteints et leur fumée avaient terrorisé les habitants qui pouvaient voir la catastrophe du haut de leur demeure volante. De cette manière, à chaque fois que l’on regroupait ses espoirs, la vue de la jungle dérobée aux flammes suffisait pour émietter la foi et forcer tout être traumatisé à recommencer à zéro le processus de guérison.

    Tous tournèrent alors leur regard vers le ciel, de là où viendrait l’assistance de ceux qui, d’une certaine manière, avaient amené ce conflit en terre ithorienne. En colère, on cherchait parmi les étoiles les vaisseaux et les secours de la République dont l’ennemi était allé jusqu’à attaquer le plus innocent citoyen. En fait, on attendait que les autorités républicaines viennent réparer le dégât de leur guerre, elle qui promettait liberté et égalité pour ceux qui adhéraient à leur constitution, pour ceux qui, à plusieurs occasions, l’avaient rendu forte. Le cœur empli d’une fureur nouvelle, les Ithoriens lui en voulaient, car le bourreau d’Ithor s’en était pris à un peuple qui n’avait jamais pris les armes dans le conflit galactique et qui s’était empressé de réparer, à chaque fois, les pots cassés. Oui, les Ithoriens étaient blessés et regrettaient terriblement leur affiliation politique, eux qui n’avaient voulu que la survie des plus fragiles espèces. Aujourd’hui, c’était à contre-cœur qu’ils devaient se serrer les coudes avec cette instance supra-gouvernementale et être entièrement dépendants d’elle. On était en colère contre la Nouvelle République, mais terriblement impatients et fatigués d’attendre son aide, vraisemblablement vitale.

    Comme à chaque jour depuis la tragédie, les autorités d’Ithor se réunissaient pour organiser les travaux quotidiens et dispatcher les efforts dans une sorte de logistique improvisée et désespérée. Aux côtés du Grand Oracle Muthu, une dizaine de conseillers et des ministres se tenaient en cercle aux côtés de dirigeants monastiques et des scientifiques les plus influents des vaisseaux-troupeaux restants. Les conclaves quotidiens étaient devenus machinaux et on passait à travers de longues listes de requêtes et des rapports institutionnels interminables, qui demandaient plus d’attention que ce que l’on pouvait donner.
    Irrité, le capitaine Ohondh Olani, ministre des relations étrangères, avait répondu avec froideur au président du Complexe de la Vie du vaisseau-ruche principal, lorsque ce dernier avait émis un commentaire sur le délai inacceptable des travaux de décontamination de l’atmosphère.

    - Monsieur le président Ilahanho, votre manque de compréhension de la situation ne fait qu’alourdir les conversations. Ithor manque d’effectifs et se retrouvera avec un problème beaucoup plus grave si nous ne nous attardons pas davantage à ce blocus impérial qui nous prend en joug. Il faut chercher du support militaire extérieur avant tout !

    En effet, peu après les invasions Siths qui avaient détournée les Ithoriens de leur longue histoire pacifique et généralement sans trouble, la précarité de la planète avait attiré bon nombre de regards étrangers, qui pour plusieurs, avaient intérêt à garder Ithor dans sa position vulnérable. Pendant des jours, on avait envoyé des missives, mais le constat était clair : l’agression se poursuivait, alors que des flottes impériales perpétraient un blocus autour d’Ithor. Ce fut un autre coup dur pour le peuple de la Jungle Mère, qui, par sa nature bienfaisante et altruiste, avait été trop innocent de croire que tous accourraient pour lui porter secours. La situation était tout autre.

    Le capitaine Olani avait un point : Ithor ne pourrait qu’entamer des travaux temporaires et tenter de calmer la crise à petite échelle, tant que les secours extérieurs n’atteindraient pas leurs cités volantes. Le commerce était dans les griffes des impériaux et l’économie normalement autonome des Ithoriens se retrouvait maintenant handicapées d’un déficit non-négligeable. Au conseil, tous savaient qu’ils s’en sortiraient, mais les prochains coups se joueraient en fonction du jeu des alliances. Avant de redescendre s’occuper des arbres, de reconstruire le vaisseau-troupeau démoli et de reprendre toute entreprise scientifique, il faudrait délivrer Ithor de son joug et la reconnecter aux mondes extérieurs.

    Assis en lotus, sur le modeste siège qu’il préférait aux fauteuils classiques, l’Oracle Muthu fermait les yeux et tentait de cultiver les germes de calme qui, malgré tout, arrivaient à maturité dans tout ce chaos et mélodrame sociétal. Au bout de la pièce, à son opposé, se trouvait un de ses plus fidèles alliés dans la gouvernance de la nation ithorienne et un disciple loyal de sa bonne humeur. Ceran Hord, le gouverneur d’Ithor, représentant l’autorité de l’Oracle dans toutes les sphères de la nation et le plus proche conseiller de Muthu, était sur le point d’interpréter la parole de son chef. Thahp lui fit signe de la tête d’énoncer le verdict.

    - Nous allons utiliser toutes nos lignes de communication à leur plein potentiel, afin de créer du mouvement dans les systèmes environnants. Tous ceux qui voudront contribuer au déplacement de la flotte impérial seront nos amis, peu importe les relations passées. Contactez les gouvernements voisins et les hauts-conseils républicains. Il est temps de sortir Ithor de son malheur et de continuer sur le chemin du dialogue et de la paix.

    On regagna son poste et, encore une fois, on trouva la force de chercher des solutions
    .
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By Thahp Muthu
#34538
Dans les habitations officielles, les teintes des draperies et de l’ameublement étaient à présent celles du crépuscule qui s’était invité sans tarder ce soir-là. Une odeur d’encens s’était mêlée à cette ambiance enflammée par les dernières lueurs du jours, la fin de l’éternel spectacle stellaire. Les formes de fumée léchaient l’air et tournoyaient dans des acrobaties qui rappelaient les mouvements de l’eau et de l’air et révélaient ainsi leurs secrets. Quand l’horizon s’embrasa des dernières forces solaires, le Grand Oracle se retrouva seul devant la planète qui l’avait mis au monde, qu’il ne pouvait pas toucher ni respirer, mais qu’il pouvait contempler du haut du vaisseau-harde. D’haut en bas, les faisceaux de lumière parcoururent son corps jusqu’à s’évanouir dans le tapis sous le coussin où l’Ithorien était en assis, méditant.

S’il était bien dans ses habits de moine, qu’il ne retirait jamais sauf dans les rares occasions où il devait aller sur le terrain, son cœur, ce soir-là, était celui d’un père et d’un frère, qui était lourd de la tournure des événements. Toute la journée, des visages acablés de peur avaient formé des haies, des files de gens qui s’entassaient dans des complexes hospitaliers et dans des endroits où on n’aurait jamais dû retrouver des blessés. Si la vue des blessés, suspendus par un fil entre la vie et la mort, aurait été suffisant pour atterrer n’importe quel homme, le constat de toutes ces familles qui attendaient leurs proches avaient briser le cœur du Grand Oracle. Pour la plupart, les journées se résumaient à espérer avoir des nouvelles de leur fils ou de leur fille et à tenter de percer le chaos institutionnel qui rendait impossible toute conversation avec un médecin. Désemparés, les gens affluaient vers les monastères pour recevoir les bénédictions des moines et prier à des dieux qu’ils n’en pouvaient plus de s’inventer. Il y avait aussi la blessure de la Jungle Mère, qui affaiblissait tout le monde, qui était comme un creux dans la colonne vertébrale des Ithoriens. La violence était insoutenable pour cet humble peuple et personne ne savait où chercher de l’espoir dans une telle réalité. Où était leur Mère pour leur indiquer le chemin ?

Dans la grande voute du temps et de l’espace, là où les voiles de la réalité se fusionnent pour se dissiper, Thahp percevait les premières effluves d’un changement imminent. Bien qu’il ne sût discerner des formes ou des informations, il arrivait tout de même à sentir du mouvement dans le lointain. Depuis quelques jours, ses rêves s’étaient enchaînés dans des suites étranges et avec une intensité incroyable, se mêlant parfois aux songes de son état éveillé, sans qu’il ne puisse rien contrôler de ce phénomène singulier. Thahp était comme un canal ouvert où traversait des milliards de particules, comme des flèches que l’univers envoyaient de part et d’autre de l’infini, qui tantôt effleuraient l’esprit de l’Oracle, tantôt passaient inaperçues, imperceptibles. Près de la grande baie vitrée de ses appartements, l’Ithorien avait senti l’ardente transformation, le renouveau, l’implacable métamorphose de son monde, qui ne voulut pas se révéler sous son grand jour à sa conscience.

Parfois, il avait peur lui aussi. Quand il voyait ses frères agenouillés devant leur sort, les mains liées par un futur incertain, il ne pouvait que craindre le pire des scénarios. À quelques reprises, le sage s’était surpris à s’imaginer la venue d’une nouvelle menace qui frapperait Ithor de plus belle, sans crier gare et qui infligerait des maux beaucoup plus grands à un peuple qui ne s’était pas encore relevé. Thahp avait peur, souvent, de ne pas pouvoir protéger les siens si la malice frappait de nouveau à sa porte, là, maintenant. Après tout, il était un homme de paix et un disciple de la lenteur. Toujours, il avait pris son temps, ne traquant jamais l’avenir et ne fuyant jamais quoi que ce soit. Près de la Jungle Mère, la connaissance, la sécurité et la paix avaient été abondants. Or, aujourd’hui, les choses semblaient changer en un éclair et peut-être trop vite pour lui. La peur avait le son d’un réacteur, dont le bruit si violent étouffait la voix des oiseaux et le chant des ruisseaux. La peur avait la forme d’une cuirasse métallique et de flammes rouges qui ne ressemblaient en rien aux délicates feuilles où s’accumulaient la rosée passagère. Mais la peur était aussi temporaire comme le jour et la nuit et Thahp savait qu’elle ne s’installerait pas dans son esprit, qui lui, était comme le jardin de sa Mère.

Dans les zones grises, le Grand Oracle avait parfois détourné ses pensées vers les Jedis, qui lui étaient venus en aide à lui et son peuple lors de l’invasion. Il avait ressenti la profondeur de leur esprit et leur proximité avec l’invisible. Même, bien que ces derniers eussent utilisé des mots inconnus, Thahp parvint à comprendre leur science à travers ce qu’ils avaient dégagé et incarné. D’une certaine manière, ils parlaient le même langage et ce fut cette curieuse similitude qui avait amené l’Oracle à penser à ces Chevaliers une fois de plus. Songeur, mais également épuisé des semaines qui ni finissaient plus, Thahp sombra tranquillement dans le sommeil avec l’image des Jedis dans son esprit, en se demandant si ces derniers avaient quelque part dans leur science, le remède pour les maux d’Ithor.



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By Thahp Muthu
#34555
Les jours s’enchaînaient sans que le temps ne puisse les contenir. Ses grands bras balayaient la vie sur Ithor et, pour la première depuis longtemps, ils semblaient prendre beaucoup plus qu’ils ne laissaient derrière eux. Les deuils se comptaient par millions, alors que des expéditions de recherche voyaient de moins en moins le jour, tellement les derniers sauvetages avaient rapporté davantage de cadavres que de rescapés. Dans les bureaux et leurs dossiers qui se multipliaient, on ne comptait plus les morts et on avait pratiquement cessé de contacter les familles ou de tenter de rejoindre qui que ce soit. Ni les chiffres, ni les noms n’avaient d’importance, car tout le monde n’était plus que des machines au rythme effréné et habitées d’une névrose qui, comme on le croyait, ne s’arrêterait que lorsque le feu serait éteint. On voulait oublier chacune de ces minutes passées à pleurer la belle Ithor et se réveiller par magie dans un nouveau monde, fragile peut-être, mais guéri de la violence.

À l’intérieur du monastère, Thahp Muthu était agenouillé au chevet des blessés et des dévastés qui faisaient la file des grandes portes de pierre jusque dans les chambres des moines et dans les cuisines, en passant par les jardins. Normalement, jamais une telle foule n’aurait été tolérée dans ce sanctuaire de paix et de calme, mais la crise avait forcé tout le monde à adopter une nouvelle normalité. De plus, les moines avaient toujours gardé leur maison ouverte à quiconque ayant eu la nécessité de recevoir soins, enseignements ou refuge. Si le Grand Oracle ne fréquentait généralement plus ces lieux sacrés, il y était sans cesse retourné depuis les événements tragiques, afin de porter main forte à sa communauté monastique. Dans l’enceinte de cette structure qui avait été, toute sa vie, sa seule et véritable demeure, Thahp pouvait prodiguer les meilleurs soins et s’adonner à ce qu’il aimait faire par-dessus tout : aider.

Le jeune homme se débattait et on avait dû lui administrer un calmant à base d’herbes pour réduire l’intensité de ses ardeurs. Orphelin, les soins qu’on lui prodiguait aujourd’hui était exactement ce contre quoi il luttait : l’adolescent voulait tout sauf vivre. Vivre seul. Bien qu’il eût été probable que le monastère le prenne sous sa tutelle, le destin du pauvre jeune était encore bien incertain, lui qui refusait la vie et qui crachait sur tous les soins que l’on pouvait lui imposer. Le Grand Oracle avait assisté à la scène désolante de l’adolescent qui avait tenté d’arracher le flacon de calmants aux moines pour l’engloutir au complet. Dans toute son existence, l’Oracle n’avait jamais vu un Ithorien faire une telle tentative. À vrai dire, il n’avait pas de mot dans sa langue pour nommer celui qui voulait lui-même rompre le lien. Personne n’avait commis un tel acte devant ses yeux, jamais il n’aurait cru voir quiconque, encore moins un enfant, maudire la Mère comme cette pauvre créature l’avait fait.

Les brûlures étaient nombreuses et les flammes avaient presque terminé de le charogner quand il avait été arraché des débris incendiés. Son état avait été stabilisé, mais les moines avaient encore beaucoup de pain sur la planche et Thahp décida de se joindre au petit groupe d’improvisés urgentologues pour lui prêter main forte. En fait, il n’en pouvait plus d’entendre les cris d’un Ithorien qui implorait qu’on lui amène la mort. Pa conséquent, à la hauteur de sa poitrine, Thahp posa ses mains sur la peau et sonda le corps et le cœur du jeune homme. Les spasmes musculaires et les coups étaient nombreux, mais, malgré tout, on réussissait maintenant à le garder allonger, alors que les calmants commençaient sérieusement à faire effet. Puis, tranquillement, le jeune Ithorien, le visage trempé de sueur et de larmes, céda peu à peu à la détente artificielle de son sédatif. Le Grand Oracle s’adressa donc à cette pauvre âme par le canal de son cœur.

- Respirez, mon fils.

Et comme le vrombissement d’un destroyer, mais aussi comme la vague qui vient avaler le rocher, les voix des moines s’élevèrent dans une note grave et profonde. Le battement du cœur des ascètes avait trouvé la fréquence de celui du blessé et le groupe atteignait dorénavant son cœur comme un oiseau qui perce la canopée pour trouver l’azur. Les pulsions cardiaques s’étaient transformées en échos dont les vibrations frappaient les murs et la pierre et quiconque aurait pénétré la chambre où se trouvait le groupe aurait été saisi d’un profond malaise, voir d’un frappé d’un coma subit. Et le temps s’arrêtait dans l’espace où les moines devenaient des docteurs et où leur voix s’était changée en scalpel.

Maître de cérémonie, l’Oracle Muthu trouvait les dissonances et installait des rythmes là où la cacophonie et le chaos gênaient la vie. Dans un amas de poussière, il trouvait les morceaux de quartz et les alignait pour en faire des colliers de perles. En fait, il ne faisait que reproduire l’œuvre de la Jungle Mère à une échelle microscopique et en accéléré. Son œuvre à lui était de mettre en contact le malheureux, le souffrant, le malade avec sa Mère, dans un condensé de sa grandeur et de sa bienveillance. Il n’était qu’un véhicule adapté, rapide et sécuritaire vers une force dont les miracles étaient infinis. Entouré de ses frères moines, le voyage pouvait être accompli sans embuche et dans la plus grande des beautés.

Finalement, le jeune Ithorien éclata en sanglot, mais ne se débattait plus ni ne cherchait à s’infliger l’ultime douleur. Ainsi, comme il était coutume dans la culture ithorienne, on l’encercla et tous posèrent leur front sur le corps du blessé, qui était soulagé de son mal et qui pouvait maintenant faire un pas de plus vers la vie. Les guérisseurs restèrent là de nombreuses minutes, épongeant une partie de la tristesse du jeune homme dans leurs propres cœurs et formant une bulle autour de lui.

Dehors, qui savait combien de malheureuses âmes étaient affligées du même mal ? Combien de chants devrait-on encore chanter ?


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