- jeu. 13 déc. 2018 19:21
#34518
Procurer le plaisir n'était pas une tâche si aisée qu'on aurait pu le penser. A un niveau primaire en tout cas ça l'était, il ne s'agissait que d'une vague sensation de bien-être et de jouissance, aussi fugace qu'un flocon de neige sous le soleil. Mais le véritable plaisir était bien plus que cela, il accordait une plénitude presque inconcevable et incarnait un paradoxe. Qui éprouvait le plaisir absolu se sentait comme si son âme était rassasiée, libérée d'un poids dont elle n'avait pas eu alors conscience et apaisée comme peu de choses, même la méditation, pouvaient amener à l'être/
Mais en même temps, cette sensation était comme une drogue et créait sur le moment une forme d'accoutumance, une volonté désespérée que les choses ne s'arrêtent jamais et continuent à jamais car l'esprit se sentait transporté en un lieu ou tout n'était que joie la plus pure et extase sans fin. On pouvait facilement s'y perdre et ne jamais retrouver son chemin par la suite tant la sensation était incroyable. Peu de choses pouvaient se comparer ou égaler le plaisir à son état pur.
L'astuce consistait à "se laisser porter par la vague", à user de son habilité acquise par la pratique en y mêlant la sincérité de l'action. Car sans habilité, pas de transmission équitable et sans sincérité, il n'aurait alors s'agi que d'un banal rituel accompli mécaniquement, une habitude quelconque semblable au fait de se réveiller chaque matin. Le mélange aussi bien dosé que possible était la clé pour ouvrir les portes de ce paradis fantasmé et rêvé, toujours désiré mais rarement atteint.
Varadesh, pour son plus grand malheur ou l'inverse selon le point de vue adopté, avait suffisamment pratiqué pour savoir comment agir mais bien peu de fois elle avait pu expérimenter cette touche de vérité qui était pourtant cruciale. Aussi improbable que cela puisse paraître, l'inexpérience et la naïveté en la matière de Jeny lui permettaient de retrouver ce quelque chose qui lui avait souvent manqué. L'authenticité, la simplicité des sentiments qu'il y avait entre elles. Ça n'était pas de l'amour aux yeux de la Pantoran, rien d'aussi stupidement romantique, mais elle ne pouvait nier une forme de tendresse à son encontre et de la compassion.
Elle entendait les cris étouffés de la jeune femme comme si elle avait la bouche fermée. A l'occasion, en levant la tête de son ouvrage, elle vit l'oreiller qui cachait son visage à sa vue et comprit mieux. La belle tentait manifestement de ne pas se faire entendre et de retenir tout débordement fâcheux, comme un cri qui pourrait exploser les tympans des éventuels domestiques dans le coin. Souriant avec amusement, la Sith reprit son ouvrage, à présent assurée qu'elle ne faisait pas fausse route. Et cela continua un long moment jusqu'à ce que, n'en pouvant plus, Jeny la rappelle à elle.
Se hissant sans se presser à hauteur de l'humaine, la bleue repartit à l'assaut de ses lèvres, sentant le corps de la jeune femme tout tremblant sous la chaleur accablante qui devait l'emplir. De nouveau, des sourires s'échangèrent puis des baisers voraces, affamés. En cet instant, Varadesh n'aurait rien voulu d'autre que de continuer à sentir la langue de l'humaine dans sa bouche et inversement, pour toujours. Elle pensait être à la fin de cette exquise expérience mais elle se trompait. La conclusion viendrait de la jeune femme qui décida de reprendre l'ascendant, les 2 s'esclaffant comme si tout cela n'était qu'un petit jeu sans conséquence. Et c'était vrai, en un sens.
Je ne te promets rien...
Les rôles étaient à présent inversées et celle qui recevait s'apprêtait à donner autant qu'on lui avait donné. Le souffle court, la Pantoran guettait le moment qu'elle appréhendait ou elle sentirait cette intrusion qu'elle redoutait autant qu'elle appelait. Il était toujours difficile de se détendre entièrement avec un/une inconnue mais elle avait confiance en Jeny. Il lui faudrait juste être plus glissante. Puis le cor résonna et la jeune femme, avec précaution et une légère hésitation, partit à l'assaut de la citadelle sise entre les cuisses bleues.
L'effet fut immédiat, ce qui était un souffle rauque et haletant fit place à des gémissements parfaitement audibles. Jambes pliées, celles-ci s'écartèrent au mieux, suffisamment pour laisser plus d'espace à son amante et la laisser pratiquer son art à sa manière. Elle avait posé ses mains de part et d'autre des côtés du lit et serrait la couverture, encaissant avec joie chaque nouvel assaut, le souffle de plus en plus court comme si elle peinait à respirer. L'humaine agissait avec une douceur attendrissante, toujours comme si elle craignait de mal agir. Cela arracha un autre sourire à la bleue, bien vite effacé par les spasmes de plaisir qui remontaient de ses jambes à son crâne.
Le plaisir débordait tout ses sens au point qu'elle doutait pouvoir en supporter plus et plus longtemps. L'instant de félicité arriva au terme d'une longue lutte menée de front par la jeune femme, laquelle sut malgré son inexpérience se débrouiller pour agir comme il convenait. Un unique cri jaillit finalement de la bouche de la Sith lorsqu'elle sentit l'explosion au creux de ses jambes, strident et reflétant tout le bien que Jeny lui avait procuré. On pouvait dire qu'elle n'avait pas vraiment réussi à rester à peu près silencieuse, quel dommage. Le calme revint et la silhouette familière émergea des profondeurs de la couverture.
Désolée, je crois que j'ai fait un peu de bruit.
Attirant la belle à elle, elle l'embrassa une ultime fois comme pour sceller cette célébration de la chair qu'elles avaient partagé, d'une façon gourmande et en même temps bien plus sage que précédemment. Allongée sur son ventre, Jeny sembla jouer à tracer des caractères imaginaires le long de la peau bleutée. Varadesh avait posé une main sur le dos rose et l'autre contre les cheveux bruns, caressant distraitement. C'était un moment de paix après la folie passionnée qui les avait possédée, un calme bienvenu et qui, contrairement à ceux qui avaient eu lieu depuis leur première rencontre, n'était pas du tout inconfortable.
Je ne regrette rien tu sais. Peu importe ce qui arrivera par la suite, je ne regretterai pas ce moment passé avec toi.
Le visage de la jeune femme, jusqu'ici de côté et observant dans le vide, se tourna pour croiser le regard de la Pantoran. Elle lui adressa un sourire doux, rassurant. Il y eut un nouveau silence puis, au moment ou Jeny sembla faire mine de parler, on toqua à la porte fermée. La voix d'un serviteur, timide et apeurée, résonna, le pauvre demandant à voix basse si tout allait bien. Varadesh éclata de rire, s'esclaffant de cette petite incartade. Probablement avait-on entendu son cri quelques minutes plus tôt. Si elle avait été une autre personne, elle aurait pu s'en sentir gênée. Elle préféra laisser Jeny répondre pour toutes les deux, à sa manière. Lorsque le pauvre domestique fut congédié, elle reprit comme si de rien n'était :
Il va falloir aller se laver, nous avons rendez-vous avec le maître des lieux après tout.
Sous-entendu que cela pouvait se faire en duo ou au cas par cas, selon la préférence de l'humaine. Probablement n'y aurait-il rien de très scandaleux durant ce nettoyage. D'un autre côté, un coup de main ne pourrait que leur permettre d'être prêtes plus vite.
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.
Procurer le plaisir n'était pas une tâche si aisée qu'on aurait pu le penser. A un niveau primaire en tout cas ça l'était, il ne s'agissait que d'une vague sensation de bien-être et de jouissance, aussi fugace qu'un flocon de neige sous le soleil. Mais le véritable plaisir était bien plus que cela, il accordait une plénitude presque inconcevable et incarnait un paradoxe. Qui éprouvait le plaisir absolu se sentait comme si son âme était rassasiée, libérée d'un poids dont elle n'avait pas eu alors conscience et apaisée comme peu de choses, même la méditation, pouvaient amener à l'être/
Mais en même temps, cette sensation était comme une drogue et créait sur le moment une forme d'accoutumance, une volonté désespérée que les choses ne s'arrêtent jamais et continuent à jamais car l'esprit se sentait transporté en un lieu ou tout n'était que joie la plus pure et extase sans fin. On pouvait facilement s'y perdre et ne jamais retrouver son chemin par la suite tant la sensation était incroyable. Peu de choses pouvaient se comparer ou égaler le plaisir à son état pur.
L'astuce consistait à "se laisser porter par la vague", à user de son habilité acquise par la pratique en y mêlant la sincérité de l'action. Car sans habilité, pas de transmission équitable et sans sincérité, il n'aurait alors s'agi que d'un banal rituel accompli mécaniquement, une habitude quelconque semblable au fait de se réveiller chaque matin. Le mélange aussi bien dosé que possible était la clé pour ouvrir les portes de ce paradis fantasmé et rêvé, toujours désiré mais rarement atteint.
Varadesh, pour son plus grand malheur ou l'inverse selon le point de vue adopté, avait suffisamment pratiqué pour savoir comment agir mais bien peu de fois elle avait pu expérimenter cette touche de vérité qui était pourtant cruciale. Aussi improbable que cela puisse paraître, l'inexpérience et la naïveté en la matière de Jeny lui permettaient de retrouver ce quelque chose qui lui avait souvent manqué. L'authenticité, la simplicité des sentiments qu'il y avait entre elles. Ça n'était pas de l'amour aux yeux de la Pantoran, rien d'aussi stupidement romantique, mais elle ne pouvait nier une forme de tendresse à son encontre et de la compassion.
Elle entendait les cris étouffés de la jeune femme comme si elle avait la bouche fermée. A l'occasion, en levant la tête de son ouvrage, elle vit l'oreiller qui cachait son visage à sa vue et comprit mieux. La belle tentait manifestement de ne pas se faire entendre et de retenir tout débordement fâcheux, comme un cri qui pourrait exploser les tympans des éventuels domestiques dans le coin. Souriant avec amusement, la Sith reprit son ouvrage, à présent assurée qu'elle ne faisait pas fausse route. Et cela continua un long moment jusqu'à ce que, n'en pouvant plus, Jeny la rappelle à elle.
Se hissant sans se presser à hauteur de l'humaine, la bleue repartit à l'assaut de ses lèvres, sentant le corps de la jeune femme tout tremblant sous la chaleur accablante qui devait l'emplir. De nouveau, des sourires s'échangèrent puis des baisers voraces, affamés. En cet instant, Varadesh n'aurait rien voulu d'autre que de continuer à sentir la langue de l'humaine dans sa bouche et inversement, pour toujours. Elle pensait être à la fin de cette exquise expérience mais elle se trompait. La conclusion viendrait de la jeune femme qui décida de reprendre l'ascendant, les 2 s'esclaffant comme si tout cela n'était qu'un petit jeu sans conséquence. Et c'était vrai, en un sens.
Je ne te promets rien...
Les rôles étaient à présent inversées et celle qui recevait s'apprêtait à donner autant qu'on lui avait donné. Le souffle court, la Pantoran guettait le moment qu'elle appréhendait ou elle sentirait cette intrusion qu'elle redoutait autant qu'elle appelait. Il était toujours difficile de se détendre entièrement avec un/une inconnue mais elle avait confiance en Jeny. Il lui faudrait juste être plus glissante. Puis le cor résonna et la jeune femme, avec précaution et une légère hésitation, partit à l'assaut de la citadelle sise entre les cuisses bleues.
L'effet fut immédiat, ce qui était un souffle rauque et haletant fit place à des gémissements parfaitement audibles. Jambes pliées, celles-ci s'écartèrent au mieux, suffisamment pour laisser plus d'espace à son amante et la laisser pratiquer son art à sa manière. Elle avait posé ses mains de part et d'autre des côtés du lit et serrait la couverture, encaissant avec joie chaque nouvel assaut, le souffle de plus en plus court comme si elle peinait à respirer. L'humaine agissait avec une douceur attendrissante, toujours comme si elle craignait de mal agir. Cela arracha un autre sourire à la bleue, bien vite effacé par les spasmes de plaisir qui remontaient de ses jambes à son crâne.
Le plaisir débordait tout ses sens au point qu'elle doutait pouvoir en supporter plus et plus longtemps. L'instant de félicité arriva au terme d'une longue lutte menée de front par la jeune femme, laquelle sut malgré son inexpérience se débrouiller pour agir comme il convenait. Un unique cri jaillit finalement de la bouche de la Sith lorsqu'elle sentit l'explosion au creux de ses jambes, strident et reflétant tout le bien que Jeny lui avait procuré. On pouvait dire qu'elle n'avait pas vraiment réussi à rester à peu près silencieuse, quel dommage. Le calme revint et la silhouette familière émergea des profondeurs de la couverture.
Désolée, je crois que j'ai fait un peu de bruit.
Attirant la belle à elle, elle l'embrassa une ultime fois comme pour sceller cette célébration de la chair qu'elles avaient partagé, d'une façon gourmande et en même temps bien plus sage que précédemment. Allongée sur son ventre, Jeny sembla jouer à tracer des caractères imaginaires le long de la peau bleutée. Varadesh avait posé une main sur le dos rose et l'autre contre les cheveux bruns, caressant distraitement. C'était un moment de paix après la folie passionnée qui les avait possédée, un calme bienvenu et qui, contrairement à ceux qui avaient eu lieu depuis leur première rencontre, n'était pas du tout inconfortable.
Je ne regrette rien tu sais. Peu importe ce qui arrivera par la suite, je ne regretterai pas ce moment passé avec toi.
Le visage de la jeune femme, jusqu'ici de côté et observant dans le vide, se tourna pour croiser le regard de la Pantoran. Elle lui adressa un sourire doux, rassurant. Il y eut un nouveau silence puis, au moment ou Jeny sembla faire mine de parler, on toqua à la porte fermée. La voix d'un serviteur, timide et apeurée, résonna, le pauvre demandant à voix basse si tout allait bien. Varadesh éclata de rire, s'esclaffant de cette petite incartade. Probablement avait-on entendu son cri quelques minutes plus tôt. Si elle avait été une autre personne, elle aurait pu s'en sentir gênée. Elle préféra laisser Jeny répondre pour toutes les deux, à sa manière. Lorsque le pauvre domestique fut congédié, elle reprit comme si de rien n'était :
Il va falloir aller se laver, nous avons rendez-vous avec le maître des lieux après tout.
Sous-entendu que cela pouvait se faire en duo ou au cas par cas, selon la préférence de l'humaine. Probablement n'y aurait-il rien de très scandaleux durant ce nettoyage. D'un autre côté, un coup de main ne pourrait que leur permettre d'être prêtes plus vite.