- lun. 10 déc. 2018 22:31
#34472
La gourmandise, prétendait-on, était un vilain défaut et un terrible pêché. Il se prétendait que parmi certaines croyances humaines bien étranges et quasiment oubliées, on l'associait à une vie après la mort horrible ou le pêcheur errait parmi un paysage désolé, incapable de pouvoir avaler les rares choses comestibles qu'il peinait à trouver. La nourriture et l'eau devenaient cendres dans sa bouche et pour l'éternité il souffrirait ainsi. Tout ça n'était que de la belle connerie à laquelle Varadesh ne croyait pas. Aucun désir n'était fondamentalement mauvais ni ne méritait d'être assouvi.
Particulièrement pas celui qui hurlait à cor et à cri que la princesse qui lui faisait face ne lui devienne connue aussi intimement qu'elle-même ne se connaissait. Aucune parcelle de sa magnifique peau d'un blanc pâle ne pouvait lui rester inconnue et aucun vestige de son corps ne resterait vierge de ses pas empressés et ses examens enfiévrés. Alayna ne méritait pas moins que d'avoir toute son attention pleine et entière, jusque dans les moindres détails. On ne pouvait pas faire moins qu'honorer une princesse de son rang après tout.
Corrige-moi si je me trompe mais tu as l'habitude d'avoir ce que tu veux en tant que princesse, non ? Et tu as dit qu'on te servait selon le moindre de tes désirs. Si je suis ta compagne, j'ai donc les mêmes droits que toi. Et je ne désire qu'une seule chose...
Mais avant qu'elle ait pu achever sa phrase, son altesse s'était déjà mise à l'oeuvre, passant à l'attaque sans lui laisser le temps de préparer sa défense. Le coup fut trop rapide et trop précis pour lui laisser la moindre chance. Attirée par un baiser qui était comme une feinte, elle ne sentit les doigts délicats courir le long de sa peau jusqu'à ses hanches que trop tard. Il fallait bien reconnaître que la chandrillienne savait dissimuler son prochain coup sous un vernis d'innocence parfait. Qui eut cru que la jeune fille était capable de prendre les devants, abandonnant la dignité de façade qui était la sienne ?
La situation était délicate puisqu'elle se retrouvait une tête plus haute que la princesse, ses charmes les plus révélateurs à la merci de la belle. Se sortir de ce charmant guet-apens allait être bien compliqué, piégée comme elle l'était entre les mains d'un maître-chanteur pareil. Et lorsque Alayna se pencha, Varadesh comprit immédiatement ce qui allait suivre. Elle ne se trompa pas, regarda la tête de la jeune fille se poser contre sa peau avant d'y déposer des baisers à chaque centimètre carré qu'elle pouvait atteindre, jusqu'à en venir à la cible principale depuis le début de son avancée, elle en était certaine.
Poussant un long soupir agrémenté d'un faible gémissement, la Pantoran se laissait aller, autorisant les vagues de plaisir et de chaleur à emplir son être, bercée par les caresses toujours plus insoutenables. Elle sentait qu'à ce rythme, elle allait bientôt lâcher prise. Et alors elle serait entièrement à la merci de la princesse. Était-ce une si mauvaise chose ? Assurément pas, mais cela signifierait la fin du jeu. Et il n'était rien de pire qu'une fin précoce à ce petit jeu du chat et de la souris auquel elles se livraient toutes les deux. Il lui fallait rétablir une certaine égalité et vite. Posant ses lèvres contre l'oreille de sa douce, elle murmura d'une voix câline :
... C'est toi.
Ses mains plongèrent dans le dos de la Prima, prétendument pour ne pas lâcher prise et laisser cette dernière à son oeuvre. Mais en vérité, elles parcoururent la peau délicate tout en approchant inévitablement du petit nœud de ficelle qui retenait l'ensemble du maillot de bain, protégeant le trésor interdit dont il lui fallait s'emparer. Soudainement, elle sentit Alayna se raidir. Baissant les yeux, elle croisa son regard, la princesse l'observant avec un sourire qui semblait la mettre au défi. Allait-elle oser attenter ainsi à la pudeur de la Prima ? Sans aucune hésitation, les doigts de la Sith défirent le nœud et coururent de part et d'autre de ses épaules afin d'aider le tissu à se décoller.
Il ne tenait plus guère à présent que parce que Varadesh, reposant à moitié contre la jeune fille, l'empêchait du même coup de glisser dans l'eau. Avec une expression joueuse, elle profita de sa position surélevée pour se reculer, maintenue malgré tout par la poigne de la princesse. Le haut du maillot de bain ne tarda pas à dévoiler la poitrine maintenue dissimulée jusqu'alors. Souriante comme une crapule, la Pantoran posa une de ses mains sur le cou d'Alayna avant de la laisser descendre un peu plus, son regard se posant ça et là sans gêne.
Je crois que nous sommes maintenant sur un pied d'égalité.
Un partout, la balle au centre. Se penchant de nouveau en avant, la belle repartit à l'assaut de ces lèvres étrangères qui lui procuraient un plaisir et une joie coupables, folles. La bataille se poursuivait avec une hâte presque indécente, comme si aucune n'avait envie de déclarer forfait ni même une trêve pour reprendre son souffle. Le goût d'Alayna imprégnait si totalement les sens de Varadesh qu'elle était certaine d'en être devenue dépendante. Il lui fallait plus, toujours plus, encore plus.
Particulièrement pas celui qui hurlait à cor et à cri que la princesse qui lui faisait face ne lui devienne connue aussi intimement qu'elle-même ne se connaissait. Aucune parcelle de sa magnifique peau d'un blanc pâle ne pouvait lui rester inconnue et aucun vestige de son corps ne resterait vierge de ses pas empressés et ses examens enfiévrés. Alayna ne méritait pas moins que d'avoir toute son attention pleine et entière, jusque dans les moindres détails. On ne pouvait pas faire moins qu'honorer une princesse de son rang après tout.
Corrige-moi si je me trompe mais tu as l'habitude d'avoir ce que tu veux en tant que princesse, non ? Et tu as dit qu'on te servait selon le moindre de tes désirs. Si je suis ta compagne, j'ai donc les mêmes droits que toi. Et je ne désire qu'une seule chose...
Mais avant qu'elle ait pu achever sa phrase, son altesse s'était déjà mise à l'oeuvre, passant à l'attaque sans lui laisser le temps de préparer sa défense. Le coup fut trop rapide et trop précis pour lui laisser la moindre chance. Attirée par un baiser qui était comme une feinte, elle ne sentit les doigts délicats courir le long de sa peau jusqu'à ses hanches que trop tard. Il fallait bien reconnaître que la chandrillienne savait dissimuler son prochain coup sous un vernis d'innocence parfait. Qui eut cru que la jeune fille était capable de prendre les devants, abandonnant la dignité de façade qui était la sienne ?
La situation était délicate puisqu'elle se retrouvait une tête plus haute que la princesse, ses charmes les plus révélateurs à la merci de la belle. Se sortir de ce charmant guet-apens allait être bien compliqué, piégée comme elle l'était entre les mains d'un maître-chanteur pareil. Et lorsque Alayna se pencha, Varadesh comprit immédiatement ce qui allait suivre. Elle ne se trompa pas, regarda la tête de la jeune fille se poser contre sa peau avant d'y déposer des baisers à chaque centimètre carré qu'elle pouvait atteindre, jusqu'à en venir à la cible principale depuis le début de son avancée, elle en était certaine.
Poussant un long soupir agrémenté d'un faible gémissement, la Pantoran se laissait aller, autorisant les vagues de plaisir et de chaleur à emplir son être, bercée par les caresses toujours plus insoutenables. Elle sentait qu'à ce rythme, elle allait bientôt lâcher prise. Et alors elle serait entièrement à la merci de la princesse. Était-ce une si mauvaise chose ? Assurément pas, mais cela signifierait la fin du jeu. Et il n'était rien de pire qu'une fin précoce à ce petit jeu du chat et de la souris auquel elles se livraient toutes les deux. Il lui fallait rétablir une certaine égalité et vite. Posant ses lèvres contre l'oreille de sa douce, elle murmura d'une voix câline :
... C'est toi.
Ses mains plongèrent dans le dos de la Prima, prétendument pour ne pas lâcher prise et laisser cette dernière à son oeuvre. Mais en vérité, elles parcoururent la peau délicate tout en approchant inévitablement du petit nœud de ficelle qui retenait l'ensemble du maillot de bain, protégeant le trésor interdit dont il lui fallait s'emparer. Soudainement, elle sentit Alayna se raidir. Baissant les yeux, elle croisa son regard, la princesse l'observant avec un sourire qui semblait la mettre au défi. Allait-elle oser attenter ainsi à la pudeur de la Prima ? Sans aucune hésitation, les doigts de la Sith défirent le nœud et coururent de part et d'autre de ses épaules afin d'aider le tissu à se décoller.
Il ne tenait plus guère à présent que parce que Varadesh, reposant à moitié contre la jeune fille, l'empêchait du même coup de glisser dans l'eau. Avec une expression joueuse, elle profita de sa position surélevée pour se reculer, maintenue malgré tout par la poigne de la princesse. Le haut du maillot de bain ne tarda pas à dévoiler la poitrine maintenue dissimulée jusqu'alors. Souriante comme une crapule, la Pantoran posa une de ses mains sur le cou d'Alayna avant de la laisser descendre un peu plus, son regard se posant ça et là sans gêne.
Je crois que nous sommes maintenant sur un pied d'égalité.
Un partout, la balle au centre. Se penchant de nouveau en avant, la belle repartit à l'assaut de ces lèvres étrangères qui lui procuraient un plaisir et une joie coupables, folles. La bataille se poursuivait avec une hâte presque indécente, comme si aucune n'avait envie de déclarer forfait ni même une trêve pour reprendre son souffle. Le goût d'Alayna imprégnait si totalement les sens de Varadesh qu'elle était certaine d'en être devenue dépendante. Il lui fallait plus, toujours plus, encore plus.