L'Astre Tyran

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By Zeph Mathuin
#34518
Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


Procurer le plaisir n'était pas une tâche si aisée qu'on aurait pu le penser. A un niveau primaire en tout cas ça l'était, il ne s'agissait que d'une vague sensation de bien-être et de jouissance, aussi fugace qu'un flocon de neige sous le soleil. Mais le véritable plaisir était bien plus que cela, il accordait une plénitude presque inconcevable et incarnait un paradoxe. Qui éprouvait le plaisir absolu se sentait comme si son âme était rassasiée, libérée d'un poids dont elle n'avait pas eu alors conscience et apaisée comme peu de choses, même la méditation, pouvaient amener à l'être/

Mais en même temps, cette sensation était comme une drogue et créait sur le moment une forme d'accoutumance, une volonté désespérée que les choses ne s'arrêtent jamais et continuent à jamais car l'esprit se sentait transporté en un lieu ou tout n'était que joie la plus pure et extase sans fin. On pouvait facilement s'y perdre et ne jamais retrouver son chemin par la suite tant la sensation était incroyable. Peu de choses pouvaient se comparer ou égaler le plaisir à son état pur.

L'astuce consistait à "se laisser porter par la vague", à user de son habilité acquise par la pratique en y mêlant la sincérité de l'action. Car sans habilité, pas de transmission équitable et sans sincérité, il n'aurait alors s'agi que d'un banal rituel accompli mécaniquement, une habitude quelconque semblable au fait de se réveiller chaque matin. Le mélange aussi bien dosé que possible était la clé pour ouvrir les portes de ce paradis fantasmé et rêvé, toujours désiré mais rarement atteint.

Varadesh, pour son plus grand malheur ou l'inverse selon le point de vue adopté, avait suffisamment pratiqué pour savoir comment agir mais bien peu de fois elle avait pu expérimenter cette touche de vérité qui était pourtant cruciale. Aussi improbable que cela puisse paraître, l'inexpérience et la naïveté en la matière de Jeny lui permettaient de retrouver ce quelque chose qui lui avait souvent manqué. L'authenticité, la simplicité des sentiments qu'il y avait entre elles. Ça n'était pas de l'amour aux yeux de la Pantoran, rien d'aussi stupidement romantique, mais elle ne pouvait nier une forme de tendresse à son encontre et de la compassion.

Elle entendait les cris étouffés de la jeune femme comme si elle avait la bouche fermée. A l'occasion, en levant la tête de son ouvrage, elle vit l'oreiller qui cachait son visage à sa vue et comprit mieux. La belle tentait manifestement de ne pas se faire entendre et de retenir tout débordement fâcheux, comme un cri qui pourrait exploser les tympans des éventuels domestiques dans le coin. Souriant avec amusement, la Sith reprit son ouvrage, à présent assurée qu'elle ne faisait pas fausse route. Et cela continua un long moment jusqu'à ce que, n'en pouvant plus, Jeny la rappelle à elle.

Se hissant sans se presser à hauteur de l'humaine, la bleue repartit à l'assaut de ses lèvres, sentant le corps de la jeune femme tout tremblant sous la chaleur accablante qui devait l'emplir. De nouveau, des sourires s'échangèrent puis des baisers voraces, affamés. En cet instant, Varadesh n'aurait rien voulu d'autre que de continuer à sentir la langue de l'humaine dans sa bouche et inversement, pour toujours. Elle pensait être à la fin de cette exquise expérience mais elle se trompait. La conclusion viendrait de la jeune femme qui décida de reprendre l'ascendant, les 2 s'esclaffant comme si tout cela n'était qu'un petit jeu sans conséquence. Et c'était vrai, en un sens.

Je ne te promets rien...

Les rôles étaient à présent inversées et celle qui recevait s'apprêtait à donner autant qu'on lui avait donné. Le souffle court, la Pantoran guettait le moment qu'elle appréhendait ou elle sentirait cette intrusion qu'elle redoutait autant qu'elle appelait. Il était toujours difficile de se détendre entièrement avec un/une inconnue mais elle avait confiance en Jeny. Il lui faudrait juste être plus glissante. Puis le cor résonna et la jeune femme, avec précaution et une légère hésitation, partit à l'assaut de la citadelle sise entre les cuisses bleues.

L'effet fut immédiat, ce qui était un souffle rauque et haletant fit place à des gémissements parfaitement audibles. Jambes pliées, celles-ci s'écartèrent au mieux, suffisamment pour laisser plus d'espace à son amante et la laisser pratiquer son art à sa manière. Elle avait posé ses mains de part et d'autre des côtés du lit et serrait la couverture, encaissant avec joie chaque nouvel assaut, le souffle de plus en plus court comme si elle peinait à respirer. L'humaine agissait avec une douceur attendrissante, toujours comme si elle craignait de mal agir. Cela arracha un autre sourire à la bleue, bien vite effacé par les spasmes de plaisir qui remontaient de ses jambes à son crâne.

Le plaisir débordait tout ses sens au point qu'elle doutait pouvoir en supporter plus et plus longtemps. L'instant de félicité arriva au terme d'une longue lutte menée de front par la jeune femme, laquelle sut malgré son inexpérience se débrouiller pour agir comme il convenait. Un unique cri jaillit finalement de la bouche de la Sith lorsqu'elle sentit l'explosion au creux de ses jambes, strident et reflétant tout le bien que Jeny lui avait procuré. On pouvait dire qu'elle n'avait pas vraiment réussi à rester à peu près silencieuse, quel dommage. Le calme revint et la silhouette familière émergea des profondeurs de la couverture.

Désolée, je crois que j'ai fait un peu de bruit.

Attirant la belle à elle, elle l'embrassa une ultime fois comme pour sceller cette célébration de la chair qu'elles avaient partagé, d'une façon gourmande et en même temps bien plus sage que précédemment. Allongée sur son ventre, Jeny sembla jouer à tracer des caractères imaginaires le long de la peau bleutée. Varadesh avait posé une main sur le dos rose et l'autre contre les cheveux bruns, caressant distraitement. C'était un moment de paix après la folie passionnée qui les avait possédée, un calme bienvenu et qui, contrairement à ceux qui avaient eu lieu depuis leur première rencontre, n'était pas du tout inconfortable.

Je ne regrette rien tu sais. Peu importe ce qui arrivera par la suite, je ne regretterai pas ce moment passé avec toi.

Le visage de la jeune femme, jusqu'ici de côté et observant dans le vide, se tourna pour croiser le regard de la Pantoran. Elle lui adressa un sourire doux, rassurant. Il y eut un nouveau silence puis, au moment ou Jeny sembla faire mine de parler, on toqua à la porte fermée. La voix d'un serviteur, timide et apeurée, résonna, le pauvre demandant à voix basse si tout allait bien. Varadesh éclata de rire, s'esclaffant de cette petite incartade. Probablement avait-on entendu son cri quelques minutes plus tôt. Si elle avait été une autre personne, elle aurait pu s'en sentir gênée. Elle préféra laisser Jeny répondre pour toutes les deux, à sa manière. Lorsque le pauvre domestique fut congédié, elle reprit comme si de rien n'était :

Il va falloir aller se laver, nous avons rendez-vous avec le maître des lieux après tout.

Sous-entendu que cela pouvait se faire en duo ou au cas par cas, selon la préférence de l'humaine. Probablement n'y aurait-il rien de très scandaleux durant ce nettoyage. D'un autre côté, un coup de main ne pourrait que leur permettre d'être prêtes plus vite.
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By Jeny Mikerley
#34531
L’acte en lui-même se consumma, aussi longtemps qu’il le fallu. Les gestes étaient réalisés avec la douceur d’une patissière devant son tressage de confiserie. Avec l’application d’un artisan devant son travail d’orfèvre. Tout n’était sans doute pas parfait et tout ne serait pas perçue en comparaison avec ce qu’elle avait reçu tantôt. Jeny faisait de son mieux, et cela lui allait déjà bien. L’important finalement était que ce soit Varadesh qui profite de tout son talent d’initiée dans cette périeuse tâche de don du plaisir. Une tache Oh si ardue qu’elle en avait presque peur, presque. Parce que sa détermination restait sans faille et qu’elle n’allait pas s’arrêter. Pas avant d’avoir entendu le signal. Ses mains le long de ses cuisses, tantôt les serrant pour les empêcher de bouger, tantôt soumises aux vagues de ses caresses. La marée allait et venait, jusqu’à l’ultime chant. Elle sentit Varadesh de contracter, plusieurs fois, puis plus rien. Le calme plat d’une mer d’huile. La remarque la fit rigoler, à tel point qu’elle en lacha son œuvre.

Jeny remonta le long du corps bleu, distribuant des baisers ça et là, sans se soucier de la peau touchée. Elle émergea du lit comme un sous-marin et vint se poser lentement aux côtés de sa sirène. Jeny resta dans ses bras, se blotissant contre son épaule. Une main qui se baladait sur le ventre bleu, caressant et jouant avec les monts qui se présentaient à elle. Un jeu enfantin plus qu’une réelle envie. Des frissons parcouraient son dos quand les ongles de Varadesh passaient sur son crâne. Une contemplation l’envahissait, comme si sa vie aurait pu finir maintenant. Elle était juste bien désormais. Un bonheur passager sans doute, mais qui remontait son moral entâché.

La pantoran lui adressa une déclaration qui lui fit remonter la tête dans sa direction. Sa main alors occupée remonta sur son cou et sur sa joue, se posant la, jouant du pouce sur ses lèvres amoureuses. Le regard rouge alterna entre les lèvres pupleuses et le regard de braise posé sur elle. Sa bouche s’ouvrit, quand un bruit éclata à l’entrée. Comme un chien de garde, elle se releva, grogna légèrement.

« J’vais le défoncer. »

Jeny se prépara à sortir du lit pour aller administrer une dernière solution à cet affreu malendrin qui les dérageait. Elle tendit la main dans sa direction, à travers les murs qui n’étaient rien de plus qu’une façade pour ses yeux perçants. Une fumée se matérialisa lentement, puis une main vint se poser dans son dos, caressant ses omoplates avec douceur et application. L’ombre disparut aussitôt, s’envolant dans le néant. Jeny tourna la tête vers sa partenaire et se mordit les lèvres. Pour faire bonne figure, ses mains s’agitèrent et la dague se leva, elle l’envoya vers la porte d’entrée dont on ne voyait pas le seuil. Il y eu un gong caractéristique d’une lame plantée dans un mur, et un serviteur qui s’enfuit à toute jambe. Jeny resta comme cela, sans bouger, tandis qu’elle se faisait caresser le dos.

« J’adore quand tu me caresses le dos. J’ai même plus envie de bouger. »

Sa main droite vint se porter sous la cuisse de Varadesh, et la leva jusqu’à son niveau. Alors elle s’appuya dessus et fit courir sa paume tout le long de la cuisse. Dans une caresse qui suivait presque les mouvements de sa sœur dans le dos. Tout cela dura quelques secondes, dans un silence le plus total. Jusqu’à ce que l’humaine se retourne finalement et vint se poser sur Varadesh, plombant son regard du sien.

« Je ne regrette rien non plus. Je me demande comment on va faire quand je vais te désirer, maintenant que je sais ce que c’est ? »Demanda-t-elle, dans un haussement de sourcils.

Une question basique, qui pouvait présupposée à une arrière pensée, mais non. La question était presque naturelle, normale. Jeny avait découvert qu’elle aimait à s’accoupler avec sa sœur bleue. Mais alors comment sustenter ses pulsions de désirs, puisqu’elles ne se reverraient probablement jamais ? A jamais dans sa mémoire ? C’était plutôt pénible. Bien loin d’être une Sith, elle aimait quand même avoir ce qu’elle voulait. Capricieuse et exigente. Pourtant, le travail lui rappela à la réalité. Jeny, posé sur le torse de Varadesh, inclina la tête de côté et écarta un grand sourire.

« Je suis sûre qu’il ne va pas se sauver. Et puis si c’est le cas, j’irai l’abattre, et on parlera avec son successeur. »

Elle lui vola un baiser.

« Mais dans tous les cas, il faut aller se doucher, tu as raison. Tu veux venir avec moi ? »
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By Zeph Mathuin
#34533
"A la Jeny" n'était pas forcément une mauvaise méthode pour avoir la paix, si vous n'étiez pas dérangé par l'idée de vous retrouver tellement ensanglanté que vos vêtements s'en trouveraient fichus et par le spectacle de morceaux de corps et d'organes frétillants tout autour de vous. Il fallait bien avouer que ça n'était pas trop sa tasse de thé ordinairement. Elle n'était pas contre les méthodes de nettoyage salissantes et voyantes même si elle préférait user de plus de subtilité. Mais il y avait un temps pour tout quelque part. Or, vu la situation actuelle, la méthode susnommée lui apparut plutôt comme un excellent moyen de plomber l'ambiance.

Aussi se fit-elle un devoir d'intervenir pour apaiser la furie qui déjà faisait mine de se lever pour aller en conter fleurette à un domestique dont le seul crime avait été de souhaiter s'enquérir de leur bonne santé. Cela aurait été cher payé pour son professionnalisme, pauvre petit. Et il n'y avait pas de meilleure méthode pour imposer le calme que celle qu'elle employa, lorsque sa main se posa délicatement sur le dos de l'humaine et effectuant des va-et-viens de haut en bas et inversement. Rien de mieux pour apaiser les tensions, de son humble avis.

Ni une ni deux, un petit ballet débuta entre les 2 jeunes femmes, comme une façon pour chacune de dompter l'autre. A ce petit jeu toutefois, on ne pouvait qu'admettre que Varadesh était la meilleure et la suite le prouva lorsque la belle se jeta sur elle, ayant totalement oublié cette grossière interruption. Elle nota tout de même la dague allant s'écraser contre la porte pour faire bonne mesure et ricana.

C'est peut-être que tu es chatouilleuse. Ou alors c'est ton point faible, si on te le caresse, tu fait le dos rond !

En voilà une blague qu'elle est bonne oh oh oh. L'incident terminé, il fut temps de reprendre la petite conversation amicale d'après-séance. Et une question qui appelait une réponse tout en la plongeant en interrogation introspective. Qu'allait-il se passer à l'avenir ? Rien de tout ça n'avait été planifié ni organisé, ça n'avait été qu'une excursion hors-piste tout à fait involontaire, même si elle avait été loin d'être désagréable. Mais restait la question de la suite. Que faire ? Elle ne voulait pas y songer, incapable de faire des promesses qu'elle ne saurait tenir. La passion naissante qu'avait fait naître la jeune femme chez elle était indéniable mais cela serait-il suffisant ?

On pourra toujours essayer d'organiser des rencontres à l'occasion, suivant ou on sera. Je ne sais jamais à l'avance ou mon maître m'envoie malheureusement... Mais si tu as un vaisseau, il y a toujours moyen de se garder une fréquence comm' privée, des fois que tu aies envie d'une petite sieste crapuleuse.

Parce que parfois, il fallait aussi savoir prendre le temps de dormir pour se reposer. De préférence avec une Pantoran en tenue légère pour vous aider à rejoindre les bras de Morphée.

Évite quand même de le tuer sauf si c'est vraiment nécessaire, il m'a l'air plutôt coopératif... En tout cas bien plus que ce fichu Elias. Et puis si on tue tout le monde, on n'aura plus personne pour servir l'Ordre. Et alors je ne pourrais plus t'aider à te laver puisque je devrais gérer tout le reste.

Ce qui aurait été franchement dommage n'est-ce pas. Riant aux éclats, l'apprentie écarta doucement l'humaine affalée sur elle après qu'elle lui ait pris un baiser et se leva prestement. Elle s'étira longuement, sa silhouette d'un bleu profond se découpant aisément grâce à la lumière de la chambre et les perles de sueur encore accrochées à sa peau. Puis elle tourna la tête vers Jeny et la fusilla (faussement) du regard, se pencha sur le lit puis, d'une tape osée à la fesse, la somma de se lever. Il y avait du travail à faire pour qu'elles soient présentables que diable.

Allez miss Jeny, c'est l'heure de vous laver ! Au pas de course et que ça saute !

Vous avez compris soldat ? On ne perd pas de temps, un pas après l'autre, direction la douche. Dans un concert de gloussements, la bleue se fit poursuivre à travers la chambre par la furie jusqu'à se retrouver acculée dans la douche. Mince, plus d'échappatoire, comment allait-elle faire. Avec un sourire canaille, la Sith attendit patiemment que l'humaine se soit rapprochée d'elle tel un prédateur savourant la fin de sa traque puis se colla brusquement tout contre elle. D'une main, elle fit basculer les robinets et elles furent rapidement totalement noyées sous l'eau chaude agréable. L'autre main qui s'était aventurée vers la nuque de sa belle avant de descendre le long du dos resurgit devant, 2 gants de douche en main.

Chacune son tour. Et n'hésite pas à bien frotter, j'ai l'impression de ne pas m'être lavée depuis au moins 3 jours... Ce qui doit surement être le cas d'ailleurs...

Et en effet, c'était le cas.




Une heure plus tard, le duo quitta les quartiers qu'on leur avait alloué et se dirigea vers la salle à manger. Par chance il était tard, suffisamment pour que les cuisiniers d'Eisenhorn aient préparé à manger pour leur maître. Et comme il était bien connu, les cuisiniers des puissants font toujours beaucoup trop de plats pour une seule personne. Ça tombait bien, Varadesh avait une faim de loup. Elle s'installa à une place et après s'être servie, se mit à manger, dévorant avec avidité sans pour autant oublier ses manières. Si Jeny avait également faim, il y avait de quoi se servir.

D'un commun accord, elles avaient convenu de ne rien dévoiler de leur nouvelle relation de travail - si l'on pouvait dire - en public. Mieux valait que personne ne sache, d'abord parce que c'était leur vie privée et ensuite de crainte que la nouvelle n'arrive aux mauvaise oreilles, du genre ces 2 oreilles vertes tatouées qui commandaient à chacune. Il y avait peu de chances que Ranath n'eut apprécié ce genre de rapprochement qui s'était produit, soupçonnait l'apprentie. Et elle n'avait pas trop envie de mettre cette théorie à l'épreuve, curieusement.

Le repas se passa dans un calme relatif, excepté les bruits de mastications. Par moment, la Sith jetait des regards furtifs à l'humaine et lorsque leurs yeux se croisaient, elle lui faisait un clin d’œil prononcé, complice. Elles en étaient au dessert lorsque le maître des lieux rentra à sa demeure et apparut sur le pas de la salle à manger, la surprise se lisant sur son visage buriné et usé. Lorsque 2 paires d'yeux se posèrent sur lui, il s'inclina respectueusement, prit place et se servit à son tour. Le silence ne tarda pas à être brisé.

Ma Dame, Acolyte. Je pensais ne pas vous voir avant demain matin étant donné la gravité de vos blessures.
Comme vous pouvez le constater Grégor, nous allons toutes les deux bien mieux, en grande partie grâce à vos médics. Pour ma part en tout cas. Jeny a... D'autres talents que celui de régler les problèmes.

Regard furtif à nouveau.

Je suis contente de vous voir toutefois. Nous allons pouvoir discuter sérieusement sur l'avenir, vous et moi. Et de la dette que Thule a envers l'Ordre Sith.
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By Jeny Mikerley
#34562
« Des rencontres ? Tu ferais ça ? »

Il est vrai que la conception des petites pauses entre deux massacres était alléchente. La vie de Sith était remplie de meurtre et de sang. Se reposer dans les bras de sa consœur bleue relevait d’un doux réconfort. Elle sourit pour elle-même quand elle lui parla de laisser la vie sauve à ce boufre de commandeur. Celui qui avait des hommes aussi intelligents que des chiens. Probalement aussi crades. Toujours est-il que la peau bleue ne pouvait l’énerver au-delà. Couchée sur son épaule, elle laissait le bout de ses doigts déambuler aléatoirement sur son torse, tandis que ses yeux allaient ça et là. La Pantoran fut prise d’une vigueur nouvelle, tandis qu’elle ne voulait pas quitter le lit. Elle se leva prestement, lui fit claque l’arrière train, sous les maugréments de l’ex petite blonde, et tenta de l’attirer à elle, en vain.

-« Mais je me suis déjà douchée en plus. »

Les yeux rouges se posèrent sur le corps bleu qui déambulait, provoquait. Sous couvert de ce regard jaunâtre qui la harcelait. Non, cela ne pouvait se passer ainsi. Jeny se leva d’un bond sur le lit, ce qui fit fuir son interlocutrice. Sans perdre de temps, elle la poursuivit jusque dans la salle de bain. Entre rires et gloussement de contentement, elle retrouva sa proie dans le fond de la douche. Il n’y avait plus aucun endroit où partir. Lentement, elle s’approcha. Trop lentement peut-être, la contre attaque fut soudaine, et Varadesh se colla contre elle. Jeny l’attrapa instantanément et enserra son corps entre ses bras, caressant tout ce qui passait sous ses mains. Tandis que des lèvres, il n’en restait qu’une seule et unique liée. Alors même quand l’eau les submergea, Jeny mit quelques minutes à se dégager de l’étreinte. L’arme du crime lui fut présentée. Jeny regarda tour à tour ce gant et cette tête. Puis s’en empara. C’était à elle de commencere et elle comptait bien prendre tout son temps.




S’habiller était presque devenu un calvaire, une épreuve. Vivre nue avait cet avantage que l’on était bien tout le temps. La descence cependant lui refusait de le faire. Sauf que le problème résidait dans l’impossibilité d’avoir une vraie tenue. La dernière ayant été déchiquetée. Faute d’avoir envie de faire les magasins, elle demanda à ce qu’on l’habille. C’est une autre tenue militaire qu’elle eu le droit. Débardeur noir et pantalon de tréi. Rien de spécial en soi. Elles étaient sorties rapidement de la chambre, armes au holster, comme on dit. Pas de prise de main, pas de regard, de caresse ou de mots doux. Rien. Si, peut-être les regards. Mais sinon, elles restaient professionnelles et taisaient ce qui venait de se passer.

Les deux jeunes femmes se retrouvèrent dans cette salle à manger, où déjà comis et cuisinier s’affairaient à préparer un repas digne de ce nom. L’interruption des deux jeunes femmes fut assez courte, puisque d’un grognement ou deux, brisant leur esprit d’insecte, ils s’étaient tous remis au travail. Les bonnes habitudes revenaient petit à petit. Déjà au plus profond d’elle, l’ombre pointait le bout de son nez. La douleur, la joie, tout partirait petit à petit. Au profit d’une coquille laissée vide par l’ombre. Pour autant, elle n’était pas non plus prête à se laisser faire cette fois. Jeny gardait en elle ses souvenirs, dernier rempart face aux ténèbres. Dernier rempart pour conserver un peu de son humanité. Varadesh lui avait donné plus que ce qu’elle pensait. Il n’y avait pas que la connaissance, pas que le désir. Tout cela, c’était rudimentaire, presque éphémère. Elle lui avait donné un point d’ancrage vers la réalité, vers un rayonnement positif, vers elle, en quelque sorte. La grande toile des relations se tissait petit à petit, et chacune tirant à la faire devenir ce que l’éméteur souhaitait. Un lourd combat intérieur.

Grégor fit interruption pendant leur repas. Les plats décroissaient à vue d’œil. Tout cela creusait, quoi que l’on en dise. En effet, il y avait de l’avidité dans les regards qu’elle lançait également à sa nourriture. Cette nourriture qui lui servait des plats frugaux. Sa blessure la lançait par moment, et elle était à deux doigts d’aller en cuisine pour dévorer l’un des comis. Patience. Les coups d’œil à sa conjointe lui faisaient oublier pendant quelques secondes la faim qui l’accablait. Quand Varadesh eut terminée sa phrase, elle leva distraitement son couteau et le pointa vers Gregor.

« Appelle moi encore une fois acolyte et tu risques de pas aimer où je vais t’enfoncer ce couteau. Je suis Jeny. »

L’autre leur jeta un regard à toutes les deux, avant de répondre.
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By Zeph Mathuin
#34573
Gregor ne fit pas de commentaire lorsque la jeune femme le menaça. Non qu'il doutât du sérieux de la menace ni de sa capacité à la mettre à exécution, il avait pu se rendre compte lui-même des pouvoirs de l'impertinente. Peu de ses meilleurs éléments auraient été capables de se rapprocher de son potentiel de destruction, quant à l'égaler, aucune chance. Mais il était tout aussi inutile de lui répondre, il y avait fort à parier qu'elle n'écouterait pas ni ne s'en soucierait. Et lui n'avait pas envie de lui donner un prétexte pour gâcher ce dîner. Il surprit toutefois le regard que la Dame jeta à cette Jeny.

Un regard qui en disait long pour le vieux briscard qu'il était. Quand on dirigeait un monde, particulièrement un monde ou l'ambition était une vertu et ou armée et religion s'entremêlaient, il fallait savoir bien juger de la nature des gens, de leur comportement et leur langage corporel, ce qu'ils disaient comme ce qu'ils ne disaient pas. Il y avait du reproche dans ces yeux jaunes comme il fallait s'y attendre devant le spectacle d'un serviteur faisant honte à son maître. Il y avait aussi de l'amusement et... De l'assentiment ? Voilà qui était étonnant. Pas le temps de réfléchir à tout ça, peut-être plus tard.

Certes, j'ai cru comprendre que vous et Jeny aviez rencontré le grand prêtre Elias au temple et que ça s'était mal terminé.

Varadesh eut un sourire sarcastique. Mal terminé, quel bel euphémisme, ce seigneur de guerre avait-il un sens de l'humour bien à lui en fin de compte ? On lui avait dit peu après qu'elle fut sortie de la cuve quelle pagaille elles avaient laissé derrières elles. Apparemment, nombre des soldats qui s'étaient rendus sur place pour examiner les lieux suite à un appel de détresse des prêtres rescapés avaient eu le plus grand mal à croire ce qu'ils voyaient. Certains avaient même vomi et la plupart prié tout bas devant ce spectacle. Disons que pour tout nettoyer, cela prendrait du temps, ils n'avaient toujours pas fini actuellement.

Votre ami prévoyait de lancer sa croisade contre la galaxie et conquérir tout ce qu'il pourrait. Je ne crois pas qu'il avait prévu d'obtenir votre soutien pour cette entreprise qui plus est.
Elias a toujours eu une haute opinion de lui-même et du rôle qui lui était dévolu. Je ne vais pas prétendre que sa mort m'attriste.
Vous vous êtes rendu au temple en personne ?
Bien entendu, il fallait que je constate moi-même ce qu'il en était. J'y suis allé après que mes troupes aient sécurisé les lieux.
Vous avez donc pu constater ce qu'il en coûte de défier l'Ordre Sith.

Pour constater il avait constaté. Dans sa longue carrière il avait vu des choses pas forcément très joyeuses, il avait vécu assez pour avoir assisté, même de loin et alors qu'il n'était qu'un cadet à l'académie, à la bataille de Thule entre CSI et République. Il avait dû évoluer dans une société ou la confiance était difficile à placer et ou il fallait gravir les échelons en piétinant les cadavres de ses adversaires. Mais cette scène de carnage avec tout ces morceaux de corps... Si parfaitement détruits qu'on ne pouvait que douter que ça avait pu être des personnes vivantes avant qu'on ne s'occupe de leur cas.

Je constate que vous êtes bien ce que vous prétendiez être toutes les deux.
Aviez-vous encore des doutes, sérieusement ?
Si j'étais le genre à céder à la première menace ou exigence, vous pensez vraiment que je dirigerais toujours mon monde ?

Il marquait un point.

Alors vous reconnaîtrez sans peine le pacte de loyauté qui lie Thule à l'Ordre Sith et ce que cela implique.
En effet. Nous n'avons pas oublié que nous devons servir le Seigneur Noir ou la Dame Sombre en titre, tout comme je n'ai pas oublié que vous vous réclamez de l'héritage de Darth Traetius.
Mais vous n'êtes pas convaincu, c'est ça ? Vous avez encore des doutes...
On entend toutes sortes de rumeurs ici malgré notre isolement. Certaines prétendent que les Jedi ont vaincu tout les Sith qui ont tenté de s'élever après la mort de l'Impératrice. Comment puis-je être certain que vous ne finirez pas comme eux ?
Pendant des millénaires, Thule n'a cessé de nous servir et ce dans la victoire comme dans la défaite. Nous ne sommes pas faibles, laissez-moi vous assurer que l'Ordre, dans l'ombre, se renforce patiemment depuis des années maintenant.

Il y eut un long silence, le Commandeur étant plongé dans ses pensées, songeur et pensif, regardant dans le vide. La Pantoran en profita pour jeter un regard à Jeny, laquelle semblait se retenir de se jeter sur le militaire. Le couplet sur son hésitation à leur faire confiance devait probablement l'agacer ou bien elle avait juste envie de le buter. Doucement, elle hocha la tête négativement de droite à gauche à son attention et cligna de ses yeux dorés. Sa bouche se plissa brièvement en un sourire amusé et elle se permit même de lui tirer brièvement la langue.

Quelque chose clochait, elle en était sûre. Eisenhorn ne lui semblait pas être un lâche, pas plus qu'il n'avait l'air d'être déloyal mais quelque chose troublait le militaire et l'empêchait de totalement se ranger derrière elles. L'idée lui vint brusquement que, en toute simplicité, l'homme craignait la pensée de se retrouver destitué de son rang et ses privilèges, de son pouvoir et son statut par le simple fait qu'il lui faudrait obéir à une autorité supérieure à la sienne. Elle décida de tenter une manœuvre pour voir si elle avait bon.

Gregor, comprenez bien une chose. Nous aurons Thule et ses habitants. Et nous vous aurons aussi. Mais cela ne signifie pas pour autant que vous deviendrez un simple pantin.
Insinueriez-vous...
Je n'insinue rien, je vous énonce les faits. L'Ordre a besoin de vous pour gérer Thule en son nom chaque jour qui passera. Qui plus est, il est bien plus productif à nos yeux qu'un natif bien connu de votre peuple le dirige plutôt qu'un inconnu complet.
Et si je devais refuser de vous jurer loyauté au nom de mon monde ?
Alors vous ne nous seriez plus utile et Jeny ici présente s'occuperait de votre cas sans hésiter. Et Thule tomberait tout de même entre nos mains mais la transition ne serait pas aussi facile que si vous restiez à sa tête. Vous avez le choix Gregor, vous pouvez sauter dans le train en marche ou vous pouvez essayer de vous interposer sur sa route et finir écrasé. Nous aurons ce que nous voulons, la seule différence c'est le temps que cela nous prendra.

Gregor Eisenhorn, Commandeur de Thule, hocha la tête et réfléchit intensément. L'offre était tentante il fallait l'admettre. Et s'il lisait bien entre les lignes, cela signifiait également qu'excepté lorsqu'il aurait besoin d'un service de la part de son peuple, l'Ordre les laisserait en paix et le laisserait diriger comme avant son arrivée. Une offre tentante. Il lui fallait maintenant prendre sa décision.
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By Destin
#34583
« D'accord. » Jeté à la figure lavande, le mot était porteur d'un mutisme de respect et d'un grondement de tonnerre futur. « D'accord. Mais je demanderais la moitié de vos butins, en artefacts et en menue monnaie. » Il fallait rester commerçant. Incluant de quoi marchander. « Et rien qui ne menacera Thule ne sera obligatoire pour moi ou mes gars. Rien qui m'oblige à m'en aller en vitesse d'ici. Si y a que ça, c'est bon pour moi. » Chacun savait la vérité : aux premières lueurs de l'aube larmoyante, l'un trahirait l'autre. Un frère tuerait son autre, le passerait en terre, et n'aurait aucun regret, quand bien même l'oeil de la culpabilité pourrait bien le pourchasser, soupçonneux de sa moralité à balancier. L'homme de Thule trahirait son clan par opportunisme, ou par l'envie de ne voir personne roi de ses cendres. Les Sith, de par leur tradition séculaire, le trahissaient déjà. Viendrait le jour où il devrait mourir, sans raison autre que la lutte du pouvoir brut. Il le savait, et ils savaient qu'il savait. Les sourires échangés avec l'accord promettait un bel enterrement.




De l'Académie, il ne restait plus qu'une ruche sortie de terre, mi-gravats mi-pierres noircies, mais surtout totalement vidé. « Ca ? Plus rien n'aurait servi de toute façon, » maugréa-t-il en présentant ce qu'il en restait, « Pas faute d'avoir testé des appareils... » Il restait quelques meubles, des sources d'énergie plus vivaces qu'ailleurs, des échos venus d'outre-tombe qui se cassaient sur les murs, et diverses endroits possédant encore des portes, mais sans loquet fonctionnel. « J'ai fait numériser quelques documents, sinon tout a été vendu ou redistribué. » Il ne parla pas de son coffre aux trésors. « Vous pouvez regardez les archives numériques à bord de mon vaisseau. Je vous donnerai l'accès quand vous voudrez. » Il donna une liste non exhaustive de ce qui s'y trouvait : la confection des cristaux de synthèse Sith, un parchemin sur l'enchantement d'[Amulettes de Moyenne Intensité] et quelques papiers mentionnant quelques lieux de "stage" : Upekzar, Korriban, Dromund Kaas, Rhellg, Athiss et Ziost entre autres. Quelques coordonnées pour situer les planètes, sans s'attarder sur un quelconque caractère d'importance de part et d'autre.

Un voyage réussit en définitive. Pour débuter un Empire Sith, il fallait avant tout définir une capitale.
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