- dim. 12 mai 2019 07:12
#35505
Ambiance
D’abord un regard, se concluant par une sorte d’ignorance intellectuel. Helera voyait à travers le regard de l’agent, une totale absence. Il n’avait qui plus est fait aucun commentaire. Avait-elle été si mauvaise que cela ? Lui avait-elle fait mal ? L’agent bien que solide pouvait avoir été totalement cassé à cause de ses manipulations sensitives. S’infiltrer dans son esprit était hors de question. Son sourire se tarit et elle ne bougea plus vraiment. Devait-elle le laisser seul ou lui demander de partir ? Sans mot échangé, il fut trop difficile pour la reine de comprendre de quoi il en retournait. Il n’y eu qu’un mouvement imperceptible pour lui faire comprendre qu’il n’était pas mort. Un mouvement de sa main, venant lentement se poser sur la sienne. Touchant du bout de ses doigts vigoureux la peau battue par les tempêtes de neige. Helera se surprit à serrer cette main presque instantanément. Son regard s’y dirigea alors, tandis que son cœur redouble de vigueur et que le rouge lui monta aux joues. Une deuxième main vint délicatement se poser sur sa joue et du bout des doigts l’y caresser lentement. Et tandis que sa vision se troubla à cause de l’anxiété, mêlée à une envie profondément enfouie, Zygmunt se rapprocha d’elle et vint l’embrasser. Elle n’eut pas de mouvement de recul, ni même n’avança vers lui pour lui faciliter la tête. De nouveau tétanisée, c’est l’agent sénior qui mena tout ce manège vers elle. En revanche, ses lèvres ne restèrent pas immobiles et elle rendit dignement le baisé qui lui était donné, tout en fermant les yeux. Le noir aidait à se concentrer sur ses émotions, sur la sensation du touché, en supprimant une autre. C’était un geste automatique pour celui qui voulait s’y abandonner. Les deux agents du BSI restèrent ainsi quelques minutes, absorbés, figés dans le temps. Echangeant leur souffle plus qu’ils ne s’échangeaient de baisés. Se jugeant, se jaugeant. Cherchant à comprendre tout autant qu’identifier les limites. Et c’est dans cet unique baisé que l’anxiété de la reine s’évanouit. Il ne resta plus rien. Pas de douleur au ventre qui lui tiraillait les viscères, pas de nœuds au cerveau qui tendait à lui donner un mal de tête.
L’agent se recula légèrement, et … elle lacha sa main. Elle continua de le fixer sans mot dire. Sa main droite était la seule disposant de la sensibilité. Elle était la seule qui n’était pas morte, qui n’était pas inutile. Helera se releva légèrement, prenant appuie sur le bras gauche. Ainsi en hauteur par rapport à Zygmunt, elle posa sa main au milieu de son torse, suivant de son regard les courbes qu’elle dessina aléatoirement. Jusqu’à remonter au niveau du cou, puis de sa joue et ses cheveux dans lesquels elle se perdit. Se faisant, elle bascula légèrement sur cette main droite, ramena la gauche sur l’autre joue et donna un nouveau baisé à l’agent. Son visage à sa merci, elle ne brusque cependant pas son mouvement, et appuya ses lèvres simplement sur les siennes, enserrant la supérieure. Sa respiration à demi bloqué, c’est à grande respiration qu’elle dû trouver son souffle, ne voulant pas rompre ce contact. Un premier baisé d’un côté des lèvres, un second en tournant la tête. Tout cela finalement se passait de mot, mais la reine en avait comme à son habitude un millier à demander. Des questions, des affirmations, des conseils, des interrogations. Elle aurait discourir toute une soirée, mais se contenta de l’embrasser, pour le moment. Un moment qu’elle prolongea plusieurs minutes, avant de le libérer de son joug. Elle se redressa par la suite et resta quelques instants appuyés sur ses coudes, faisant courir sa main droite sur son front et ses cheveux. Arpentant les forêts désormais en désordre dont il était le propriétaire. Sans se soucier des gardes fous ni de l’allure global que cela aurait pu lui donner.
Helera se laissa tomber sur son épaule droit, condamnant alors sa main robotique à être inutilisable, coincée entre les deux corps collés l’un contre l’autre. Sa tête se lova dans le creux formé par son cou et elle se rapprocha complètement de lui. Sa jambe droite passa entre les deux siennes, pour que tout son corps frêle repose sur lui et qu’elle soit à même de placer quelques mots.
« Malgré cette tentative de corruption, je veux bien vous accorder un neuf. »
La reine ricanna de nouveau et déposa un baiser sur sa joue. De cette position, elle ne pouvait pas le voir, ni lui ne le pouvait. Elle pouvait simplement l’entendre, son souffle sur son crane, son corps qui battait, sa voix. Sa main vint se poser sur son pectoral droit, à l’endroit où tembourinnait son moteur interne. Elle aimait à sentir les vibrations qu’il procurait, et la puissance qu’il découplait. Sa main devint alors cinq doigts qui firent des allés et retours sur ces muscles torsaux, balandant tantôt en glissant, tantôt en marchant, sur les fermes collines qui lui était présenté. La reine bien que plus calme que précédement, émettait quelques appréhensions sur la suite. Naîf était celui qui ne se doutait pas des évènements. Mais idiot était l’autre qui se précipitait dans l’évidence. Non, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire, quand le faire, comment le faire … Alors, comme les Jedi le lui avait appris quelques années plus tôt, elle se contenta de profiter du moment présent, et de sa présence à ses côtés. De jouir de la douce chaleur qu’il lui prodiguait, collée contre lui, sa jambe enroulée dans les siennes, sa main faisant des vas et vients sur son ventre, sa tête collée sur son épaule. Jusqu’à finalement demander ce qu’ils devaient sans doute se demander silencieusement :
« Est-ce que vous avez peur ? »
Peur de quoi ? La réponse était exclicite, étant donné le contexte. Elle conclue :
« Je n’ai pas peur. Je n’ai plus peur … »
L’agent se recula légèrement, et … elle lacha sa main. Elle continua de le fixer sans mot dire. Sa main droite était la seule disposant de la sensibilité. Elle était la seule qui n’était pas morte, qui n’était pas inutile. Helera se releva légèrement, prenant appuie sur le bras gauche. Ainsi en hauteur par rapport à Zygmunt, elle posa sa main au milieu de son torse, suivant de son regard les courbes qu’elle dessina aléatoirement. Jusqu’à remonter au niveau du cou, puis de sa joue et ses cheveux dans lesquels elle se perdit. Se faisant, elle bascula légèrement sur cette main droite, ramena la gauche sur l’autre joue et donna un nouveau baisé à l’agent. Son visage à sa merci, elle ne brusque cependant pas son mouvement, et appuya ses lèvres simplement sur les siennes, enserrant la supérieure. Sa respiration à demi bloqué, c’est à grande respiration qu’elle dû trouver son souffle, ne voulant pas rompre ce contact. Un premier baisé d’un côté des lèvres, un second en tournant la tête. Tout cela finalement se passait de mot, mais la reine en avait comme à son habitude un millier à demander. Des questions, des affirmations, des conseils, des interrogations. Elle aurait discourir toute une soirée, mais se contenta de l’embrasser, pour le moment. Un moment qu’elle prolongea plusieurs minutes, avant de le libérer de son joug. Elle se redressa par la suite et resta quelques instants appuyés sur ses coudes, faisant courir sa main droite sur son front et ses cheveux. Arpentant les forêts désormais en désordre dont il était le propriétaire. Sans se soucier des gardes fous ni de l’allure global que cela aurait pu lui donner.
Helera se laissa tomber sur son épaule droit, condamnant alors sa main robotique à être inutilisable, coincée entre les deux corps collés l’un contre l’autre. Sa tête se lova dans le creux formé par son cou et elle se rapprocha complètement de lui. Sa jambe droite passa entre les deux siennes, pour que tout son corps frêle repose sur lui et qu’elle soit à même de placer quelques mots.
« Malgré cette tentative de corruption, je veux bien vous accorder un neuf. »
La reine ricanna de nouveau et déposa un baiser sur sa joue. De cette position, elle ne pouvait pas le voir, ni lui ne le pouvait. Elle pouvait simplement l’entendre, son souffle sur son crane, son corps qui battait, sa voix. Sa main vint se poser sur son pectoral droit, à l’endroit où tembourinnait son moteur interne. Elle aimait à sentir les vibrations qu’il procurait, et la puissance qu’il découplait. Sa main devint alors cinq doigts qui firent des allés et retours sur ces muscles torsaux, balandant tantôt en glissant, tantôt en marchant, sur les fermes collines qui lui était présenté. La reine bien que plus calme que précédement, émettait quelques appréhensions sur la suite. Naîf était celui qui ne se doutait pas des évènements. Mais idiot était l’autre qui se précipitait dans l’évidence. Non, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire, quand le faire, comment le faire … Alors, comme les Jedi le lui avait appris quelques années plus tôt, elle se contenta de profiter du moment présent, et de sa présence à ses côtés. De jouir de la douce chaleur qu’il lui prodiguait, collée contre lui, sa jambe enroulée dans les siennes, sa main faisant des vas et vients sur son ventre, sa tête collée sur son épaule. Jusqu’à finalement demander ce qu’ils devaient sans doute se demander silencieusement :
« Est-ce que vous avez peur ? »
Peur de quoi ? La réponse était exclicite, étant donné le contexte. Elle conclue :
« Je n’ai pas peur. Je n’ai plus peur … »