- ven. 20 juil. 2018 16:43
#33279
Darth Varadesh / Zygmunt Molotch
RED n'était pas une entreprise privée pour rien : contrairement à ses homologues du domaine public, elle se fichait pas mal de ce qu'elle construisait et de l'usage que le client faisait de ses travaux, tant qu'elle était payée et qu'on lui présentait des papiers officiels et actés qui certifiaient que si ennuis avec la justice il devait y avoir, elle n'en serait pas inquiétée. C'était pour ça que son devis était plus cher que celui de BLU, sa concurrente directe sur Loretto et ailleurs. Entre ces 2 entreprises, c'était une vendetta familiale comme on pouvait difficilement en imaginer une, excepté parmi les syndicats du crime.
Dans son devis, elle incluait déjà les "dons" généreux du client pour "financer les travaux en vue du bien-être de ses salariés et collaborateurs". Il n'était pas besoin de payer en plus du devis de base un excédent, c'était d'office et tacitement facturé. Une bonne nouvelle pour la Confrérie donc. En prime, elle offrait même un contact avec l'officiel recherché pour arrondir les angles entre la loi et les petites affaires de la Confrérie dans ce labo. A la Confrérie ensuite de "convaincre" le contact.
On l'appelait Sir Reginald Von Bartlesby, un Dévaronien excentrique résidant dans les hauts quartiers huppés de Loretto, grand amateur de vins de qualité et friand de courses de podracers. Un hurluberlu riche et indolent qui s'ennuyait ferme dans sa belle vie bien rangée. Mais RED transmit un petit dossier sur le bougre et là, on savait qu'on avait touché le jackpot : Âgé de 41 ans, Reginald avait passé sa vie à magouiller et arrondir les angles autant pour lui-même que pour divers organismes et particuliers, il était l'homme qui négociait pour ses clients dans l'ombre qui souhaitaient y rester.
Un facilitateur, un type qui, d'un coup de comm' ou d'un clic sur l'holonet, pouvait foutre en l'air la réputation du juge qui vous cherchait des noises pour une malheureuse histoire d'escroquerie imaginaire, faire perdre la mémoire au témoin qui avait vu les livres de comptes falsifié, etc. Propre, discret, efficace et charismatique, pas étonnant qu'il ait amassé autant de fric et un patrimoine aussi conséquent. Le bonhomme ne serait pas difficile à convaincre, il regrettait le bon vieux temps ou il exploitait le système en utilisant ses propres failles. Encore fallait-il l'approcher. A vous de jouer.
Un Nexu hein ? Sacrées bestioles ces chats géants. Vicieux comme pas deux, plus sauvages qu'un Homme des Sables et plus sadiques qu'un Impérial, le cocktail parfait pour se faire du pognon dans les arènes. Paraîtrait même qu'il y a de riches individus assez cinglés pour les vouloir comme animaux de compagnie. Quand on vous dit qu'il y en a qui ne savent pas quoi faire de leur argent, on est encore loin du compte, ça fait peur. Tout ça pour dire que vouloir exploiter ces charmants animaux dans les combats de gladiateurs et autres joyeusetés, c'est toujours une bonne idée.
Il faut juste savoir ce qu'on fait et comment on le fait, parce que ça coûte cher ces pépères, autant au dresseur/propriétaire qu'à l'acheteur ou aux clients. Alors, si on veut se fournir, il existe sur le marché noir quelques offres plutôt intéressantes. Les Amis des Bêtes, un syndicat de traqueurs trandoshans, peut vendre une cargaison de 5 Nexus par mois pour un prix de 2 000 000 Cr'. Prendre soin de ces bêtes devrait coûter dans les 10 000 Cr' par mois en tout. D'après la demande dans les arènes et les contacts de Spoon, on pouvait tabler sur des recettes fixées à 25 000 Cr' par mois en les envoyant crever dans l'arène et en faisant payer les droits de vidéos pour les riches intéressés par le spectacle.
Et ce n'est pas tout, un des contacts de Spoon lui signifia qu'il avait quelques spectateurs très fortunés qui étaient fortement attirés par l'idée d'en acheter quelques-uns. Si Spoon négociait bien, il y avait moyen de se faire un bon magot, sachant que le prix moyen d'un Nexu sur le marché oscille entre 400 000 et 500 000 crédits, voire jusqu'à 650 000 quand on a un spécimen bien féroce et vieux (les Nexus ne font généralement pas de vieux os, imaginez le monstre que peut être un ancien).
Bien sûr, tout cela restait théorique, tant que Spoon ne donnerait pas le feu vert pour cette histoire et Caviar pour Von Bartlesby, rien ne serait lancé.
Dans son devis, elle incluait déjà les "dons" généreux du client pour "financer les travaux en vue du bien-être de ses salariés et collaborateurs". Il n'était pas besoin de payer en plus du devis de base un excédent, c'était d'office et tacitement facturé. Une bonne nouvelle pour la Confrérie donc. En prime, elle offrait même un contact avec l'officiel recherché pour arrondir les angles entre la loi et les petites affaires de la Confrérie dans ce labo. A la Confrérie ensuite de "convaincre" le contact.
On l'appelait Sir Reginald Von Bartlesby, un Dévaronien excentrique résidant dans les hauts quartiers huppés de Loretto, grand amateur de vins de qualité et friand de courses de podracers. Un hurluberlu riche et indolent qui s'ennuyait ferme dans sa belle vie bien rangée. Mais RED transmit un petit dossier sur le bougre et là, on savait qu'on avait touché le jackpot : Âgé de 41 ans, Reginald avait passé sa vie à magouiller et arrondir les angles autant pour lui-même que pour divers organismes et particuliers, il était l'homme qui négociait pour ses clients dans l'ombre qui souhaitaient y rester.
Un facilitateur, un type qui, d'un coup de comm' ou d'un clic sur l'holonet, pouvait foutre en l'air la réputation du juge qui vous cherchait des noises pour une malheureuse histoire d'escroquerie imaginaire, faire perdre la mémoire au témoin qui avait vu les livres de comptes falsifié, etc. Propre, discret, efficace et charismatique, pas étonnant qu'il ait amassé autant de fric et un patrimoine aussi conséquent. Le bonhomme ne serait pas difficile à convaincre, il regrettait le bon vieux temps ou il exploitait le système en utilisant ses propres failles. Encore fallait-il l'approcher. A vous de jouer.
Un Nexu hein ? Sacrées bestioles ces chats géants. Vicieux comme pas deux, plus sauvages qu'un Homme des Sables et plus sadiques qu'un Impérial, le cocktail parfait pour se faire du pognon dans les arènes. Paraîtrait même qu'il y a de riches individus assez cinglés pour les vouloir comme animaux de compagnie. Quand on vous dit qu'il y en a qui ne savent pas quoi faire de leur argent, on est encore loin du compte, ça fait peur. Tout ça pour dire que vouloir exploiter ces charmants animaux dans les combats de gladiateurs et autres joyeusetés, c'est toujours une bonne idée.
Il faut juste savoir ce qu'on fait et comment on le fait, parce que ça coûte cher ces pépères, autant au dresseur/propriétaire qu'à l'acheteur ou aux clients. Alors, si on veut se fournir, il existe sur le marché noir quelques offres plutôt intéressantes. Les Amis des Bêtes, un syndicat de traqueurs trandoshans, peut vendre une cargaison de 5 Nexus par mois pour un prix de 2 000 000 Cr'. Prendre soin de ces bêtes devrait coûter dans les 10 000 Cr' par mois en tout. D'après la demande dans les arènes et les contacts de Spoon, on pouvait tabler sur des recettes fixées à 25 000 Cr' par mois en les envoyant crever dans l'arène et en faisant payer les droits de vidéos pour les riches intéressés par le spectacle.
Et ce n'est pas tout, un des contacts de Spoon lui signifia qu'il avait quelques spectateurs très fortunés qui étaient fortement attirés par l'idée d'en acheter quelques-uns. Si Spoon négociait bien, il y avait moyen de se faire un bon magot, sachant que le prix moyen d'un Nexu sur le marché oscille entre 400 000 et 500 000 crédits, voire jusqu'à 650 000 quand on a un spécimen bien féroce et vieux (les Nexus ne font généralement pas de vieux os, imaginez le monstre que peut être un ancien).
Bien sûr, tout cela restait théorique, tant que Spoon ne donnerait pas le feu vert pour cette histoire et Caviar pour Von Bartlesby, rien ne serait lancé.