- ven. 5 juil. 2019 16:13
#35757
Ce souvenir fort peu agréable avait été heureusement bref, bien que quelque chose d'aussi difficile à se remémorer, tout bref que ce soit, faisait tout aussi mal que quelque chose de vaguement désagréable dont on se souvenait longtemps. Voire bien plus, souvent. Il faut dire que la remarque de la jeune femme aida à le ramener dans le présent. Il était, on ne le payait pas pour ça. D'un autre côté on ne le payait pas tout court à sa connaissance. Et tant mieux dans un sens, être payé pour tenir compagnie à la reine aurait été quelque peu insultant pour tout les deux.
Il était évident qu'elle avait remarqué ses regards aussi gênés que lubriques qui couraient sur sa peau nue mais elle ne semblait pas en être offensée, agacée ou dégoûtée. C'était déjà une bonne chose, il n'aurait plus manqué que ça pour définitivement foutre en l'air ce rendez-vous. Elle prit une feuille et la lui posa sur le front, suffisamment grande pour brièvement lui masquer la vue, avant de se moquer de lui et de se mettre à courir à grandes enjambées sur l'herbe à travers la clairière. Quand il l'entendit rire, il comprit qu'elle lui jouait un mauvais tour et bondit immédiatement sur ses pieds avant de se lancer à sa poursuite.
Hey ! C'était pas très loyal ça ! Revenez ici tout de suite ! Je vais vous apprendre à vous moquer d'un infirme !
Foi de lui, il allait lui faire rentrer dans son joli crâne le concept de respect ou il mourrait en essayant. Non mais oh, on était ou là ? Se croyait-elle dans un Etat qui prônait l'absence de respect et de gentillesse auprès de qui que ce soit, la culture d'une race parfaite qui écrasait toutes les autres ? On était dans l'Empire ici que diable ! Euh... Il fallait admettre que la belle courait prestement, presque aussi vite qu'une gazelle, sans paraître gênée par l'herbe ou les obstacles naturels qui traînaient ça et là. Ou comme une biche, c'était selon quelle comparaison paraissait la plus flatteuse. On laissait cela à la libre appréciation de chacun et chacune.
Il parvint à la rattraper quand, à priori fatiguée, elle s'arrêta près du pique-nique. Enfin, sa vengeance était à portée de main, il allait pouvoir... Se prendre la serviette directement au visage. Il n'aurait plus manqué qu'un petit bruitage comique pour que la scène devint proprement hilarante. Décidément, rien ne lui aurait été épargné, pauvre de lui. Son élan fut inévitablement brisé par le coup bas - oui c'en était un inutile de le nier - et il ne put réagir à temps lorsqu'elle serra les pans de la serviette pour le maintenir sous son emprise. Soit, elle avait gagné cette manche mais ce n'était que partie remise.
Rira bien qui rira le dernier. Vous ne faites qu'aggraver votre cas miss, attendez un peu que je retourne au boulot, je m'en vais vous préparer un bon dossier au BSI vous allez regretter vos actes.
Tandis qu'elle s'appliquait à le sécher rapidement en frottant la serviette contre la peau de ses épaules et du reste de son corps, lui marmonnait et grognait à l'occasion, lui jetant des regards faussement menaçants qui ne laissaient planer aucun doute sur la terrible revanche qu'il ruminait dans sa barbe et en son fort intérieur.
Ouais ouais, nous sommes un docteur et son patient qui se baignent ensemble. Je vous en prie, ensuite vous allez me dire que vous n'avez pas fait exprès de me balancer la serviette au visage ?
Nom de Zeus, qui pourrait croire une telle chose ? Personne. Mais laissons cela de côté, pour l'heure, il était temps de casser la croûte. La longue promenade suivie de leur petite baignade et des rixes au corps-à-corps lui avait sacrément ouvert l'appétit et c'est avec une impatience non dissimulée qu'il se servit à manger, un bon gros sandwich avec des tranches de bantha et la bouteille d'eau fraîche précédemment entamée. Ils se mirent à manger chacun de leur côté, lui tirant un plaisir manifeste de ce repas somme toute très simple mais pas frugal pour autant. Au moins, on ne s'embêtait pas avec la sophistication exagérée des grands restaurants, on avait de la nourriture appétissante, on se servait et basta.
Quand il eut fini, il poussa un long soupir de contentement, rassasié et revigoré par ce repas délicieux. Il adressa un hochement de tête appréciateur à la jeune femme.
Mes compliments à celui ou celle qui a préparé tout ça. A ce rythme, je vais finir par ne plus pouvoir quitter cette planète si on y mange et dort aussi bien.
La suite le surprit, en cela qu'il ne s'était pas attendu à ce qu'elle veuille déjà en arriver aux confessions mutuelles. C'était une façon peu orthodoxe de conduire un rencard mais bon, qui était-il pour critiquer ? D'autant que ça ne le dérangeait pas spécialement et qu'il trouvait l'idée intéressante. En savoir plus sur elle était toujours une bonne nouvelle en plus de ça. Il l'écouta avec attention, curieux et songeur. En vérité, cette magie - ou Force comme elle disait - lui paraissait tout aussi bizarre et incompréhensible que jusque-là vu le peu d'explication qu'elle en donna. Cela le fascinait tout autant que ça l'intriguait et il faudrait approfondir le sujet plus tard.
Il en avait des questions, ça oui et pas qu'un peu mon neveu. Il y réfléchit longuement afin d'essayer de trier tout ça, ne voulant pas en poser qui paraissent stupides ou trop évidentes ou gênantes. Finalement, il en trouva quelques-unes.
Cette Force, c'est quoi exactement ? Ça sert à quoi ? Comment ça marche ? Tout le monde peut l'utiliser ? On peut faire n'importe quoi avec ? C'est quoi un Sith et un Jedi ? Est-ce que l'Empire n'est pas contre tout ces trucs de Force, Jedi, Sith et compagnie ? Comment se fait-il que vous soyez la conseillère de l'Empereur dans ce cas ? Pourquoi avoir quitté l'Inquisitorius qui était, si je me souviens bien, une branche de nos services ? Avez-vous retrouvé vos parents depuis ? Etes-vous heureuse de régner sur tout un monde inféodé à l'Empire ?
Bien trop de questions lancées en rafale, auxquelles il allait probablement être difficile de répondre. Et comme il les avait posé, il fallait attendre qu'il ait quelques réponses avant de pouvoir enchaîner. D'autant qu'il avait encore quelques difficultés à se rappeler de quelque souvenir qui, pensait-il, l'intéresserait. Il était fasciné par le légume qui avait voleté en l'air jusqu'à lui avant d'être coupé en deux d'un simple mouvement de la main et contemplait les 2 morceaux à ses pieds, les yeux brillants. Pour un peu on aurait dit un grand enfant un peu tête en l'air. Un grand enfant torse nu et au caleçon encore passablement trempé, qui offrait un spectacle plutôt agréable.
J'ai peut-être posé trop de questions non ? Désolé, j'aurais pas dû. Vous voulez savoir quoi sur moi exactement ?
Il était évident qu'elle avait remarqué ses regards aussi gênés que lubriques qui couraient sur sa peau nue mais elle ne semblait pas en être offensée, agacée ou dégoûtée. C'était déjà une bonne chose, il n'aurait plus manqué que ça pour définitivement foutre en l'air ce rendez-vous. Elle prit une feuille et la lui posa sur le front, suffisamment grande pour brièvement lui masquer la vue, avant de se moquer de lui et de se mettre à courir à grandes enjambées sur l'herbe à travers la clairière. Quand il l'entendit rire, il comprit qu'elle lui jouait un mauvais tour et bondit immédiatement sur ses pieds avant de se lancer à sa poursuite.
Hey ! C'était pas très loyal ça ! Revenez ici tout de suite ! Je vais vous apprendre à vous moquer d'un infirme !
Foi de lui, il allait lui faire rentrer dans son joli crâne le concept de respect ou il mourrait en essayant. Non mais oh, on était ou là ? Se croyait-elle dans un Etat qui prônait l'absence de respect et de gentillesse auprès de qui que ce soit, la culture d'une race parfaite qui écrasait toutes les autres ? On était dans l'Empire ici que diable ! Euh... Il fallait admettre que la belle courait prestement, presque aussi vite qu'une gazelle, sans paraître gênée par l'herbe ou les obstacles naturels qui traînaient ça et là. Ou comme une biche, c'était selon quelle comparaison paraissait la plus flatteuse. On laissait cela à la libre appréciation de chacun et chacune.
Il parvint à la rattraper quand, à priori fatiguée, elle s'arrêta près du pique-nique. Enfin, sa vengeance était à portée de main, il allait pouvoir... Se prendre la serviette directement au visage. Il n'aurait plus manqué qu'un petit bruitage comique pour que la scène devint proprement hilarante. Décidément, rien ne lui aurait été épargné, pauvre de lui. Son élan fut inévitablement brisé par le coup bas - oui c'en était un inutile de le nier - et il ne put réagir à temps lorsqu'elle serra les pans de la serviette pour le maintenir sous son emprise. Soit, elle avait gagné cette manche mais ce n'était que partie remise.
Rira bien qui rira le dernier. Vous ne faites qu'aggraver votre cas miss, attendez un peu que je retourne au boulot, je m'en vais vous préparer un bon dossier au BSI vous allez regretter vos actes.
Tandis qu'elle s'appliquait à le sécher rapidement en frottant la serviette contre la peau de ses épaules et du reste de son corps, lui marmonnait et grognait à l'occasion, lui jetant des regards faussement menaçants qui ne laissaient planer aucun doute sur la terrible revanche qu'il ruminait dans sa barbe et en son fort intérieur.
Ouais ouais, nous sommes un docteur et son patient qui se baignent ensemble. Je vous en prie, ensuite vous allez me dire que vous n'avez pas fait exprès de me balancer la serviette au visage ?
Nom de Zeus, qui pourrait croire une telle chose ? Personne. Mais laissons cela de côté, pour l'heure, il était temps de casser la croûte. La longue promenade suivie de leur petite baignade et des rixes au corps-à-corps lui avait sacrément ouvert l'appétit et c'est avec une impatience non dissimulée qu'il se servit à manger, un bon gros sandwich avec des tranches de bantha et la bouteille d'eau fraîche précédemment entamée. Ils se mirent à manger chacun de leur côté, lui tirant un plaisir manifeste de ce repas somme toute très simple mais pas frugal pour autant. Au moins, on ne s'embêtait pas avec la sophistication exagérée des grands restaurants, on avait de la nourriture appétissante, on se servait et basta.
Quand il eut fini, il poussa un long soupir de contentement, rassasié et revigoré par ce repas délicieux. Il adressa un hochement de tête appréciateur à la jeune femme.
Mes compliments à celui ou celle qui a préparé tout ça. A ce rythme, je vais finir par ne plus pouvoir quitter cette planète si on y mange et dort aussi bien.
La suite le surprit, en cela qu'il ne s'était pas attendu à ce qu'elle veuille déjà en arriver aux confessions mutuelles. C'était une façon peu orthodoxe de conduire un rencard mais bon, qui était-il pour critiquer ? D'autant que ça ne le dérangeait pas spécialement et qu'il trouvait l'idée intéressante. En savoir plus sur elle était toujours une bonne nouvelle en plus de ça. Il l'écouta avec attention, curieux et songeur. En vérité, cette magie - ou Force comme elle disait - lui paraissait tout aussi bizarre et incompréhensible que jusque-là vu le peu d'explication qu'elle en donna. Cela le fascinait tout autant que ça l'intriguait et il faudrait approfondir le sujet plus tard.
Il en avait des questions, ça oui et pas qu'un peu mon neveu. Il y réfléchit longuement afin d'essayer de trier tout ça, ne voulant pas en poser qui paraissent stupides ou trop évidentes ou gênantes. Finalement, il en trouva quelques-unes.
Cette Force, c'est quoi exactement ? Ça sert à quoi ? Comment ça marche ? Tout le monde peut l'utiliser ? On peut faire n'importe quoi avec ? C'est quoi un Sith et un Jedi ? Est-ce que l'Empire n'est pas contre tout ces trucs de Force, Jedi, Sith et compagnie ? Comment se fait-il que vous soyez la conseillère de l'Empereur dans ce cas ? Pourquoi avoir quitté l'Inquisitorius qui était, si je me souviens bien, une branche de nos services ? Avez-vous retrouvé vos parents depuis ? Etes-vous heureuse de régner sur tout un monde inféodé à l'Empire ?
Bien trop de questions lancées en rafale, auxquelles il allait probablement être difficile de répondre. Et comme il les avait posé, il fallait attendre qu'il ait quelques réponses avant de pouvoir enchaîner. D'autant qu'il avait encore quelques difficultés à se rappeler de quelque souvenir qui, pensait-il, l'intéresserait. Il était fasciné par le légume qui avait voleté en l'air jusqu'à lui avant d'être coupé en deux d'un simple mouvement de la main et contemplait les 2 morceaux à ses pieds, les yeux brillants. Pour un peu on aurait dit un grand enfant un peu tête en l'air. Un grand enfant torse nu et au caleçon encore passablement trempé, qui offrait un spectacle plutôt agréable.
J'ai peut-être posé trop de questions non ? Désolé, j'aurais pas dû. Vous voulez savoir quoi sur moi exactement ?