- lun. 3 déc. 2018 10:55
#34388
Les pattes frappaient la neige et soulevaient des gerbes de poudreuses tandis que le vent filait à travers les pans de ses vêtements. Faisant voler sa veste en arrière et vibrer les poils de bantha qui lui parait le tour du cou. L’animal fonça à toute allure à travers les immenses plaines de Nelvaan et son cavalier à moitié debout montrant la voie de son regard perçant. Cela faisait bientôt une heure qu’ils étaient partis de la petite ville du bord du fleuve. Le village comptait désormais un petit port de pêche. Les locaux avaient appris de la capitale la manière la plus simple pour produire les filets. Tressés avec un mélange de déchets de pailles, de poils de bantha, le tout collé avec de la graisse, solidifié avec du feu et plongé dans la neige. Cela créait de longues tiges qui une fois assemblé faisaient parfaitement la paire. Mais ce n’était pas pour cela qu’elle avait chevauché. C’était pour organiser les échanges des dites ressources alimentaires avec celles végétales produites à la capitale. Somme toute assez sommaire, comme négociation, puisque sa parole faisait foi dans tout. Le plan était plus grand et permettait d’approvisionner chaque personne sous sa coupe d’autant de diversité alimentaire que possible. Cela afin que chacun se porte dans la meilleure santé possible. A son sens, c’était aussi cela le rôle d’une reine.
Protéger et servir. Les mots de la Grande Reine résonnaient en elle comme les trompettes célestes. Aussi battantes que les foulées du fathier. La journée n’était cependant pas encore terminé et il lui fallait encore régler les affaires de division parcellaire, de gérer l’approvisionnement des nouveaux arrivants et évidemment de demander à l’armée de la Grande Mère de monter un camp en dehors de la ville. Non pas qu’ils propageaient le désordre, le respect était leur doctrine. C’était plutôt que cela créait des embouteilles à travers les ruelles étroites dans la ville. De plus, ils étaient incapables de ranger toutes les lances, d’organiser toutes les chasses etc. Il allait lui falloir un intendant, autre que son frère qui n’arrivait plus à compiler ses heures de professera et la gestion des stocks. En plus de cela, il y avait toutes les personnes qui cherchaient à partir vers les colonies, ceux qui en revenaient. En bref, les problèmes de la société moderne. Déjà il serait aisé et non pas de trop de créer des postes à responsabilité. Passons.
Elle arriva sur Tinkyla quelques heures après son départ. Le temps dans la plaine était somme toute assez clément. Malgré quelques brises qui faisaient volter ses cheveux attachés, le ciel était clair et les nuages inexistants. Le vent provenait alors des lointains monts et de la chaine qui entourait de ses bras la zone. Helera prit une grande inspiration et mit pied à terre au niveau de l’écurie, là où elle rentra son ami. La reine prit quelques dizaines de minutes pour brosser l’animal, lui donner à manger et à boire et le réconforter par des paroles douces. Elle termina sa conversation avec l’animal par un croisement tête contre tête. Son lien avec lui était toujours aussi présent, et probablement le plus important avec un semi conscient. Celui avec le roi Horax était plus lointain et l’accord était … ce qu’il était. Lointain.
Cela étant finalement terminé, elle sortit de l’étable, s’étira, et posa son regard sur le royaume. L’activité grouillait, la vie suivait son cours. Tout allait bien, dans le meilleur des mondes.
Protéger et servir. Les mots de la Grande Reine résonnaient en elle comme les trompettes célestes. Aussi battantes que les foulées du fathier. La journée n’était cependant pas encore terminé et il lui fallait encore régler les affaires de division parcellaire, de gérer l’approvisionnement des nouveaux arrivants et évidemment de demander à l’armée de la Grande Mère de monter un camp en dehors de la ville. Non pas qu’ils propageaient le désordre, le respect était leur doctrine. C’était plutôt que cela créait des embouteilles à travers les ruelles étroites dans la ville. De plus, ils étaient incapables de ranger toutes les lances, d’organiser toutes les chasses etc. Il allait lui falloir un intendant, autre que son frère qui n’arrivait plus à compiler ses heures de professera et la gestion des stocks. En plus de cela, il y avait toutes les personnes qui cherchaient à partir vers les colonies, ceux qui en revenaient. En bref, les problèmes de la société moderne. Déjà il serait aisé et non pas de trop de créer des postes à responsabilité. Passons.
Elle arriva sur Tinkyla quelques heures après son départ. Le temps dans la plaine était somme toute assez clément. Malgré quelques brises qui faisaient volter ses cheveux attachés, le ciel était clair et les nuages inexistants. Le vent provenait alors des lointains monts et de la chaine qui entourait de ses bras la zone. Helera prit une grande inspiration et mit pied à terre au niveau de l’écurie, là où elle rentra son ami. La reine prit quelques dizaines de minutes pour brosser l’animal, lui donner à manger et à boire et le réconforter par des paroles douces. Elle termina sa conversation avec l’animal par un croisement tête contre tête. Son lien avec lui était toujours aussi présent, et probablement le plus important avec un semi conscient. Celui avec le roi Horax était plus lointain et l’accord était … ce qu’il était. Lointain.
Cela étant finalement terminé, elle sortit de l’étable, s’étira, et posa son regard sur le royaume. L’activité grouillait, la vie suivait son cours. Tout allait bien, dans le meilleur des mondes.