L'Astre Tyran

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By Helera Kor'rial
#36185
« Tout est chargé, Loran. On pourra partir à ton signal. »

Le garçon acquiesça, mais ne retint que peu longtemps son attention. Dans le hangar, la neige arrivait quand même à passer. Le froid, lui n’avait jamais quitté le lieu. Les portes étaient entre-ouvertes et le vieux cargo YT-2400 avait une pauvre allure. Mais, il était fonctionnel, et c’était ce qu’on lui demandait. Il était rempli d’une multitude de caisses métalliques, solidement harnachées les unes aux autres par des sangles qui en formait un maillage. Il y avait deux cargos de ce type dans le hangar, et autant de fourmillement autour de l’un et l’autre. Des gens allaient et venaient, des hommes et des femmes, des aliens au poil hirsute et à la mâchoire proéminente. L’homme à la longue toge, lui, ne bougea pas et observa sa sœur qui s’approcha, cheveux blancs au vent, approximativement figés sur son crâne.

« J’ai failli attendre. »

« Failli seulement. Je suis là exactement à la bonne heure. C’est ainsi. »

Loran ricana et ouvrit ses bras, accueillant sa sœur contre lui.

« Fais bien attention à toi là-haut. La dernière fois que je suis allé sur Sullust, il y avait … des choses pas nettes. »

« Tu te fais du mourrons pour rien, la Force me guide et ce combat est juste. Je vais rejoindre la corvette Etoile Blanche avec l’autre cargo, et nous filons vers la planète. On fera une halte sur Eriadu pour le ravitaillement et ensuite Sullust. Ni vu, ni connu. »

Il étira un sourire quand elle se sépara. Elle n’était pas confiante, mais n’en dit mot. Loran crut bon de poursuivre pour la rassurer.

« Ces vaisseaux ne battent pas de pavillons. Le plan de vol est supprimé et nous serons escortés. Le Capitaine Trenor en a déjà vu d’autres. Il saura prendre les bonnes décisions de vol. »

« Trenor ? Alors dans ce cas tu es sauvé. Elle aura percé dans la galaxie sans vous faire repérer. Fais juste attention à toi Loran… Que la Force soit avec toi. »

Les trois vaisseaux quittèrent l’orbite de Nelvaan quelques heures plus tard. Une corvette de défense et ses deux enfants qui la suivaient de près. Le Capitaine était sur le pont, Loran était dans l’un des cargos. N’étant pas un pilote de métier, il n’était pas aux commandes. Préférant le confort de la soute et la solitude qu’elle offrait pour se laisser aller à la méditation. Assis et sanglé sur un des sièges du transport, les mains sur les genoux, le dos droit et les yeux fermés, il resta ainsi sans bouger. Autour de lui, quelques soldats, Nelvaanien encapuchonné ou artisans de métiers. Les explorateurs, Arkan’zat, comme on pouvait les appeler. Ceux qui quittaient Nelvaan pour aller explorer les étoiles. D’autres aliens et humains étaient également présents, pour une dizaine d’individus par cargo. Habillé de sa simple toge de Jedi, il faisait tâche dans ce décor de baroudeur, ou presque.

« Dis donc fiston, qu’est-ce qu’elle t’a dit ta sœur à propos de Sullust ? »

Il rouvrit les yeux.

« Que ce n’était pas beau à voir. La planète à parait-il beaucoup changé et il n’y a presque plus rien de bien là-bas. Les gens sont nerveux et colériques. »

« Cela ne nous changera pas de d’habitude alors. »

Ils ricanèrent ensemble. Ce n’était que le début du voyage.
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By Tyrus Dugalles
#36188
À chaque pan de lumière il y avait une part d’ombre, c’était un fait immuable, quelques choses de nécessaires dans l’équilibre et la Nouvelle République ne faisait pas exception. Le regard de ses plus sombres services de renseignements balayaient large pour s'assurer que les intérêts de la République puisse prévaloir.
Cependant les avénements d'aujourd'hui n'avait pas été précipité suite à une vigilance farouche. Un vicieux serpent travaillant dans le dock ou s'arrêtat le convois Nelvaan en escale sur le monde d’Eriadu. Au moment ou le premier convois jetta l'ancre l'alien reconnut la bure portait par un homme qui... sortait du décors par son simple style vestimentaire un de ces compagnons l'appela par son nom "kor'rial", un nom vraiment pas banal. Après avoir rapidement sympathisé avec l'un des hommes à bord il put arraché une information, le convois se dirigeait vers Sullust. Il s'empressa alors de contacter sournoisement la République et vendre ses informations. Une bassesse qui permit aux services républicains de prendre connaissance qu'un homme suspect en tenu de jedi et présumé en lien avec la fut moff Helera Kor'rial se dirigeait droit vers Sullust à bord d’un convoi banalisé passant au travers du territoire républicain sans aucune autorisation… Une infraction totale, une insulte fait à la souveraineté de l’état fédéral Républicain, ce qui avait pu motiver une telle entreprise importé peux, les guerriers de la liberté s’assureront de traîner derrière les barreaux les infâmes envahisseurs, qui, précipitait par la fougue présumée du dirigeant impérial paieront chère leurs voyages. La crapule qui avait monnayer l’information pour une coquette somme précisa la destination et les types de vaisseau x.

Au beau milieu du vide galactique la flotte régionale en bordure de Sullust avait été réquisitionnée de manière à faire barrage aux vaisseaux. Le champ gravitationnel des vaisseaux Agave activé afin d’extirper de la voie hypers-patiale l’ennemi. La chasse déjà déployée, les armes ioniques et les rayon tracteurs des vaisseaux prêts à cueillir les « invités ». Le calme avant la tempête, les officiers à bords des différents vaisseaux de la république ne s’attendait à aucune résistance, tous ceci n’était qu’une routine. Un scandale de plus allait sans doute être dévoilé à la galaxie de quoi fragilisé toujours plus le statut quo entre la République et l’Empire. Pourtant en dehors du mécanisme de ce cycle pernicieux 7 individus étaient montés à bord de la flotte républicaine, leur nom n’étaient qu’un chiffre, leurs identités un masque. Les hommes de l’ombre étaient sur place et une chose était claire un telle rassemblant de cette élite étaient un phénomène rare et cela ne signifiaient qu’une chose le 7ème Bureau allait être mêler à cette histoire…

Tout commença réellement avec un Bip, un petit point rouge suivi de deux autres, apparaissant sur le radar du vaisseau-amiral républicain comme un signe, un signal, un signal qui ne signifiait qu’une chose.

- Cibles repérées Vice-amiral York. -



On ne savait pas ce qui se passait du côté du convoi, ils venaient tout juste d’être arraché de l’hyper-espace à cause des puits de gravité des vaisseaux Agave, une chose était cependant claire, ils étaient encerclés par une flotte massive de la République.

- Bien, préparez-vous à les accueillir comme il se doit. Officier, établissez moi une ligne de communication. -



- Ligne établis Vice Amiral. -



-Ici le Vice-Amiral York aux vaisseaux de transport, vous venez de pénétrer dans un territoire républicain et enfreint les lois de la République. Rendez-vous sans résister ou nous serons obligez de faire usage de la force. -



Pour l'ensemble de l'équipage des vaisseaux Nelvaans c'était la fin du voyage.
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By Helera Kor'rial
#36190
S’il y avait bien une chose certaine sur Nelvaan, c’est qu’il n’y avait rien. Et encore moins des espions. La vie était divisée en deux. Les Nelvaaniens pure souche d’un côté, que l’on savait homme canidé. De l’autre, des aliens du monde galactique, ancien représentants de l’ordre gris. Quelques élites ayant été bercées par les flots de la Force. Des enfants, des adultes, pour la plupart des apprentis, pour d’autres des chevaliers. Enfin, les derniers étaient les soldats de la cause. Les milliers d’êtres vivants, masculins et féminins qui avaient placé leur vie entre parenthèse pour sauver le plus grand nombre. Mais eux, ne vivaient pas sur Nelvaan. Pas tous. Pourquoi ? Parce que la planète était bousculé par des tempêtes gelées, où les moments les plus chauds de la journée peinaient à dépasser la barre des négatifs. Ce n’était tout simplement pas vivable. Non, celui qui avait alerté était sans doute un badaud qui s’était cru malin en voyant un homme en toge. Bien que l’on soit dans le Sud Galactique après tout, berceau de la république. Mais cet informateur avait informé, et visage avait été envoyé. Pour le reste, les autorités n’avaient pas eu beaucoup de problèmes pour assimiler ces traits à Kor’rial. Et ce nom, pouvait-on l’espérer, était au moins connus de quelques personnes dans la république.

La flotte avait fait escale, rechargée les batteries et refroidi les générateurs d’énergies. Les moteurs avaient été vidangés et enfin les provisions étaient de nouveau remplies dans le stock. Loran avait même acheté un morceau de minerai, cadeau de retour pour sa bien-aimée, laissée seule sur la planète de givre. Il savait sa sœur assez protectrice pour en prendre soin, mais l’habitude le voulant, il n’était généralement pas celui qui partait. Le grand air faisait du bien. L’air synthétique en tous cas. De retour dans leur cargo de fortune, parmi les vestiges de l’ordre gris, le groupe resta dans le silence le plus complet. Karm dormait, bras croisés et jambes tendues. D’autres discutaient entre eux à voix basse, dans cette langue gutturale si caractéristique. Un Nelvaanien le fixa, Loran lui répondit par un sourire, ce dernier baissa la tête et hocha la tête. Ce qu’ils faisaient, c’était bien. C’était la bonne chose à faire, envers et contre tout ce que les autres du Nord pouvaient dire. L’empire n’était pas sa tasse de thé, et l’empire ne ferait rien pour aider les gens dans le besoin. La guerre qui se profilait n’était pas leur combat. Ou pas encore. De brusques vibrations dans le cockpit bousculèrent les passagers. Tous assis, quelques tasses de plastiques fut échappées des mains hagardes de certains, pour se fracasser contre un pan du mur.

Les G dans le visage, Loran sentit son cœur exploser. Même le compensateur inertiel n’avait pu absorber le choc de cette manœuvre. Pendant un instant, il en eut le souffle coupé. Tout cela revint rapidement pour le maître entrainé qui ne resta pas assis, malgré les turbulences. Il rejoint rapidement le cockpit.

« Qu’est ce qui se passe ? »

« On vient d’être soufflé hors de l’hyperespace. Des générateurs anti-grav … Là, regarde. »

« Par les os noirs de Palpatine, ils ont installé un blocus autour de la planète ? »

L’autre haussa les épaules. Ils n’étaient même pas à la frontière physique et ne voyait toujours pas la planète. En d’autre terme, c’était un territoire neutre.

« Trenor à la flotte, regroupez-vous derrière moi, manœuvre de … »

Des traits bleutés surgirent de la flotte et percutèrent la corvette. Plus de son, plus d’image, plus rien. La corvette ne bougea plus, dérivant lentement. Puis une nouvelle vibration faillit lui faire perdre l’équilibre.

« Rayon tracteur, ils nous attirent. »

« Quel pavillon ? »

« La République, Maître. »

« Merde … »

« Communication entrante. »

Un voyant venait de s’allumer de rouge et scintillait sous leurs yeux. D’un signe de tête, il lança l’ordre d’écoute. Il n’en croyait pas ses oreilles, à dire vrai. Tout dans le message les désignait comme inoffensif, mais rien ne fut mis en place pour les laisser passer. Loran communiqua à son tour :

« Vice-Amiral York, ici flotte indépendante. Nous apportons des médicaments et des vivres pour les rescapés de Sullust. Notre vaisseau n’a pas de secret, vous pouvez ouvrir les scanners. Nous sommes une dizaine par vaisseau et la corvette nous escorte. Notre vaisseau n’est pas armé. Je répète, notre vaisseau n’est pas armé. »

Tout était vrai, si jamais ils prenaient la peine de vérifier. Les vaisseaux continuaient de s’approcher de la flotte péniblement, jusqu’à ce que les plus gros les engloutissent. A partir de là, on les fit monter sur une plateforme pour rejoindre un des hangars. Loran retourna du côté de l’équipage et fit passer le mot. Pas de tir intempestif. Et surtout pas d’insultes auprès des rouges. Ajustant sa capuche, il insista pour descendre le premier, suivit par son père. De la rampe, il descendit les mains en l’air.

« Je vous prie de croire que c’est une erreur. Prenez toute notre cargaison, donnez là aux Sullustéens. Peu importe si nous ne le donnons pas en main propre. Nous sommes pacifiques, nous ne voulons qu’aider. »
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By Tyrus Dugalles
#36195
À vrais dire l’avertissement n’en était pas un, à peine les navires cible étaient sorti de l’hyperespace que les vaisseaux républicains ouvrirent le feu. Les tirs d’un bleu profond s’abattirent avec une rare violence sur les carlingues des embarcations adverses et pourtant dans l’espace il n’y résonnait que le silence. Les baies des vaisseaux capitaux s’ouvrirent comme une gueule béante engouffrant les vaisseaux attiraient par les rayons tracteurs des géants de métal. Les officiers Républicains avaient reçu leurs ordres, il était hors de question de laisser s’échapper les occupants des navires ennemis, les ordres étaient les ordres on obéissait mais pas de raison de faire du surplus de zèle la Nouvelle-République n'était pas l'Empire. Les occupants du convoi délivrèrent un message alors qu'ils étaient attiré de manière inexorable.

« Vice-Amiral York, ici flotte indépendante. Nous apportons des médicaments et des vivres pour les rescapés de Sullust. Notre vaisseau n’a pas de secret, vous pouvez ouvrir les scanners. Nous sommes une dizaine par vaisseau et la corvette nous escorte. Notre vaisseau n’est pas armé. Je répète, notre vaisseau n’est pas armé. »

Leurs intentions n'était visiblement pas hostile que se soit vrai ou non leurs sorts avait déjà été scellé depuis longtemps. Aucune réponse ne suivit le premier message envoyé par l'un des vaisseaux cargo, on ne s'embêta même pas d'analyser les navires, pour seul bruit dans ce silence une large pince qui saisit la corvette puis le vaisseau cargo pour les poser sur un ascenseur afin de les amener au hangar principal.

L’accueil au sein du Hangar était dans le même ton que le reste, les techniciens avaient été évacués, des tourelles, des blindés et des specforces encerclait chaque sortie des vaisseaux capturés. Un premier temps mort, la sortie d'un homme en bure de jedi et d'un autre homme plus âgé entraîna un déluge de Clic, ce bruit c'était le son émis lorsqu'on abaissait la sécurité d'un blaster.

« Je vous prie de croire que c’est une erreur. Prenez toute notre cargaison, donnez là aux Sullustéens. Peu importe si nous ne le donnons pas en main propre. Nous sommes pacifiques, nous ne voulons qu’aider. »

Le discours de l'homme fut relayé par le chef de l’unité d’intervention au Vice-Amrial York, ce dernier attendit quelques instants les deux doigts sur la tempe avant de répondre.

- La République a déjà envoyé tous les secours suffisants en ce qui concerne Sullust, bien que nous vous remercions pour votre volonté de vouloir venir en aide pour ceux qui sont en détresse... Cela ne justifie en rien votre transgression des règles de la souveraineté de la République. -



Un temps mort, les specforces venaient de récupérer des détonateurs à impulsion ionique qu'ils commencèrent à se faire passer. Un œil observateur remarquera vite que toutes les forces républicaines étaient équipées d'armes paralysantes.

- Aucun mal ne vous serra fait si le reste de votre équipage sort les mains en l’air, faites glissez vos armes, mettez vous à genou et les mains bien en évidences le temps qu'on vous passe les menottes. J'ai le pouvoir de vous annoncer de ce qui suivra votre arrestation, vous recevrez le traitement suivant, chacun des membres de votre équipage seront transférés dans des cellules spéciales une fois que nous aurons la certitude d'avoir arrêtés tous vos hommes le vice Amiral viendra vous rendre visite il a à parler à certains d'entre vous. Obéissez sans discuter et aucune goutte de sang ne coulera. -
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By Helera Kor'rial
#36197
« Nous sommes en espace neutre. Sullust tout autant. Compte tenu de la gravité de la situation, les frontières n’ont plus lieu d’être. Les vieilles rancœurs sont désuètes. Les ennemis deviennent des amis. Nous sommes tous des êtres vivants de cette galaxie, et ce n’est pas en nous entre tuant que nous la feront évoluer. »

Loran jeta un regard sur les sphères que se distribuaient les marines républicains. Le hangar abritait leur vaisseau et il ne voyait pas où avaient été séquestrés les autres. A dire vrai, il ne voyait pas grand-chose que ce qu’on voulait bien lui montrer. Le problème, c’était qu’il ne comprenait pas vraiment, en plus, ce qu’on lui reprochait. Violer un territoire, ce n’était en rien inscrit dans la politique républicaine. Sullust était donc en zone de quarantaine ? Trop de questions. Enfin, l’interlocuteur continua son discours et énonça les conditions du traîtement. Loran vit rouge, serra les points et fit un pas en avant. Les blasters se levèrent au même moment.

« Arrestation ? J’ai le pouvoir de vous répondre la chose suivante, qui n’est également sans aucune condition. Que le moindre mal soit fait à mon équipage, et vous en répondrez devant la reine. Il est impensable d’arrêter des vaisseaux désarmés et de les menacer de « verser leur sang » s’ils n’obéissent pas. Qu’êtes-vous, des pirates ? »

Il sentit une main dans son dos.

« Allons, Loran. Ils ne savent pas ce qu’ils disent. Ce sont des militaires. »

Loran maugréa dans sa barbe et se retourna vers le vaisseau.

« Kazamh anam larak. Una eura dar, ek Krinar nor. »

Les soldats et logisticien sortirent un à un et se placèrent en ligne. Dans leur main se tenait leurs armes dirigées vers eux. Ils les lancèrent vers les soldats. S’il y avait des blaster parmi ceux-ci, c’était bien l’arme la plus conventionnelle. Du reste, trois sabres lasers, de simples bâtons de bois ou encore des vibro-armes. Le tout fut confisqué et on les emmena tous un à un. Les Nelvaaniens, en tant que peuple, ne dit rien. Pas une parole, pas un soupir, mais bien de la hargne dans le regard. Quant aux natifs, ils dépassaient les soldats standards de plus d’une tête, même avec les armures. Les impressionner n’était pas chose aisée. A travers le vaisseau, ils furent tous répartis par chambre de deux. Loran fut placé avec son père, et cela lui allait bien. Il aimait à l’avoir sous les yeux, ne serait-ce que pour gérer ses « idées ». Du reste, il n’ouvrit pas la bouche, et se contenta d’attendre sur son lit, les yeux clos. Une transe méditative des plus bénéfique.
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By Tyrus Dugalles
#36203
«Nous sommes en espace neutre. Sullust tout autant. Compte tenu de la gravité de la situation, les frontières n’ont plus lieu d’être. Les vieilles rancœurs sont désuètes. Les ennemis deviennent des amis. Nous sommes tous des êtres vivants de cette galaxie, et ce n’est pas en nous entre tuant que nous la feront évoluer. »

L’officier resta silencieux, il n’avait rien à ajouter, un bon soldat obéissait aux ordres. Lorsque l’homme à la bure reprit la parole l’air passablement énervé, les troupes étaient prêtes à ouvrir le feu au moindre signe agressif. Le vieil homme derrière lui s’approcha et posa sa main sur son épaule, ce dernier semblait vouloir calmer l’homme. Quelques instants plus tard, une phrase dans une langue inconnue fut prononcée en direction du vaisseau. Sortit de la frègate un équipage composé en parties d’un type d’alien à la face de canidé une race jamais rencontré par les Specforces du Hangar.

Seul point commun entre chaque membre du groupe si hétéroclite, c’étaient leurs armes qu’ils tournés vers eux, et qu'ils jetèrent en direction de leurs ravisseurs. On s’empressa de récupérer les équipements pour les éloigner de leurs propriétaires. Aucun des prisonniers ne résista lorsqu’on leur passa les menottes, seulement quelques regard noirs et grognements. Tous les captifs furent amenés dans des cellules bien équipées, il leur fut servi de quoi souper 30 minutes après avoir été trainer dans leurs « chambres ». La nourriture était plutôt bonne, pour un repas de prisonnier en tout cas… Cela faisait maintenant une heure et demie qu’avait été placé sous les barreaux les membres de l’expédition de Nelvaan, des bruit de pas résonnèrent, le bruit se rapprochait de la cellule de Loran et son père. Apparu finalement un homme d’une quarantaine d’années, le visage fatigué une moustache brune sous le nez en tenue d’officier de la République, derrière lui deux soldats armés d’un fusil montait la garde.

- Messire Kor’rial, mes salutations les plus distingués – L’homme s’inclina, il avait un fort accent Corelien - je suis le Vice-Amiral York en charge de la flotte régional numéro 6 de la Nouvelle-République. Je suis ici d’une part pour vous prévenir que l’ensemble de vos compagnons ont été réceptionné et qu’aucun n’ont été blessés. Et d’autres part je suis ici pour annoncer officiellement que vous êtes en état d’arrestation, vous avez violé la souveraineté territoriale de la République malgré votre appartenance avec les vestiges de l’Empire. Vous serez transféré sur Coruscant ou vous serrez mis face au tribunal afin de répondre de votre infraction. -



Les accords entre l’Empire et la République était clair et il était formellement interdit de traverser le territoire de l’un ou de l’autre sans l’autorisation de l’État souverain.
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By Helera Kor'rial
#36221
Et ils attendirent ainsi, éclairés par la seule lueur d’une veilleuse rougeâtre. Il n’y avait que trop peu de bruits, dans un couloir qui abritait pourtant des dizaines des leurs. Personne ne parlait, ne commentait. Tous restaient tranquilles et paisibles. L’attention souffrit quand au loin résonnèrent les talonnettes d’officiers sur les grilles métalliques du sol. Petit à petit, se rapprochant de leur pauvre espace restreint. Loran sut que cela lui était destiné. Il savait déjà un bon nombre de choses quant à leur présence ici. L’ombre du nouveau venu cacha une partie des lumières extérieures. Une petite moustache parait son visage impeccable. Sinon, rien d’exceptionnel. C’était un humain, comme on pouvait se douter dans un gouvernement qui endiguait les traitements raciaux. Loran s’était allongé dans le lit, le regard vers le plafond, une jambe pliée, l’autre droite. Le Jedi ricana :

« « Réceptionné ». Malgré vos essais pour nous considérer pour des personnes, vous avez le chic pour nous rappeler que nous ne sommes que des numéros, Vice-amiral. »

Il s’assit sur le lit, jeta un regard vers l’officier.

« Nous n’avons pas eu le temps de violer quoi que ce soit. De plus, nous n’appartenons qu’à la volonté de la Reine. Enfin, n’essayez pas de nous affilier à une guerre qui ne nous concerne pas. Vous suivez des lois, nous suivons la raison. »

Sans animosité, Loran rompu le contact visuel et retourna dans sa situation de torpeur. Il n’y avait rien à dire de particulier. Juste attendre l’heure d’un jugement fantoche qui montrerait une fois de plus que la république était souillée. Puis, il faudrait s’échapper, retourner vers Nelvaan, demander des excuses à tout un tas de gens … Bref. Une routine qui finalement semblait bien fade, comparé à leur tâche initiale. Ils étaient venus aider, on les traitait comme des animaux. Ainsi allait le monde.
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By Tyrus Dugalles
#36222
Le visage du vice-amiral se crispa, il savait bien que ce n'était pas lui qui avait la raison de son côté. Mais il était un officier il devait montrer l'exemple à ses hommes, obéir et se taire, il patienta quelques secondes silencieux avant de finalement s'incliner et de repartir par le couloir.

Il passa encore une douzaine d'heures, cantonais dans leurs cellules, on ne vient déranger les prisonniers que pour les repas espacés de 6 heures à chaque fois. Pourtant 1h et vingt minutes après un service, on entendait du bruit venant du couloir. Ça ne pouvait que signifier la fin du voyage... Les deux gardes postaient au niveau des petites cellules rangèrent leurs armes dans leurs dos. Cette fois-ci pas de petit moustachu, mais un sullustéen et une humaine avec un sac dans la main. Le sullustéen s'approcha du champ d'énergie ou reposait Loran et son père. Quelques choses de bizarre étaient en train de s'enchaîner…

- Psst vous, debout. On vient vous sortir de là. -


L’humaine se joint à l'alien.
- Nous savons pourquoi vous êtes là et quoi que puisse en dire le Vice-amiral on a besoin plus que jamais d'aide sur Sullust. J’ai de la famille qui vit là-bas de même pour Jozz et pour tout un tas de gars de la flotte et on a plus de nouvelles depuis qu'on a appris pour la crise. -


- Après tout vous êtes des jedis non ? Ma mère avait été sauvée par l'un d'entre eux une fois, vous avez subi plus que tout autres les foudres de l'empire, comme tous ceux qui n'était pas humain à vrai dire… Entre anciens opprimés on peut bien se serrer les coudes, nan ? -


- On a pu charger toutes vos affaires à bord de vos vaisseaux, et un autre groupe s’est chargé de libérer le reste de vos compagnons. Vous inquiétez pas pour nous, au pire on risque un blâme, et ça ne pèse pas lourd si on peut sauver des vies en vous sortant de là. Ah et on a même pensé à vous rendre ça… -


Le ça, c'étaient trois sabres laser contenu dans un sac. Les deux individus étaient souriants et si on pouvait sonder leur esprit, on ne pouvait y lire que de la sincérité. Cependant un détail frapperait sans doute en premier les sensitif enfermés, à mesure du temps qui passait il pouvait ressentir comme un goût de métal dans leurs bouches qui se propageait et s'amplifier.
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By Helera Kor'rial
#36224
Et ainsi parti le moustachu, sous le dédain total de la famille de sensitif. Le père hocha la tête négativement. Le fils fronça les sourcils et tourna la tête en direction du mur de métal, là où ils sentaient les pensées traîtresses de l’officier. Un sourcil froncé, puis les yeux clos. Du reste, on leur servit à manger les repas aussi bons que peuvent l’être les rations militaires. Loin était le goût du thé de Nelvaan. Ici, le métal était la composante principale. C’était agressif et peu reposant. Les repas s’enchainaient sans qu’il ne puisse en vérifier le lapse de temps entre chaque. Et le manque d’exercice avait tendance à nouer leur estomac. Pourtant, quelques temps après un repas, probablement trop peu de temps, on entendit de nouveau les bottes dans le couloir, plus pressé. Directement, le Jedi se releva et fronça les sourcils. Ce n’était pas un nouvel interrogatoire. Il vit alors une tête de souris s’approcher du champ énergétique de sa prison. Loran se leva et s’approcha, hésitant face à cette rencontre fortuite.

Loran écouta attention sans mot dire. L’empressement était de mise, mais le Jedi n’en montrait pas les signes. Il plaça une main sur le rebord de la porte, son père à ses côtés. Il esquissa alors un sourire.

« C’est très courageux de votre part. Mais vous ne pouvez pas faire cela. Nous libérez équivaut à un acte de trahison. Et cet acte est passible de la peine capitale, même pour votre gouvernement. Vous devez tout remettre en place … Trop de paramètres sont à vérifier. Les caméras de sécurité, les attaches sur nos vaisseaux, les rayons tracteurs, les canons … »

Il baissa la tête et souffla de lassitude.

« La république protège les siens et nous voient comme des ennemis. Ce n’est pas grave, car le combat que nous menons est pieux. Si vous voulez donner vos vies pour en sauver d’autres, vous n’y arriverez pas à bord de ce vaisseau. Il existe une terre d’accueil qui saurait vous montrer le chemin, un endroit qui nous a vus donner la force pour affronter le tourment de Sullust. »

Loran esquissa un sourire.

« Ne soyez pas pressé. Cette précipitation nous mènera à l’erreur, vous comme moi. Où que nous allions, faite passer le mot si vous le souhaitez. Restez dans notre sillage et quand le jour viendra, nous retournerons chez nous. Et vous y serez les bienvenus. D’ici là, nous ferons ce qui est en notre pouvoir pour porter assistance à Sullust, vous en avez ma parole. »

Le Jedi se recula et tourna la tête vers le plafond. Il fronça les sourcils.

« Somme-nous en train d’être empoisonné ? »

La Force trouverait peut-être la réponse à ce nouveau gout au fond de sa gorge.
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By Tyrus Dugalles
#36233
Le duo écoutait attentivement la réponse du jedi, une moue légèrement déçus pouvaient se lire sur leurs visages. Le Sullustéen se gratta la tête et l’humaine elle tordit ses lèvres quand ils prirent conscience de la peine encourue pour leurs actes.

« La république protège les siens et nous voient comme des ennemis. Ce n’est pas grave, car le combat que nous menons est pieux. Si vous voulez donner vos vies pour en sauver d’autres, vous n’y arriverez pas à bord de ce vaisseau. Il existe une terre d’accueil qui saurait vous montrer le chemin, un endroit qui nous a vus donner la force pour affronter le tourment de Sullust »

Les deux restèrent muets avants de se regarder.

- Ce que vous dites est peut-être vrais, mais notre devoir est ici auprès des nôtres. -


- Même si la république a des défaut elle est une jeune nation et elle a besoin que ses petites mains gardent espoir en elle. Nous vous remercions cependant de votre proposition mais pour notre part on préfère décliner,mais on n'hésitera pas à faire passer le mot aux autres. -


- Et puis vous avez raison nous avions peut être été aveuglé Cof.. Cof… Nous voulions bien faire, mais je pense qu'on s'y est mal pris… -


- En tout cas, comptez sur nous si vous avez besoin Cof … Cof … D'un coup de main. -


L’humaine et le Sullustéen parlaient à tour de rôle, mais à mesure qu'ils s'exprimaient ils se raclaient la gorge … Quelques choses n'allez pas.

« Somme-nous en train d’être empoisonné ? »

- Empoisonné mais qu'est ce que vous COF…COf … Cof … c. ... . -


musique d'ambiance

PZZZION !


Le Sullustéen aurait dû continuer de tousser pourtant rien, il s’était crispé la bouche grande ouverte, comme si ce dernier tentait de... Hurler… Pourtant il n'en fut rien, pas un mot ne put être prononcé, en un instant sa peau s’était noircie et puis il disparut en poussière… Le regard désespéré de sa compagne Humaine ne laissait aucun doute quant à ce qui avait pu relier ces deux-là. Trois projectiles verts mortellement précis fusèrent transperçant les deux gardes Républicains et la femme. Cette dernière eu juste le temps de plaquer son visage sur le champ de force avant de disparaître elle aussi dans une expression de désespoir et de douleur... Il ne resta d'eux que des cendres...

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Trois personnes étaient rentrées, ils étaient grands, très grands... Et tous trois d'une musculature imposante, affublés d'un lourd manteau de cuir, une sorte de masque avec un filtre holographique noir sur le visage, à leurs passages un épais nuage de gaz se souleva et commençait à s'infiltrer dans la zone carcérale. Deux d'entre eux tenaient un long fusil d'argent, tandis que l'un d'eux possédait un pistolet chromé dans une main et une sorte de mallette dans l'autre. Ils avancèrent en silence, l'un d'entre eux une fiole en main enjamba le tas de poussière formaient par les restes du Sullustéen comme on enjamberait un tas de merdes. Il enfonça la fiole dans le panneau de contrôle d'aération afin de diffuser un produit dans chaque cellule. Celui qui avait la mallette l'ouvrit, il en sortit de drôles de colliers et commença à les aligner au sol de manière parfaitement parallèle, il poussa même avec ses doigts gantés les étranges appareils pour que tout soit parfaitement aligné. Le dernier récupéra d'une main le sac avec les sabres laser avant d’enfourner les armes des jedis dans la mallette maintenant vide. Si on pouvait sonder leurs esprits, on ne sentirait rien, le vide complet. Tout ceci était tragique, une fin brutale pour des victimes innocentes, c'était très certainement le moment le plus important de leurs vies, mais pour les intrus ce n'était qu'un jeudi.
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