- jeu. 3 oct. 2019 20:40
#36254
- Monsieur je crois que nous l’avons … -
Depuis les visières des soldats tous apparaissaient dans une couleur verte, on distinguait au loin une forme rampante et tremblante. On aurait pu croire à une bête agonisante... La chose se hisser à l’aide de la tuyauterie sur le côté du couloir, se recroquevillant sans raison. Les jambes pendouillaient seules les bras semblaient gérer l’action motrice. Et puis à quelques dizaines de mètres du groupe de sécurité, l’ombre grouillante hurla de douleur et se mit à gémir. Les soldats se lancèrent quelques regards, ils pensaient d’abord à une feinte puis les minutes défilèrent et le général s’avança. Posant sa patte griffue sur l’épaule de l’homme le retournant doucement de manière à voir son visage, le gris ce débattu à peine. L’homme félin secoua sa tête, aucune expression sur son visage, simplement son poing droit fermé qui s’ouvrit, et son autre main rangea son sabre laser sith, fin de l’alerte…
L’un des soldats posa ses deux doigts sur sa tempe, il fallut atteindre quelques secondes puis la lumière fut. Une lumière rouge, la sirène s’était coupé, une porte blindé derrière les soldats s’ouvrit avec fracas, raisonné un écho dans le couloir le bruit de pas de lourde bottes. Un homme dans une tenue sombre s’avançait lentement, deux larges épaulettes dorées, une plaquette de médaille sur le torse. Les quelques soldats se mirent au garde-à-vous, le lion regardait le nouvel arrivant avec dédain.
- Que lui avez vous fait ? -
- Ce qui devait être fait, les sédatifs n’auraient servi à rien. -
Un soufflement de narine, l’homme lion repartit en direction de la salle de contrôle sans rien ajouter.
-Vous deux levez le. -
Deux soldats s’exécutèrent et levèrent le corps de Loran.
- Je ne pense pas qu’il soit en état monsieur. -
-Vous n’avez pas été sélectionné pour penser. -
Le ton de l’officier était sec et froid. Ce dernier se rapprochait lentement du corps flasque tenu par les deux gardes. Il attrapa de sa main ganté le visage du maître gris, il rapprocha son visage à quelques centimètres du sien. De son autre main il souleva les paupières closes du jedi brisé par la douleur, ce dernier murmurait quelques gémissements. Il le força à contempler un regard vert d’abord d’émeraude dans lequel dansait une flamme verte éclatante qui rapidement s’assombrit avant de n’être plus qu’une lueur maladive et putride.
- Tu souhaitais me rencontrer d’homme à homme, me voilà. -
Le vieil officier saisit plus violemment le visage du condamné pour le tourner de force afin de murmurer quelques choses à ses oreilles.
- Maintenant cessons de jouer, je sais que l’inquisitrice Helera est toujours en vie dites moi ou est-elle… -
La voix n'avait plus cette pointe de mégalomanie, plus de suffisance, seulement une haine froide.
À moitié hallucinant, un homme aussi fort soit il son esprit devenait malléable et prompt à obéir. On continua de faire souffrir doucement les compagnons de Loran pour que leurs cris à travers la force résonne comme un écho funeste pour le tenir conscient le temps qu’il donne sa réponse. Selon cette réponse de l’homme la torture prendrait fin ou non.
Une semaine plus tard
Les survivants de l’équipage Nelvaan reçurent le strict minimum de soin et à peine de quoi se nourrir et boire. Des échanges entre le chef du septième Bureau et les dirigeants de l’Alpha Blue s’étaient enchaînés, il parlait sans cesse d’un projet à propos d'un navire de guerre, la base commença à recevoir plus d’effectif les sensitifs pouvaient le sentir. Les tortures avaient cessé pendant cette période, on avait changé le collier d’esclave de chaque captif avec un modèle plus particulier.
Aujourd’hui reprenait les interrogatoires avec le reste des prisonniers, a tous, on leur demandera les coordonnées de Nelvaan et le maximum d'information sur la famille des Kor’rials.
- Ainsi donc elle est toujours en vie… -
Dugalles souris intérieurement en voyant le jeune homme brisé, sa souffrance était un amuse-gueule suffisamment nourrissant pour apaiser les flammes infernales qui brûlaient dans son corps. Il fit signe au soldat de maintenir en vie la pauvre âme. Pas par charité, le pion servira plus tard.
- Faites revenir les techniciens de communication, je veux la ligne la plus sécurisé possible. -
L’Amiral rendit son rapport au directeur du septième bureau, il soupçonnait que la dénommée Helera Kor’rial avait encore survécu. La première étape s’était passé comme prévu, les choses sérieuses pouvaient commencer. Malgré les moyens employés aucun des captifs ne lâchèrent la moindre information sur Nelvaan, les chacals refusaient d’abandonner les leurs, on allait devoir procéder autrement.
On proposa à l’un des Nelvaaniens de délivrer un message à leur reine, afin de discuter sur les conditions de libérations des membres de sa famille, le message était renfermé dans une boite en obsidienne noire scellée. Le Nelvaanien serait drogué pendant le voyage puis lâché à la surface d’un monde du noyau ou un contrebandier payait par de mystérieux individus devait le conduire aux coordonnées indiquées par son passager.
Sur place, la reine ne trouverait qu’un vieux relais holonet de la bordure extérieur, le code de communication permettait d’accéder à une ligne ultra-sécurisée, seulement la reine était prévenu, si personne n’enclenchait les codes le jour J, on ferait fusiller les otages.
Depuis les visières des soldats tous apparaissaient dans une couleur verte, on distinguait au loin une forme rampante et tremblante. On aurait pu croire à une bête agonisante... La chose se hisser à l’aide de la tuyauterie sur le côté du couloir, se recroquevillant sans raison. Les jambes pendouillaient seules les bras semblaient gérer l’action motrice. Et puis à quelques dizaines de mètres du groupe de sécurité, l’ombre grouillante hurla de douleur et se mit à gémir. Les soldats se lancèrent quelques regards, ils pensaient d’abord à une feinte puis les minutes défilèrent et le général s’avança. Posant sa patte griffue sur l’épaule de l’homme le retournant doucement de manière à voir son visage, le gris ce débattu à peine. L’homme félin secoua sa tête, aucune expression sur son visage, simplement son poing droit fermé qui s’ouvrit, et son autre main rangea son sabre laser sith, fin de l’alerte…
L’un des soldats posa ses deux doigts sur sa tempe, il fallut atteindre quelques secondes puis la lumière fut. Une lumière rouge, la sirène s’était coupé, une porte blindé derrière les soldats s’ouvrit avec fracas, raisonné un écho dans le couloir le bruit de pas de lourde bottes. Un homme dans une tenue sombre s’avançait lentement, deux larges épaulettes dorées, une plaquette de médaille sur le torse. Les quelques soldats se mirent au garde-à-vous, le lion regardait le nouvel arrivant avec dédain.
Un soufflement de narine, l’homme lion repartit en direction de la salle de contrôle sans rien ajouter.
Deux soldats s’exécutèrent et levèrent le corps de Loran.
Le ton de l’officier était sec et froid. Ce dernier se rapprochait lentement du corps flasque tenu par les deux gardes. Il attrapa de sa main ganté le visage du maître gris, il rapprocha son visage à quelques centimètres du sien. De son autre main il souleva les paupières closes du jedi brisé par la douleur, ce dernier murmurait quelques gémissements. Il le força à contempler un regard vert d’abord d’émeraude dans lequel dansait une flamme verte éclatante qui rapidement s’assombrit avant de n’être plus qu’une lueur maladive et putride.
Le vieil officier saisit plus violemment le visage du condamné pour le tourner de force afin de murmurer quelques choses à ses oreilles.
La voix n'avait plus cette pointe de mégalomanie, plus de suffisance, seulement une haine froide.
À moitié hallucinant, un homme aussi fort soit il son esprit devenait malléable et prompt à obéir. On continua de faire souffrir doucement les compagnons de Loran pour que leurs cris à travers la force résonne comme un écho funeste pour le tenir conscient le temps qu’il donne sa réponse. Selon cette réponse de l’homme la torture prendrait fin ou non.
Les survivants de l’équipage Nelvaan reçurent le strict minimum de soin et à peine de quoi se nourrir et boire. Des échanges entre le chef du septième Bureau et les dirigeants de l’Alpha Blue s’étaient enchaînés, il parlait sans cesse d’un projet à propos d'un navire de guerre, la base commença à recevoir plus d’effectif les sensitifs pouvaient le sentir. Les tortures avaient cessé pendant cette période, on avait changé le collier d’esclave de chaque captif avec un modèle plus particulier.
Aujourd’hui reprenait les interrogatoires avec le reste des prisonniers, a tous, on leur demandera les coordonnées de Nelvaan et le maximum d'information sur la famille des Kor’rials.
Dugalles souris intérieurement en voyant le jeune homme brisé, sa souffrance était un amuse-gueule suffisamment nourrissant pour apaiser les flammes infernales qui brûlaient dans son corps. Il fit signe au soldat de maintenir en vie la pauvre âme. Pas par charité, le pion servira plus tard.
L’Amiral rendit son rapport au directeur du septième bureau, il soupçonnait que la dénommée Helera Kor’rial avait encore survécu. La première étape s’était passé comme prévu, les choses sérieuses pouvaient commencer. Malgré les moyens employés aucun des captifs ne lâchèrent la moindre information sur Nelvaan, les chacals refusaient d’abandonner les leurs, on allait devoir procéder autrement.
On proposa à l’un des Nelvaaniens de délivrer un message à leur reine, afin de discuter sur les conditions de libérations des membres de sa famille, le message était renfermé dans une boite en obsidienne noire scellée. Le Nelvaanien serait drogué pendant le voyage puis lâché à la surface d’un monde du noyau ou un contrebandier payait par de mystérieux individus devait le conduire aux coordonnées indiquées par son passager.
Sur place, la reine ne trouverait qu’un vieux relais holonet de la bordure extérieur, le code de communication permettait d’accéder à une ligne ultra-sécurisée, seulement la reine était prévenu, si personne n’enclenchait les codes le jour J, on ferait fusiller les otages.