L'Astre Tyran

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By Skylar
#35389
IDENTITE

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Nom du Personnage : Skylar
Race : Humaine Mandalorienne
Âge : 30 ans
Planète d'origine : Mandalore

PROFIL


Métier : Mercenaire
Faction : Neutre
Description :

Skylar est une Mando'ade, une femme qui a voué son existence au feu brutal des combats et ce choix se devine chez elle bien avant qu'elle n'ouvre la bouche. C'est une humaine élancée et bien découplée à la peau brune, presque dorée, et favorisée tant par la génétique que par une existence jalonnée d'embûches surmontées. Ses longs cheveux noirs sont parfaitement entretenus lorsqu'elle n'est pas au combat, tenus en d'élégantes tresses qui se rejoignent dans son dos tout en dégageant son front large : à cet endroit a été inscrit un tatouage géométrique, dont le motif ascendant est le symbole de la charge qui lui échoie.

Ses sourcils fins et noirs cernent le début d'une ride qu'on suppose due aux mimiques de colère ou aux soucis intérieurs. Ses yeux au vert étincelant pétillent de malice à l'occasion, mais on les connaît surtout pour leur expression sérieuse que leur forme en amande ne parvient pas à atténuer. Elle a le nez droit qu'on prête aux personnalités autoritaires, la bouche pleine des passionnés et le menton large des volontaires. Son visage à l'ovale régulier et aux pommettes dessinées exprime une force vibrante qu'elle accentue avec sa voix un peu grave.

La guerrière a tendance à trancher avec les autres humains lorsqu'elle pénètre dans une pièce. Son allure est élégante et sobre, avec ce mélange de tuniques et de robes en noir et argent qui caractérise les Mando'ade dont elle est issue : mais il y a chez elle quelque chose de sauvage, qu'on devine civilisé à grande peine, et qui n'a guère en commun avec le reste de l'humanité. Peut-être sont-ce les éléments martiaux de sa tenue, de l'épée qu'elle arbore à ses bottes à la semelle épaisse en passant par les symboles encrés à même sa chair ; peut-être s'agit de son accent farouche qui donne l'impression qu'elle interpelle ses interlocuteurs à chaque mot prononcé, ou peut-être encore est-ce dans la manière qu'elle a de tout observer, avec vivacité et ostensiblement, comme si elle mettait systématiquement au défi son entourage... mais tout en elle semble crier une forme de préparation constante au combat, malgré une hygiène irréprochable à l'ordinaire. Un nez fin pourrait même déceler chez la Mando'ade une subtile touche de parfum, évoquant quelque essence de grenade ou de mangue, et pour les occasions diplomatiques la guerrière pousse l'audace jusqu'à huiler ses boucles d'ébènes pour leur donner un lustre brillant.

Histoire :

« L'Histoire est le professeur qui, de toute éternité, n'a jamais été écouté. Au fil des siècles le sang a coulé comme l'encre dans les manuscrits, et les cimetières se sont remplis des corps de ceux qui disaient de leur vivant : « moi je sais ». Tout au long de mon enfance j'ai regardé vers le passé et dans les heures de la nuit où j'aurais dû dormir, lorsque la peur et la frustration me tenaient éveillée, j'ai pu le sentir qui m'observait en retour. Comme s'il me mettait au défi de ne pas reproduire les erreurs de naguère.
J'écrirai une nouvelle histoire pour mon peuple. Et personne ne se mettra en travers de mon chemin ! »
Skylar


Skylar est née sur Mandalore peu de temps avant l'émergence de l'Empire Galactique, celui-là qui, secoué par le besoin de triomphe, a plongé les étoiles dans les feux de la guerre. Ce ne sont pas là des étincelles propres à effaroucher le peuple guerrier des Mando'ade, mais certains parmi eux étaient peut-être plus érudits et perspicaces que les autres. Dans ces clans multi-raciaux, soudés par la même pensée martiale et les mêmes traditions spartiates, certains élevèrent la voix.

Ils dirent : regardez la bannière de cet Empire, car elle est tenue dans un gant de fer. Et on se moqua d'eux car rien n'effrayait Mandalore, et certainement pas un poing fermé. La perspective des conflits que promettait cette nouvelle puissance les excitait comme la vue du sang excitait les fauves, et tout au plus quelques chefs rappelèrent-ils leurs hommes disséminés à travers les astres. On s'arma et on se regroupa, et cela devait s'avérer suffisant pour apaiser les esprits chagrins.
Mais ces empêcheurs de tourner en rond ne s'en satisfirent pas. Ils insistèrent et se firent plus bruyants encore, car ils n'avaient pas oublié comment l'antique République avait défait leur peuple lorsqu'il s'était fait trop confiant. Ils dirent : c'est un Empire avide de domination, et il nous entraînera dans sa guerre. Cette déclaration provoqua les premières querelles intestines, qui n'avaient pour objectif que de faire taire ou de se faire entendre.
On sut qui les gagna car il ne fallut pas longtemps pour que d'autres mises en garde ne retentissent. Elles dirent : aux temps naguère nous nous sommes ralliés aux Siths, et ce fut notre plus grande défaite. Ce n'est pas fuir que de fuir une guerre qui n'est pas la nôtre, et cette fois les remous furent grands. Bien des Mandaloriens reprirent en écho ce discours, mais plus encore s'en irritèrent et chassèrent les corbeaux de mauvais augure.

Ceux-ci se rassemblèrent, les plus défiants et les plus cultivés de leurs clans, et ensemble ils convinrent de la suite à donner : ils montèrent dans leurs vaisseaux, emportèrent leurs armes et leurs outils, et ils quittèrent leur monde dans un concert de fusées hurlantes sans un seul regard en arrière.
Sur le même canal de transmission, ils jurèrent ensemble de ne jamais reproduire les erreurs du passé.

Ils allèrent vers la première planète qu'ils trouvèrent et qui répondait à leurs critères : elle devait être éloignée des voies de navigation spatiale, trop inhospitalière pour la civilisation et pleine de créatures monstrueuses à tuer. Leurs transports foncèrent à travers les étoiles et surgirent un beau jour en vue d'un immense corps céleste au vert profond, qu'on connaissait un temps sous le nom de Seylott. Ce n'était là que vastes jungles sombres et étouffantes, avec de puissants fleuves irriguant la végétation en charriant plus de prédateurs vivaces que de poissons. Aucune espèce ne s'y était ni réellement développée et encore moins attardée, et les Mandaloriens sourirent en calcinant l'unique clairière qui devait leur servir de zone d'atterrissage.

C'était là leur empreinte, l'annonce de leur déclaration de guerre à ce monde oublié de tous.

Ils laissèrent leurs nefs, déchargeant bagages et bambins sans jamais quitter leurs armes. Skylar était à peine assez grande pour marcher mais à cette époque déjà elle comprit qu'elle mourrait si elle ne se trouvait pas la force de suivre les autres. Les cendres encore rougeoyantes de la sylve formaient comme un épais tapis odorant qui lui laissa des brûlures crevassées aux chevilles, là où sa peau était à nue entre chaussures et pantalon : elle les porte encore aujourd'hui.

Ils furent plusieurs à périr avant de trouver le moindre abri. Cela ne fit que renforcer leur conviction d'avoir fait le bon choix : ce monde n'avait rien de pernicieux ou de traître, car chaque péril qui se trouvait sur leur route était tout en masse et en puissance. Des fauves déchaînés, des insectes gigantesques, des champs entiers de ronces acérées. De tels dangers correspondaient parfaitement au genre de force qu'ils entendaient mater, et les Mandaloriens s'enhardirent.

ImageIls recréèrent sous terre de quoi subsister

Afin de mieux encore se dissimuler aux yeux de la galaxie, ils s'enfoncèrent dans la jungle et abandonnèrent leurs vaisseaux à la nature. Quelque part au fin fond des ténèbres moites, ils creusèrent des terriers qui au fil des mois devinrent de grandes cavernes. Ils y plantèrent les cultures qu'ils avaient emportées avec eux, les noyèrent généreusement d'engrais auxquels ils mêlaient les carcasses des animaux natifs de la planète ; dans les galeries où ils s'établirent en petites communautés ils posèrent les générateurs et les lampes à ultra-violets. Des barricades de bois soigneusement taillées s'érigèrent à l'entrée de leurs campements souterrains, et le clan tout entier débuta alors une nouvelle vie.
Une vie où ils cultivaient le souvenir de leur passé, et où ils affûtèrent la première génération post-Empire.

Skylar en faisait partie. Elle délaissa très tôt les idées d'amour familial dont sont si friands les enfants, au profit de la valeur inestimable du lien social et de l'unité dans laquelle baignaient tous ceux de son peuple. L'excellence, dans la discipline et dans l'effort, lui fut inculquée comme seul mode de vie. L'obéissance en guise d'affection, la ruse en lieu et place d'imagination. Régulièrement, avec les autres rejetons, elle se retrouvait exposée aux dangers de la jungle et Mandalore seule savait combien ils étaient nombreux. Chaque nouvelle année voyait apporter son lot de nouvelles compétitions cruelles, et ce n'est qu'à l'aube de l'âge adulte qu'elle finit par ne plus éprouver de peur face à la mort.

ImageApprendre à survivre avant de se battre

Elle en conserva des cicatrices plus ou moins visibles, mais surtout, ces épreuves forgèrent les jeunes guerriers au même creuset de souffrance. Si les races mélangées de ces clans se côtoyaient dans une entente parfaite c'était encore plus vrai au sein des générations, où les enfants se retrouvèrent à faire face ensemble à des ennemis nouveaux et inconnus, à créer à leur insu le début d'une culture différente de celle des autres Mandaloriens. Le tatouage tribal se fit une place de choix dans l'esprit des plus fougueux et on se mit à s'inscrire des motifs géométriques sur le corps en guise de tableau de chasse. Les plus âgés s'en amusèrent d'abord, mais finirent par adopter ce qui devint une habitude : sur le cœur le signe d'allégeance, sur le front la fonction occupée. Une telle symbolique était claire aux yeux de tous : vis selon ton code, pense selon tes responsabilités.

Pendant ce temps la galaxie s'embrasait dans un conflit de plus en plus sanglant entre l'Empire et l'Alliance Rebelle. Seuls quelques-uns des exilés consultaient les rares appareils connectés par intermittence au réseau galactique et prenaient la température du conflit, se gardant bien d'en faire part à leurs congénères. Leur peuple suivait désormais une autre voie et il aurait été malvenu de l'en distraire... pour le moment.

Presque vingt ans après leur départ, les Mandaloriens prirent le temps de souffler un moment et les villages souterrains tinrent une grande fête dans l'une des plus impressionnantes galeries du sous-sol. Ils dressèrent de larges tables chargées des fruits de leurs chasses et où coula la boisson frelatée qu'ils tiraient de plantes presque empoisonnées, ne voyant jamais la lumière du jour ; les lices de force et d'adresse se succédèrent dans la joie générale, suivies de danses impromptues où l'on faisait la part belle à la performance physique plutôt qu'artistique. Des couples s'unirent le temps de quelques cycles diurnes, puis les plus influentes personnalités du clan se réunirent. Ils avaient à parler, peu et bien.

L'avenir du clan avait pris une toute nouvelle route que celle tracée à leur naissance, mais ce n'était pas le cas de la nouvelle génération. Ceux-là, plus vigoureux et forts que jamais, avaient hâte de voyage. Ils avaient faim d'aventure, ils brûlaient d'aller dompter des périls encore inconnus et de faire couler du sang d'autres couleurs !

La décision qui fut prise les concernant devait à la fois leur donner ce qu'ils souhaitaient et être leur plus grand malheur.

Une expédition fut préparée. Désormais des hommes et des femmes, ces Mandaloriens débordants de vitalité se virent donner des armes rudimentaires et quelques outils. La grande fête s'acheva lorsqu'ils furent réunis en cortège, au point du jour, et menés hors des cavernes de leur peuple. Là, on leur indiqua la position des vaisseaux qui avaient atterri tant d'années auparavant dont ils n'avaient plus guère de souvenir - sinon, pour l'une d'entre eux, des cicatrices de brûlure sur les jambes. Ils devaient les regagner, en prendre un et s'envoler pour les étoiles. Qu'ils y survivent en tant que guerriers puisque tel était leur souhait !
Et qu'ils ne reviennent pas avant.

ImageLe dernier regard avant une longue errance

Ils marchèrent des journées entières dans la jungle, tuant de quoi subsister et purifiant l'eau nocive avec les quelques filtres qu'on leur avait cédés. Lorsqu'ils atteignirent enfin l'ancienne clairière, ce ne fut que pour constater combien la nature avait repris ses droits en deux décennies : les lianes rampantes avaient entravé les trains d'atterrissages et les pieds de métal des nefs, les cimes encore basses des arbres s'élevaient toutefois suffisamment pour ombrager leurs dos fuselés. Des colonies de créatures aux dards épais s'y étaient installées, et les guerriers commencèrent par toutes les massacrer. Avec les glandes acides de batraciens carnivores ils mirent le feu aux fourrés dans de grands rires triomphants, et regardèrent le bois brûler comme leurs aînés l'avaient fait avant eux.

Ils pataugèrent dans les cendres fumantes et, souillés de saleté, de sang et de suie, ils s'engouffrèrent dans le sas du Conquérant.

On leur avait appris le pilotage par des exercices et des simulations sur les rares postes installés sous terre. Contre les conseils qui leur avait été donnés, et transportés par un élan de joie féroce, chaque membre d'équipage ne prit pas la peine de se familiariser avec ses commandes pour commencer à les manipuler. Le vaisseau s'arracha à la terre calcinée dans un rugissement assourdissant et heurta plusieurs obstacles en dérivant dans le ciel : des arbres surtout, mais aussi une corniche et même un prédateur volant de passage.

Avant que son nez ne s'aligne avec les étoiles et qu'il ne s'y propulse de toute la puissance de ses fusées.

ImageUn combat parmi d'autres

Ils découvrirent ce qu'était la galaxie. Une vaste mer pleine d'îlots avec leur bannière claquant au vent. Une mer en guerre, où le malheur des uns faisait bien souvent leur propre bonheur. Ils servirent bien des seigneurs, troupe de tueurs passionnés et inconnus n'ayant pas froid aux yeux - héritiers d'un peuple que l'exil avait rendu plus économes et rustiques que leurs semblables, ils privilégiaient les approches furtives, meurtrières. Désireux de ne pas avoir le moindre contact avec le reste de l'univers, ce qui concernait tous les aspects de leur vie dont l'approvisionnement en munitions ces Mandaloriens avaient fait la part belle aux armes blanches, et gagné en talents martiaux ce qu'ils avaient perdu en aisance avec les fusils. Leur armement était constitué de pléthores de vibrolames agrémentées de colifichets en os et en chélicères arrachés aux prédateurs de leur monde, peinturlurées à leurs couleurs, et tablaient sur des approches vives et furtives pour fondre sur le défaut du dispositif ennemi. Ils s'infiltraient dans les bases et les garnisons, tuaient en silence et vite, avant de désactiver les défenses ou de déverrouiller les entrées. Lorsque la discrétion leur faisait défaut Skylar et ses compagnons faisaient usage de boucliers personnels dont l'emploi leur correspondait bien : des écrans surpuissants à courte durée de vie, au rayonnement bourdonnant, capables de détourner des feux nourris le temps d'une heure ou deux avant que la cellule énergétique ne se vide. La bataille à terre, dans les villes et les casernes, au nom de l'Empire ou des rebelles, ou même comme seconds couteaux d'un cartel... Ils s'en moquaient pas mal, tant qu'on leur promettait une récompense et un combat mémorable. Si les crédits donnaient un sens à leurs sacrifices les batailles en donnaient un à leur long voyage.

Ils volèrent ainsi d'affrontement en affrontement, se traçant un chemin sanglant de succès comme de revers. Leur nombre s’amenuisait au fil des ans, rarement renfloué par quelques étrangers séduits à la vue de cette singulière compagnie et suffisamment dignes pour apprendre la voie des Mando'ade. Skylar devint, par la force des choses, celle qui les menait le plus souvent à la victoire et elle fut surnommée A'denla, l'enragée, malgré qu'elle brilla autant par ses ruses qu'une lame à la main.
Leur croisade personnelle contre la vie dura dix ans. Dix ans pendant lesquels ils devinrent de véritables guerriers, à étancher leur juvénile soif de violence et à se prouver qu'ils étaient capables de connaître d'autres horreurs que celles de leur nouveau monde. Ils remportèrent cette épreuve, se souciant assez peu de l'état dans lequel la galaxie se trouvait, et n'envisageaient que rarement un retour parmi les leurs tant cette existence leur plaisait.

Jusqu'au jour où Skylar fit ce cauchemar.

Un cauchemar qui lui rappela le goût de la peur. Elle ne le décrivit jamais, mais au lendemain elle réunissait ses congénères et, du haut de son statut de chef plus ou moins reconnue, annonça qu'ils regagnaient leur monde. On lui obéit après qu'elle eût brutalement fait perdre connaissance au premier qui contesta, et quelques jours plus tard le Conquérant perçait à toute allure le ciel ayant vu naître la plupart d'entre eux.
Leur peuple s'était encore renforcé et endurci durant leur absence. Ils furent accueillis avec chaleur, ce petit groupe restreint mais au passé entaché de sang. La Mandalorienne requit la parole et on la lui donna à l'issue d'un banquet : elle expliqua d'abord longuement de quoi étaient faites les étoiles et ce qu'ils avaient découvert tout là haut, avant que ne tombe un lourd et pesant silence.

Skylar demanda alors, chose qui n'avait jamais été ni faite ni bienvenue, ce qu'avaient vu les quelques observateurs - ceux-là qui, ré-activant à l'occasion leurs appareils, scrutaient le noir de l'espace et sondaient le réseau galactique. Elle voulut savoir, la voix fêlée pour la première fois, quels ennemis ils avaient pu sentir durant leurs recherches. S'il y en avait un qui lui était encore inconnu.
Et il y en avait un selon toute vraisemblance. Une force mystérieuse, mais qui venait d'agiter les hautes instances de la nouvelle République et des autorités militaires de l'Empire.

Ces propos, qui stupéfièrent les autres Mandaloriens, ne semblèrent que confirmer ce que la guerrière voulait entendre. Avec une solennité qui ne laissait pas de place au doute elle exigea la loyauté de chacun d'entre eux, et qu'elle ferait face en duel à ceux qui la lui refuseraient.

Les combats durèrent une semaine. Une semaine au terme de laquelle Skylar, à l'article de la mort mais encore debout, se proclama non Mandalore mais A'denla de chacun d'entre eux, et l'on organisa une cérémonie qui ressembla à une vaste chasse barbare à la surface de la planète. Chaque village lui apporta la tête d'un grand prédateur en guise d'allégeance, lui assurant de son soutien lorsqu'il serait nécessaire. Les autres vaisseaux de la flotte originelle furent déblayés et remis en état, prêts à servir le moment venu.

Car un tel moment viendrait...


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Psychologie :

Skylar fait partie d'un clan qui s'est résolument mis à part des autres et pourtant, loin d'avoir ou de se considérer un comportement rebelle, elle aspire au contraire à se conformer au plus près de l'idéal Mando'ade : se battre autant que son corps le lui permettra, et vivre avec honneur. Ces deux piliers composent sa vision étroite de l'existence et forment, ensemble, le formidable moteur qui a poussé son peuple à s'exiler.
La guerrière n'a jamais eu pour ambition de commander qui que ce soit : si elle a fini par s'y résoudre et à s'emparer avec brutalité des rênes de ceux qui la suivent désormais, c'est par nécessité plutôt que par vanité. La même nécessité qui, selon elle, les a tous poussés naguère sur la voie des étoiles. Dans le secret de son cœur Skylar perçoit qu'un ennemi terrible pointe à l'horizon de l'espace et elle s'est promise qu'il y aurait une place pour Mandalore dans les batailles à venir, mais une telle place se doit d'être méritée. Et pour la mériter, son peuple a besoin d'être guidé par une main habile. Sa main.

Le passé est une idée qui ne quitte jamais ses pensées. Le passé, c'est surtout endurer le prix des échecs d'antan : plusieurs fois les Mando'ade ont été saigné à blanc, leur puissance mise à bas. Pour quelle raison ? Parce qu'ils ont à chaque fois, ivres de leur propre force, perdu de vue leurs véritables raisons de vivre. Leur humilité. On ne chute jamais qu'aussi haut qu'on prétend s'élever.
S'il faut prendre des mesures drastiques pour faire perdre à certains leurs envies de grandeur, ainsi soit-il : Skylar est prête à les imposer, dans la douleur si nécessaire, car une telle folie n'a jamais conduit son peuple qu'à la défaite. Leur place n'est pas au firmament - il leur suffit de rôder sur la scène galactique, de tuer pour le compte des uns ou des autres, et d'oublier les discours de domination qui enflamment si bien le cœur des hommes. Leurs actes polissent ou entachent à jamais le nom de Mandalore, aussi s'est-elle jurée de ne jamais reproduire les erreurs du passé.

Les sentiments habituels ont bien peu de place dans l'esprit de cette combattante. Elle n'a jamais véritablement aimé, née d'un peuple qui voit dans la relation entre les individus les seuls principes de hiérarchie, d'efficacité et de reproduction. Au contact des différents mondes de la galaxie elle a fini par réaliser combien peu partagent cette vision des individus, et une graine de doute, d'envie de découvrir autre chose, s'est enfouie quelque part dans son tempérament. Rien ne garantit qu'elle y germera.
Skylar fait partie de ces personnes qui ont le sens des responsabilités, bien que ce qui se cache derrière une telle affirmation puisse en surprendre plus d'un. Son devoir, c'est surtout celui de mener les siens à la prospérité - mais pas trop, rien que ce dont ils ont besoin. Des ennemis à combattre, des récompenses à réclamer, un temps de repos dans leurs cavernes entouré d'alliés et des fruits de leurs chasses... Avant de recommencer. C'est là le rythme infernal d'une vie vouée au combat, perçu par elle comme un voyage sain de la naissance jusqu'à la mort. Pour un Mando'ade la destination n'a jamais autant compté que le périple, et c'est d'autant plus vrai pour celle-là.

INVENTAIRE


Crédits : 2 000
Arme : Skylar porte une longue vibrolame courbe qu'elle manie généralement à deux mains, un bouclier personnel étant fixé à son poignet : une fois activé il dévie les tirs même puissants, pendant une heure ou deux avant de s'éteindre et de demander une nouvelle batterie. Il est trop rustique pour permettre de le couper après activation, les éléments responsables du refroidissement de l'appareil ne supportant pas un fonctionnement intempestif.
Equipement : Sa tenue en noir et argent n'est constituée que de tissu et de quelques protections légères en métal, faisant la part belle à la liberté de mouvement tout en dénotant un manque certain de ressources.
Modifié en dernier par Skylar le ven. 11 oct. 2019 06:51, modifié 5 fois.
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By Entropie
#35399
Bonjour,

Tout d'abord, je tenais à te féliciter pour la qualité de ta fiche. Elle est lisible, sans faute identifiée, cohérente et fluide. Ce fut réellement un plaisir de prendre connaissance des aventures de Skylar. Ainsi, je ne vais pas m'étaler sur la forme du texte, ni sur les aspects que tu as décrit dans les différentes sections. Toutes sont suffisamment claires et précises.

En revanche, je reviendrai sur un manque dans le fond. L'histoire tient la route et tout est très bien, mais il manque ce petit côté Star Wars. Nous savons que le clan mandalorien qui s'est enfuit a atterri sur une planète jungle peuplée d'insectes géants et de batraciens venimeux. Peut-être parle-t-on alors d'Acklay, de Steep ou encore de Can Cell ? De ce fait, de quelle planète s'agit-il ? Est-ce qu'il y a d'autres formes de vie ?
Ou encore, est-ce Skylar pratique une forme de combat particulière répertoriée ? En quoi est faite son épée ? Du simple duracier ? Un autre alliage ? Comment fait-elle contre les ennemis en armure ou à défaut, ceux qui lui tirent dessus ?

Pour répondre à toutes ces questions, je te laisse à disposition des liens utiles qui sont des références dans l'information :

Tu as également une carte galactique pour te situer. L'espace mandalorien est en coordonnées O7. Tu as également le lien sur le forum qui peut t'aider.

Evidemment, tu peux revenir vers un membre du Staff ou moi-même, pour que l'on parle de l'univers et que l'on t'aiguille.

Une fois retrouvé l'essence de Star Wars dans ton récit, tu seras validée.
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By Skylar
#36279
Comme signalé sur le discord j'ai désormais davantage de temps pour ce personnage, étant donné que mes autres occupations RP se sont bien allégées. J'ai repris cette fiche en y apportant quelques modifications que je mets en spoiler plus bas, concernant :

- la planète où ces Mandaloriens se seraient cachés. J'ai porté mon choix sur Seylott, qui si j'ai bien compris est un monde où l'espèce originale a disparu. Je n'ai pas trouvé beaucoup de choses dessus : je la décris pleine de jungles luxuriantes et bourrée de prédateurs en tous genres, me dire si ce n'est pas correct.



- l'équipement de Skylar. Après m'être renseignée plus avant et ayant réalisé qu'une simple épée serait vraiment très léger, je suis partie sur une vibrolame (me semble-t-il, capable de trancher beaucoup de choses dans Star Wars) agrémentée d'un bouclier personnel.



- un peu sur le même registre j'ai étoffé un paragraphe où je décris le mode opératoire de Skylar et des Mandaloriens de sa génération, en essayant de ne pas rendre la chose trop décousue. En toute honnêteté je ne pense pas avoir réussi, ça ne va pas forcément être très agréable à la lecture, mais être claire sur ce point me paraissait important. En effet leur style de combat particulier aura probablement son importance si par la suite je compte les faire intervenir dans des RP soumis à modération.

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By Entropie
#36287
Tout cela me parait très bien.
A noter que les superarmes de Seylott resteront du domaine du secret pour le moment et que ne serait-ce que connaître leur existence relève d'un long RP de recherche.

Ce faisant, c'est validé.
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