By Dashel Nelievar - ven. 20 déc. 2019 10:33
- ven. 20 déc. 2019 10:33
#36650
"Mon Maître m’a dit un jour, que chaque événement, aussi isolé soit-il,
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
Fiche de Force - PNJ - Inventaire
Meilleur Forceux - Joueur - Rôliste - Membre 2020
Il était temps de quitter Corellia. La ville n’avait plus à rien à m’apporter, tout du moins pour l’instant. J’y avais fait la rencontre d’une Jedi des plus intéressante et j’y avais fait ma première livraison et remporté mes premiers crédits. Avec ça je pouvais tout juste payer mes charges. Il fallait que je trouve un autre contrat. Quoi de mieux que les cantinas de Coronet City pour faire affaire ? Il ne m’avait pas fallu longtemps pour trouver ce que je cherchais. J’avais tout ce qu’il me fallait pour quitter cette planète. La prochaine étape de mon voyage ? Christophsis. La marchandise attendait là-bas et si je voulais remplir ce contrat, il fallait que j’y arrive avant un autre contrebandier.
Mon vaisseau, l’Hermes, attendait dans le spatioport, prêt à s’envoler sur la route commerciale Corellienne, l’une des rares qui ne prenait pas naissance à Coruscant. Je m’installais rapidement dans le cockpit, prenant quelques instants pour regarder la ville qui marquerait définitivement un tournant dans mes décisions. Mais pour mieux pouvoir appréhender la suite, il fallait que je m’éloigne. La Jedi aurait sa réponse, mais pas maintenant.
Je détournais mes yeux de la ville pour me concentrer sur mon tableau de bord. J’actionnais les commandes, tiré sur les leviers, appuyé sur les boutons au rythme des réacteurs se mettant en marche. Le cargo s’éleva lentement dans les airs. Pour une fois, rien ne pressait. Je n’étais pas pourchassé, personne ne semblait m’avoir pris pour cible, les Hutts étaient loins et l’Empire ne savait pas que j’existais. L’Hermes quittait progressivement l’atmosphère de la planète, les moteurs ronronnant, eux même certains qu’il ne pouvait rien leur arriver.
« Eh bah… Christophsis n’est pas tout proche… » J’avais pris l’habitude de parler à mon vaisseau, comme si ce dernier était capable de me répondre. Je combattais la solitude comme il m’était possible de le faire. « On va s’arrêter à mi chemin. Tu en penses quoi ? » Les moteurs continuaient d’émettre leur doux bourdonnement comme pour acquiescer. « Tu as bien raison. New Cov ? C’est juste à la moitié du chemin. » J’entrais les coordonnées dans le tableau de bord. « Dangereux ? Non, je ne crois pas. C’est une planète plutôt tranquille. Une grande jungle quelque grande ville quand même, mais si on reste loin de la population, on ne devrait pas avoir de problème. » Ma situation particulière me revient en mémoire tandis que je terminais ma phrase. « Enfin ça l’était… À l’époque… Espérons que ce soit toujours le cas. »
J’actionnais alors les dernières commandes. Le vaisseau pris de la vitesse et entra en hyperespace. Allez, il était temps de dormir. J’étais éveillé depuis plus de 24 heures. Un peu de repos bien mérité ne me ferait pas de mal. Je retirais ma veste, déposais le sabre de mon Maître à côté de mon oreiller et me laissais sombrer. Le sommeil vint à moi rapidement. L’obscurité m’envahit et m’emporta dans les songes propres aux rêves des Jedi.
J’y voyais mon ancien Maître, sourire, comme elle l’avait toujours fait. Et puis La Jedi Verte, sifflant sa boisson comme s’il s’agissait d’un verre d’eau. Ombre, elle aussi, me sermonnant et sauvant la vie du malheureux que j’avais fait trébucher. Le visage de deux inconnues, ou presque. Des Jedi encapuchonnées, l’une que je n’avais jamais vue, l’autre qui avait un air familier. Une Nautolan, également. Qui était-elle ? Je n’en savais rien. Et puis tout s’emballa, très vite. Mon rêve tourbillonnait, pris dans une tempête incontrôlable, et en son centre : l’inquisitrice. Elle fut aussitôt happée par la tornade, remplacée par un autre combattant du côté obscure. Je pouvais voir ses longs cheveux blancs tournoyer sous les vents violents, encadrant un visage blafard et un regard sombre. Dans sa main, il tenait un sabre laser rouge, la garde en forme de croix. Il leva son sabre et fendit l’air.
Une vive douleur se fit ressentir dans tout mon bras gauche. J’étais sorti du sommeil, le front perlant de sueur, mes poils hérissés sur tout mon corps, la respiration haletante. Qu’est-ce que c’était ? Ce rêve n’avait rien de normal. Étais-je entré en méditation durant mon sommeil ? Étais-je à ce point brisé que le seul moyen de faire appel à la Force était lorsque je dormais et que je n’avais plus aucun contrôle ? Je me redressais dans ma couchette. J’étais épuisé… Combien de temps avais-je réussi à dormir ? Une heure peut-être… Deux tout au plus. Je regardais le cadrant posé contre le mur. Il s’était écoulé quasiment un cycle… Bon sang… Je ne devais plus être très loin de New Cov. Il était temps de se lever.
Mon vaisseau, l’Hermes, attendait dans le spatioport, prêt à s’envoler sur la route commerciale Corellienne, l’une des rares qui ne prenait pas naissance à Coruscant. Je m’installais rapidement dans le cockpit, prenant quelques instants pour regarder la ville qui marquerait définitivement un tournant dans mes décisions. Mais pour mieux pouvoir appréhender la suite, il fallait que je m’éloigne. La Jedi aurait sa réponse, mais pas maintenant.
Je détournais mes yeux de la ville pour me concentrer sur mon tableau de bord. J’actionnais les commandes, tiré sur les leviers, appuyé sur les boutons au rythme des réacteurs se mettant en marche. Le cargo s’éleva lentement dans les airs. Pour une fois, rien ne pressait. Je n’étais pas pourchassé, personne ne semblait m’avoir pris pour cible, les Hutts étaient loins et l’Empire ne savait pas que j’existais. L’Hermes quittait progressivement l’atmosphère de la planète, les moteurs ronronnant, eux même certains qu’il ne pouvait rien leur arriver.
« Eh bah… Christophsis n’est pas tout proche… » J’avais pris l’habitude de parler à mon vaisseau, comme si ce dernier était capable de me répondre. Je combattais la solitude comme il m’était possible de le faire. « On va s’arrêter à mi chemin. Tu en penses quoi ? » Les moteurs continuaient d’émettre leur doux bourdonnement comme pour acquiescer. « Tu as bien raison. New Cov ? C’est juste à la moitié du chemin. » J’entrais les coordonnées dans le tableau de bord. « Dangereux ? Non, je ne crois pas. C’est une planète plutôt tranquille. Une grande jungle quelque grande ville quand même, mais si on reste loin de la population, on ne devrait pas avoir de problème. » Ma situation particulière me revient en mémoire tandis que je terminais ma phrase. « Enfin ça l’était… À l’époque… Espérons que ce soit toujours le cas. »
J’actionnais alors les dernières commandes. Le vaisseau pris de la vitesse et entra en hyperespace. Allez, il était temps de dormir. J’étais éveillé depuis plus de 24 heures. Un peu de repos bien mérité ne me ferait pas de mal. Je retirais ma veste, déposais le sabre de mon Maître à côté de mon oreiller et me laissais sombrer. Le sommeil vint à moi rapidement. L’obscurité m’envahit et m’emporta dans les songes propres aux rêves des Jedi.
J’y voyais mon ancien Maître, sourire, comme elle l’avait toujours fait. Et puis La Jedi Verte, sifflant sa boisson comme s’il s’agissait d’un verre d’eau. Ombre, elle aussi, me sermonnant et sauvant la vie du malheureux que j’avais fait trébucher. Le visage de deux inconnues, ou presque. Des Jedi encapuchonnées, l’une que je n’avais jamais vue, l’autre qui avait un air familier. Une Nautolan, également. Qui était-elle ? Je n’en savais rien. Et puis tout s’emballa, très vite. Mon rêve tourbillonnait, pris dans une tempête incontrôlable, et en son centre : l’inquisitrice. Elle fut aussitôt happée par la tornade, remplacée par un autre combattant du côté obscure. Je pouvais voir ses longs cheveux blancs tournoyer sous les vents violents, encadrant un visage blafard et un regard sombre. Dans sa main, il tenait un sabre laser rouge, la garde en forme de croix. Il leva son sabre et fendit l’air.
Une vive douleur se fit ressentir dans tout mon bras gauche. J’étais sorti du sommeil, le front perlant de sueur, mes poils hérissés sur tout mon corps, la respiration haletante. Qu’est-ce que c’était ? Ce rêve n’avait rien de normal. Étais-je entré en méditation durant mon sommeil ? Étais-je à ce point brisé que le seul moyen de faire appel à la Force était lorsque je dormais et que je n’avais plus aucun contrôle ? Je me redressais dans ma couchette. J’étais épuisé… Combien de temps avais-je réussi à dormir ? Une heure peut-être… Deux tout au plus. Je regardais le cadrant posé contre le mur. Il s’était écoulé quasiment un cycle… Bon sang… Je ne devais plus être très loin de New Cov. Il était temps de se lever.
n'est en réalité qu’une infime partie d’une plus grande fresque."
Fiche de Force - PNJ - Inventaire
Meilleur Forceux - Joueur - Rôliste - Membre 2020