L'Astre Tyran

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Ancienne citée impériale, qui une fois Coruscant tombée aux mains des rebelles, est devenue le centre névralgique de tout le gouvernement de la Nouvelle République. Véritable forteresse de type impériale, le capitole est le siège parfait pour le gouvernement galactique.
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By Andrew Figgs
#36587
Monsieur, on vous contacte sur la ligne bleue. C’est l’Amiral Gial Ackbar en personne. Il demande à discuter avec vous de toute urgence.

Le Capitaine se tenait devant le Président, encore couché et à moitié endormi dans son lit de la suite présidentielle dans le Capitole. Il était 3 heures du matin. Certains soirs il se demandait vraiment pourquoi il avait donné aux militaires les accès à sa suite privée.

Encore somnolent et groggy de fatigue, le Président se leva de son lit. Qu’est ce que l’Amiral avait à lui dire qui mérite qu’on le leva de son lit à la moitié de sa nuit ? N’avait-il pas cette greluche de Ministre d’Etat pour ces moments là ? Cal se dirigea vers le fond de la chambre, et se saisit d’un peignoir. Parfois - souvent même - Cal se demandait vraiment à quoi pouvait lui servir ce politicien. De temps en temps, dans de rares occasions de lucidité, il se souvenait qu’il lui devait son élection.

S’approchant de son communicateur officiel, il l’alluma avec une nonchalance sans égale. L’avatar de l’Amiral Gial Ackbar apparut devant ses yeux sous une forme holographique bleutée. Au lieu de voir le natif de Mon Calamari apparaître seul, Crix Madine apparut aussi. C'est là que Cal comprit qu'il s'agissait de quelque chose de sérieux. Jamais Madine ne dérogeait à ses protocoles, et 3 heures du matin en était loin...

Vous pouvez me dire ce qui est important au point de ne pas pouvoir attendre 8 heures ?

Omas aimait et était bon à son travail. C'est juste qu'il aimait dormir de temps en temps aussi. C'est Madine qui prit la parole en premier...

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Crix Madine interpellant Cal Omas dans ses salons privés


Au sujet de l’Empire Monsieur.

Crix Madine marqua un temps d'arrêt caractéristique des rhétoriciens aguerris qui posent ainsi leur discours pour convaincre une assemblée. Un temps perdu qui irritait d'autant le Président, en déficit de sommeil.

Abrégez General Madine, ou nous ne sommes pas une section Littérature...

L'Empereur Astellan souhaite s'entretenir avec vous, Monsieur. Au plus vite apparemment.

Omas se reveilla en trois secondes peine, Il reprit violemment sa "poker face" de tacticien habile, et demanda en trahissant à peine sa grande surprise. L'Empereur n'avait jamais appelé qui que ce soir auparavant.

Et nous savons ce qu'il veut ?

Quoi que l'Empereur puisse vouloir, Cal devait agir rapidement et informer rapidement les instances adéquates de la République. L'empire invitait la République au dialogue: quelle étrange époque...

Capitaine, faites réveiller les membres de la Commission des Affaires Etrangères et le Haut Conseiller Bestryn sans attendre. Puis allez au Temple Jedi donner cette info au Maître Skywalker. Dites leur que c'est un code orange.

Le Capitaine partit sur le champ pour lancer sans attendre la procédure d'urgence exceptionnelle de l'exécutif républicain. Pendant ce temps là, il laissa Cal se concentrer sur Madine...

Quant à vous, je vous demande d'accepter la demande de l'empereur, mais aussi un briefing complet : ce qu'il veut, ce que nous avons, et ce que nous savons.

L'ordre est transmis, Monsieur.

Merci, Général.
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By Harlon Astellan
#36601
Quatre heures plus tard,
Bar Bella Rossa,
Astellan Plaza,
Yaga Minor


On pouvait se sentir heureux d'avoir ça sous la main. En période aussi trouble, la liberté première, celle de pouvoir aller consommer un verre à la cantina, devait rester intacte pour assurer un semblant de maintien sur la population. Des gouverneurs, idéalistes de sociétés sobres, avaient tenté les chapitres de la prohibition. Ils avaient vite compris que laisser un maximum de gens se saouler restait le moyen efficace de limiter le nombre de rebelles sur une seule planète.

Mais Yaga Minor avait une chose en plus : les bars branchés. Faute d'avoir Coruscant sous la main pour monopoliser les lieux tendances et à la pointe des innovations en matière d'agencement et de cartes, Yaga Minor avait du se mettre à la page, et laisser les bars s'émanciper pour en faire des lieux insolites d'intérêt touristique. Ce que peu de gens savaient, c'était que ces lieux, en apparence indépendants, autant qu'on pouvait l'être dans l'Empire, étaient poussés par des spécialistes et des fonds gouvernementaux.

Bella Rossa, un bar chic tourné vers la jeunesse dorée de la capitale officielle de l'Empire, était un haut lieu des néons, des pistes de dance plongées dans le noir, de la musique électro-accoustique se déversant jusque dans la rue, des cocktails colorés et fluorescents plein le comptoir ovale, occupé par des droïdes de programmation féminine, avec en prime quelques stands de divertissements avec écrans de résultats de gravball, des courses de swoop et de pods depuis Malastare, entre autres niches occupées par quelques dealers d'épices coupées. Un bar qui était dirigé avec discrétion par l'Ubiqtorate, qui s'en servait de lieu d'échange et de récolte d'informations vitales, en plus de s'en servir pour remplir ses fonds secrets.

Samaritain, l'agent fringuant, était paré d'une belle veste sans manche en cuir patiné sur une chemise beige de baroudeur, le tout sur un pantalon lourd passé par-dessus de belles bottes ferrées, avec une lame de vibro-cutter planquée à la boucle de sa ceinture.

Et, comme il s'y attendait, le Clerc espion vint le voir, en commandant directement au comptoir. « Un Fogblaster. » Il était de nouveau en civil, et il avait l'air peu content. Sa couverture était grillée depuis longtemps, et ses supérieurs avaient du faire une allusion à ses compétences pour l'occasion. Il jouait maintenant les messagers. « C'est d'accord. Omas veut bien s'entretenir avec Astellan. » Samaritain sourit dans son verre. « En voilà une nouvelle, qu'elle est bonne. - On a besoin de détails. Quand, où, comment, et surtout, pourquoi. » Samaritain soupira. Un instant de force comme le sien ne se gâchait pas. Surtout qu'il partait avec un avantage : on ne lui avait donné aucune liberté pour négocier. Il partait à l'aveugle et sans autorité. « On accepte de vous redonner un gars et vous voulez quand même extirper des informations. Ce n'est pas correct. » Le verre vide, il prit son temps pour en recommander un autre. « Si je vous réponds, on garde notre homme. » Mais il accepta néanmoins de dire comment et quand : canal Holonet précis, avec un code spécial, qu'il lui transmis par holocube. Et quand : dans trois jours.

Finalement, l'exaspération poussa l'agent rebelle à partir. mais il fut arrêté en dernier recours. Samaritain lui glissa alors une enveloppe. « Votre sauf-conduit pour rejoindre la frontière Confédérée. A partir de là, vous verrez avec leur douane. Mais sur votre identité réelle. Plus d'ID impériale pour vous, je le crains. » Et un deuxième document. « Le Mandat de saisie de vos biens immobiliers et fiduciers. » Comptes bancaires, appartement, véhicules, effets personnels... Il partirait avec ce qu'il avait sur lui. « Et ça aussi. » Un billet première classe sur un transport civil haut de gamme, pour Mrisst, avec en plus 400 crédits Confédérés pour repartir chez lui sans encombre. « Merci de l'intérêt porté à notre Empire. »




Palais Impérial,
Yaga Minor,
Deux jours plus tard


« Quel genre de tête il a fait, redites-moi ? » Samaritain hésita un instant, puis sembla se rappeler. « Une tête comme ça... » dit-il lentement, avant de singer la défaite en exagérant ses traits du visage. « A peu près. » Harlon acquiesça. Amusant, cette rivalité universelle entre services des renseignements. « Aucune promesse n'a été faite ? » Samaritain secoua la tête. « Pas de proposition à étudier par les tenants de l'autorité ? » De nouveau, secouant la tête. « Vous êtes dur en affaires. C'est un don. » Harlon se laissa avachir dans son fauteuil. L'agent était bienséant, mais avait prit ses aises, semblant respecter l'Empereur sans le craindre. « Vous vous plaisez aux Affaires Internes ? » L'agent acquiesça en haussant les sourcils. « C'est une branche calme mais active. Interagir avec les services étrangers infiltrés, négocier des accords, des données... C'est un peu comme le Service Diplomatique, mais en moins pompeux et cérémoniel. » Harlon faillit esquisser un sourire. « Vous collaborez souvent avec des agences étrangères ? » L'Agent acquiesça gravement, réfléchissant en même temps. « Tous les jours, oui. Même pour les agents qu'on connait et qui ne nous espionnent pas. Ca reste de notre ressort. Les Hapiens sont nos premiers partenaires. Quelque fois le Bothan Spynet. » Qui, bien qu'ayant montré des sympathies pour la rébellion, restait une entreprise privée qui avait travaillé pour l'Empire de nombreuses fois.

« Merci de votre rapport Agent. Maintenant je dois faire préparer cet entretien. »




Les préparatifs, c'était le cryptage du canal. Son ouverture ensuite. Vérifier la présence de traceurs informatiques dessus avant l'entretien, et laisser une équipe derrière pour passer au crible les paquets de données échangées. Que l'entrevue se fasse sur Yaga Minor était une préoccupation des Renseignements. Selon le Dirgé, les rebelles ne manqueraient pas de remonter la ligne, et risquaient de tomber sur Bastion sous son vrai nom de planète. Le faire sur Yaga Minor, en circuit fermé - donc un terminal qui n'était pas relié aux palais locaux - garantissait la sécurité des affaires impériales.

Harlon avait aussi du composer avec la tentative du Bureau de récupérer l'affaire, Herklir prétextant que les Renseignements, s'ils se chargeaient des relations à l'extérieur, n'étaient pas dans leur domaine de compétence pour gérer une communication dont la protection était locale. Harlon avait mis fin à la compétition en ordonnant à Herklir de laisser les techniciens de l'Empire faire leur travail pour lequel ils travaillaient depuis une semaine. Le Bureau n'allait pas tout remettre en place en quelques heures. Les dents longues du Major commençaient à trop rayer le sol lustré de ses palais. Et ça commençait à se voir.

« Tout est en place ? » Un technicien finit par tourner la tête. Personne ne savait jamais à qui l'Empereur s'adressait. Et depuis quelque semaines, sont contact redevenait dangereux. « Tout est en place. Nous n'avons plus qu'à mettre en place les moyens d'holodiffusion et les enregistreurs. » Harlon hocha la tête et consulta l'heure. 5 heures avant la communication. « Je vais faire une sieste de trois heures. Réveillez-moi si je dors encore. Après cela, nous allons faire des tests. Et on se préparera. »




Une sieste courte qui eut le loisir de recharger ses batteries. Il détestait cette méthode consistant à ne jamais dormir vraiment, et à faire des micro-siestes à toute heure de la journée. Il s'autorisait un vrai cycle de sommeil, et n'imposait aucune journée décalée à personne. Mais pour l'occasion, il voulait sortir d'un sommeil réparateur qui le mettrait en forme face à un interlocuteur calme.

Après un réveil rapide, et un esprit bien concentré, ses vieilles habitudes reprirent le dessus : briefing en vidéo sur le style Omas, ses tenues corporelles, ses manies visibles, son argumentaire général. Comment le désarçonner et ne pas tomber dans ses pièges. Quelles répliques pour le faire sortir de ses gonds. L'homme avait une grande maîtrise du discours politique, jouait l'apaisement, et laissant les faits et l'intérêt du nombre primer sur son centre émotif. En bref, un politicien calme et austère, capable de se faire élire sans être le favori d'une élection.

Puis, un test en conditions quasi réelles pour vérifier si tout passait bien, si le signal était fort et surveillé, et s'il conduisait sur des circuits impériaux confidentiels. Tout était cloisonné ici, et c'était parfait. On avait demandé à chaque impérial présent de laisser ses appareils à l'entrée, dans un caisson étanche doté de brouilleurs. Pas de comlink ici, mais des agents en faction devant le centre de diffusion, qui entreraient discrètement et chuchoterait des informations capitales aux supérieures présents.

En façade, ils filmaient un Empereur seul à son bureau. En réalité, ce n'était ni son bureau, ni intime. En coulisses, on pouvait croire à un plateau de journal télévisé. Même le bureau avait été travaillé pour donner l'illusion du plan de travail habituel de l'Empereur rangé vite fait pour ne pas laisser traîner de document confidentiel. Si ce n'est un clin d'oeil en la présence d'un flimsi qui dépassait d'une chemise, sur lequel l'inscription visible en aurebesh, sensée être une information négligée par la diffusion, traduisait "Vous nous prenez pour des imbéciles ?".

Et, finalement, ce fut l'heure. « On reçoit un signal entrant. Connexion de 3...2...1... »

Et enfin, ce fut le face à face. Harlon dans son ensemble habituel, sans l'armure. Juste son pourpoing de cuir austère, avec une chemise en lin grise, et une large ceinture en cuir assorti au pourpoing, une barbe impeccable et une chevelure ébourrifée avec soin. « Président Cal Omas. »
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By Kyp Durron
#36765
La République, elle, n'avait pas pris la peine de masquer la provenance de l'appel. Cela n'aurait eu pour effet que de réduire la crédibilité de l'appel. Et il été trop rare pour ne pas être ni protégé ni authentifié. Aussi prit-on le temps de créer une ligne à usage unique, isolé, qui se résorberait lorsque le Président en demanderait la destruction.

En plus de cela, et comme préparation, Cal avait demandé un rapport complet à son Haut Conseiller aux Affaires Externes, qui n'était nulle autre que l'ex-présidente et accessoirement son alliée politique, Leia Organa.

Pour s'assurer de la bonne tenue en tout point de l'entrevue, Cal Omas avait demandé également à un Maître Jedi de venir en tant que témoin et protecteur, afin de s'assurer que l'échange se passerait dans les meilleures conditions. C'était, après tout, un échange rare et historique. Une première même : l'Empereur appelle le Président de la Nouvelle République

Cal était prêt. Du mois c'est ce qu'il pensait. Quand l'Empereur prit la parole, sa voix fut très légère, comme apaisante. Pour les Jedi et républicains, c'était un moment de tension et d'attente incomparable.


"Président Omas"

Je vous salue, Empereur Harlon Astellan. Nous vous écoutons. En quoi pouvons-nous vous aider ?
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By Harlon Astellan
#36832
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Je vous salue, Empereur Harlon Astellan. Commencerait-on ainsi, alors. Par deux saintes hypocrisies. Président d'un côté, Empereur de l'autre. Président rebelle d'une nation qui privait le vrai gouvernement de son droit de régence. Et l'Empereur de la nation qui avait été chassée par la précédente. Aucun des deux ne reconnaissait le titre de l'autre. Comment, alors, sereinement deviser ? Que leur restait-il, sinon la violence, la mesquinerie, les coups bas. « Vous m'écoutez. Bien. » Il ne lui fallaut pas plus d'une seconde pour respirer ce qu'il allait devoir souffler. « Avant que sa famille ne prenne finalement le pas, la Présidente Organa et moi avions démarré les prémices d'une entente, que j'espérais... bénéfique, pour tous. » L'Empereur contactant le Président... une première, oui, mais seulement au masculin. « Son départ soudain laissait à son successeur le soin de concrétiser cette entente qui aurait pu réunifier deux peuples séparés depuis longtemps. »

L'Empereur commença de pianoter sur un terminal de bureau. « Et au lieu de quoi, j'ai ceci... » Il termina de pianoter. L'hologramme fit apparaître un autre hologramme secondaire. La double perte de données la rendait un peu brouillonne, mais parfaitement compréhensible. « * Nous n’avons jamais vu d’écussons ou de signe depuis l’attaque du vaisseau républicain. Ils ont délibérément tué des soldats républicains voulant nous prêter main forte. Ensuite de cela, ils nous ont gazés. C’est à ce moment-là que j’ai perdu la trace des membres de la flotte. J’étais tout seul, perfusé dans le dos, tenu en l’air. Ils ont essayé de connaître l’emplacement de Nelvaan, connaître des informations précises dessus. Mon *CRR CRR* a servi de monnaie d’échange, mais jamais nous n’avons trahi notre honneur. Nos gens n’ont pas été rançonnés, ni n’ont eu de chance de s’en sortir. Ils les ont juste torturé, tué et démembré. *CRR CRR* et moi aurions probablement subit le même sort, si jamais vous n’étiez pas intervenu. J’ignore le sens de tout cela et comment l’on peut faire preuve d’autant de cruauté. Nous n’avions pas d’armes, nous n’avons pas répliqué. Je ne sais pas si la république est derrière tout cela, mais ces pourris sont encore en liberté. Et qui sait à combien d’autres peuples ils feront subir ce que nous avons subi ? * » Harlon coupa l'enregistrement. Jorass, frère de Helera, chef sensitif de feu l'Ordre Gris. Citoyen de Nelvaan.

Citoyen de l'Empire.

« Autant... de vous à moi... je peux envisager que vos esprits belliqueux vous poussent à attaquer des convois humanitaires en partance pour une planète ravagée... planète dont vous êtes ensuite partis sans rien laisser... » S'il avait voulu rouler des yeux, il l'aurait fait. Quatre fois de suite. « Autant, je trouve étonnant d'entendre parler de pareilles méthodes. Méthodes ensuite suivies du procès éclair d'un amiral exilé de sa planète mise à feu et à sang, dont la trace a été perdue après sa mise à pied précipitée... Amiral maintenant dans le couloir de la mort. » Il siffla bruyamment. « J'ai, moi aussi, des chiens fous, prêts à tout. Je les contiens encore... Je les contiens pour éviter de voir des mondes républicains brûler sous le feu d'une colère trop noire pour que j'y puisse quelque chose. » Il croisa les bras. « Président Omas, ces barbaries sont votre responsabilité et votre faute. Et à moins que vous ne vous décidiez à envisager... une solution pacifique... Je ne vois pas d'autre choix que d'en informer l'opinion galactique. Celle-là même qui pensait que ces méthodes étaient révolues... Et entre les seules mains de votre serviteur... » A "votre serviteur", il avait placé une main à plat sur son thorax, un air innocent sur le visage. « Les ambitions de la Présidente Organa et de moi-même étaient d'établir un minimum de conventions entre nous. Si vous admettez votre tort, et que vous vous invitez à une table de discussions, nous envisagerons de ne pas porter le feu et la cendre sur des systèmes innocents, choisis au hasard dans vos territoires, en représailles à cette agression. »
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By Andrew Figgs
#36841
Cal Omas parut passablement impassible. Il craignait que l'Empereur fasse un discours comme cela. Après tout, il était assez peu probable que ce soit pour discuter du meilleur whisky correllien du moment. Mais Cal portait en lui l'espoir secret qu'un jour des personnes comme lui n'auraient pas besoin de la guerre pour justifier maladroitement leur autoritarisme exacerbé.

Résumons cela grossièrement : vous nous accusez d'avoir torturé des citoyens de Nelvaan, impériaux apparemment. Pour connaître son emplacement, alors même que cela n'a rien d'un secret ! Et que même si ça l'était, il serait aisé de le découvrir sans même avoir à toucher qui que ce soit.

Voyez-vous, nous tout ce qu'on a sur le sujet c'est des soldats républicains qui se font assassiner de sang froid par un groupe identifié comme étant des dissidents impériaux. Et franchement, pour nous non plus cela n'a rien de drôle à nos yeux.

Effectivement, vous avez raison, nous avons eu quelques problèmes de dissidence nous-mêmes ces derniers temps. Mais il n'est aucunement question de Nelvaan. L'Amiral Dugalles a été jugé pour ses crimes sur Anaxes. Et en ce qui me concerne, nous avons fait le ménage devant notre porte !


Cal Omas était toujours parfaitement impassible devant Astellan. Toute bonne humeur avait disparu en un instant.

En ce qui nous concerne, chez nous, le nécessaire a été fait. Si vous ne l'avez pas fait du vôtre, sentez vous libre de le publier à la galaxie entière. Notre gouvernement vient de faire preuve de sa grande transparence, nous ne saurions en réalité que vous y encourager !!!

Cal Omas avait monté légèrement le ton pour être parfaitement clair : Astellan pouvait publier ce qu'il voulait. D'ailleurs il ne voyait pas quoi publier de plus qui - apparemment en tout cas - ne l'aurait pas déjà été par les soins de la Nouvelle République elle-même. Il fallait savoir...

Je suis bien d'accord avec la politique de ma prédécesseur, qui est d'ailleurs présente pour nous écouter en ce moment même. Je souhaite également que des accords soient passés entre la République et l'Empire.

Mais il ne saurait y avoir de relation constructive sur votre ton de menace et de défiance. Nous déplorons apparemment les comportements dissidents dans nos gouvernements respectifs. Nous avons les mêmes problèmes. Mais il n'est aucunement question de négocier sur ce mode, ni sur la base d'attaques sur des mondes républicains ou même neutres...


Cal Omas se pencha légèrement et fusilla du regard le dirigeant impérial

Vous avez un choix à faire, Empereur. Mais il n'y aura pas d'entre deux. Ou vous voulez une entente et nos gouvernements la construisent dans une harmonie constructive, ou pas du tout...
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By Harlon Astellan
#37348
Qui sait pourquoi les gens faisaient comme ils faisaient ? Nelvaan, planète antique secondée par la Grande Armée de la République, jouissait de coordonnées dans la plupart des archives commerciales et diplomatiques du Grand Sud. Stratégiquement, effacer son emplacement n'était justifié d'aucune sorte. Point d'entrepôt mystère comme sur Wayland, point de généticiens scabreux cloneurs de super-commandos comme Kamino. Alors torturer pour demander ce qui existant... logique ? Non. Pas plus que détruire une planète pour faire un exemple. Un fou avait toutes les bonnes raisons de faire ce qu'il faisait. Action immédiate, des questions, aucune réponse. Parce que l'idée était passée par là, c'est tout.

Tyrus était coupable. Ils le savaient tous. Mais tout ne se basait que sur un secret de polichinelle. Personne n'avait pensé à ouvrir le crâne de Polichinelle pour vérifier. Parce que personne n'avait trouvé de Polichinelle à trépaner comme un TerrorTrooper sur les chaînes d'assemblage. Ceci resterait une certitude, le sentiment étrange de la vérité dissimulée, la boule au ventre à chaque regard vers une justice incomplète... Mais il faudrait s'en contenter. « Nous avons fait le nécessaire. Je vous atteste, sur ce qui m'est le plus cher au monde, qu'aucun impérial n'a été impliqué dans aucun assassinat sur des troupes républicaines dans aucun territoire récemment. » Il ne s'engagerait ni sur l'avenir ni le passé. Le passé immédiat, lui, était vierge de tout... Pas même une opération ex officio, pas un dissident, aucun déséquilibré... « La... description qui en a été faite par des rescapés Nelvaaniens suggère des tueurs entraînés, potentiellement liés au Syndicat Tenloss. Nous sommes prêts à faire collaborer nos services avec les vôtres pour faire avancer l'enquête. Et laver le drapeau impérial de cette confusion. » Ils savaient là aussi. Tyrus était impliqué. Donc, logiquement, des mercenaires engagés, ou une faction dissidente à sa solde. Peut-être une garde rapprochée de son lointain passé. Le Syndicat Tenloss ne serait impliqué que comme prête-gâchette. Rien qui ne doive jeter l'opprobre sur eux : ce n'était que du business.

« Laissons les mondes neutres à leurs problèmes respectifs. » La neutralité, aussi noble soit-elle, impliquait qu'on n'accepte d'aide extérieure au même titre que les invasions. Subir l'une, c'était autant y mettre fin que demander l'autre. La neutralité concernait ceux qu'elle frappait de son voile gris et opaque. Pas les autres. « La disharmonie Galactique règne depuis trop longtemps déjà. Je souhaite y mettre un terme. » Harlon énuméra sur ses doigts. Jonglant des premières personnes, comme un artiste jonglait de ses bâtons à serpentins, parlant pour le peuple, et parlant comme sa seule tête pensante. « Nous aimerions aborder des points qui me semblent importer. » Le pouce commençait, l'annulaire fermait la marche. Pour un ballet qui, peut-être, allait provoquer le meilleur de la situation : la proposition d’apaisement de qui ne cherchait, semblait-il, que le conflit. « Un, la mise en place d'un traité de bon traitement des militaires capturés. Deux, la mise en place de conventions minimales de traitement de populations civiles en cas de catastrophe planétaire de toute nature. Trois, la mise en commun de services civils comme la police criminelle et les entreprises intergalactiques. Quatre, la reconnaissance par l'Empire du gouvernement de la Nouvelle République. » Il posa alors les mains à plat sur le bureau. « Pour peu que la réciproque laisse présager d'un respect mutuel dont nous aimerions poser les bases, bien entendu. »
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