L'Astre Tyran

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Sous contrôle Hutt depuis des millénaires, Klatooine est une planète désertique où s'élèvent d'immenses chaines de montagnes. La Guilde du commerce Klatooinienne est le principal acteur économique de la planète, grâce à son exportation du fruit Pak'Pah et des grenouilles locales, considérées comme un met délicat par les Hutts.
Gouvernement : Hutts
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La jeune femme était libre. J’espérais qu’elle pourrait m’aider. Elle m’avait dit ne pas être un Jedi, mais indéniablement elle connaissait la Force. Je n’avais plus qu’à espérer qu’elle pourrait me prêter main forte. Sinon, c’en serait fini de moi. Ils étaient trop nombreux, et j’étais trop faible. Je sortais tout juste de cryogénisation. Mon corps était encore sous le choc. Le peut que j’avais fait en détournant les tirs de blasters avait endolori mes bras. Et mon bouclier avait été bien plus faible que ce que j’avais espéré. J’espérais réellement ne pas l’avoir mise plus en difficulté que quelque minutes plus tôt… Mon intervention était risquée. Mais elle fut récompensée. Ombre était incroyable.

La salve de tirs qui m’était destinée fut interceptée par ma nouvelle alliée. Au premier abord, je fus surpris. La façon dont elle avait bondi pour me protéger… C’était suicidaire. Elle ne pourrait rien faire face à tant de rayons. Et pourtant… Elle se tenait debout, entre moi et nos ennemis. Comment avait elle fait ? C’était un mystère. Elle était affaibli certes, mais bien en vie. On pouvait voir sur son corps les stigmates laissés par l’attaque. Du sang filait le long de son visage, gouttant sur le sol poussiéreux. Mais elle avait tenu bon. Nous étions pas sorti d’affaire pour autant. Les hommes avaient arrêté de tirer. Mais ils n’en avaient pas encore fini avec nous. Heureusement pour moi, elle avait d’autres atouts dans sa manche.

La ruelle fut plongée dans la pénombre. Des nuages, de plus en plus sombres, s’accumulaient au dessus de nos têtes. A n’en pas douter, Ombre y était pour quelque chose. La distraction était parfaite. Les mercenaires avaient les yeux levés vers le ciel maintenant obstrué. C’était tout ce qu’elle attendait. Elle s’élança, rapide, précise, dangereuse. Elle n’avait pas besoin de sabre laser pour se défendre et causer des dégâts. Je n’aurais pas aimé me retrouver face à elle. Chaque coup qu’elle donnait, envoyait un homme au sol. Mais ils restaient nombreux. Je ne pouvais plus rester immobile.

« Attention dernière toi. »

Multipliant ma vitesse à l’aide de la Force, je me déplaçais à ses côtés, Dun coup de sabre, je déviais le tir qui lui était destiné. Pendant un temps, usant du Shii Cho, je bloquais les attaques venant de son dos. Elle avait fait de même pour moi, il fallait que je tienne bon également. C’était difficile. Les attaques incessantes m’affaiblissaient de plus en plus. Si je ne trouvais pas une solution rapidement, je ne pourrais pas la protéger plus longtemps. Il fallait réduire leur nombre. Les moulinets de mon armes Jedi n’avait qu’un but défensif. Ils étaient trop éloignés pour passer à l’offensive. Mais elle n’avait pas faibli alors je devais en faire autant.

Puisant dans la Force, me concentrant pour atteindre mon objectif, je levais une main en avant. Je pouvais le faire. Je ne devais pas douter, ce n’était pas le moment d’échouer. Du bout des doigts, je sentais la Force affluer. C’était faible, elle m’était encore interdite. Mais ce serait suffisant pour ce que je prévoyais. D’un coup sec, je ramenais la main vers moi, usant d’une traction de Force pour attirer mes ennemis vers moi. Ils ne furent pas projetés en avant comme je l’espérais, mais ils perdirent l’équilibre et le flux des tirs diminua. Je pouvais contrattaquer.

Je m’élancer. Coup après coup je désarmais nos adversaires. Je ne voulais pas les tuer. Surtout pas après notre précédant échange et les remontrances de Ombre. A l’aide de la Forme un, je devais pouvoir en mettre plus d’un au sol. C’était une forme idéal face à plusieurs adversaires. Mais les priver de pistolaser ne les décourageait pas pour autant. Au poing et autres armes de corps à corps, ils continuaient de venir. Je devais me montrer plus décisif. Passant à la forme quatre, je souhaitais en terminer rapidement. J’allais m’épuiser sinon. Pirouette après pirouette, mouliné après mouliné, je tranchais les bras ou jambes de nos ennemis. Mais les mercenaires en retrait viser juste. Devier les tirs tout en attaquant étaient trop compliqué. Un laser toucha ma jambe et un autre ma main.

« Ils sont trop nombreux. Il faut trouver une solution… »

Utilisation de la Force

Pouvoirs :
  • Vitesse [connu]
  • Traction [connu]
Forme :
  • Shii Cho [connu]
  • Ataru [connu]
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Les coups de la reine étaient puissants, à tel point que l’on entendait à chacun des impacts des craquements sonores. Des craquements osseux qui couplés à la distance de projection des adversaires ne pouvait que laisser présager de la puissance de ces derniers. Elle bougeait de cible en cible en un éclair et n’apparaissait que pour cogner dans l’armure du plus proche, toujours accompagné de râle d’agonie de ces derniers. Dans le ciel, les nuages avaient continué à croître et devenir des boules de fumées noirâtres, opacifiant la lumière et plongeant la rue dans les ténèbres. On voyait toujours à l’œil nu, mais cette vision d’apocalypse avait apeuré déjà plusieurs badauds qui s’enfuirent de la zone de combat. Dashel également luttait pour sa vie, protégeant par moment la reine avec son sabre verdâtre, seul véritablement lumière dans ce chaos naissant. Les tirs des lasers fusaient çà et là, mais la majorité du combat se déroulait au corps à corps.

ImageLe Jedi avait trouvé sa nouvelle ligne de front, et c’était son dos. Mais la reine restait rarement statique, ce qui la rendait tout autant difficile à viser que facilement protégeable. En outre, elle se fiait à son instinct et à la Force pour attaquer. Ne cherchant pas toujours l’évidence de la proximité pour envoyer au tapis un adversaire de plus. Il en arrivait toujours plus, tandis que l’on aurait dit les rues s’animer d’une nouvelle lueur. Autre que des soldats, des mercenaires s’étaient joints à la fête pour avoir également une part du gâteau. Un jedi à capturer, cela valait assez chers à revendre dans l’empire. Toujours dans le coin de son œil, Helera gardait le Jedi en vue, n’hésitant pas à le protéger d’un assaillant trop téméraire. D’ailleurs, il usa de ses pouvoirs pour en désarmer plusieurs et couper quelques membres pour protéger sa vie. Chose dont il fit à merveille, ou presque. Deux tirs le fauchèrent et il lui hurla sa détresse à travers la cohue du champ de bataille. La reine serra des dents et courut vers lui.

« Ne reste pas là, va te mettre à couvert ! »

Sur ces mots, un tir percuta son omoplate droit, la déstabilisant. Elle avança de quelques pas et se retourna vivement vers le tireur, le percutant d’une salve d’éclair qui l’envoya au tapis. Elle resta à proximité du Jedi blessé. Il en venait encore et elle s’accorda avec lui dans cette conclusion, il fallait trouver une solution. Et elle l’avait, bien qu’elle se répugne à se lancer dedans. Helera jeta un regard vers le ciel et ses yeux perdirent de leur intensité bleutée, s’illuminant vers des couleurs plus vives pour terminer vers un plan opaque. Les derniers qu’elle adressa à Dashel furent les suivants :

« Baisse-toi. »

Elle serra les dents et écarta les mains, tandis qu’une goutte de sang coula le long de sa joue. Les lasers se figèrent dans le ciel. Plus aucun regard à Dashel ne fut envoyé, ni même une simple attention. Elle braqua ses yeux vers les assaillants figés et serra les poings. Les lasers s’effacèrent petit à petit, comme aspirés par Helera. Celle-ci s’éleva dans les airs, ne touchant presque plus pied sur le sol. En hauteur, le ciel grondait et de multiples éclairs se chevauchaient. Certains mêmes parvenaient à atteindre le sol et exploser. L’énergie accumulée, elle la relâcha d’un seul coup. Les éclairs s’affolèrent et un flash illumina le ciel, descendant au sol et percutant la reine. De l’onde de choc qui se produisit, tous les mercenaires avaient été soufflés. La pluie tomba alors en grosses gouttes, obscurcissant davantage le champ de vision. Quand la lumière s’atténua, il ne resta de l’impact que poussière.

Helera avait profité de l’impact pour tirer le Jedi hors de ce guépier. Ils se trouvaient les deux hors de portée, pour un temps seulement. Cachés entre deux poubelles, la pluie leur tombant dessus et lavant le sang qui s’écoulait de leurs plaies. La reine laissa traîner sa tête vers le lieu du combat, gardant son doigt sur ses lèvres.

« Où sont tes blessures ? »
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J’étais trop faible. Si j’avais tenu plus longtemps ce tire ne l’aurait pas atteint. Contrairement à moi, on pouvait sentir la puissance émaner de la jeune femme. Des vagues d’éclaires jaillir de ses mains pour foudroyait l’homme responsable de sa blessure. Et ce n’était la qu’une simple démonstration. Elle était capable de beaucoup plus. Mes poils se hérissèrent un à un. Je pouvais presque sentir la Force affluer dans tout son corps. Je n’avais ressenti ça qu’auprès de quelques personnes seulement, les maitres du conseil. Cette puissance à l’état pur était terrifiante. Son regard me fit froid dans le dos. Ses yeux avait prit une couleur nouvelle, dangereuse. Elle allait faire quelque chose d’incroyablement puissant. Je n’avais pas besoin de la Force pour le comprendre.

« Baisse-toi. »

Son avertissement n’était rien à côté de ce qui se déroulait sous mes yeux. Il ne venait que se rajouter à ma peur grandissante. Nos assaillants avaient très bien compris qu’elle était la plus grande menace. Mon sabre laser avait beau être brandis pour me protéger, il n’avait plus rien d’inquiétant à leurs yeux. Tous les blasters firent feu vers elle. Mais là encore c’était inefficace. Les langues de feu se stoppèrent nette en plein vol, faisant vibrer l’air autour d’eux. Lentement, les faisceaux lumineux perdirent de leur intensité jusqu’à totalement disparaitre, absorbé par Ombre. Alors le ciel se mit à hurler. Les éclaires zébraient les nuages d’un noir toujours plus intense qui nous surplombaient. Elle en était définitivement à l’origine. Manipulant ces cumulonimbus, elle allait déverser leur rage sur nos adversaires. Une forte odeur d’ozone se fit sentir. Il fallait que je trouve une moyen de me protéger. Le plus puissant et impressionnant éclair que j’eu l’occasion de voire s’abattu du ciel et percuta de plein fouet sur la guerrière. Dans un réflexe instinctif, je levais les bras pour créer un bouclier. L’onde de choc qui se répercuta contre lui le souffla quasiment instantanément, mais pas moi. Cette puissance intelligente m’avait épargnée. Il en était autrement pour les mercenaires. Il ne restait plus que de la poussière et au milieu de ce carnage, elle et moi.

Je n’arrivais plus à respirer. Le souffle de l’exposition, la peur et la douleur me paralyser. Quand la lumière de l’explosion faiblit et la pluie succéda à la tempête, mes poumons s’ouvrirent de nouveau à l’air qui avait fini par récupérer son territoire. Je senti une main agrippé mon col dans l’obscurité ambiante pour me trainer dans un recoin. La pluie calmait la douleurs de mes plaies et en lavé le sang. Mais j’avais toujours mal là où les lasers avaient mordu ma chaire.

« Où sont tes blessures ? »

Je n’arrivais pas à lui répondre. J’étais encore sous le choc. Il fallait que je me reprenne. Avoir peur ne servait à rien. Elle m’avait sauvé après tout. Je lui été redevable. Elle n’avait eu aucun mauvaise intention envers moi et si elle l’avait voulu, je serais déjà mort. Ce qu’elle avait fait été incroyablement terrifiant. Mais passé cette peur, je put enfin retrouver l’usage de la parole.

« Ma jambe… Gauche… Mon bras droit… Et… Ma main gauche. Mais ça n’a pas l’air trop grave. C’est juste douloureux. Et toi ? Tes blessures ? Ça va ? »

Je me redressais tant bien que mal en m’adossant au mur. J’avais du mal à voire. Elle devait être bien amochée. En me calmant et grâce à la Force, ma vision s’améliora. Je pouvais voir le sang lavé par la pluie qui s’écoulait de ses blessures.

« Désolé d’avoir déclenché ce combat. Ce n’était pas mon intention. Tu étais en danger mais je n’aurais jamais pensé que ce serait moi qui t’obligerais à recourir à tes pouvoirs. J’aurais du te dire que j’étais recherché par les Hutts… Si il y a quoi que ce soit que je puisse faire, dis le moi. Sans toi, j’aurais très certainement été capturé par Grakkus pour finirent dans sa collection. Encore… Si tu as besoin, mon vaisseau est encore dans le hangar. Si tu veux fuir cette planète, je peut être ton pilote. »

Pouvoirs :
  • Bouclier [connu]
  • Vision [connu]
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Quand la foudre frappa, les assaillants tombèrent à la renverse, certains en furent aveuglés quand d’autres ne se relevèrent même plus. Cela laissa assez de temps pour les deux attaqués de s’enfuir dans une ruelle adjacente. Laissant assez de temps pour semer leurs poursuivants, pour un temps. La reine avait beau tourner le regard ça et là, elle ne voyait que des hommes en armes qui patrouillaient, criant des ordres à leurs subordonnées. D’autres avaient également pris part à la fête, cherchant à récupérer une part du gâteau que les deux sensitifs représentaient. Les choses tournaient mal, très mal. En plus de cela, le Jedi était encore sous le choc de ses blessures, ou peut-être de la lumière aveuglante, ou de l’onde de choc ? Bref, il ne se sentait pas dans son assiette. Mais le temps jouait contre eux et elle n’allait pas pouvoir attendre qu’il soit de nouveau opérationnel. Un dernier regard à l’extérieur de la ruelle et elle le bloqua contre le mur, le forçant à se mettre bien assis. Ensuite, elle claqua son index et son pouce autour de ses yeux, pour le forcer à reprendre ses esprits. Et au bout de quelques secondes, il décrivit sa douleur.

Helera ne répondit pas du tout à sa demande et regarda elle-même là où il avait indiqué souffrir, en commençant par la jambe. Définitivement le membre le plus utile quand il faudra suivre. Elle repéra la zone carbonisée, dont la peau avait pratiquement adhérée avec le tissu du pantalon. Du sang s’échappait à divers endroit, entre les morceaux carbonisés. Helera fronça les sourcils et plaça sa main droite sur la bouche du Jedi, sans même le prévenir. De la gauche, elle arracha rapidement le tissu pour le décoller de la blessure, ce qui inévitablement n’allait pas le laisser en joie. Mais qu’importe. Elle lui jeta un bref regard bleuté.

« Evite de mordre ma main. »

Petit conseil, mais tout de même, important à préciser. Une main en moins, c’était déjà suffisant. Elle arracha rapidement le pantalon autour de la blessure, laissant un carré dénudé. La croute enlevée, le sang avait de nouveau continué à couler et la blessure était à vif. Quand il fut calmé, elle enleva sa main et le regarda de nouveau.

« Concentre-toi et mords-toi la main si nécessaire. Mais ne crie pas. »

Enfin, elle plaça une main sur la blessure puis la deuxième sur la première et appuya. Elle ferma les yeux et souffla lentement, essayant de bouger le moins possible. D’abord les lignes apparurent, emmêlées les unes aux autres. Certaines étaient rompues, les autres décalées. Autant dire qu’il y avait du travail, mais pas le temps d’entrer dans la délicatesse. Elle réassembla ce qu’elle put, les gros morceaux entre eux afin d’avoir un tout cohérent. Les petites lignes resteraient défaites, mais se soigneront toute seule plus tard. Quand elle eut fini, elle enlevé ses mains. La blessure avait presque disparu. Ne restait que la marque d’une cicatrice et la rougeur de l’échauffement. Elle saignait encore légèrement sur les bords, mais rien d’insupportable.

« Je ferai mieux plus tard. »

Le sang qui lui coulait sur les mains fut essuyé sur les chutes de tissus, approximativement encore une fois. Enfin, elle croisa son regard pour lui répondre :

« Ce n’est pas de ta faute. Ton vaisseau doit déjà être scellé, on devra le récupérer plus tard. Non, il faut aller se terrer quelque part en attendant que les choses se tassent. Tu peux normalement marcher, voir courir. On évite tout contact, alors le mieux, c’est pas les toits. La pluie couvrira nos traces. »

Ce n’était pas chose aisée, mais ils allaient devoir trouver un couvert. Peut-être un garage justement, ou encore une cantina, qui sait ?
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La femme resta silencieuse. Elle était plus concentré sur notre survie que sur notre discussion, je ne pouvais pas lui en vouloir. Jusqu’à ce qu’elle arrache sans prévenir les tissus de mon pantalon qui étaient accrochés à ma plaie. La douleur fut instantanée. La seule chose qui me retint de crier fut sa main, qu’elle plaqua contre ma bouche. Son regard perçant restait imperturbable tandis que je sentais la chair à vif, laissant s’échapper de nouveaux filets de sang. Mes dents serrées rendaient ma mâchoire douloureuse. Une goutte de sueur s’écoula le long de mon front. Je n’étais pas capable de dire si l’eau qui coulait le long de mon visage était du à une larme ou à la pluie. Je secouais la tête pour approuver sa demande, incapable d’émettre le moindre son pour l’instant. Si j’ouvrais la bouche je n’étais pas sur de pouvoir faire autre chose que crier…

« Concentre-toi et mords-toi la main si nécessaire. Mais ne crie pas. »

De nouveau j’acquiesçais en silence. Mais il n’était pas question que je morde dans ma main. Je ne comptais pas perdre un doigt aujourd’hui. A la place, je mordais dans le cuir de ma veste, me préparant à ce qui allait suivre. Je n’avais aucune idée de ce qu’elle préparait, mais à la simple vue de son regard, je savais qu’elle se préparait à faire quelque chose lié à la Force. Je pouvais sentir son souffle, cherchant peu à peu la concentration dont elle avait besoin pour exercer sa magie. Alors la douleur commença.

Au début, ce n’était qu’un simple picotement. Je pouvais sentir des fourmilles, courir le long de mes plaies, là où elle avait posé ses mains. C’était plus désagréable que douloureux. Puis, je sentis mes muscles se reconstituer, je pouvais les sentir pousser pour combler les trous dans ma peau. Cette partie là fut douloureuse. C’était comme si quelqu’un avait plongé un fer rouge sur mes blessures. Je mordais de plus en plus fort dans ma veste, les yeux fermés, incapables de soutenir son regard. Et puis l’instant suivant, la douleur s’apaisa, laissant place à une sensation comparable à des courbatures parcourant les cicatrice qui venait de se former sur mon corps.

C’était mon tour de souffler tandis que mes yeux pouvaient de nouveau voir. Adossé contre le mur, je tentais de reprendre le contrôle de mes jambes. Le mystère qui entourait cette femme était de plus en plus grand. Elle disait s’appelait Ombre, et à part sa grande maîtrise de la Force, je n’en savais pas plus à son sujet. Mais ce lien si puissant avec la Force, et ses poursuivants. Elle ne devait pas être qu’une simple voyageuse sans histoire.

« Merci… » Je déglutis difficilement avant de pouvoir continuer. « Je ne connais pas bien Klatooine, mais il doit bien y avoir un endroit où se cacher. Un marché, où une cantina. Au moins on pourra se fondre dans la masse. Ils ne nous trouverons pas tout de suite. Ça m’étonnerait qu’ils essayent de nous chercher dans ce genre d’endroit en premier. Alors mettons nous en chemin. »

Sans attendre, nous quittions notre abris. Restant dans l’ombre des ruelles nous avancions vers une endroit moins calme, pus bondé, afin de nous dissimuler parmi les passants. Je connaissais mal la ville, mais les chemins que nous empruntions étaient plus dictés par notre besoin de rester à l’écart de nos poursuivants qu’autre chose.

« Par là ! » Je me laissais guider par les sons provenant de quelques ruelles devant notre positon. L’agitation qui semblait y régner pourrait nous être utile. Et c’est bien ce que je pensais. Une grande place, à demi couverte par un grand hangar, accueillait un vaste marché. C’était parfait. « On peut se dissimuler dans la foule. Mais il nous faudrait des tenues moins voyante… Je reviens. »

Je m’approchais d’un stand ou de grands manteaux étaient disposés. Ça serrait parfait pour se dissimuler sous ses capuches. Je fouillais dans mes poches. Je n’avais pas le moindre sous en poche… Je n’avais qu’une seule solution en tête. Me concentrant, je tentais de faire appel à la Force pour donner de la puissance à ma voix, de lui procurer toute la suggestion qu’il m’était possible de donner à mes paroles.

« Vous allez me donner deux manteaux et me laisser repartir avec. »

« Pardon ?! »

De toute évidence ça avait raté. Si je ne retourné pas la situation en ma faveur cela risquait de mal tourner encore une fois. Cette fois, je devais y mettre plus de volonté.

« Vous allez me donner deux manteaux et me laisser repartir avec. »

« Je vais vous donner deux manteaux et vous laisser repartir avec… »

Ça avait fonctionné. J’attrapais les deux capes à capuche avant de retourner vers Ombre.

« Tiens. Qu’est ce qu’on fait maintenant ? »
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Son œuvre faite, la reine resta quelques instants pour souffler et reprendre ses esprits. Tout cela lui pompait dans ses réserves et elle ne pourrait bientôt plus rien faire de ses dix doigts. Qu’importait son état, la vie du sensitif était entre ses mains. Le courage, bien que dangereux et mortel, était reconnu par la reine comme une marque de valeur. Aussi ne pouvait-elle tout simplement pas l’ignorer. Mais la situation n’était calme pour personne et même Helera semblait ne pas savoir trouver de solution à long terme. Rejoindre son vaisseau ? Pourquoi pas. C’était même la seule solution.

« La masse s’est surement dispersée à des blocs à la ronde. Cela ne va pas être simple de rejoindre les attroupements. Tu peux marcher ? »

Visiblement, il pouvait. Alors ils commencèrent leur pèlerinage à travers les ruelles vides de tous commerçants, sous une pluie battante et froide. Par moment, des patrouilles passaient devant eux, regardaient de leurs fusils la moindre trace de fuyards. Mais les deux sensitifs restaient tapis dans l’ombre, sans un bruit. Ruelle après ruelle, la reine menait son protégé à l’abri, un air déterminé sur le visage qui ne souffrirait d’aucun compromis. La peur ne faisait pas parti de son cœur. Il n’y avait que volonté et détermination. Après près d’une heure à crapahuter dans la boue, la pluie se tarit et les premiers visages non armés se montrèrent. Ils ne se firent pas prier et se mélangèrent sans autre forme de procès.

Son interlocuteur se sépara quelques instants, tandis qu’elle repérait vaguement les lieux. Cantina, casino, garage ou habitant … Il y en avait pour tous les goûts. Ils avaient besoin d’un couvert où on ne les attendait pas. Un endroit assez miteux pour qu’ils soient en sécurité. Le Jedi revint avec des manteaux, sans qu’elle ne demande la manière d’obtention. Pas le temps pour ces considérations. Ils s’en parèrent le dos et s’éclipsèrent rapidement.

« J’ai repéré une cantina qui fait l’angle. On dort là-bas cette nuit et on reprend des forces. Demain est un autre jour. »

Et pour cause, tout cela l’avait exténuée. Un plan avait germé dans son esprit. Mais elle devrait en informer d’abord son compagnon d’infortune. Elle le traîna à travers la place, ne regardant jamais en arrière pour s’assure qu’il suive, gardant simplement sa présence dans le coin de son esprit. Elle se faufila à travers la foule jusqu’à l’entrée de la cantina, où elle s’engouffra sans demander son reste. Un bref regard fut jeté au bar et dans la salle, mais c’est vers le comptoir qu’elle se dirigea.

« Nous aimerions réserver une chambre, pour deux. Payable tout de suite, et sans questions. »

Elle posa les barrettes sur le comptoir et en rajouta un extra. Le regard qu’elle lança au patron fut suffisant pour lui glacer le sang, sans qu’un pouvoir ne soit utilisé.

« Chambre 103. A l’étage au bout du couloir. »

Helera acquiesça, remercia et prit congé. Toujours enfermée dans son manteau, elle prit les escaliers comme indiqué et trouva la chambre à l’étage, toujours comme indiqué. Rien de spécial à noter à l’intérieur. Lit double, fauteuil, salle de bain, fenêtre. Ce n’était pas un coin miteux, comme elle s’y serait attendue. Le confort n’était pas optimum, mais l’hygiène était présente et cela faisait plaisir. Sans s’arrêter, elle se dirigea vers la fenêtre et regarda en bas.

« On a une vue sur le marché, parfait. Deux tours de garde cette nuit, quatre heures de battement. On reprend nos esprits, on se prépare, on se change et on se répare. Demain à l’aube, on attaque le hangar, le dernier endroit où ils nous attendent, et on file d’ici. Ça te va ? »
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Elle enfila le manteau que je lui avais trouvé. De mon côté, je rabattais la capuche sur ma tête, me protégeant enfin de la pluie et des regards des passants. J’espérais qu’elle avait une solution à tout ça. De toute évidence, c’était elle qui était en charge à présent. Il se dégageait une certaine confiance de la sensitive. Malgré la situation, elle gardait son calme. Elle avait tout du comportement d’un Jedi. Pourtant, comme elle me l’avait dit plus tôt, elle n’en était pas une. Il restait encore beaucoup de mystère autour de la femme. Je ne connaissais même pas son vrai nom… Ombre. Je doutais que ce soit la vérité. Quoi qu’il en soit, elle avait gagné ma confiance. Il fallait que je remplisse ma part du marché en la soutenant. J’attendais donc qu’elle me donne la marche à suivre.

« J’ai repéré une cantina qui fait l’angle. »

On était en piteux états. Peut être elle encore plus que moi. J’avais été blessé. Ma jambe et mon bras étaient douloureux. Je faisais mon maximum pour ne pas y penser. Mais elle aussi avait été blessé. Et son utilisation de la Force avait dû être aussi extraordinaire qu’épuisante. Elle avait besoin de reprendre des forces. Et si je voulais être d’une quelconque utilité, moi également. J’acquiesçais donc à sa proposition, marchant à ses côtés pour rejoindre la cantina en question.

Je prenais soin de ne croiser le regard d’aucun passant, ni même des personnes dans le bar. Je ne voulais pas attirer l’attention. Tout du moins le moins possible. J’avais bien conscience que deux inconnus couvert de la tête au pied et aussi pressés ça ne passait pas forcement inaperçu. Il fallait simplement espérer que personne n’y verrait quelque chose de suspect.

Ombre s’acquitta de régler une chambre. Si j’avais été à la place du tenancier je n’aurais pas fait meilleur figure. Le regard bleuté de la jeune femme pouvait être glacial et ses propos sans équivoque. C’était une tête qu’il ne risquait pas d’oublier. A priori nous aurions la paix.

« Chambre 103. A l’étage au bout du couloir. »

La chambre était vétuste mais propre et correctement équipée. A vrai dire, la salle de bain était la première chose que j’avais remarqué. Me laver ne serait pas de trop. J’imagine qu’avec tous le Sand qui recouvrait les vêtements de la jeune femme, elle devait bien en avoir besoin également. Mais contrairement à moi, elle n semblait pas avoir le temps de se préoccuper de telles choses. Elle se précipita vers la fenêtre, où je la rejoignais. La vue était dégagé sur la place du marché. Malgré la pluie qui frappait les carreaux et la foule, tous le monde vaquait à son occupation cherchant le bien qu’ils étaient venus acquérir.

« On a une vue sur le marché, parfait. Deux tours de garde cette nuit, quatre heures de battement. On reprend nos esprits, on se prépare, on se change et on se répare. Demain à l’aube, on attaque le hangar, le dernier endroit où ils nous attendent, et on file d’ici. Ça te va ? »

Ce n’était pas un mauvais plan. Du moins ce n’était pas un mauvais début. J’avais bien besoin de me reposer. Je serais plus en forme pour passer à l’attaque demain. Surtout qu’il était hors de question que je reparte sans mon vaisseau. Je m’y étais attaché et ma cargaison attendait à bord. Je ferais ce qu’il faut pour la récupérer et fuir aussi loin de ce secteur que possible. Plus jamais je ne voulais avoir à faire aux Hutts et leurs sbires.

« Oui. Ça me va. Je veux récupérer mon vaisseau et je te conduirais où tu le souhaite par la suite. Du moment que c’est aussi loin que possible de cette planète. »

Je jetais mon manteau dans un coin de la pièce et me laissais tomber sur le fauteuil. Maintenant que le stress et l’adrénaline étaient retombées je commençais à sentir chaque fibre de chaque muscle de mon corps. Ça allait être une longue nuit…

« Je prends le premier tour si tu veux. Tu peux utiliser la salle de bain, te reposer, ou je peux t’aider à bander tes blessures si tu en as. Ce que tu as fait tout à l’heure… C’était… Impressionnant. Mais tu dois être épuisée. »

C’était la moindre des choses. Après ce qu’elle avait fait pour moi… Si je n’avais pas été aussi fatigué et courbaturé, je lui aurais certainement proposé de prendre tous les tours de garde. Mais ça aurait été loin d’être raisonnable dans cet état. Quoi qu’il en soit, une fois qu’elle serait reposé, il fallait que je lui parle.

« Quand tu te sentiras prête, après t’être lavée, reposée… J’aimerais bien qu’on discute de ce plan. Surtout la fin. Il faudra trouver un angle d’approche pour attaquer le hangar. Et tant qu’on y est. Vu qu’on doit s’entraider, il y a des choses que tu dois savoir. Sur moi. Et ma capacité à utiliser la Force. Je ne voudrais pas qu’on parte au combat sans connaitre des informations qui pourraient nous couter la vie. »
#37208
Le programme avait été posé, sans condition ni opportunité de changement. La précipitation était encore dans son esprit et elle ne se sentait pas de se lancer dans une discussion. Elle ne cessait d’observer le marché mouvait telle une marée balayée par le vent. Des groupuscules armés y fendaient la foule, cherchant à être discrets en dévisageant sans honte. La reine croisa les bras et attendit quelques instants devant cette seule ouverture. Dashel commenta, mais elle ne le regarda pas tout de suite. Pas par manque de respect, mais plutôt parce qu’elle avait repéré un mercenaire en train de martyriser une alien et son enfant, pour une raison qui lui était propre. Non, elle ne pouvait pas intervenir.

« Mon vaisseau est sur la planète, je l’appellerai quand tu seras en sécurité. »

Il se mit à l’aise et s’effondra sur le lit, glissant quelques commentaires sur le feu d’artifice provoqué plus tôt. La reine tourna le regard vers lui, sans quitter son poste. Elle haussa un sourcil et esquissa un sourire.

« Ouais je vais y aller. C’est impressionnant parce que j’avais envie que cela le soit. En réalité, ce n’est que de l’artifice, ne t’y trompe pas. Pour l’instant ça va, je suis sous tension, mais je risque de m’endormir rapidement. »

Elle put s’extraire de la fenêtre et se dirigea dans la salle de bain, observant le propriétaire, la teneur des lieux, etc. Tout semblait en ordre selon elle quand elle en ressortie. La reine s’installa sur le lit et jugea sa tenue. Chemise rapiécée, du sang séché dans le dos, des marques de brûlures … Oui, elle allait s’amuser à tout enlever.

« On en parle après, mais aide moi d’abord à tirer ma chemise, pas trop fort ou ma blessure risque de se rouvrir. »

Elle déchira le reste du vêtement et présenta son dos à Dashel. Ce n’était pas vilain, mais pas non plus très joli. Surtout, les fibres du vêtement avaient adhéré à sa peau, tout comme pour Dashel sur ses marques de brûlure. Dans le cas présent, elle ne pouvait pas se soigner avec la Force. Quand le Jedi eut enlever les reliquats de tissu, elle s’enferma dans la salle de bain pendant une bonne demi-heure. Pendant laquelle elle put se doucher, mais surtout nettoyer sa blessure avec du coton et quelques médications présents. Enfin, elle s’était entourée l’épaule avec un long bandage qui la couvrait jusqu’au buste. Son corps était en parti parsemé de cicatrice, notamment une assez vilaine et profonde le long de l’épaule gauche, faisant le tour de l’os. Egalement un grand tatouage sur le bras droit, des lignes bleutées parfaitement droites et qui par virage tournaient à 90 degrés.

« Je ne suis pas en mesure de sortir, il va falloir que tu ailles acheter quelques vêtements avant que le marché se dissipe. »

Du reste, elle constata les blessures qu’il avait sur lui.

« Montre-moi tes blessures, je vais m’en occuper le temps que tu m’expliques ton problème. »
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La jeune femme restait sur ses gardes. Elle ne quittait pas la rue des yeux, restant dans l’ombre de la fenêtre de notre chambre. De toute évidence ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait dans ce genre de situation. Elle semblait avoir l’habitude de tel cas. Et je dois dire que moi aussi. Lorsque mon maître était mort, j’avais du me cacher sur Berchest. J’y avais trouvé un logement et même un travail. Pendant plus d’une année j’avais fait parti des mur de la ville. Mais a aucun moment je n’avais relâché ma garde. J’étais toujours sur le qui vive, prêt à une attaque imminente des clones. Par chance j’avais été à l’abri un temps. J’avais pu m’entrainer en secret tout en continuant de vivre ma vie de pilote et mécanicien dans la ville touristique de la planète. Mais j’avais fini par être retrouvé… Et j’en étais là aujourd’hui. Encore en cavale. Toujours à me cacher. C’était épuisant. D’autant plus quand mon lien avec la Force était si faible et que je m’étais la vie d’autres personnes en danger. Mais Ombre savait se défendre et n’avait certainement pas besoin de moi pour s’en sortir. Et ceux malgré ce qu’elle disait sur son impressionnante démonstration.

Finalement, elle se détourna de la fenêtre et se dirigea vers la salle de bain. Nous avions tous les deux besoin de nettoyer nos plaies et panser nos blessures. Une bonne douche ne ferait pas de mal. Elle inspecta rapidement les lieux puis vint vers moi. Elle me tourna le dos et déchira sa tunique dévoilant son corps meurtri par notre combat et d’autres que je pouvais deviner aux stigmates qui marquait sa peau claire. Seul une partie de son haut été resté accroché à sa peau, collé à sa chair par le sang qui avait coagulé. Malgré toutes ces marques, elle restait une très belle femme.

« On en parle après, mais aide moi d’abord à tirer ma chemise, pas trop fort ou ma blessure risque de se rouvrir. »

« Bien sur. Assis toi, ce sera plus simple. »

Je m’attelais donc à la tache. Avec délicatesse j’essayais de détacher les morceaux de tissus de sa peau sans rouvrir la blessure. Ce n’était pas évident. Je n’avais jamais été très doué pour ce genre de tache. Mais je gardais mon calme essayant de lui rendre un service qui n’était rien comparé à ce qu’elle avait fait pour moi. Je pouvais parfois sentir son dos se contracter en tirant sur les fibre de coton ou sous le contact de mes doigts froids. Mais c’était bientôt terminée et elle ne dit pas mot durant toute la procédure, restant concentrée sur la douleur ou sur notre situation. Seule la Force savait quoi…

« C’est fini. »

Toujours sans un mot, la jeune femme se releva et s’enferma dans la salle de bain. Tandis que j’entendais l’eau couler, j’en profitais pour me lever du lit et retirer moi aussi ma veste. C’était délicat. Ma main gauche et mon bras droit étaient bien amochés… Surtout que je me rendais compte que mon omoplate avait également était touchée. Je me demandais d’où venait cette douleur… J’essayais de ne pas faire frotter le cuire contre mes plaies mais ce n’était pas si évident et je serais les dents face à la douleur. Je jetais mon manteau dans un coin de la pièce et examinait mes propres plaies. Ma chemise avait elle aussi fusionnée avec ma peau sur mon bras. Ma main n’était pas très belle à voir et ma jambe me faisait souffrir bien qu’au moins le flux de sang se soit arrêté et que mon pantalon en soit déjà désolidarisé.

Je me dirigeais donc à mon tour vers la fenêtre, patientant. Il y avait encore un peu d’agitation dans le marché. Surtout causé par des mercenaires qui nous cherchaient d’après ce que je pouvais voir. Je m’étais mis dans de beaux draps… A peine sorti de la carbonite que je n’avais pas eu une seconde pour souffler et comprendre ce qui m’était arrivé… Pourquoi la Force se refusait elle à moi ? Je n’avais jamais entendu de tel cas. Je savais que certain Jedi avaient décidé de rompre leur lien avec la Force mais pas l’inverse. M’avait elle jugé trop faible ? Je n’avais pas arrêté de suivre la voie des Jedi. J’en avais été un et je le serais encore. Je continuais de respecter leur précepte et de m’entrainer. Même si je ne voulais pas rejoindre le nouvel Ordre Jedi pour l’instant. Alors pourquoi avais je autant de mal à canaliser la Force ?

Mais Ombre me tira de mes pensées, sortant de la salle d’eau. La douche semblait lui avoir fait le plus grand bien. Elle avait également pris le temps de bander sa blessure. Il allait falloir lui trouver des vêtements. Elle avait raison. Je m’en occuperais avant que les échoppes ne ferment et que la foule se dissipe. Mais pour l’heure j’avais moi aussi besoin de soin.

« Je vais m’en occuper. Mais j’ai besoin de nettoyer mes plaies aussi. »

« Montre-moi tes blessures, je vais m’en occuper le temps que tu m’expliques ton problème. »

« Ma jambe est douloureuse. Mais ce n’est rien d’incroyable. C’est une belle brulure. Ma main… C’est plus profond mais il n’y a pas grand chose à faire à par attendre. Par contre, mon bras, la chair cicatrise autour de ma chemise. Et je ne sais pas vraiment qu’elle genre de blessure j’ai dans le dos. Un coup d’électro staff je crois… J’aurais besoin de ton aide aussi. »

Je m’asseyais à ses côtés, la laissant faire ce que j’avais fais pour sa blessure. Elle déchira d’abord mon vêtement en contournant mes plaies. Je l’enlevais lui permettant de mieux travailler et d’avoir accès à mes blessures sans devoir gérer ma chemise qui tombait devant. Tout comme elle, mon corps était recouverte de blessure. La cicatrice qui était visible sur mon coup descendait jusqu’à mon abdomen. Mon dos était lui aussi scarifié. Mais ce qui était plus impressionnant restait les marque de brulure qui parcourait tout mon corps. Par endroit, ma peau était d’une couleur différente, et comme… tannée. Passer autant de temps dans la carbonite laissé des traces…

« Merci… Et pour ce qui de mon problème… Je n’arrive plus à utiliser la Force comme je le faisais avant. J’étais l’apprenti d’une Jedi de l’ancienne république. Elle m’a tout appris mais l’empire l’a tué. Et j’ai été capturé par un Hutt. Grakkus. Il me considère comme un trophée et l’un des plus beaux de sa collection. Je me suis échappé et il a mis une sacrée prime sur ma tête. C’est pour ça que ça a dégénéré tout à l’heure. J’en suis désolé… Quoi qu’il en soit, depuis la mort de mon maitre et ma capture, j’ai eu le droit à un traitement… très attentionné de Grakkus… Et depuis mon lien avec la Force est… Brisé. »

C’était à peu de chose près mon histoire. En omettant le fait que j’avais moi même été un Jedi de l’ancienne Ordre et que j’avais survécu à la Purge en passant des années dans la carbonite. Je n’avais pas besoin d’en dire plus pour l’instant. J’en avais suffisamment dit.

« Et toi… Pourquoi en ont ils après toi ? »
#37382
« On va soigner l’une après l’autre. »

Elle le laissa présenter son dos avant de commencer sa médication. D’abord enlever les tissus carbonisés, sans tirer sur la peau déjà douloureuse. La reine posa le bout de ses doigts autour des zones à soigner pour y rafraichir les nerfs et atténuer les signaux de douleurs. Ensuite, elle put entreprendre la désinfection et utiliser ses pouvoirs de guérison pour soigner plus en profondeur. Elle repéra de fait les lésions cutanées, comme marques de son passage dans une zone enflammée. Ou peut-être était-ce des marques de tortures ? Non, probablement pas. Difficile à définir pour le moment. Elle écouta son récit tandis qu’elle poursuivait dans sa médication.

« Tu es donc un Jedi de l’ancien temps, tu as vécu la guerre noire. »

De fait, il devait probablement avoir plus de cinquante ans. Mais il en paraissait une trentaine seulement. Le détail la choqua et elle en fronça les sourcils, tout en se concentrant sur la plaie. Compte tenu de son enlèvement par les Hutts qui aimaient à afficher leurs primes, et les brûlures sur tout son corps, nul doute qu’il soit resté dans la carbonite pendant plusieurs dizaines d’année. C’était finalement le scénario le plus logique qui soit. Helera termina son bras.

« Donne-moi ta main. »

La blessure était en effet plus profonde et la brûlure avait pénétré les chaires plus faibles et sensibles. De nouveau, elle posa sa main sur la sienne et l’enferma avec la deuxième, réparant petit à petit les chaires. Les lignes étaient remises droites et harmonisées avec le reste du corps.

« Ton maître a été tué par les Sith, pas l’empire. Tout comme le miens, il y a des années. Ils ont tous été dupés à l’époque. »

La prime qu’il avait sur sa tête devait l’obliger à quitter cet espace, mais pourtant, il semblait y être attaché. Une sorte de paradoxe qu’elle ne comprenait pas vraiment. Elle planta son regard dans le sien.

« Ton lien avec la Force est altéré car tu ne te fais pas confiance. Tu te sens coupable, voir responsable de ce qu’il s’est passé à l’époque. Quand tu auras appris à te pardonner, tout rentrera dans l’ordre. C’est pour cela que les Jedi pourraient t’aider. »

La question lui fut alors retournée, tandis qu’elle termina la guérison de sa main, presque comme neuve. Elle enchaîna avec la jambe et terminer son travail.

« En fait, c’est moi qui les traque. Une mission humanitaire a été détruite il y a peu et je cherche des informations sur le commanditaire. Tout me porte à croire que la république est le responsable, pour porter un coup à son peuple et à l’empire, dont il a rejoint le giron. Quant à moi, les Hutts ne m’aiment pas parce que je leur ai mené une guerre pour abolir l’esclavagisme. Une coalition avait été montée pour détruire ce commerce immoral et plusieurs mondes sont tombés. Mais cela n’a pas fonctionné complètement et nous avons perdu la guerre. »

Dans le même temps, elle termina ses soins et fut satisfaite du résultat global. L’adrénaline était redescendue, et la fatigue désormais pointait le bout de son nez. Elle afficha un sourire et se leva pour l’enjoindre à poursuivre le plan. Soit : des vêtements.
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