L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Les défaites de Yavin et Endor n'ont pas entamé la foi du gouvernement de Yaga Minor dans la doctrine impériale. La Nouvelle République suppose d'ailleurs que les quartiers de l'Ubiqtorat sont toujours dissimulés au fond des grottes et des forêts de cette planète qui abrite également de puissants chantiers navals.
Gouvernement : Empire
Avatar de l’utilisateur
By Elysia Astellan
#37472
    - Nécrose -


    La visite de l’Impératrice sur Arkania ne s’était soldée que par une paire de cadavres. De la conviction engagée on aurait divagué gaiement, prédit quelques morts supplémentaires. La Dame avait su rester raisonnable. Elle quittait Olim orpheline, après des funérailles dépourvues de faste. Et le Dominion avait rapidement oublié l’affaire de l’agent du D9 brutalement abattu par la milice Civicius. Trop rapidement. L’appui d’Adasca était devenu inconditionnel, une oppressante présente dans le dos de la Monarque. Elle n’avait su obtenir la vérité sur Stefan et Calena, mais commençait à entrapercevoir le mensonge de son alliée. Aurora avait de forts intérêts dans les réussites et les échecs de Civicius. La direction du clan détruite laissait place à l’inconnue. Elysia avait fait rappeler Stahl de mission pour reprendre la gestion dans la Région de Novania. Les vieux parents disparus, le clan avait toujours ses enfants. Et le jeune officier saurait prendre en mains les affaires de Civicius. La nouvelle avait paru contrarier le Dominion et Adasca. Il était peut-être temps de s’alléger d’un poids au joli minois.

      « Tout agent ou milicien qui agira sur le territoire arkanien doit être traité. »

    L’autre hocha la tête. Il ferait son travail correctement. Il était le dernier rempart de confiance de l’Impératrice sur Arkania. Oberan restait sur place, terminer la purge qui s’était trouvée remaniée dans les plans.

    Le sol se mit à trembler, la Monarque releva la tête pour assister au départ de la flotte. Tous les appareils étaient mobilisés pour se porter au secours de Yaka. Enfin. Les menaces de Temera avaient porté leurs fruits. Le Dominion était peureux, et il se sentait seul face à ses responsabilités. Ils n’étaient plus que vingt sièges, en parfait désaccord les uns avec les autres. Des loups contre des loups, se battant pour le ridicule monopole arkanien. Arkania était neutralisée. D’un côté l’Empire, avec ses ambassades, son Impératrice arkanienne. De l’autre côté la Nouvelle République, ses menaces et ses jugements. Arkania, seule, dans le vide intersidéral entre Olim et le reste de l’Univers. Les imbéciles.

    Les vaisseaux décollèrent, survolèrent la lande enneigée. Ils tournèrent de longues minutes au-dessus de la base avant de prendre de la distance. La manœuvre s’éternisait. Le ventre de l’un d’eux libéra trois Actis qui foncèrent tout droit à leur objectif. À des centaines de kilomètres de là, ils libérèrent leur feu sur le village de Nahastra, détruisant habitations, ateliers et mines, et causant la mort de centaines de citoyens arkaniens. Les trois Actis dissidents furent appréhendés aussitôt, reçus par les batteries quad et les autres pilotes de l’escadrille. Un dernier compte réglé.

    Elysia, seule au côté d’Oberan, sourit doucement à l’explosion des trois chasseurs revenus se pensant en mission officielle.

      « Et vous vous occuperez personnellement de Kmeroh. »

    L’Arkant hocha la tête. C’était déjà fait.

    L’Impératrice quitta Arkania l’heure suivante pour gagner Yaga Minor.
Avatar de l’utilisateur
By Elysia Astellan
#37540
              « ... Bonheur de me savoir vivant et de savoir autour de moi l’univers en marche, en rond puisque j’en suis le centre comme chaque vivant et chaque parcelle non vivante. Essayer de comprendre ? Impossible. Démesure. Mais s’émerveiller de la grandeur infinie, si bien finie en chaque poussière de poussière. Et de l’ingéniosité de chaque détail, la main, l’oeil, l’oreille, le monde organisé de chaque cellule, les tourbillons vides de l’atome, le vide infranchissable du bois de mon bureau. Vide, tout est vide, disait l’Ecclésiaste. Et ce vide est si méticuleusement et grandiosement ordonné qu’il emplit et construit et anime le vivant et la brique, la brique est vivante, la brique grouille et tourbillonne, la brique est vide, je suis vide, je soutiens l’univers. À quoi bon écrire tout cela, à quoi bon écrire, puisque cela est et que rien ne peut empêcher d’être ce qui est, et de voir ceux qui regardent, et d’entendre ceux qui écoutent.

              Je n'ai pas envie de mourir, mais je crois que j'ai assez vécu. Chaque instant est l'éternité. Je sais que ceux qui m'attendent ne m'apporteront rien de plus, je sais peu de choses, je ne saurai rien de plus, j'ai atteint mes limites, je les ai bien emplies, je me suis bien nourri d'être autant que je pouvais, à ma dimension, et de petit savoir, et de grande, grande joie émerveillée. Et maintenant, je voudrais faire comme mon chat après son repas : m'endormir ... »

    René Barjavel, 24 janvier 1985


    * * *


    Jour 1


    Image


    Harlon ouvrit les bras quand il vit Elysia descendre la rampe, comme il en avait l'habitude. Il la serra contre lui, fort, il aurait pu l'étouffer, tellement … Il était bien programmé. Elle n'y verrait rien. Aucune inquiétude à avoir, et il n'en avait aucune, de toute manière. Elle colla sa joue contre son torse, inspira doucement. Il ne bougeait pas. L’embrassade prit fin. Il lui exprima son bonheur, la satisfaction de son retour, et toutes ces choses qu’ils avaient l’habitude de se dire.

    Ils entrèrent ensemble pour la visite d’un lieu de vie où Elysia n’avait encore jamais mis les pieds. Harlon fit installer ses affaires, il lui montra son bureau, le sien, la suite impériale avec leur chambre. Elysia le suivait en silence, elle observait, admirait cet endroit qui serait l’une de ses maisons. De temps à autre, son regard glissait vers son époux, elle l’étudiait, lui aussi. Il lui avait manqué. Elle ne se doutait pas qu’il lui manquerait encore longtemps. Qu’il n’était pas lui. Qu’il était absent. Celui qu’elle secondait de pièce en pièce n’était pas son mari. Elle n’en savait rien.

    Elle avait peut-être faim. Toujours attentif, Harlon posa la question, voulait-elle manger ? Non, ça allait. Elle avait envie de le retrouver, maintenant. Ils visitaient la chambre, il lui concéda. Ainsi débutait la vie d’Elysia avec un droïde.
Avatar de l’utilisateur
By Elysia Astellan
#37695
    Jour 2


      « Arrête, tu me fais mal. Arrête … »

    Le silence retomba. Il dura jusqu’au service du petit déjeuner. Les vivants passaient leur temps à manger et à dormir. Ils venaient de dormir, elle d’un sommeil apaisé, lui ne dormait pas. Tout au plus, il se mettait en veille, une perte de temps. On disposa les deux plateaux devant eux sur la table. L’Empereur ne bougea pas. Elysia crut bon d’ajouter un commentaire.

      « Je voulais au moins le faire une fois : le petit déjeuner dans la chambre, servi comme ça. Ça n’arrivera plus. »

    Elle sourit doucement. Il ne répondit rien. Après quelques minutes écoulées, l’Arkanienne reprit d’un ton plus sérieux.

      « Tu as réfléchi au sujet de la Fédération d’Eskyrt. »

    Astellan n’avait pas cessé de la regarder, sans toucher à son assiette.

      « Oui. Tu devrais t’en occuper. C’est une chose que tu peux faire maintenant, en suivant les procédures usuelles bien entendu. »

    Elysia interpréta difficilement le ton qu’elle trouva distant. Son regard s’attarda sur les traits de son mari. Ses yeux, cette mèche de cheveux, son front … elle lui trouvait quelque chose d’inhabituel. Elle était heureuse de le retrouver enfin ! Repartir pour Eskyrt … L’Impératrice ne formula plus aucun commentaire. Elle s’attellerait à la tâche dès le petit déjeuner terminé.

    Astellan se leva.

      « Tu ne manges pas ?

      - J’ai beaucoup de travail. »

    La main de l’Humain caressa la joue de sa femme, et il l’abandonna là. Son départ coupa tout appétit à l’Arkanienne. Son estomac se noua soudain. Il était parti. Comme une enfant soudain punie, les larmes lui montèrent aux yeux. Elle expliquait mal cette émotion brusque. Il lui avait tellement manqué … les retrouvailles avaient été relativement banales. Elle cherchait, elle brassait dans son peu de mémoire … qu’avait-elle fait de mal ? Elle se torturait déjà, incapable de se rassurer par elle-même. Elysia avala difficilement la bouchée en cours et posa doucement la fourchette sur la table. Au moins pouvait-elle retenir ses larmes. Mais elles étaient là, tout au bord des cils, prêtent à couler. De désespoir s’il ne revenait pas dans l’instant. De joie s’il revenait tout aussitôt. Il ne se passa rien, elle ne pleura pas. Un caprice. Il avait du travail. Combien de temps avait-il déjà perdu avec elle ? Il avait du travail. Elle aussi. D’un revers du dos de la main, elle essuya ses yeux humides. Assez d’enfantillages.

    Une grande inspiration, l’Impératrice tira doucement sur le dernier lacet de son corset. Elle s’habillait seule ce matin, par choix. Rien d’extravagant … une robe émeraude de soie évanescente. Elle jeta un coup d’oeil à son reflet. Elle avait mille questions à poser à son époux. Elle voulait entendre son avis, avoir son assentiment. Elle attendrait le soir, peut-être le déjeuner, pour le retrouver. Elle apprit plus tard que l’Empereur participait à une réunion d’importance à midi.

    Le reste de la journée passa lentement avec une avalanche d’informations. L’Impératrice était largement assistée, et son espace de travail aménagé selon ses désirs. Elle trouva un temps pour rédiger une communication à son lointain allié Jean Dagger, proposant une rencontre en Fédération, un renouvellement des accords signés plusieurs années auparavant. Les jours suivants consisteraient en la préparation de cette semaine diplomatique dans le Sud.

    Il n’en restait pas moins qu’elle se sentait un peu perdue. Fondamentalement heureuse, mais un peu perdue.

    Image
Avatar de l’utilisateur
By Elysia Astellan
#37908
    Jour 5


    Il était froid. Froid de caractère, froid de sang. Son cœur, lui-même, était à peine tiède. Il semblait que son front se trouvait être le siège d’une activité plus intense que le cœur. La colère ? Elysia ne savait pas, elle ne savait plus. Elle ne comprenait pas. Comment pouvait-elle ? Comment imaginer être le personnage d’une œuvre de science fiction comme celle-ci ? Un droïde-empereur.

    Trois jours sans partager un repas. Trois nuits à dormir côte à côte. Sans presque un mot. Sans un soupir. Harlon s’était mué en un être insensible. Il ne paraissait pas préoccupé, mais devait l’être. Sans cela, il n’y avait aucune explication plausible à ce changement progressif de tempérament. Il avait, finalement, peut-être été toujours ainsi. Mais elle ne l’avait jamais vu ainsi. Et elle n’osait pas lui poser la question. Tel était le vrai visage de l’Empereur. Il était ce qu’on disait de lui, il n’était plus le badaud en promenade sur Arkania.

    Il était tard déjà. Elysia, assise à son bureau, laissa reposer le datapad devant elle. Sans trop savoir comment, sans trop savoir pourquoi, elle se laissa lentement guider jusqu’au bureau de son époux.

      « Harlon … ? »

    Il était là, debout, se retourna. Elle devait avoir l’air fatiguée, peut-être triste. Il vint vers elle, la serra dans ses bras.


    Jour 10


    I-Sys tira sur le ruban, resserrant encore un rien le corset qui contraignait la poitrine de l’Impératrice. C’était vraiment nécessaire ? L’Arkanienne se souvint avoir elle-même réclamé un laçage stricte, pour un contraste épatant avec les trois jupons de tulles superposés sous la longue tulipe de soie ocre qui ondulerait au rythme de ses pas au bras de l’Empereur. Une belle cérémonie, grandiose, à la hauteur de la déception qui suivrait.

    On y était.

    Une main posée sur l’avant bras d’Astellan, une démarche assurée, tête haute, torse bombé. Tous les deux parfaitement accordés. On ne saluait pas, on ne croisait pas les regards, pas encore. Mais Elysia voyait, de ses yeux blancs, l'émotion de certains invités, parfois impressionnés, parfois bouffis d'orgueil. Et son senseur oculaire capta l'émoi de cette femme. Elle regardait l'Empereur avec envie, les joues rougies sous le fond de teint adroitement appliqué et en quantité suffisante pour masquer les réactions du genre. Elle n'avait pas le regard timide, pas le regard d'une femme qui voudrait tant se faire remarquer. Elle dévorait des yeux l'objet d'un désir déjà assouvi. L'Impératrice, en sa poitrine, perçut la douleur du poignard glacial de la jalousie. Elle souhaita claquer des doigts et faire jeter par dessus bord l'impertinente. La rage l'envahit. Elle restait impassible à côté de son époux. Elle ne pouvait le déclarer coupable, et pourtant … le soupçon se muait silencieusement en certitude.

    Elysia se prit alors à s'interroger. Avait-elle ce regard suppliant quand l'Empereur entrait dans la pièce ? Le regard tombant d'un serviteur à quatre pattes qui attendait sagement qu'on vint lui gratter la tête. Elle perçut alors que son aimé exécutait son devoir. Simplement son devoir. Hors la loi et sans plaisir futur. La colère passa un cap. Le reste de la soirée passa lentement.


    Jour 11


    L'armure était anthracite et le soldat qui se tenait dedans ne pouvait trembler sous le regard de l'Arkanienne qui jaugeait son accoutrement. Elle appréciait la ligne des épaules et le filigrane fin du plastique injecté qui dessinait la silhouette du dragon aux ailes déployées. La lourde cape de pourpre rappelait sans nul doute la garde de l'Empereur, mais c'était bien là le seul point commun des deux corps d'armes. Les Arkaniens porteraient l'arme à la ceinture, de cuir et rougeoyante également. Le casque élancé, sombre lui aussi, rappelait les pièces forgées d'antan avec la marque fine de la ligne des sourcils et du nez en guise de finition. Elysia acquiesça, on envoya en production. Une trentaine. Les armures de la Garde de l'Impératrice. Elle avait elle-même sélectionné ses protecteurs. La plupart était issue du programme arkanien du prime Praxeum, des supposés sensibles à la Force, et d'autres miliciens Civicius loyaux, ou des soldats décorés. Pour l’occasion, Oberan revenait d’Arkania, il prendrait la tête de la Garde Arkanienne.

    Image



    Jour 15


    Il releva la tête pour jeter un coup d’œil en direction de son épouse organique.

      « Qu’est-ce-qu’il y a ? »

    Elle lui sourit doucement.

      « Je veux un enfant. »
Avatar de l’utilisateur
By Elysia Astellan
#38160
    Jour J


      « Aucun bâtard dégénéré de ton espèce ne se prétendra mon héritier ! »

    Je ne pus retenir mon geste. De la flexion et l’extension soudaines de mon bras naquit une gifle sifflante qui claqua sur la joue de l’Empereur. Je ne sus pas s’il en avait été surpris, je ne vis que la colère de son regard. Nul besoin d’armer, tel un automate, son poing répondit à ma paume pour frapper ma mâchoire. Je sentis la mandibule gauche quitter la fosse et la regagner aussitôt. Le coup résonna à mon oreille. Un son métallique. Je chus, genou et hanche à la réception. Une déconvenue qui allait me valoir ecchymoses et douleurs résiduelles pendant des jours. Mon oreille retrouvant ses capacités, je relevai la tête pour voir l’Empereur quitter son propre bureau.

    Cette chose n’était pas mon mari.

    Je restai un instant au contact du marbre froid puis pris appui afin de me remettre sur pieds, sans trembler ni vaciller. Je gagnai mes appartements et dès la porte fermée derrière moi, pris un temps pour allumer consciencieusement la lanterne arkanienne qui ne m’avait jamais quitté. Son halo éclairait désormais la chambre de sa douce lueur.

    Je savais qu’il n’était pas Harlon.

    J’allumai le projecteur, presque machinalement, en allant m’asseoir au secrétaire et m’installai face à la rediffusion d’une compilation des holonews de la veille.

    La journaliste parlait vite, avec une diction parfaite. Défilaient les images de la prise de parole de l’Impératrice. C’était très bref. L’échange diplomatique avec la Fédération, le jour chômé pour les salariés des entreprises impériales implantées, le défilé aérien.

    Mon regard traînait sur les détails, traquait les imperfections.

    Nouvel extrait. Cette fois c’était un homme qui décrivait la parade des arts d’une planète républicaine quelconque. Des comtes, des ducs, un prince … Toute une brochette de la molle noblesse de la République. La caméra passait à vitesse agréable sur des centaines de visages.

    Je laissai échapper un soupir qui me surprit. Au cours de ma réflexion, je convoquai le Capitaine, qui jamais bien loin se présenta dans la minute. Il posa genou au sol, et resterait ainsi tout le temps de notre conversation.


      « La situation sur Arkania.

      - C’est terminé, ma Reine. »

    Je détournai le regard pour porter mon attention sur les quelques lignes griffonnées devant moi. « Il n’est pas Harlon. » Ainsi, tout ennemi arkanien avait été éliminé. On allait vite venir à conclure que l’Impératrice courrait un danger ; ses adversaires et alliés politiques arkaniens avaient été massacrés, on faisait le ménage, peut-être serait-elle la prochaine. Une garde doublée, des mesures de sécurité renforcées.

    Les holonews poursuivaient. On était passé sur une fête locale du Sud, haute en couleur et chantante de musique rythmée. Tout ceci n’avait aucun intérêt.


      « Reprenez vos recherches. Ne revenez qu’avec mon bien. »

    Les sourcils de l’Arkant se froncèrent en un mimique qui m’agaçait.

      « C’est trop dangereux, ma Dame. Je ne vous laisserai pas seule ici.

      - Je veux cette enfant, allez me la chercher, quoi qu’il en coûte. »

    Il n’avait confiance en personne et refusait de s’éloigner. Je rejoignais son sentiment, mais cette enfant … ce n’était pas une enfant. Elle était ma vie, mon avenir, et si Harlon …

      « Obéissez. »

    Je la savais vivante, quelque part. Son retour m’était absolument nécessaire.

    Le Capitaine releva la tête, nos regards se croisèrent. Ses yeux trahissaient son amour, mais on y lisait également sa résolution. Je compris alors qu’il ne reviendrait pas.


      « À vos ordres. »

    * * *


    Seule depuis des heures, assise dans le silence, j’écrivais à rythme lent des mots qui tomberaient très certainement entre les mains d’un agent zélé. Je songeai à maintes reprises à détruire mes confessions, mais poursuivais pour autant mon récit. La porte derrière moi s’ouvrit puis se referma. On marcha jusqu’à moi. Et alors que je relevai la tête, non pour me retourner mais pour me tenir droite, je sentis le canon du blaster se poser à l’arrière de mon crâne. La main de mon assassin trembla et son doigt pressa la détente.
Avatar de l’utilisateur
By Elysia Astellan
#38923
    On retrouva Oberan à peine un jour après, mort, par le même biais que sa maîtresse …

    ___________________________


      Mon aimé,

      Je suis si seule désormais, privée de ton amour. Je ne sais ce qui causa ton courroux, je ne sais quelle fut ma faute. Venir ici, t'appartenir, fit mon plus grand bonheur. Je ne sais ce qui t'éloigna de moi. J'imaginais l'amour d'une autre, mon incapacité à donner à notre union un avenir, …

      Tu me manques tellement. Je suis perdue sans toi, et tu t'effaces un peu plus chaque jour. Il est tant de choses dont nous rêvions, tant de choses que nous n'aurons jamais et ne ferons jamais. Toutes ces choses me manquent, tout ce que nous ne partagerons jamais. Tu es parti loin de moi, ton souvenir m'enveloppe d'un regret qui ne se taira jamais. Comprends-tu combien je t'aimais ?

      J'espère te manquer un peu, moi aussi. Te savoir souffrant de mon absence … adoucirait la peine de mon cœur égoïste. Comment t'atteindre, comment te rappeler à moi ? J'ai besoin de toi, j'ai toujours eu besoin de toi, pour écouter mes plaintes, sécher mes larmes, s'émerveiller de mes sourires. Tu ne seras plus jamais à mes côtés. Mon cœur se brise.

      Voudras-tu m’accorder une ultime volonté ? Trouve mon Sang. Protège-le. Toi seul reconnaîtras mon héritage. Ton cœur ne peut douter face à lui. Et tu me verras comme tu ne m’as jamais vue. Aime-le comme tu m’as aimée. Je renaîtrai à travers lui.

      Je meurs, je n'ai pas le choix. Puisse-tu trouver un bonheur que je ne connaîtrai pas.

      Des mots perdus, des mots qui s’éteignent avec moi.

      Adieu …

    Image

long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]