- ven. 5 juin 2020 00:58
#37964
"Alors que les loups suivent l'alpha vers la mort, les renards ricanent."
Fiche de Personnage - Compte Bancaire - Compagnons
Meilleur Personnage - Meilleur Membre année 2021
Enfin... Après des mois de lutte et de combat, Sareth avait réuni le Beskar suffisant pour forger une partie de son armure. La route avait été rude, et ce n'était que le début de la longue odyssée du Mandalorien solitaire. Après avoir servi les cruels agents du BSI, fais le sale boulot d'un narcissique audacieux, chassé des esclavagistes, combattu des araignées géantes aux cotés de Bossk et même coopéré, sans le savoir, avec la plus puissante Sith de la galaxie, le jeune homme se sentait prêt à franchir une étape de son périple. Pour ça il devait rencontrer la forgeronne Mandalorienne dont lui avait parlé son père. Ce sacré Tonton Flynt lui avait donné les coordonnées. Pour un Mandalorien normal, il aurait été plus simple d'aller sur Mandalore pour trouver des forgerons et, qui sait, trouver une armure presque gratuite. Mais d'une part, Sareth n'était pas de ceux qui appréciaient les récompenses gratuites, d'autre part, les Daran n'étaient pas des Mando'a ordinaires.
Les Daran étaient malchanceux, exilés, solitaires, et pourtant, ils survivaient et perpétuaient leur idéal de liberté et de rébellion. Tous avaient plié l'échine devant le fantoche qui se faisait surnommer l'Imbattable, mais pas eux. Lorsqu'Era la cinglée fit chuter encore plus bas ce qui restait des Mando'a, les Daran étaient loin, très loin, et n'avaient pas répondu à l'appel. Et si un nouveau fou à lier souhaitait se prétendre Mandalore, aussi bon et bienveillant fut-ce-t-il, les Daran répondraient non à l'appel, à nouveau. C'était leur vie, leur raison d'être, et de fait, Mandalore était peut être la mère patrie des Mando'a, mais les Daran avaient fait de la galaxie entière leur terre d'exil... Et un tel panache face aux traditions originelles du Resol'Nare ne leur avait pas fait de cadeau. Il leur était défendu de revenir un jour sur la planète d'origine du peuple guerrier. Voilà pourquoi Sareth devait chercher une forgeronne sur Tatooine, dans la bordure extérieure, loin de toute civilisation.
Le jeune homme connaissait très bien la planète, anciennement homme de main de choix parmi les Hutt, il avait l'habitude d'y travailler, d'y tuer, d'y combattre, d'y vivre... Cependant, depuis l'arrivée d'une armée de pirates et la disparition de Jabba le Forestier, la planète avait beaucoup moins de travail à offrir. Il y avait cependant toujours des petits boulots pour les débutants, mais rien qui n'intéressait Sareth maintenant qu'il avait rejoint la guilde. L'ambiance était également un peu plus tendue, et la guerre entre les divers Khajilit pour prendre la place du Forestier se déclarait insidieusement, lentement mais sûrement. Une planète faisant transit entre toutes les routes commerciales se trouvant dans une zone de non droit, n'était-ce pas la planète qu'on rêverait tous d'avoir si l'on vendait de l'épice et des esclaves ? Cependant, ce n'était pas en territoire Hutt que le mercenaire allait traîner, non, il allait devoir s'aventurer dans l'infinie et terrifiante Mer des Sables. Territoire des Tuskens, des Dragons Krayt et des Sarlacc, véritable fournaise sans fin où le soleil était le monarque indétrônable, c'était un endroit que l'on explorait pas pour le plaisir.
C'est dans ce lieu infernal, coupé de tout où personne n'allait jamais que la forgeronne se cachait. Visiblement, la dame en question ne voulait VRAIMENT pas être dérangée. Le message était clair, pourtant le mercenaire décida de l'ignorer... Cela faisait maintenant une demi heure qu'il explorait la mer des sables en solitaire, ayant demandé à Rooker de l'attendre patiemment. Cela lui permettait de réfléchir calmement tout en avançant vers les coordonnées données. Pas âme qui vive dans ce coin... Pas un Tusken, pas un Jawa pour distraire un peu la route monotone du jeune homme. Puis finalement, quelque chose d'autre qu'une dune ou qu'un rocher brisa l'horizon. Un bâtiment rond et poli, typique de Tatooine... Cependant, il y avait beaucoup de cadavres, de carcasses et d'ossements tout autour de la résidence. Tous calcinés. Le temps que Sareth ne comprenne pourquoi, il arrêta son pied en l'air et s'en remercia quand il vit une mine antipersonnelle de belle taille apparaitre sur sa route.
La forgeronne tenait à sa sécurité, et qui pouvait lui en vouloir vu la dangerosité de la mer de la sables ? Un piéton aurait sans doute passé de longues minutes, voire des heures, à traverser ce champ de mines s'étendant sur plusieurs dizaines de mètres... Cependant pour quelqu'un ayant un Jetpack, c'était un jeu d'enfant ! Le jeune homme ricana, frappa ses bottes l'une contre l'autre et s'envola. Après s'être amusé à slalomer en tous sens dans les airs, le Mandalorien volant vira à gauche et fonça en direction de la mystérieuse maison blanche. Un salto, un atterrissage parfaitement contrôlé, et voilà que le jeune homme se trouvait devant la porte de la forge. Vu le commité d'accueil, Sareth s'attendait au meilleur comme au pire, aussi eu-t-il un long moment d'appréhension avant de frapper, cependant il n'allait pas venir ici pour rien, il frappa donc trois à la porte et attendit patiemment une réponse.
Les Daran étaient malchanceux, exilés, solitaires, et pourtant, ils survivaient et perpétuaient leur idéal de liberté et de rébellion. Tous avaient plié l'échine devant le fantoche qui se faisait surnommer l'Imbattable, mais pas eux. Lorsqu'Era la cinglée fit chuter encore plus bas ce qui restait des Mando'a, les Daran étaient loin, très loin, et n'avaient pas répondu à l'appel. Et si un nouveau fou à lier souhaitait se prétendre Mandalore, aussi bon et bienveillant fut-ce-t-il, les Daran répondraient non à l'appel, à nouveau. C'était leur vie, leur raison d'être, et de fait, Mandalore était peut être la mère patrie des Mando'a, mais les Daran avaient fait de la galaxie entière leur terre d'exil... Et un tel panache face aux traditions originelles du Resol'Nare ne leur avait pas fait de cadeau. Il leur était défendu de revenir un jour sur la planète d'origine du peuple guerrier. Voilà pourquoi Sareth devait chercher une forgeronne sur Tatooine, dans la bordure extérieure, loin de toute civilisation.
Le jeune homme connaissait très bien la planète, anciennement homme de main de choix parmi les Hutt, il avait l'habitude d'y travailler, d'y tuer, d'y combattre, d'y vivre... Cependant, depuis l'arrivée d'une armée de pirates et la disparition de Jabba le Forestier, la planète avait beaucoup moins de travail à offrir. Il y avait cependant toujours des petits boulots pour les débutants, mais rien qui n'intéressait Sareth maintenant qu'il avait rejoint la guilde. L'ambiance était également un peu plus tendue, et la guerre entre les divers Khajilit pour prendre la place du Forestier se déclarait insidieusement, lentement mais sûrement. Une planète faisant transit entre toutes les routes commerciales se trouvant dans une zone de non droit, n'était-ce pas la planète qu'on rêverait tous d'avoir si l'on vendait de l'épice et des esclaves ? Cependant, ce n'était pas en territoire Hutt que le mercenaire allait traîner, non, il allait devoir s'aventurer dans l'infinie et terrifiante Mer des Sables. Territoire des Tuskens, des Dragons Krayt et des Sarlacc, véritable fournaise sans fin où le soleil était le monarque indétrônable, c'était un endroit que l'on explorait pas pour le plaisir.
C'est dans ce lieu infernal, coupé de tout où personne n'allait jamais que la forgeronne se cachait. Visiblement, la dame en question ne voulait VRAIMENT pas être dérangée. Le message était clair, pourtant le mercenaire décida de l'ignorer... Cela faisait maintenant une demi heure qu'il explorait la mer des sables en solitaire, ayant demandé à Rooker de l'attendre patiemment. Cela lui permettait de réfléchir calmement tout en avançant vers les coordonnées données. Pas âme qui vive dans ce coin... Pas un Tusken, pas un Jawa pour distraire un peu la route monotone du jeune homme. Puis finalement, quelque chose d'autre qu'une dune ou qu'un rocher brisa l'horizon. Un bâtiment rond et poli, typique de Tatooine... Cependant, il y avait beaucoup de cadavres, de carcasses et d'ossements tout autour de la résidence. Tous calcinés. Le temps que Sareth ne comprenne pourquoi, il arrêta son pied en l'air et s'en remercia quand il vit une mine antipersonnelle de belle taille apparaitre sur sa route.
La forgeronne tenait à sa sécurité, et qui pouvait lui en vouloir vu la dangerosité de la mer de la sables ? Un piéton aurait sans doute passé de longues minutes, voire des heures, à traverser ce champ de mines s'étendant sur plusieurs dizaines de mètres... Cependant pour quelqu'un ayant un Jetpack, c'était un jeu d'enfant ! Le jeune homme ricana, frappa ses bottes l'une contre l'autre et s'envola. Après s'être amusé à slalomer en tous sens dans les airs, le Mandalorien volant vira à gauche et fonça en direction de la mystérieuse maison blanche. Un salto, un atterrissage parfaitement contrôlé, et voilà que le jeune homme se trouvait devant la porte de la forge. Vu le commité d'accueil, Sareth s'attendait au meilleur comme au pire, aussi eu-t-il un long moment d'appréhension avant de frapper, cependant il n'allait pas venir ici pour rien, il frappa donc trois à la porte et attendit patiemment une réponse.