- dim. 20 sept. 2020 16:41
#38239
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La Miralian et l'Arkanien s'arrachèrent des insondables ténèbres du sinistre temple de Sadowsassi ; non sans laisser en ce funeste lieu une part d'eux même. La Dame Sombre en était sortie transformée, tout ce qui en elle n'était pas du Côté Obscur avait été purgé ou avili. Le Dieu de la Guerre avait modelé l'alien à son image, une créature corrompue faite de pures ténèbres. De ses yeux devenus verrons s'échappaient désormais un ardent brasier où haine, violence et fureur ne faisaient qu'un. Quant au pâle serviteur de la mort, il avait triomphé de ses démons dans la douleur. Mais sa plus grande épreuve fut celle perpétrée par les fantômes de Yavin IV. Lui qui vouait un culte à la Faucheuse s'était vu poussé par son maître dans sa mortelle étreinte. Lazharr garderait à jamais la sensation procurée par la froide caresse de la mort se repaissant de l'âme de l'Arkanien qui s'était éteint dans cette irréalité. Un vampire se nourrissant de son sang. Buvant sa peur et sa vie. Il connaissait désormais le sinistre sort qui serait le sien, s'il venait à être un obstacle à l'ascension de son maître. La mort de l'un est le pain de l'autre.
Le chaman Trar’Vrar n'espérait nul retour de la Dame Noire et de son acolyte. Leur destin se voulait déjà écrit, l'histoire sempiternelle se répéterait une fois de plus. Tout comme le Chasseur Togorien, ils ne s'en tireraient pas vivants. Seuls les plus braves ou les plus aliénés se risquaient à s'aventurer dans l'interminable dédale où sommeillaient les redoutables fantômes du temple de Sadowsassi. Nombreux furent ceux qui s'y aventurèrent en quête d'explication et de pouvoir, mais, ils en revenaient rarement, et jamais avec ce qu'ils étaient venus chercher. Nul n'était de taille face aux puissances de la ruine, le Côté Obscur était tout puissant ici-bas. N'attendant plus rien de ces morts en sursis, le chaman fit demi-tour lorsqu'un éclat de voix se fit entendre. C'est avec autant de stupeur que de mécontentement qu'il vit la Miralian détenir l'arme de ses Maîtres. Malgré leur régression au statut d'êtres primitifs, les colosses Massassi gardaient en eux la graine de l'orgueil. Et avec elle la vaine ambition d'atteindre un statut divin pour toucher le visage de leurs dieux.
Tous s'écartèrent de la Dame Noire et il ne fut qu'une question de seconde avant que les imposants aliens aux muscles noueux plient le genou devant leur nouvelle Cheffe de Guerre. Bientôt celle-ci brandit la lame en direction du chaman.
Il pesait ici une atmosphère écrasante. Mais ce n'était pas l'aura de Trar’Vrar qui nourrit par le côté obscur recouvrait de son sombre linceul les environs. La noirceur qui exhalait de Jen’Ari Nekanasaza était telle, que le chaman ne put que s'affaisser. Les Dieux étaient morts. Ils régneraient pour toujours ! Et celle qui n'était rien à ses yeux. Venait de faire étalage de sa divine puissance. Lui qui se fiait presque uniquement à son instinct animal, entendait celui-ci lui intimer, non clamer de toutes ses forces que de taille face elle ; il ne le serait jamais. Sortant un grognement guttural de frustration. Il ploya son dos, tirant sa révérence à la Dame Sombre. Celle-ci venait de leur administrer une dure leçon d'humilité. Qu'ils le souhaitent ou non, ils devraient s'y soustraire ou mourir.
Dans un élan de curiosité, il se risqua à poser une question à sa maîtresse.
Son instinct primitif lui faisait humer à l'avance le parfum métallique du sang versé sur le champ de bataille. Trar’Vrar sentait son rythme cardiaque augmenter, le côté obscur faire bouillir son sang et sa nature de prédateur exhaler de lui. Il était comme le reste de ses semblables une bête féroce d'on la chasse et le carnage étaient ses passe-temps favoris. Ils poursuivraient désormais le pouvoir sombre de la Sith dans un vain effort pour devenir eux-mêmes comme la Miralian. L'égale de leurs dieux. Tandis que les Guerriers Massassi se regroupaient autour de leur chaman, le duo sentit un remous quasi imperceptible dans la Force. Puis le calme revint. Ils ne furent pas les seuls à sentir cette perturbation. Trar’Vrar la sentit lui aussi, mais sa nature primitive le poussait à penser que cette étrange sensation venait de ses sens surdéveloppés. Avec un sourire carnassier, il soupira quelques mots en regardant le ciel.
Le prédateur au pelage de neige en était réduit à l'état d'une masse inerte s'écrasant de tout son poids et toute sa fatigue sur le sol. Dans un dernier effort, il répandit son aura aux alentours. Le signal de détresse avait été lancé. Son maître y répondrait-il ? La Dame Noire ira-t-elle au secours du Togorien ? Rien n'était moins sur….
Rengo était si fatigué, son corps et son esprit étaient tant meurtries, que ce bref effort le plongea dans l'inconscience… Tout son corps s'était tendu une dernière fois et, avant même qu'il ne s'en rende compte, il s'enfonça dans l'oubli. Ce n'était pas vraiment comme un sommeil, mais plutôt comme une plongée dans un vide sans fin. Le Chasseur était seul, terriblement. Nulle voix ne venait le réconforter. Les Autres brillaient par leur absence, ils étaient là jadis. Relégué au rang de lointain souvenir. Même Elle ne répondait pas. Nulle présence. La solitude absolue. Peut-être imaginait-il que c'était la mort qui l'avait emporté. Peut-être était-il mort d'épuisement ? Rengo n'avait plus de souffle, et il ne sentait aucun battement dans sa poitrine. Pourtant… Il sentait quelque chose troubler le calme absolu de cet étrange lieu. Tout d'un coup, une douleur le frappa ; une douleur insupportable comme il n'en avait jamais ressenti auparavant. Sortant de ces abysses, il revient à lui. Le destin ne semblait pas lui donner une mort douce et miséricordieuse. Il y avait quelque chose… Quelqu'un qui lui lacérait la chair. D'un simple coup d'œil, il pouvait apercevoir une Roche-raie virevolter à côté de lui. Cette créature vivait dans les innombrables marais et jungles. Charognard du ciel, il avait guetté depuis quelque temps le félin se vider de ses dernières forces. Après quelques cercles autour de celui-ci, le Roche-raie avait enfin daigné s'approcher de son repas. Sa peau était cendreuse et sa posture recroquevillée lui donnait un air sinistre. À l'aide de sa queue griffue, il essayait de se frayer un chemin à travers le pelage et la chair. Dans l'espoir qu'en étripant sa proie sans défense, il puisse se délecter de ses organes internes encore chauds... Yavin IV ne prenait pas, elle arrachait et toujours avec douleur. L'odeur de l'animal atteignit ses narines. C'était enivrant, séduisant. Son instinct animal réveillait une faim certaine. Ce repas, ce si maigre repas. Lui permettrait peut-être de reprendre des forces ? Consommer une vie pour faire perdurer la sienne. Mais encore fallait-il qu'il arrive à bout de la créature volante. L'adrénaline était son allier, elle lui permettait de faire barrière une dernière fois à la fatigue. Mais ses effets ne seraient que de courtes durées. Il fallait faire vite. Soit la monstruosité finirait dans son estomac, soit le Togorien finirait dans le sien.
Une question demeurait cependant s'il survivait à ce combat. Le puissant Togorien n'était plus le redoutable prédateur qu'il était jadis. Survivrait-il à une rencontre avec la Dame Sombre ? Il avait échoué après tout.…
Le chaman Trar’Vrar n'espérait nul retour de la Dame Noire et de son acolyte. Leur destin se voulait déjà écrit, l'histoire sempiternelle se répéterait une fois de plus. Tout comme le Chasseur Togorien, ils ne s'en tireraient pas vivants. Seuls les plus braves ou les plus aliénés se risquaient à s'aventurer dans l'interminable dédale où sommeillaient les redoutables fantômes du temple de Sadowsassi. Nombreux furent ceux qui s'y aventurèrent en quête d'explication et de pouvoir, mais, ils en revenaient rarement, et jamais avec ce qu'ils étaient venus chercher. Nul n'était de taille face aux puissances de la ruine, le Côté Obscur était tout puissant ici-bas. N'attendant plus rien de ces morts en sursis, le chaman fit demi-tour lorsqu'un éclat de voix se fit entendre. C'est avec autant de stupeur que de mécontentement qu'il vit la Miralian détenir l'arme de ses Maîtres. Malgré leur régression au statut d'êtres primitifs, les colosses Massassi gardaient en eux la graine de l'orgueil. Et avec elle la vaine ambition d'atteindre un statut divin pour toucher le visage de leurs dieux.
Tous s'écartèrent de la Dame Noire et il ne fut qu'une question de seconde avant que les imposants aliens aux muscles noueux plient le genou devant leur nouvelle Cheffe de Guerre. Bientôt celle-ci brandit la lame en direction du chaman.
Rejoins mon armée … ou meurs.
Il pesait ici une atmosphère écrasante. Mais ce n'était pas l'aura de Trar’Vrar qui nourrit par le côté obscur recouvrait de son sombre linceul les environs. La noirceur qui exhalait de Jen’Ari Nekanasaza était telle, que le chaman ne put que s'affaisser. Les Dieux étaient morts. Ils régneraient pour toujours ! Et celle qui n'était rien à ses yeux. Venait de faire étalage de sa divine puissance. Lui qui se fiait presque uniquement à son instinct animal, entendait celui-ci lui intimer, non clamer de toutes ses forces que de taille face elle ; il ne le serait jamais. Sortant un grognement guttural de frustration. Il ploya son dos, tirant sa révérence à la Dame Sombre. Celle-ci venait de leur administrer une dure leçon d'humilité. Qu'ils le souhaitent ou non, ils devraient s'y soustraire ou mourir.
À tes ordres.
Nous suivrons ... petit dieu à la peau verte...
Dans un élan de curiosité, il se risqua à poser une question à sa maîtresse.
Petit dieu à la peau verte.
Qui sont ennemis de ma puissante tribu ?
Son instinct primitif lui faisait humer à l'avance le parfum métallique du sang versé sur le champ de bataille. Trar’Vrar sentait son rythme cardiaque augmenter, le côté obscur faire bouillir son sang et sa nature de prédateur exhaler de lui. Il était comme le reste de ses semblables une bête féroce d'on la chasse et le carnage étaient ses passe-temps favoris. Ils poursuivraient désormais le pouvoir sombre de la Sith dans un vain effort pour devenir eux-mêmes comme la Miralian. L'égale de leurs dieux. Tandis que les Guerriers Massassi se regroupaient autour de leur chaman, le duo sentit un remous quasi imperceptible dans la Force. Puis le calme revint. Ils ne furent pas les seuls à sentir cette perturbation. Trar’Vrar la sentit lui aussi, mais sa nature primitive le poussait à penser que cette étrange sensation venait de ses sens surdéveloppés. Avec un sourire carnassier, il soupira quelques mots en regardant le ciel.
Les raies du ciel avoir faim.
Mais temps de la chasse pas venue pour nous…
[grognement d'insatisfaction]
Nous devoir partir…
Le prédateur au pelage de neige en était réduit à l'état d'une masse inerte s'écrasant de tout son poids et toute sa fatigue sur le sol. Dans un dernier effort, il répandit son aura aux alentours. Le signal de détresse avait été lancé. Son maître y répondrait-il ? La Dame Noire ira-t-elle au secours du Togorien ? Rien n'était moins sur….
Rengo était si fatigué, son corps et son esprit étaient tant meurtries, que ce bref effort le plongea dans l'inconscience… Tout son corps s'était tendu une dernière fois et, avant même qu'il ne s'en rende compte, il s'enfonça dans l'oubli. Ce n'était pas vraiment comme un sommeil, mais plutôt comme une plongée dans un vide sans fin. Le Chasseur était seul, terriblement. Nulle voix ne venait le réconforter. Les Autres brillaient par leur absence, ils étaient là jadis. Relégué au rang de lointain souvenir. Même Elle ne répondait pas. Nulle présence. La solitude absolue. Peut-être imaginait-il que c'était la mort qui l'avait emporté. Peut-être était-il mort d'épuisement ? Rengo n'avait plus de souffle, et il ne sentait aucun battement dans sa poitrine. Pourtant… Il sentait quelque chose troubler le calme absolu de cet étrange lieu. Tout d'un coup, une douleur le frappa ; une douleur insupportable comme il n'en avait jamais ressenti auparavant. Sortant de ces abysses, il revient à lui. Le destin ne semblait pas lui donner une mort douce et miséricordieuse. Il y avait quelque chose… Quelqu'un qui lui lacérait la chair. D'un simple coup d'œil, il pouvait apercevoir une Roche-raie virevolter à côté de lui. Cette créature vivait dans les innombrables marais et jungles. Charognard du ciel, il avait guetté depuis quelque temps le félin se vider de ses dernières forces. Après quelques cercles autour de celui-ci, le Roche-raie avait enfin daigné s'approcher de son repas. Sa peau était cendreuse et sa posture recroquevillée lui donnait un air sinistre. À l'aide de sa queue griffue, il essayait de se frayer un chemin à travers le pelage et la chair. Dans l'espoir qu'en étripant sa proie sans défense, il puisse se délecter de ses organes internes encore chauds... Yavin IV ne prenait pas, elle arrachait et toujours avec douleur. L'odeur de l'animal atteignit ses narines. C'était enivrant, séduisant. Son instinct animal réveillait une faim certaine. Ce repas, ce si maigre repas. Lui permettrait peut-être de reprendre des forces ? Consommer une vie pour faire perdurer la sienne. Mais encore fallait-il qu'il arrive à bout de la créature volante. L'adrénaline était son allier, elle lui permettait de faire barrière une dernière fois à la fatigue. Mais ses effets ne seraient que de courtes durées. Il fallait faire vite. Soit la monstruosité finirait dans son estomac, soit le Togorien finirait dans le sien.
Une question demeurait cependant s'il survivait à ce combat. Le puissant Togorien n'était plus le redoutable prédateur qu'il était jadis. Survivrait-il à une rencontre avec la Dame Sombre ? Il avait échoué après tout.…
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