L'Astre Tyran

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By Sareth Daran
#38368
Il y avait un problème... La rouquine paniquait bien plus que prévu, BEAUCOUP plus. Elle était comme prise de spasmes, son regard était perdu dans le vague, sa voix d'ange cachait des sanglots refrénés... C'est comme si elle était absente, dans un autre monde. Sareth avait beaucoup trop bien usé de ses dons de persuasion, il semblait avoir touché une corde beaucoup trop sensible... La douceur n'avait jamais été son fort. A présent il doutait, avait-il réellement en face de lui quelqu'un qui mentait ou simplement une dame extrêmement fragile et craintive ? Peut être un peu des deux. Il se sentait encore plus mal à l'aise qu'auparavant, il leva les mains devant lui en reculant d'un pas un court instant pour indiquer qu'il ne voulait pas l'effrayer et se préparer d'ailleurs à lui parler pour tenter de la calmer, mais il n'en eut pas l'occasion...

Son flux de pensée fut comme coupé, il essayait de réfléchir, mais chaque pensée qui pénétrait son crâne était interrompue par des réflexions parasites. D'abord quelques unes, puis une dizaine, puis des dizaines et des dizaines, de phrases, de mots, de bruits, de sons incompréhensibles qui formaient un écho cacophonique dans la tête du chasseur de primes. Il n'était plus maître de ses pensées, de puissantes migraines envahissaient son crâne, la douleur devenait de plus en plus insupportable, à tel point que sa tête semblait à présent peser huit fois son poids originel. Il se sentait à l'étroit dans son casque, il jeta spasmodiquement son casque à terre et posa deux genoux au sol avant de tenir sa tête entre ses mains, retenant sa douleur entre ses dents. L'écho avait à présent laissé place à un bruit blanc omniscient qui régnait en maître dans le crâne du Mando. Mais... Au milieu de ce chaos cérébral, une pensée résonna. Perdu dans les méandres de son propre esprit, le mercenaire s'accrocha à cette pensée comme à un radeau en pleine tempête.

A présent Sareth n'était plus vraiment là, sur Dargul, du moins il avait oublié qu'il y était, il était immobile, les pupilles perdues, quasi révulsées. Il était quelque part à errer dans le désert de sa mémoire en train de se rattacher à ses propres souvenirs. Il était dans un village modeste quelque part sur la planète décharge d'Ord Mantell alors qu'il était à peine en âge de comprendre des choses aussi effrayantes que la vie et la mort... Tout s'enchaîna vite, trop vite, l'attaque impériale, la contre attaque rebelle, lui, haut comme trois pommes, qui se trouvait en plein milieu de cette guerre injuste. Il s'était caché et tenait près de lui sa peluche comme si sa vie en dépendait dans les ruines de sa maison... Un Storm Trooper l'avait en ligne de mire, le regarda... Mais ne dit rien à ses supérieurs et quitta les lieux, sauvant l'enfant. Puis le chemin dans la ville, seul, affamé et assoiffé... Et ensuite, le miracle. La main d'un guerrier au casque en forme de T qui lui fut tendue, main qu'il attrapa sans hésiter. Son éducation à bord du Wings of Liberty... L'apprentissage du Teräs Käsi. Le Teräs Käsi. Une clairière perdue au milieu d'Endor, voilà le tout premier lieu où il avait fait pour la première fois l'usage des mains d'acier.

    - Dis moi p'pa, pourquoi tu m'as emmené ici ? Demanda innocemment le petit Sareth
    - Ça bonhomme ça sera notre lieu d'entraînement au Teräs Käsi, répondit Cliff en s'étirant.
    - Waaaaaaaaaaaah ! On va casser des arbres avec les doigts et briser des pierres avec les poings ?!
    - Héhéhé... Peut être un jour si tu manges bien ta soupe tous les soirs, mais pour l'heure on va méditer, faire le vide.
    - Mais c'est nul, moi je veux apprendre à tuer des Rancors à mains nues ! Râla le garçon avec une mine boudeuse.
    - Eh bien première leçon... Ne jamais se fier aux apparences. Les maîtres du Teräs Käsi sont capables de prouesses physiques car ils sont capable de mettre leur esprit à vide, de ne faire usage que de ce qui est nécessaire dans leur tête pour combattre sans jamais être déconcentré.
    - Ils... Mettent leur cerveau sur off le temps du combat ?
    - En quelques sortes... Cette technique a deux utilités, dans un premier temps elle permet d'être plus efficace au combat, mais elle permet surtout de contrer les attaques mentales des Sorciers Jedi.
    - Donc je serais capable de résister aux méchants sorciers en méditant ?!
    - Exactement, alors assieds toi, ferme les yeux et arrête de discuter mes ordres !
    - Pffffff... D'accord p'pa !

L'entraînement fut dur, Sareth eut beaucoup de mal à faire le vide dans son esprit durant de très longs mois... Cela ne manqua pas de provoquer colère, impatience et frustration au début. Sa tête était un four à idées, à pensées, une véritable usine d'imagination. Mais en définitive il avait réussi, il était à présent capable d'allier son improvisation créative et sa concentration méditative, il était si fier de lui ce jour là... Il serait à présent capable de résister aux attaques mentales des vilains Jedi ! Attaque mentale... Attaque mentale... ? D'un seul coup, les yeux de Sareth reprirent leur vigueur, et le bruit dans sa tête reprit du plus belle.

Combien de temps s'était écoulé ? Une seconde, deux secondes ? Il n'en avait cure, il leva les yeux vers la rouquine et la regarda. Cette douleur au crâne n'était pas naturelle. Elle était à l'origine de l'attaque, c'était elle qui persécutait l'esprit du Mandalorien. Elle était une sorcière... A demi tremblant, le jeune homme posa un premier poing au sol et s'appuya dessus pour lentement se relever. La rouquine, paniquée, redoubla d'effort pour le repousser et pressa encore plus ses attaques mentales. Le Mandalorien ne les sentait plus, il avait fait le vide dans sa tête et agissait d'instinct pour se débarrasser de la menace imminente qui pesait sur lui. Une fois debout, il hésita... La tuer ? Non, il avait besoin de ses infos. La frapper ? Non, ça serait un crime d'abimer un minois pareil... Il posa ses mains sur les épaules de la directrice. Il la secoua de toutes ses forces pour la déconcentrer et couper ses attaques de force tout en tentant de prononcer des bribes de phrase avec les forces qui lui restaient.

    - Calmez... Vous.... Je... Ne... Veux... Pas vous... Tuer...

Une fois libéré de l'emprise mentale d'Isabo, le Mandalorien lâcha Isabo et remua la tête avant de la tenir un peu sans ses mains pour constater que la douleur s'effaçait peu à peu, provoquant chez lui un soupir de réconfort... Il sortit alors une réflexion à voix basse, ayant oublié un instant où il était tant l'exercice mental avait été difficile.

    - D'abord la Mirialan de Tatooine, ensuite Sibi sur Hypori, puis Sabina et maintenant vous... A croire que c'est mon destin...

Attendez... Cette directice d'Orphelinat était une utilisatrice de force ?! Sareth venait seulement de s'en rendre compte à cet instant précis, la faute à son cerveau qui, rendu inopérant, ne pouvait pas encore faire le lien. Il était encore aux prises avec une forceuse... Génial. Pitié qu'elle ne cherche pas (encore) à le tuer.
#38379
    Isabo ne lâchait pas le Mandalorien des yeux, et pourtant, elle ne le voyait pas. Il jeta son casque qui roula dans la cour. Il se plia lentement en avant. Il posa un genou au sol, puis le deuxième, enfin vint le tour des mains. Elle s’était débarrassée de lui. Il était à sa merci. Si elle avait eu conscience de la situation, et si elle en avait eu la volonté, le Mandalorien serait mort en cet instant. Mais il ne se produisit rien. Isabo n’était pas là. Si bien qu’elle ne le vit pas secouer la tête, se relever, et venir vers elle. Il la tira de sa transe, tant bien que mal, et quelques uns des ses mots parvinrent à la jeune femme.

    Je ne veux pas vous tuer.

    À son tour, elle le lâcha. Sa pensée se rétracta, le contact mental rompit.

    Ils étaient tous les deux sous le choc de ce qui venait de se produire. Ça n’avait pas duré longtemps, mais suffisamment pour que le monde autour d’eux poursuivît sa course, sans eux. L’effort avait été éprouvant et chacun de son côté rassemblait les bribes de ses idées. On cria au loin. Pas si loin, de l’autre côté de la cour. Une voix grave. Il y avait quelqu’un. La Gardienne ne songea pas un instant à se retourner. Elle fut stupéfaite du contact qui s’imposa à elle. Elle se trouva brusquement enveloppée d’un bras. Une main se posa sur sa joue.

      « Arrête. Calme-toi. Arrête-ça. »

    Il parlait à voix basse et tentait de mettre un terme aux tremblements de la jeune femme.

      « Arrête. »

    Elle leva les yeux vers ce visage si atypique. Le Sélonien fronçait les sourcils, penché vers elle de ses deux mètres de hauteur. La main de l’Humaine s’éleva entre eux. Isabo inspira doucement, laissa échapper un dernier spasme avant d’expirer en silence. Elle était calmée.

    Xien fit reculer Isabo. Il parvint aux oreilles du Mandalorien le bruit caractéristique d’un fusil à pompe qu’on arme. Se présentait face au Renard une créature poilue qui, dressée sur ses pattes arrières, culminait à une paire de mètres de haut. Il portait un pantalon de pilote à la ceinture duquel pendait deux autres blasters. Pas de chaussures mais deux rangées de griffes courbes. Il tenait fermement son arme pour garder le Mandalorien en joug.

      « Qu’est-ce que tu veux ? Qui tu es ?! »

    Un rictus dédaigneux laissa entrevoir les crocs pointus du Sélonien qui tenait la position, sans autre menace physique que le canon de son fusil.

      « Arrête, Xien ... »
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By Sareth Daran
#38381
Sareth se tenait la tête, chassant la migraine qui disparaissait peu à peu de sa tête, reprenant son souffle, ses esprits et ricanant, fier d'avoir réussi pour la première fois à résister à une attaque mentale, oubliant presque qu'il avait bien failli y passer. Il ramassa son casque, tombé dans le sable mouillé de la cour, et commença à le nettoyer. Cette rouquine était donc elle aussi une utilisatrice de la force, et, si elle connaissait Sabina, elle était sans doute elle aussi une Sith. En même temps, aucun Jedi n'aurait attaqué mentalement le chasseur de primes comme cette dame venait de le faire. Le mystère s'épaississait, mais il était à présent sûr d'une chose, elle SAVAIT forcément quelque chose, et il comptait bien partir de cet orphelinat avec des informations supplémentaires.

Devait-il faire mention de cet orphelinat au prétendu Xizor ? Il y réfléchirait plus tard, pour l'heure il devait réfléchir à comment sortir d'ici avec ce qu'il voulait. Pendant ce temps, un Sélonien semblait s'être mis au chevet de la directrice, un ami à elle sans l'ombre d'un doute. Et ce dernier semblait très nerveux, il pointa son arme vers Sareth en grognant, il avait très peur pour son amie, c'en serait presque attendrissant si la vie du Mando n'était pas en danger, il n'était pas sûr que son armure de Duracier supporte le choc du fusil à pompe à bout portant.

    - Jolie pétoire l'ami, mais baisse la s'il te plaît, je viens de me faire passer la cervelle au micro onde et j'ai pas du tout envie de me battre, surtout pas dans un orphelinat...

Le jeune homme décida de laisser son casque sous son bras le temps de la discussion, il avait tendance à l'oublier mais la plupart des gens se sentaient plus à l'aise en discutant avec un visage plutôt qu'avec un casque. Il resta tranquille le temps qu'Isabo reprenne ses esprits, cette dernière demanda à celui qui se faisait nommer Xien de baisser son arme. Super, c'était l'occasion pour le Mando de rebondir sur la question du poilu pour se présenter.

    - M'enfin, pour répondre à ta question amigo... Je suis Sareth, chasseur de primes Mandalorien au cas où le casque était pas assez clair. Une prime sur Sabina Pavian a été postée sur l'holonet pas plus tard qu'hier avec trois jolis millions de crédits sur sa tête et aucune information si ce n'est son physique et l'état du corps à ramener. Je suis du genre aventureux v'voyez, je vous expliquerai bien comment j'ai tué un Dragon Krayt mais ça fait ultra vantard donc je vais aller à l'essentiel.

C'était un mensonge, un type aussi éloquent et communicatif que Sareth allait évidemment prendre son temps et créer un récit structuré pour, d'une part, se rendre un peu plus sympathique, d'autre part gagner du temps pour réfléchir à la suite de son plan. Bah oui, on improvise pas un plan en trois secondes.

    - En clair j'étais très curieux et un peu avide de fric aussi, raconter des blagues ça paye pas les factures. J'ai donc tenté le coup moi aussi, innocemment. Je suis allé sur Nar Shaddaa à la recherche d'infos sur la violette, je me suis adressé à Torga le Hutt, vous ne savez pas qui c'est ? Tant mieux, continuez à ne pas le savoir, c'est un type détestable qui pue de la gueule, pas étonnant pour une limace géante. L'important c'est qu'après avoir traîné dans les égouts, buté des mutants et m'être fait enfermé dans des arènes de combat contre mon gré avec huit wampas comme seuls copains de jeux, le gros lard baveux m'a dit que Sabina était passée sur Dargul selon les douanes locales... Et qu'elle avait un sabre laser.

Petite pause, la partie la plus importante du récit allait arriver, il regarda Isabo et Xien un court instant pour savoir si il avait réussi à les captiver... Si il avait échoué, tant pis, si il avait miraculeusement réussi, tant mieux !

    - Vu que vous venez de passer ma boîte crânienne à la ponceuse, je vais difficilement trouver plausible que vous et Sabina ne vous soyez pas croisées, Akih prétend que la Pantoran est passée près d'ici. Qu'on se mette d'accord, une mirialan avec un sabre rouge m'a sauvé la vie, j'ai pas d'aprioris sur les... Obscurs. Je me moque de savoir la couleur de votre sabre, je me moque des complots que vous cachez sous votre robe, seule la cible mise à prix m'intéresse, c'est elle qui provoque tout ce chaos dehors.

A présent ça passait ou ça cassait, en toute logique Sareth avait l'attention totale de son interlocutrice, si elle répondait positivement à sa future question, il pourrait embrayer, si jamais elle ne voulait pas répondre, il allait devoir sortir une solution miracle de sa cape, car il avait épuisé tous ses jokers.

    - Je sais que je vous ai mis un coup de pression et que vous ne l'avez pas bien pris du tout, mais vous devez me croire quand je vous dis que je ne suis pas comme les malades tueurs d'enfants qui sont dehors. Plus vite je livrerai Sabina à ce mystérieux client, et plus vite votre planète et votre Orphelinat auront la paix... Ma théorie c'est qu'elle est venue chercher un gamin qu'elle a laissé ici car elle menait une vie trop dangereuse pour élever un môme, mais que, maintenant que sa tête est mise à prix, elle compte se cacher avec son môme quelque part... Sûrement dans les régions inconnues. Est-ce que j'ai juste ?
#38457
    A la demande d'Isabo, et comme l'autre débutait de déclamer un homologue rythmé - qui put tout à fait constituer une diversion rusée ... néanmoins restait encore la requête d'Isabo - Xien abaissa lentement le canon du fusil à pompe ; l'inclinaison fut arrêtée de sorte à viser les genoux de l'énergumène, par habitude ou précaution, on n'était jamais sûr avec le mécanicien ronchonnant. Celui-ci s'exclama justement en écoutant l'histoire du mercenaire en mal de crédits.

      « Hin ! Ben voilà, c'est réglé : on ne connaît pas de Sabina ici ! »

    Il jeta un coup d'œil rapide en arrière.

      « Hein ? »

    Interrogatif.

    La jeune femme soupira lentement. D'un trio de pas elle se porta au côté du Sélonien. Ses mots allèrent au Mandalorien.

      « Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour … l'intrusion … mentale. »

    Elle s'inclina d'un rien puis se redressa, portant sur les lèvres un sourire désolé.

      « Je ne sais pas vraiment comment j'en suis venue à développer cette … capacité … »

    Ah, on était ami ? Ok ! Xien renchérit tout aussi sec, bonne poire.

      « Isabo est née muette et douée de la Force. Elle a eu un éducateur spécial pour lui apprendre à communiquer avec les autres. Mais des fois quand elle perd les péd… »

    Il constata soudain le regard courroucé de son amie.

      « … pardon… »

    Pas honteux pour autant.

    Elle revint au Mandalorien.

      « Je vous ai violenté, je souhaiterais me faire pardonner. »



      « Je connais Sabina Pavian. C'est une Pantoran sensitive violente et cruelle. Pour des raisons évidentes de stabilité, son enfant nous avait été confié. Elle est venue le chercher ici. Mais c'était il y a des jours. Elle pourrait être n'importe où maintenant, n'importe où. »

    Très calme, elle avait tout déballé d'un coup. Et ça ne s'arrêtait pas là.

      « Je me dois cependant de tenir compte du fait que vous aussi avez été incorrect avec moi. C'est pourquoi vous allez devoir vous faire pardonner. Ramenez l'enfant ici. Elle ne mérite pas le sort qui attend sa mère.

      - Hé bah dites donc … ! »

    Le Sélonien pouffa. Il découvrait toute cette histoire sans la moindre émotion. Tout ceci lui était indifférent. Isabo l'ignora.

      « Il n'y a rien d'autre que je puisse faire pour vous aider. Je ne vois pas quelle piste vous pourriez suivre. »

    Xien fit claquer sa langue sur son palais.

      « Son vaisseau. Elle ne doit sûrement pas voyager en transport en commun, celle-là. Elle a bien dû enregistrer une immatriculation et un nom en arrivant sur la planète. Ça doit être inscrit quelque part sur un fichier des douanes.

      Bon courage !
      »

    Il devait pourtant bien exister une solution plus simple et moins périlleuse …
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By Sareth Daran
#38462
Visiblement ces deux là ne jouaient clairement pas franc jeu. L'un noyait le poisson, l'autre tentait de rester crédible mais perdait la face par la faute de son ami poilu. D'un coup on parlait d'un don inconnu qu'elle ne connaissait puis le coup d'après on parlait d'un précepteur... Sareth prenait Akih pour un mythomane mais peut être qu'en fin de compte il s'était trompé sur son diagnostic. Et le plus lourd dans tout ça était qu'aucune info ne voulait sortir de leur bouche... Le Mandalorien le devinait depuis le début qu'elle était passée par ici ! Une confirmation n'était pas ce qui l'intéressait, il voulait savoir où elle était PARTIE. Était -ce si compliqué à sortir comme réponse ?! Le seul réconfort qu'avait le mercenaire pour oublier un peu qu'on le prenait pour un con était les réponses du Sélonien complètement loufoques qui arrachaient chez lui des ricanements nerveux. Et en plus de ça cette rouquine exigeait quelque chose de Sareth alors qu'elle mentait effectivement depuis le début ?! Mais c'était le monde à l'envers... Et pour couronner le tout, le Sélonien l'invitait à foutre le camp pour aller se frotter aux douanes. Pour reprendre un peu de professionnalisme et pour cacher son visage blasé, il fut forcé de remettre son casque. Il se préparait à partir en ignorant copieusement la jeune rousse qui lui faisait face quand soudain il entendit un bruit non loin de lui,des bruits de pas qui essayaient de se faire discret, de tous petits pas... C'est alors qu'il eut une idée, un dernier coup de poker. Il paraissait que la vérité sortait toujours de la bouche des enfants, il était temps de vérifier cette théorie ! Il se tourna vers le pilier derrière lequel dépassaient deux petits Lekkus bleus.

    - Akih... Ca te dirait de te montrer ?
    - Ou-Oui m'sieur ! Pardon m'sieur... Répondit timidement Akih en sortant de sa cachette.
    - Tu sais quelque chose, n'est-ce pas ? C'est pour ça que tu t'es glissé.
    - ... Ophilia était ma voisine de chambre, j'ai entendu sa mère aller la chercher. J'étais très attaché à cette pantoran, c'était comme une petite sœur pour moi alors j'ai fugué pour essayer de la rattraper... Mais la maman devait être très pressée, elle disait qu'ils devaient aller à Terminus. Elle devait prendre un transport en commun j'imagine, en tous les cas j'ai pas réussi à les rattraper, c'est pour ça que j'étais dehors...
    - J'en étais sûr, t'es vraiment un menteur professionnel, ça te servira dans le futur... Enfin, tu as dit qu'elle devaient aller où ?
    - Au Terminus... Genre le Terminus de la corvette, j'imagine.

C'est là que toutes les pièces du Puzzle s'assemblèrent. Comme le Sélonien venait de le dire, elle devait forcément voyager avec son vaisseau personnel, elle n'utiliserait pas les transports en commun. D'autre part il était évident qu'il n'y avait pas dix mille endroits où se cacher dans cette galaxie... L'Empire n'accueillait pas les sensitifs, la République ne tolérerait jamais la présence d'une Sith, le monde criminel grouillait de chasseurs de primes avides de fric et la CSU pourrait certes être une cachette mais cela restait un endroit trop exposé. Il restait donc l'endroit où personne n'allait jamais : Les Régions Inconnues. Et il n'y avait qu'une seule planète qui servait de transition entre la galaxie connue et les mondes inconnus, elle portait le doux nom de... Terminus. Cela ne pouvait pas être une coïncidence.

    - Akih... Tout ce que tu viens de dire, tu m'assures que c'est la vérité, hein ?
    - Oui m'sieur, cette fois je ment pas !
    - T'es un bon garçon... Ecoute, je te promet que je retrouverais Ophilia et que je la ramènerais ici, d'accord ? Ne t'inquiètes pas, je ferais en sorte qu'il ne lui soit fait aucun mal.
    - Merci m'sieur...
    - Bon... Maintenant retourne en cours, c'est impoli pour tes professeurs et impoli pour les gens que tu espionne, termina-t-il en ricanant.

Le petit Twi'Lek disparut à toute vitesse... Sareth se tourna alors vers la rouquine et vers Xien, ils ne pouvaient pas le voir mais son expression se faisait bien plus sévère. Il leva la main pour serrer la main de la propriétaire des lieux, plus par pure politesse que par réel respect envers la dame. Elle gérait un orphelinat, elle n'avait au moins pas tout raté dans sa vie, c'est uniquement pour ça que le Mandalorien tenait à malgré tout lui accorder cette marque de respect.

    - Je vous remercie pour votre... "Coopération", madame, dit-il d'un ton plutôt sec. Merci pour les infos, Sélonien, c'est bien la première fois que je vois l'un des tiens en dehors de Corellia, termina-t-il avec une pointe d'humour dans sa voix. Je vous ramènerai cette gamine, je vous en fait la promesse.

Sans faire plus de cérémonies, Sareth quitta enfin ce lieu... Il était fatigué, mais au moins il avait les informations qu'il voulait. La pluie était toujours aussi battante, elle arrosait le casque du Mandalorien alors que ce dernier arpentait les rues jusqu'à son vaisseau. Il commençait à se faire tard, plus beaucoup de monde ne traînait dans les rues... L'orage grondait dans la silencieuse capitale de Dargul. Pourtant, le mercenaire devinait qu'il n'était pas au bout de ses peines. Et il se sentait toujours plus mal à l'aise, ayant l'impression de poursuivre la mauvaise personne. Pourtant habituellement il évitait de faire trop de morale quand il travaillait, ça rendait moins efficace. Maaaais que voulez vous, les gosses ont toujours été son point sensible, le genre de choses sur lesquelles on ne négocie pas. Il espérait vraiment que cette Ophilia était encore en vie, qu'il n'était pas le dernier à trouver le chemin et qu'un concurrent moins à cheval sur ses principes n'était pas déjà en train de la courser. Tant de choses à penser et à cogiter... Tant de choses qui furent soudain interrompu par le bruit du métal qui tinte et des pas qui s'enchaînent, quelqu'un était derrière Sareth et marchait en faisait claquer ses éperons. Le Mandalorien se stoppa net et se retourna... La silhouette qui se trouvait derrière lui était dans l'ombre, mais un simple regard à son épaulette peinturlurée d'un crâne de Mythosaure et à sa carabine permit au chasseur de primes de le reconnaître immédiatement.

    - Évidemment que tu serais là... C'est donc pour ça que le barman n'a pas voulu te balancer.
#38471
    Faire de son mieux. Se trouver être la cible d’une agression, tentative d’intimidation, prendre peur, se calmer, puis finalement essayer d’aider, du mieux possible, avec ce crétin de Xien qui ne savait rien sur rien, donner toutes les informations à dispositions, avec le sourire autant que possible. Faire de son mieux.

    Malgré le casque réajusté du Mandalorien, Isabo percevait ses humeurs. Elle le savait dédaigneux. Peut-être tout simplement misogyne.

    Elle avait fait de son mieux pour aider cet inconnu brutal et mal poli. De son mieux pour ne pas trahir son Maître. De son mieux pour partager les seules informations à sa disposition : Sabina passée chercher sa fille, ici. Fin de l’histoire. Le gamin avait vu quelque chose ? Parfait, Isabo n’en avait jamais rien su.

    Le mercenaire tendit la main. Le visage de la jeune femme se ferma, sourcils froncés, nez retroussé. Son regard alla du casque, à la main tendue, revint au casque.

      « Puisse votre irrévérence vous étouffer. »

    Il tourna les talons, elle en fit de même. Le Sélonien resta un instant planté-là, sans vraiment comprendre.

    ____________________


    Le soir, l'histoire terminée, la Gardienne s'enferma dans la pièce du manoir qui fut autrefois sa chambre. Ce fut avec surprise mais sans aucun soulagement qu'elle reçut une réponse positive du Maître. La communication s'ouvrit à visages couverts.

      « J'ai un bon candidat pour ta petite chasse à l'homme. Un Mandalorien, la parfaite petite brute sans cervelle. Il se dirige vers Terminus maintenant. »

    On pouvait sentir la colère dans la voix de l'Humaine. La Mirialan ne dit rien. Isabo perdit patience.

      « Mais qu'est-ce qui t'as pris !? Tu nous mets en danger ! »

    Silence. Alors Isabo s'interrogea soudain. Était-ce vraiment Ranath qui était à l'origine de tout ceci ? Ou bien un tiers en avait-il après Sabina ? Ou après l'Ordre Sith ?

      « Ranath ? »

    Elle était inquiète maintenant.

    La communication coupa sans que la Sith eût prononcé le moindre mot, plongeant Isabo dans l'anxiété et le doute.
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By Vérité
#38507

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~ Modération événementiel ~
Ambiance
Une pluie diluvienne avait recouvert la partie nord du continent méridional de Dargul. Dans les tréfonds de l’une des villes les plus excentrées des gigalopoles planétaires, sur ce sol battu et imparfait, dans une âpre ruelle la ou la luminosité était faible, le Mandalorien Sareth entendit grincer un son similaire à celui d’un éperon foulant la terre. Le ciel noir d’encre finit par se zébrer d’une succession de flashs lumineux éclairant brutalement la veine de terre qui servait de route, une figure en armure était figée en plein centre de la voirie.

Illuminé par l’orage une armure vert sombre trempée par les intempéries, un jetpack au dos, deux épaulettes l’une frappé du sigle du crâne du mythosaure le tout sertie d’une cape militaire, un fusil en bandoulière modèle EE-3 largement modifié et un casque en T. Oh non ça ne serait pas …

...la figure armurée chargea son blaster d’un geste de la main avant de mettre la figure en joueTu as le choix, soit tu te retires soit tu finis comme le reste.

La voix était autoritaire, ferme, sortant tout droit des émetteurs du casque en T. Sareth esquissa un mouvement mainte foi intimée, son corps s’apprêtait à s’arquer dans une posture de défit face au danger. Quatre secondes de latence furent nécessaires pour adapter le comportement à la situation, un temps suffisant pour retenir les informations soufflées par une petite voix dans la tête de Daran, Boba Fett tout droit — pourquoi, comment ? — mort — fuite recommandée.

Évidemment que tu serais là... C'est donc pour ça que le barman n'a pas voulu te balancer.

Un nouvel éclair s’abattit, le faisceau blanc s’écrasa à quelques embardées du lieu. La réponse entonnée était insatisfaisante selon les critères de Fett, sans chercher plus d’explication une salve froide vint mordre Daran en trois points, un premier tire en pleine tête sonnant temporairement le guerrier sous le choc de l’impact. Une projection dans la jambe droite, légèrement au-dessus du genou et un dernier jet dans le bras dans l’interstice de l’armure déchirant le revêtement en polymère de l’articulation, brûlant la chaire dans la volée. Le grondement du tonnerre lui finit par raisonner.

Sans laisser aucune chance à la cible au sol, le hurlement sourd d’un jetpack vibra. Le mercenaire de légende se mouva de manière à prendre une position sur un bâtiment, un bloc d’habitations abandonné une structure en polybéton de six mètres de haut surplombant la ruelle cerclée de ses sept masures fermées et d’un vieux square délabré. Sareth devait agir vite, lui qui avait croisé le plus célèbre membre de la liste noire, des questions le mandalorien devait en avoir, mais pour avoir une réponse aux aguets il se devait d'être, ou sinon la Force comptera un esprit en peine de plus ce soir.
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By Sareth Daran
#38508
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Faire le malin était la dernière chose à faire face à Boba. De toutes les options qu'avait Sareth, il eut fallu qu'il choisisse la plus irresponsable et la plus dangereuse, comme à son habitude... Jusqu'ici cette mentalité lui avait été bénéficiaire, mais arrivait toujours un moment où chaque méthode, chaque stratégie et chaque technique finissait par rencontrer une force contraire qui mettrait chaque acquis à l'épreuve. L'improvisation était une force chaotique et créatrice qui offrait l'effet de surprise et la déroute, mais face à un adversaire qui se farcissait des petits arrogants de son genre par paquets de dix toutes les semaines, ça n'allait pas suffire. Ce fil de pensée que je viens de vous exprimer, Sareth eut à peine le temps de l'intérioriser lorsque les tirs lui arrivèrent dessus. Si il s'était préparé au combat à venir il aurait pu allumer son générateur de bouclier pour sauver son armure, au lieu de ça il se fit bêtement avoir et prit un tir dans son casque. Le Beskar produisit son tintement significatif indiquant qu'il avait dévié le coup. Sa jambe fut la seconde à prendre un projectile, sa jambière en duracier poussa un cri bien moins harmonieux qui indiquait à coup sûr que le prochain tir risquerait bien de tout bonnement la détruire. Enfin, son bras fut le suivant et cette fois ci les dommages furent réels. Le feu du laser fit fondre le métal, rongea le polymère et dévora une partie de la chair de Sareth, et cette fois ci, à défaut du métal, c'est lui qui cria. Il recula, se tenant vainement le bras... Comment gagner ? Pouvait-il seulement gagner ? Ne fallait-il pas mieux fuir ? Le mercenaire profitait de ces quelques instants de répit pour essayer d'ordonner le chaos que sa tête était devenue, mais lorsque l'envol de Boba prit fin, ce processus cognitif s'arrêta immédiatement. Les sens de Sareth se mirent en état d'alerte, mis en éveil par un processus traumatique.

L'odeur du gaz Tibanna qui s'échappe dans l'air, le bruit de l'énergie qui se condense, les pistons métalliques qui compressent et écrasent le projectile gazeux jusqu'au bout du canon. Les muscles de Sareth se compressèrent et la douleur à son bras s'évapora lorsque l'adrénaline et la panique emplirent son esprit. Sareth pouvait se permettre d'encaisser beaucoup de tirs, mais pas celui là. La détonation eut lieu, le projectile orangé meurtrier jaillit du fusil de Boba et s'écrasa à toute vitesse en direction du chasseur de primes, mais une roulade en direction de la ruelle adjacente lui évita une désintégration totale. On ne rigolait plus, Boba Fett n'était pas le genre de type avec qui on blaguait, du moins pas encore, il était venu pour tuer et il ne repartirait pas tant qu'il n'aurait pas fini sa tâche. Cela changeait drastiquement tous les plans de notre protagoniste, lui qui, jusqu'à présent, se reposait sur ses lauriers. Il avait eu tout le loisir de se tromper, de faire des erreurs stupides qui n'avaient pas manqué de quasi le tuer, mais maintenant il avait posé le pied dans la cour des grands... Fort de son orgueil il s'était enclavé dans une zone de confort et se croyait invincible, mais cette certitude venait de s'évanouir en même temps que ses chances de l'emporter. On ne se battait plus pour gagner mais pour survivre. Et, paradoxalement, cette information faisait sourire Sareth de toutes ses dents derrière son casque. Enfin, il se trouvait face à un défi qui le ferait sortir de cette zone de confort qu'il conspuait tant. Il n'allait pas gagner, il le savait, mais il allait tout donner pour donner un maximum de fil à retordre à son adversaire.

    - Très bien... Défi accepté.

Pourquoi se lancer dans une tentative aussi insensée ? Ça ne l'était pas tant que ça en réalité... Même s'il parvenait à fuir jusqu'au Wings of Liberty, le Slave I réduirait son vaisseau en cendres. Le combat se déroulerait ici et maintenant, fuir n'était pas une option. Sareth souffla un coup, tentant de reprendre son calme, il réfléchit le plus vite possible. Attaquer n'était pas une bonne idée, ça revenait à s'exposer à une attaque dévastatrice de la part de Boba, il valait mieux fuir, esquiver, se défendre et attendre que le mercenaire légendaire commette une erreur pour la punir. Est-ce qu'un homme comme Boba pouvait seulement se tromper en plein combat ? Il le fallait, et si jamais le tueur de Jedi était d'une régularité à toute épreuve, il faudrait le pousser à la faute. Le mercenaire se mit donc à fuir à toute jambe, il n'utilisa pas son propre jetpack, s'envoler reviendrait à devenir une cible de tir au pigeon, il était plus en sécurité entre les murs des ruelles, de plus, utiliser le moins possible de ses gadgets permettrait à Sareth de prendre son adversaire par surprise en les révélant un à un. Cependant, se confiner dans des espaces aussi restreints que les ruelles n'était pas un plan sans failles. Car il suffit à Boba de survoler la zone avec son jetpack pour arroser la ruelle de grenades et mettre la stratégie de notre mercenaire à l'épreuve. Le e fugitif sprinta pour s'éloigner le plus possible des grenades, se cacha derrière des poubelles et évita de peu les explosions qui se succédaient derrière lui. Boba avait bien joué, mais il s'était exposé. Sareth leva donc ses blasters au ciel et canarda son adversaire sans lui laisser le temps de préparer son prochain coup... Est-ce qu'un seul de ces tirs parviendraient à faire mouche ?
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By Vérité
#38915

ImageAmbiance

Courir, fuir … tout ceci paraissait bien dérisoire alors que l’odeur de soufre du baradium s’élevait au même titre qu’une épaisse de fumée noire dans les venelles du bloc d’habitations abandonné. Une nouvelle détonation retentit, soulevant d’imposantes gerbes de terres, de boues calcinées et de polybéton fondu. Notre cowboy de l’espace cavalait ventre à terre, un véritable renard qui jouait de l’environnement pour survivre. Son poursuivant cependant le traquait sans relâche, ce chasseur patient et méticuleux qui menait sa traque sans jamais faiblir ne laissant pas un instant de répit à sa proie.

Les déchets parmi les déchets, c’était le dos plaqué contre les vide-ordures que notre mandalorien à l’armure reluisante d’éclat argenté dans la pluie diluvienne dégaina son fidèle blaster Westar après qu’une énième explosion avait marqué le sol à trois pas de la planque de notre courageux fuyard. Le tibanna doré finit par être dégobillé depuis l’arme de poing du jeune chasseur de prime, le trait énergétique lui fusa vers sa cible…

Tiiiiing … le tintement caractéristique de la morsure du laser sur le métal sonna en écho. Daran avait fait mouche… Fett sombra déséquilibrée dans l’une des zones nappées par cette fumée noire étonnamment épaisse et qui avaient fini par envahir l’ensemble du quartier. Un silence de plomb finit par s’abattre dans cette jungle urbaine désaffectée. Uniquement le ruissellement de la pluie venait à briser ce silence oppressant. Sareth voyait perler sur son front quelques gouttes de sueur incontrôlées, il venait tout juste de perdre de vue Boba Fett. Le temps s’écoulait plus lentement à ces instants ou l’adrénaline envahissait la machinerie biologique, cette bénite hormone changeait même le plus innocent des hommes en une bête dangereuse et endurante capables d’accomplir des exploits qu’il lui était jusqu’alors inaccessible. Cependant ce neurotransmetteur finit par fluctuer et alors que l’attente pesait de plus en plus la molécule vint à diminuer en intensité, avant de finalement s’éteindre totalement. Daran ressentit tout le poids de ses efforts, il en avait le souffle court, des douleurs abdominales aiguës constellaient son corps, sa concentration finit indubitablement par baisser, rien qu’un instant.

Une fenêtre suffisante trahit par son propre corps tiraillé par la fatigue, un sifflement, puis un choc brutal se succédèrent. Se pointèrent au milieu de la visière de Sareth les crocs d’un harpon denté qui perça le transparacier et déchira la chair. L’œil droit de Daran ne percevait plus rien, ou plutôt plus qu’une effroyable obscurité. Le jeune chasseur de prime s’écroula dans la douleur, une tension au niveau d’un câble frémit, en un mouvement sec le tissu conjonctif ploya et se déchira.

Quelqu’un tractait par le crâne un Sareth groggy raclant désormais le sol. Se relever demanderait un effort surhumain et mobiliserait toute l’énergie restante de notre pauvre cowboy de l’espace. Émergeant d’un tissu d’ombre artificiel la figure implacable de Fett apparut à Sareth. Un poing se serrait, celui d’un gantelet concasseur mandalorien. La foudre s’abattit en un flash lumineux, illuminant une triste scène celle d’un mouvement répété inlassablement réduisant en miettes chaque os qui pouvaient être brisés dans un corps. Sareth avait peut être tenté de se défendre, user de gadget, des astuces dont lui seul avait le secret, pourtant le résultat restera inchangé, du sang sur du fer mandalorien voilà tout ce qu’y régnait sous l’intempérie. Alors qu’un voile s’apposait doucement sur l’œil valide de Daran, son dernier regard avant de plonger dans le grand oubli se posa sur une petite marque noire qui ornait désormais le haut du casque de Boba, son tir avait été parfait…

Fett terminait de suspendre à un crochet à viande une carcasse encore pleine de quelques spasmes de vies.Tu serviras d’exemple. Les amateurs n’ont pas leur place dans ce genre de mission, apprenez à rester à votre place.


La dépouille du chasseur de prime pendante à quatre mètres du sol raccroché à un ancien système d’éclairage électrique finit par être découverte le lendemain matin par quelques gamins des rues venues braver les interdits de leur parent en s’aventurant dans ce bloc urbain désaffecté. C’était dégoulinant de suie et d’hémoglobine que l’équipage de Daran parvint à récupérer au sein de leur vaisseau leur pauvre compagnon plongé dans un état critique. La rumeur que Boba avait encore fait des siennes s’étendit rapidement dans le monde criminel. La chasse au sensitif c’était son crédo et la pile de cadavres et de blessés de jeunes casse-cou venus remettre en cause sa domination attestait qu’il était encore l’alpha. Rares étaient ceux qui tentèrent de braver après coup cet ultimatum.

Le mercenaire légendaire avant de disparaître à bord du Slave I était parti brutaliser à son tour la source d’information tantôt consultée par Daran. Sa patience étrangement diminuée, le refus n’était pas une option pour les pauvres belligérants de l’établissement, c’était la coopération ou la désintégration.

~ Fin de la modération événementielle ~



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By Sareth Daran
#38917
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L
es derniers mots du Chasseur de Primes ne furent ni les plus lyriques ni les plus élégants, il furent simplement les suivants :

    - Va... T'faire... Foutre... Répondit-il en crachant du sang.

Il fallait bien que ce jour arrive... Sareth avait croisé mille fois plus fort que lui, et la rencontre s'était terminée de la plus horrible des façons. La douleur était indescriptible, physique comme psychologique. Le chasseur de primes n'avait rien compris à ce qui s'était passé, tout s'était déroulé si vite... Il pendouillait, là, en haut d'un système d'éclairage dans un état lamentable... La visière percée de son casque suintait de sang, son sang. Humiliation était un terme qui ne désignerait pas assez bien l'état dans lequel le pauvre garçon se sentait. A ce stade, la douleur qui régnait dans tout son corps était presque en train de s'effacer tant son esprit était dans un état de transe. Battu à mort par son modèle, son idole, c'était un puissant coup au moral. La pluie arrosait son corps et ses blessures, inondait sa froide armure, complètement percée et cabossée. Autour de lui, rien, rien à part des rues nocturnes complètement vides et ses propres pensées plus noires que le ciel. Il se sentait faible, terriblement faible, aussi faible et démuni que quand il était petit au milieu de ce champ de bataille qu'était devenu son village natal. Son père devait avoir honte si il était encore là, quelque part dans les étoiles. Sans vraiment s'en rendre compte, des larmes coulaient le long de son seul œil valide... Était-ce l'intenable douleur ou bien la peine que ressentait Sareth à cet instant précis qui le plongeait dans cet état suprême de faiblesse ? Difficile à dire. Mais alors que le Chasseur de Primes se laissait noyer dans son propre désespoir, attendant que la mort se décide enfin à venir le faucher, il entendit alors une voix familière derrière lui. Une voix modifiée par le filtre d'un casque intégral, la rendant robotique.

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    - Allons... C'est tout ce dont tu es capable ? Tu me déçois, je t'ai connu plus habile, plus fort.
    - T'es pas vraiment là... Koff... T'es dans ma tête... J'le sais...
    - Peut être, ou peut être pas, qui sait ?

Et alors il apparut, en un saut périlleux, il atterrit devant Sareth, protégé par sa lourde tenue noire teintée de rouge. La visière de son casque était animée d'une lumière rouge qui dévisageait le chasseur de primes sans la moindre once de pitié. Il se tenait perché sur le fil électrique du système d'éclairage, tête à l'envers face à Sareth, léger comme une plume. Il semblait si réel, pourtant le Chasseur de Primes refusait d'admettre que ce salopard existait bel et bien. Le cyborg tout de noir vêtu reprit alors sa discussion.

    - Tu as échoué... Tout comme il y a des années. Ça fait toujours aussi mal, hein ?
    - Pas la peine de remuer ton sabre dans ma plaie. Dégage.
    - Tu ne peux pas te débarrasser de moi comme ça... Nous sommes liés par le combat et la vengeance dans un cycle poétique de violence et de mort. Refuser que j'existe ne te sauvera pas de notre prochaine confrontation.
    - Tu penses vraiment qu'on va se battre à nouveau ? Je vais crever ici, comme tous ceux qui ont croisé Boba avant moi.
    - Non... Seul moi ait le droit de vie ou de mort sur toi, tout comme tu es le seul à décider de mon destin, toi aussi.
    - Je suis pas d'humeur pour tes charabias... Fous moi la paix. Laisse moi mourir avec le peu de dignité qui me reste...
    - Non.
    - Pourquoi ?! Crier lui arracha un gémissement de douleur.
    - Nous avons emprunté la voie du chasseur de prime il y a des années. Aujourd'hui notre route vers la légende est proche... L'un de nous deviendra un dieu de la mort, l'autre périra pour nourrir la légende de son meurtrier.
    - Tu veux venger la mort de ton frère, arrête de chercher des excuses à ta haine...
    - Je ne te hais plus, c'est faux... J'ai abandonné tout cela lorsqu'Arkanian Cyber m'a offert l'opportunité de devenir plus qu'un homme. A présent, privé de tout ce qui faisait de moi un mortel, je cherche un but plus grand... Je cherche un adversaire qui me poussera toujours dans mes derniers retranchements et me rendra plus fort, tu es le seul à avoir rempli ces critères à la perfection. Tu ne vas donc pas mourir... Tu vas survivre, et tu ressortiras plus fort et plus déterminé que jamais de cette entrevue avec la mort. Tu le feras car tu veux venger celle que je t'ai volé à coup de disrupteur, tu le feras car l'honneur de ton père en dépend, tu le feras c'est dans ta nature de survivre.
    - ... Ils ont intérêt à valoir le coup ces trois millions de crédits, parce que je vais les chercher sur Terminus, grogna-t-il. Et une fois que je les aurais, je te tuerais... Puis je ferai sa Fett à Boba, termina-t-il avec un sourire narquois.
    - Je préfère ça. Il sortit quelque chose de sa poche, une oreillette, il l'approcha de la tête de Sareth pour que ce dernier puisse l'entendre et parler à l'intérieur.
    - Allo ?! Allo ?! C'était la voix de Rooker au travers de l'oreillette.
    - Roo...Ker... Viens me chercher... Vite...

A ces mots, Sareth cligna d'un oeil, et le mystérieux assassin qui se trouvait sous ses yeux disparut instantanément, comme si il n'avait jamais été là. L'oreillette était à son oreille, comme elle l'avait toujours été. Avait-il effectivement halluciné ?! Ce qui était sûr, c'est que lorsque le Mandalorien ferma une ultime fois son œil, il ne le rouvrit plus... Il ne rouvrirait son unique œil que bien des heures plus tard. Il serait profondément changé par ce combat, que cela soit physiquement ou mentalement... Mais une chose ne changerait pas : Sa volonté de fer. Il allait se rendre sur Terminus une fois guéri, qu'importe la force de son ennemi, qu'importe les blessures qui changeraient à jamais son visage.

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Un nouveau Sareth, conservant fièrement sa blessure à l’œil comme signe d'apprentissage, posait un premier pas dans la cour des grands.
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