L'Astre Tyran

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Monde lacustre, merveille de la Nouvelle République, Naboo est partagée par les Humains et les Gungans. Il est possible de traverser la planète via son noyau grâce à d'immenses grottes sous-marines abritant des espèces uniques dans toute la galaxie.
Gouvernement : Nouvelle République
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Luna sauta de joie dans à son cou

« Oh merci infiniment Sasa c’est si gentil de m’accompagner. Je ne sais pas si j’aurais vraiment pu le faire sans toi »


En entendant qu’il l’a laisser venir avec lui, elle ne put s’empêcher de sourire implicitement au fait qu’elle pourrait avoir sa vengeance. Bien entendu, elle lui obéirait. Elle ne voulait en aucun cas briser sa carrière. Toutefois s’il advenait qu’on lui fasse du mal elle ne répondrait plus de rien. Mais, au fond, elle se demandait pourquoi il avait insisté sur le SURTOUT. Après tout, il ne savait rien de son entraînement avec Alayna et Ewilya. En fronçant les sourcils, Luna se demandait ce qui avait bien pu se passer pour que son avis pense qu’elle souhaitait tuer ses kidnappeurs…Peut-être l’expression de son visage était-il trop évident lorsqu’elle avait pensé à les torturer. Mais, elle n’était pas un monstre. Et elle n’était pas égoïste. Jamais elle ne ferait du mal à son ami d’enfance. Poussant un soupir, elle acquise doucement de la tête

« D’accord…Je n’attaquerais qu’en cas de légitime défense, je te le promets »


Baissant ces yeux vers le sol, elle prit une mèche de ces cheveux autour de son petit doigt. Elle devait se faire violence pour ne pas entendre la fureur de la noirceur qui se tenait au fond d’elle. Non ! Elle serait plus forte pour son ami. Elle voulait être quelqu’un de bien. La violence ne résoudrait rien pour ses…sauvages. Comme lui rappelait souvent Ewilya, elle devait agir en diplomate et en fine stratège sinon tout lui échapperait des mains

La maison de son enfance entra dans son champ de vision. Un soupir s’évanouit sur ces lèvres. Le passé lui faisait face. Luna tentait de se rappelait des souvenirs d’enfances qu’elle avait pu avoir ici. Des rires, des cris de joie lui parvenaient en mémoire si elle se concentrait. Mais tout se brouillait assez vite avec le kidnapping. Secouant sa tête et redressant les épaules, elle afficha un masque serein sur son visage grâce à son sourire qu’elle accorda à Sareth

« Allez, on y va ? »


Voyant que son tendre ami la suivait, ils avancèrent jusqu’à la maison silencieuse comme perdue dans un éternel sommeil. Sa main timide s’avança vers la porte pour l’entrouvrir doucement. Elle voulait passer la première dans cette maison. Inspira profondément elle entra dans la maison couverte de végétaux. La nature semblait avoir repris ces droits ici. La faible lumière du soleil éclairait par endroits les lieux. Des verres brisés jonchés le sol et se fracassait sous ses pas qu’elle voulait léger. Un couinement se fit entendre sous son pied quand il lui sembla traverser le salon. Enfin salon…il ne rester qu’un canapé cramoisi et des rideaux en lambeaux. Elle se baissa pour voir la source du couinement et découvrit un hochet en forme de lune, la couleur devait être bleu nuit mais elle avait viré au bleu gris avec la poussière et les années. Luna serra le hochet dans sa main légèrement accroupis et le visage caché par ses longs cheveux. Tant mieux cela empêcherait Sareth de voir à quel point elle était bouleversée. En retenant ces larmes, elle le cacha dans une poche et se releva sans un bruit. Elle retenait sa respiration qui devenait irrégulière et ses larmes qui voulaient sortir de ces yeux bleus et roulaient sur ces joues. Sauf que voilà, elle n’était plus une enfant. Elle ne devait plus pleurer ainsi. Ces parents étaient morts, elles ne les avaient pratiquement pas connus. Aujourd’hui elle était forte, entourer d’une nouvelle famille : un père adoptif, deux sœurs Alayna et Ewilya et Sareth. Elle devait passer à autre chose. Les oublier. Un escalier l’intrigua. Il menait sans doute à un étage. Se tournant vers Sareth elle fit un petit sourire timide mais une voix étouffée :

« Je reviens je vais monter, tu surveilles mes arrières ? »


Elle ne voulait pas que Sareth la voit aussi faible et misérable sous ses souvenirs. Les bruits de verres qui se brisaient faisaient écho à son cœur qui se brisait lui aussi. Aux cris de ces parents lors du kidnapping. Tout ces sons l’agressaient et lui donnait le tournis. Luna cru même sentir des affluences de sang de ces parents coulaient sur la prairie et sur la porte du vaisseau qui l’emporter déjà vers une vie d’esclave. Avant d’entendre la réponse de Sareth, elle grimpa quatre à quatre les marches. Oui, elle était en train de fuir. Elle se considérait comme lâche mais les larmes finirent par glissaient sur ces joues à peine eut-elle atteint l’étage. Les rayons du soleil éclairaient assez pour voir les larmes roulaient sur ces joues délicatement et finirent leurs courses sur le parquet. Se sentant nauséeuse, elle s’accouda à ce qui lui semblait être une commode, mais qui avec le temps avait fini par être user et se brisa. Soudain, sous le poids du chagrin, ses jambes la lâchèrent et cela fit tomber des petites fioles sans doute de parfums sur le sol qui se brisèrent. Elle tomba avec. Ses mains atterrirent directement par malchance sur les bouts de verre. Elle ne cria pas. La douleur lui faisait du bien. Malgré le sang qui coulait sur ces poignets elle redonna un coup de poing ferme dans le meuble à moitié brisé. Elle continua jusqu’à avoir les mains ensanglantées. C’était injuste. Cette chambre aurait dû être la sienne. Elle aurait dû avoir une vie ici à Naboo avec ces deux parents. En relevant la tête pour essuyer son visage, une image attira son regard. Une femme et un homme tenait dans leurs bras une petite fille avec des petites couettes. Ces yeux étaient les mêmes que les siens. Elle ne pu s’empêcher de sourire en murmurant :

« Maman…Papa…. »


Elle approcha le cadre en l’agrippant avec ces deux mains et le serra contre son cœur. Oh comme cela lui faisait mal. En fermant les yeux, elle se recrevilla entre les bouts de verre en serrant encore plus fort le cadre. Les cris et les pleurs de ces parents la tourmentaient. Elle n’arrivait presque plus à percevoir la lumière du soleil. Seulement la pénombre qui l’avait envahi. Paniquer elle tentait de sortir de cette boucle infernale. Sareth était là ! Lui ne l’abandonnerait jamais. Elle tenta de crier mais aucun son ne sortit de ces lèvres. Pitié ! Elle voulait sortir de ce cauchemar. Luna se sentie encore plus mal. De l’extérieur, on aurait simplement dit qu’elle dormait et qu’elle faisait un cauchemar mais c’était sa propre peur qui la maîtriser. Tentant de se raccrochait à l’idée que son fidèle ami était près d’elle, elle se frailla un chemin dans son propre cauchemar et réussi simplement à l’appeler lui. Lui seul pouvait la sortir de sa torpeur :

« Sareth…. »


En y mettant plus d’énergie elle réussit à crier plusieurs fois son prénom :

« Sareth…SARETH ! »
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Cela faisait bien trois fois de suite que Luna se retrouvait dans les bras de Sareth en à peine trois minutes, rien qui ne soit fondamentalement dérangeant, bien au contraire, mais tout de même... C'était révélateur d'un comportement un poil naïf, elle aurait pu tomber sur un jeune homme bien moins aimable que Sareth qui aurait pu utiliser cette confiance si facilement acquise à son avantage, le Mandalorien se demanda donc si elle accordait si aisément sa confiance aux inconnus de la sorte... Il espérait que non. Cela étant dit, il commençait réellement à pester contre la présence de sa propre armure entre lui et elle. L'intérêt d'une accolade était de ressentir l'affection de la personne d'en face, pas de ressentir une vague pression sur les plaques de dur-acier successives qui coupaient tout contact avec la chaleur humaine ! D'autant qu'au bout du troisième contact tactile par surprise à demi consenti, Sareth commençait à constater que Luna avait bien grandi... Mais ces pensées grivoises n'étaient pas dignes du mercenaire, elles quittèrent donc son esprit aussi vite qu'elles y étaient apparues : Le temps d'un clignement de paupières.

Il était donc temps de guider la femme forte et indépendante qu'était Luna dans son incroyablement dangereuse maison, des fois que du lierre ne lui arrache les bras ou qu'un bout de verre ne la fasse saigner à blanc, évidemment. Pour une demoiselle qui se prétendait parfaitement capable de se débrouiller toute seule, elle avait bien du mal à entrer dans cette maison... M'enfin, bien que drôles, ces réflexions faisaient culpabiliser le Mandalorien, s'il avait dû revenir à la maison de son enfance sur Ord Mantell, il aurait sans doute lui aussi eu des instants de faiblesse comme celui ci, ce n'était donc pas un reproche ni même une moquerie, juste une petite touche d'humour avant le moment difficile qui attendait la jeune femme. Car si Sareth proférait malgré lui ces blagues dans sa tête, c'était bien pour rester détaché et digne face à la détresse de sa meilleure amie qui cachait bien mal les idées noires qui l'accablaient à mesure que son passé lui arrivait en pleine figure. Elle avait du courage, se confronter à son passé de la sorte n'était pas chose aisée, d'une certaine manière, le Mandalorien ressentait beaucoup de respect pour elle en cet instant, aussi il la laissa monter sans problème. Il ne lui fit pas l'affront de lui demander de faire attention, il se contenta d'un hochement de tête et attendit.

Ces ruines transpiraient les scènes de vie laissées là en suspens après un incident qui avait frappé sans crier gare. Le hochet par terre, la cuisine recouverte par les feuillage, les ustensiles rouillés par les années et les pluies, les murs de bois décrépits, l'odeur de plantes et de bois flotté qui envahissait la maison... Ce n'était pas une simple odeur de forêt et de végétation, c'était l'odeur du passé, de l'amertume et de la mélancolie, celle de Luna. Et au milieu de cette nature reprenant ses droits, le verre, les débris, les planches cassées et les meubles éparpillés sur le sol... Ni le vent, ni la pluie ni aucune intempérie n'en était à l'origine, il fallait être idiot pour ne pas le voir, ce chaos était d'origine humaine. Rien n'avait été déplacé, la scène avait été laissée telle quelle, si il le voulait, Sareth pourrait même user de ses talents de pisteur pour reconstituer l'attaque telle qu'elle avait eu lieu...

    - C'est à la porte que tout a commencé, comme souvent... Chuchota-t-il pour lui même en s'approchant de celle ci. Les parents se tenaient dans l'entrebâillement, ils avaient peur... Ils l'ont refermé brutalement lorsqu'ils comprirent de quoi il en retournait... Mais la poignée a sauté et la porte a bien failli sortir de ses gonds sous les chocs, constata-t-il en observant en détail la pauvre porte en bois laissée à l'abandon sans poignée ni verrou, peinant à se tenir sur ses gonds et à se maintenir debout. Ils sont passés par les fenêtres... Ils sont passés à la cuisine pour se saisir d'un couteau mais l'ustensile n'a pas pu servir, il n'y a pas de sang sur le sol, et le couteau est propre, bien que rouillé... Conclut-il tout en examinant le couteau rouillé à deux pas des escaliers. C'était peine perdue, toutes les fenêtres ont été brisées, cela veut dire qu'ils étaient au minimum une dizaine, ils sont montés par les escaliers pour sans doute chercher leur fille, et là...
    - Sareth... SARETH !!!
    - Hein ?! Poussa-t-il dans la surprise avant de se tourner vers l'escalier. Merde, merde merde !

Le Mandalorien accourut au travers des escaliers. Comment diable pouvait-il y avoir encore du danger des années après ?! Pourtant si il y avait eu la moindre créature en haut, il l'aurait sentie et entendue ! A moins que Luna ait trouvé quelque chose... Quelque chose d'horrible, quelque chose que nul ne voulait voir. Non, que ça ne soit pas ça, pitié que ça ne soit pas ça, pensait-il au plus profond de lui même. La seconde d'après, il ne trouva aucun cadavre tant redouté, heureusement, mais il y trouva une Luna avec une main en sang et complètement recroquevillée dans un coin de la pièce, apeurée, semblant ailleurs et perdue dans sa propre tête. Sareth se gardait bien de faire la réflexion quand au fait que pour une femme forte et indépendante, elle avait réussi à se blesser toute seule sans l'aide de personne, et pourtant seul Manda sait à quel point cette réflexion aurait été de bon ton ! Non, au lieu de ça il sortit des bandages de l'alcool médical et des bandages de sa sacoche fétiche, constatant que la main était entrée en contact avec du bois pourri et du verre poussiéreux, l'idéal pour mourir bêtement d'une infection bénigne.

    - Merde... Ta main est dans un sale état. Calme toi, regarde moi je suis là, c'est fini, c'est fini... Expliqua-t-il en posant délicatement sa main sur la joue de Luna pour orienter son regard vers lui. Tu as fait une crise de panique, ça arrive parfois quand on souffre d'un syndrome de stress post traumatique, mon père en souffrait aussi, et... Moi aussi j'en souffre, je connais bien. Reprends ton souffle et concentre toi sur mon œil, demanda-t-il en retirant son casque. Et donne moi ta main aussi... Si on ne la soigne pas ça va s'infecter.
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Luna avait terriblement honte d’avoir appelé à l’aide son ami. Elle avait cru qu’avec ses entraînements une crise de panique ne pouvait pas diable lui arriver. Elle s’était lourdement trompée. Pour combler du malheurs Sareth devait la trouver bien moins forte et indépendante qu’elle avait bien voulu lui faire paraître. Cela la mettait extrêmement mal. Confuse, elle le vit rechercher des bandages pour la bander. Quelle humiliation ! Elle savait très bien panser ses plaids mais la jeune femme n’aurait arrêté pour rien au monde son ami lorsqu’il posa délicatement sa main sur sa joue. Relevant les yeux vers lui, elle observa la forme de son œil, sa couleur douce et se concentra sur sa voix qui l’apaiser. Son cœur fit un petit bon en avant lorsqu’il lui avoue connaître ses syndromes. La honte qui, se voyant à sa gêne et ses joues roses disparut légèrement. Mais, elle serrer toujours le poing. Pourtant elle avait envie de lui donner la main. Lui donner sa main, cela signifier avoir besoin d’aide. Donc, être reconnu faible aux yeux d’un mandalorien. Mais pour qui passerait-elle devant son ami ? Une faible, semblait lui souffler une voix intérieure. Luna aurait voulu baisser les yeux de honte mais elle se ressaisit et garda le contact de ses yeux attendrit par sa voix et se concentra sur l’œil. Elle se demandait ce qui avait bien plus lui arriver, mais cela ne perturber pas son visage. Il restait tout aussi brave voir plus avec cette blessure de guerre, se dit-elle intérieurement. NON ! Il fallait rester concentrée. Après tout c’était son ami, il ne pouvait guère lui faire du mal. Au mieux il l’aiderait mieux qu’elle au vu de ces légers tremblements qui venaient tout juste de se calmer

Obéissante, elle finit par lui donner doucement sa main. Tentant de retrouver une sorte de contenance pendant qu’il lui désinfecter la main, la jeune femme détourna légèrement les épaules mimant de ne rien sentir alors qu’elle sentait l’alcool lui bruler la main. Elle avait voulu souffrir, de rage elle avait voulu apaiser ses souffrances. La douleur de la perte de ces parents. Mais est-ce forcément un choix judicieux ? Ne venait-elle pas de s’exposer davantage comme une personne faible ? Pourtant Luna le savait, elle n’était en aucun cas une pauvre femme fragile et sans défense, elle avait déjà tué, torturer. S’il advenait qu’il découvre ce qu’elle avait déjà effectuer avec sa consœur peut-être la verrait-il comme une menace. Non, elle ne pouvait imaginer que son ami d’enfance lui tourne le dos mais par précaution, elle ne voulait pas lui avouer dans l’immédiat. Peut-être un jour. Tout était si compliqué. Mais avec Sareth c’était différent. Néanmoins elle ne voulu ni l’alarmer, ni lui donner une raison de plus de la prendre pour une femme faible. Elle n’osait rien lui dire. Mais lui, il lui avait demander de lui faire confiance. Un profond soupir, témoignant de son angoisse à s’être exposée ainsi, et un détournement du regard de Sareth, elle prit la parole après ces longues minutes de silence pesant :

« Excuse-moi de t’avoir appelé…Je me suis énervée pour rien, ceci était puéril et inutile. Je voulais faire passer la douleur que je ressentais au fond de mon cœur, mais cela n’a fait que l’empirer. Si tu veux, je peux continuer mon bandage seule, je ne voudrais point t’embarrasser davantage… »


Alors qu’elle tenta de prendre les linges des mains de Sareth celui-ci la stoppa et la somma de le laisser finir. Une moue apparue sur son doux visage. Décidément il devait la prendre pour un bébé. Toutefois, elle se laissa gentiment faire. Ce qui lui paru le plus étrange, c’est qu’au moment où leurs doigts s’étaient touchés elle n’avait pas voulu les enlever et elle avait gardé sa main valide dans la sienne. Il va me prendre pour une folle, se dit-elle. Mais Luna n’avait que rarement ressenti ça pour quelqu’un. Et si elle en juger par la rapidité dont il l’avait pris en charge après son cri, il devait s’inquiéter pour elle. Un tendre sourire discret naquit à la commissure de ces lèvres. Il termina doucement son bandage et l’aida à se relever

« Merci sasa, ça me touche beaucoup mais…s’il te plaît ne me voit pas comme quelqu’un de fragile…cela me gênerait que tu penses que je suis incapable de me défendre seule aussi. Et ce SURTOUT au vu de la mission que nous allons entreprendre. Je suis forte et je peux réussir seule seulement voilà ta présence me rassure et m’aide enfin…tu vois ce que je veux dire…Tu es là quoi »


Elle bégailla. Arrgh ! Que cela la mettait mal à l’aise. Se détournant de son regard elle reprit le chemin de l’escalier. Elle commença à descendre au salon tout en évitant de reproduire ce qui venait de se passer

« Bref, tout ça pour dire que je te suis reconnaissante alors merci sasa »


Pour détourner tout soupçons et éviter qu’il ne lui pose des questions elle enchaîna rapidement, d’un ton professionnel sur les trouvailles personnelles dans la chambre de ces parents

« J’ai repéré que les salauds qui nous ont enlevés sont venus à quatre dans ma chambre, il y avait plusieurs traces de pas dans une sorte de boue MAIS seulement quatre paires de chaussures différentes. Il n’y a plus les bijoux et les trésors de familles tout a été piller au passage. Je suppose que mes parents devaient se trouver dans la cuisine. As-tu trouvé des pistes qui nous amènerait vers un groupe de personnels ? Un symbole ? Une marque qu’il aurait laissée quelque part ? »
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Au final c'était bien plus de peur que de mal, Sareth souffla un coup quand il constata que Luna revenait à elle... Malgré tout, le Mandalorien ne pouvait s'empêcher de constater que la jeune femme avait bien du mal à cacher ses émotions, compréhensible après tout quand on a été élevé pour toujours cacher ses dons, mais un comportement qui pouvait s'avérer dangereux dans l'usage de la force. Sareth se basait là seulement sur les maigres informations que Dashel lui avait transmit, mais il était presque sûr que les émotions fortes et la force ne faisaient pas bon ménage... Enfin, si, elles faisaient bon ménage dans la pratique du côté obscur. La colère et la peur avaient toujours été de puissantes armes, que cela soit symboliquement entre les mains d'un tyran, ou littéralement entre les mains d'un des Siths qu'il avait eu le malheur de croiser. Tous les utilisateurs du côté obscur qu'il avait croisé, sans exception, étaient soient orgueilleux, soit apeurés, soit colériques, voire les trois en même temps. L'homme masqué était orgueilleux, Sabina avait peur, et Luna semblait pleine de colère et de haine...

Peut être était-ce de là que venait l'éclat rouge dans ses yeux qui était apparu le temps d'un clignement de paupière. Est-ce que Luna était une Sith ? Non, Sareth en doutait, mais elle n'était pas non plus une Jedi, après tout elle ne faisait pas partie de l'ordre. Luna se situait donc entre les deux, marchant sur un petit fil menaçant à tout moment de rompre, devant rapidement faire un choix entre ombre et lumière. Était-elle plus proche de l'ombre que de la lumière ? Difficile à dire une fois encore, Sareth ne pouvait que conjecturer, mais il était clair qu'à ce moment précis, c'était l'ombre qui devait s'approcher... Et comment lui en vouloir ? Sareth aussi avait connu la rancœur, le ressentiment et la peine de perdre quelqu'un, il serait bien hypocrite de lui reprocher d'être humaine. Et pourtant, si elle voulait rester saine d'esprit, elle devait être capable de tourner la page, un dilemme horrible, une situation qui tenait presque du tragique... En cela, le Mandalorien comprenait peu à peu qu'emmener son amie d'enfance avec lui risquait de l'alimenter au lieu de la protéger.

    - Tu sais quoi Luna... Oublions ça, oublions toute cette mission sordide, allons nous baigner, manger un bout et parler de tout et de rien pendant des heures avant d'explorer l'univers ensemble loin de ces guerres et de toutes ces histoires de criminels, on vaut mieux que tout ça, on mérite d'être heureux.

C'est sans doute ce qu'il aurait dit si les contraintes monétaires n'existaient pas et qu'il n'avait pas les tripes de tenir sa parole... Bien qu'il aurait été plaisant de dire ça et de nier ses responsabilités, de prendre cette décisions salvatrice et bénéfique pour lui comme pour elle, il ne parvint pas à prononcer cette phrase qui aurait pu tout changer. Non, il ne pouvait pas écouter son pressentiment et tout arrêter, c'était irréaliste, c'était une envie qui lui passerait du jour au lendemain, et surtout il avait promis de l'emmener avec lui dans sa mission... Et un Mandalorien ne revenait jamais sur une promesse. Et puis quel genre d'homme serait il s'il cherchait à envelopper son amie dans un cocon pour la surprotéger du monde qui l'entourait... Elle était adulte, elle avait le droit de l'accompagner. Non, au lieu de ça il préféra subtilement remarquer un bégaiement chez Luna qui le fit sourire, ne comprenant même pas que la jeune femme lui avouait à demi mot qu'elle ressentait des choses plus qu'amicales envers lui.

    - Eh bah qu'est-ce qui t'arrive, les mots te manquent ? Toi qui d'habitude est une vraie pipelette... Oh, et désolé de pas t'avoir écouté... Juste que j'étais concentré sur le bandage pour pas le rater et que j'ai la mauvaise habitude de me perdre dans les yeux des gens quand je les regarde, mais promis la prochaine fois je te laisse faire, ricana-t-il.

Vint alors la question de savoir si sa petite enquête avait menée à des indices... Mais hélas il était clair que ceux qui étaient passés par là il y a des années avaient eu le temps de nettoyer derrière eux. Si un objet attestant de leur allégeance ou de leur groupe avait pu traîner dans la maison, il avait été soigneusement récupéré pour ne pas servir de pièce à conviction aux forces de sécurité planétaires.

    - Non, je n'ai rien trouvé... Ils ont eu le loisir de nettoyer derrière eux, hélas. Mais ce n'est pas grave, peut être qu'on trouvera d'autres indices, même si je doute que les kidnappeurs qui sévissent ici aujourd'hui soient les mêmes qui t'ont attaqué il y a une dizaine d'années, les enlèvements sont très récents.

Cela étant dit, cela laissait au duo tout le loisir d'enquêter pour arrêter les kidnappeurs qui semblaient avoir fait de Theed leur réserve personnelle d'esclaves... Et pour démarrer leur enquête, Sareth avait à sa disposition plusieurs victimes ayant décidé de déposer plainte suite à l'enlèvement d'un membre de leur famille ou de leur entourage. En l’occurrence la première personne à interroger était un père et sa fille vivant dans les bas quartiers de Theed, la maman ayant disparu il y a quelques jours sans prévenir ni laisser de trace. Sareth proposa donc à Luna de se rendre là bas pour démarrer l'enquête.
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Luna réfléchit à sa propre question. Il ne devait plus rien trouver ici. Elle se devait de laisser la maison de son enfance brisée, ses souvenirs mouillés de larmes et noyé de cris pour se tourner vers les nouvelles victimes de ces salopards…Se doutant que Sareth devait avoir des informations à sa disposition. Voyant pertinemment qu’elle ne l’intéressait pas le moins du monde vu qu’il l’avait à peine écoutée, la jeune femme s’accouda à la porte d’entrée, une main poser sur sa hanche droite et lui demanda d’un ton professionnel :

« Alors as-tu des informations sur des victimes potentiels et actuels qui nous permettraient de retrouver leurs traces ? Au moins si je ne retrouver pas les meurtriers de mes parents je pourrais au moins éviter de nouveaux meurtres ou des enlèvements d’enfants. Je ne laisserais plus ce groupe sévir dans la pénombre. Il est temps qu’on intervienne »


Son ami d’enfance lui répondit qu’il avait trouver des personnes à interroger. Détourner le regard, Luna se mit à réfléchir. Une maman avait été enlevée quelques jours plus tôt. Tout en réfléchissant, elle fit un large tour dans le salon en marchant. Si son enlèvement avait été comme le sien, la maison ou l’endroit ou la mère se promenait devait être un endroit désert ou le moins de gens pouvaient venir en aide à la jeune mère. Soudainement Sareth lui proposa de partir directement dans les bas quartiers de Theed afin de les interroger et de suivre une potentielle piste. Ravie la jeune femme lui sourit en se tournant à demi vers lui

« Très bien allons-y ! »


Ne se retournant pas, la jeune femme emboita le premier pas pour sortir de la maison. Elle caressa doucement le mur porteur de la maison et sortie. Son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine. Elle devait enterrer son enfance. Elle était une femme forte. C’est ce que ces parents auraient souhaiter. Elle se mit en marche pour fuir son passé mais ralentis légèrement quand elle entendit Sareth approcher et lui demander de l’attendre. Elle avait dû partir un peu vite et sèchement mais elle voulait fuir cet endroit qui lui briser le cœur. Luna savait aussi que Sareth avait eu peur d’elle. Et cela elle ne le tolérait pas. Cette veille rancœur enfouie la rendait dangereuse et la menaçait de basculer tôt au tard dans l’obscurité. Mais ce n’était plus la question. Des personnes avaient besoin d’eux. Ils se devaient de récupérer cette mère pour son mari et sa petite fille. Elle imaginait aisément comment cet enfant devait se sentir sans la présence rassurante et réconfortante d’une mère

« Pardon, je voulais partir au plus vite pour aider cette famille et bien d’autres encore. Plus tôt nous y serons plus tôt nous trouverons des indices et traquerons cette bande de loups affamés par leurs ombres »


Prenant la main de Sareth, elle se souvient de cette fameuse nuit ou ils s’étaient tout deux rencontré. Elle voulait se détendre et d’un sourire complice lui enjoint :

« Le dernier là-bas aura le droit un gage SI on en rejoint vivant »


Voyant que son ami était tout aussi enjoué qu’elle malgré la situation et l’aventure qui les attendaient, la jeune femme commença un décompte et couru avant la fin du trois en riant afin de rejoindre au plus vite les bas quartiers concernés

Ils arrivèrent là-bas essoufflés, rougies par l’effort. A bout de souffle Luna se rendit compte qu’elle avait perdu à une minute près. Le jeune homme ne se priva pas de la narguer. Ils se dirent tout deux que le gage pourra se faire plus tard après la mission. Puis, Sareth l’enjoint à le suivre afin de trouver la petite maison ou avait disparu la jeune mère. Arrivés devant, Luna toqua poliment à la porte. Un homme assez jeune mais vieillit par les cernes et l’inquiétude qui barrait son visage lui ouvrit à moitié

« Oui… ? C’est pourquoi ? »


D’une voix douce elle lui répondit :

« Bonjour Monsieur, je m’appelle Evangéline, je suis là parce que mon ami a appris que votre femme a été enlevée récemment…Nous souhaiterions vous aider »


Méfiant l’homme les dévisagea tour à tour puis secouant la tête il tenta de refuser :

« Non non on n’a pas besoin d’aide cela nous apporte que des soucis ! »


Alors qu’il voulait refermer la porte, elle s’interposa avec son bras, celui où elle conservait les marques de son esclavagisme. Plongeant les yeux dans les siens pour démontrer qu’elle était sincère, elle poursuivit d’une voix claire :

« Non s’il vous plaît nous voulons vous aider vous et toutes les autres familles victimes de cette bande. J’ai moi-même était l’une de leurs victimes s’il vous plait je vous en prie croyez-moi, nous sommes là pour aider »


L’homme paru touché et il ouvrit finalement la porte aux deux amis. Il les enjoint à rentrer et une petite voix se fit entendre :

« Qui est-ce papa ? »


Une jolie petite fille âgée d’environ 6 ans, avec des bouclettes brunes sortie d’une chambre avec une jolie petite poupée de chiffon qu’elle devait avoir confectionner elle-même. Criant en voyant des étrangers, elle se refugia vite contre les jambes de son papa apeurée par l’imposante carrure de Sareth et la tenue de combat de la jeune femme. Luna s’accroupit un sourire tendre aux lèvres et se pencha à son niveau doucement :

« Hey…Tout va bien on est là pour vous aider toi et ton papa pour retrouvée ta maman. Moi aussi ma maman a été enlevée par des méchantes personnes mais nous on est là pour la retrouver et te la ramener, on est des gentils »


La petite fille se tourna doucement vers Luna sans lâcher son père. La jeune femme poursuivit alors :

« Je m’appelle Evangéline et lui c’est Sareth et toi qu’elle est ton prénom ? »


La petite répondit faiblement mais assez distinctement pour qu’elle et Sasa l’entendent :

« Je m’appelle Emily madame »


Souriante, Luna désigna sa poupée :

« Et elle a un prénom cette jolie princesse ? »


Emily eu l’air plus rassurée et se détacha de son père ce qui permit à Sareth d’aller parler à celui-ci. La petite fille se rapprocha de Luna pour lui montra sa poupée :

« Elle s’appelle Elizabeth et c’est ma maman qui me l’a faite… »


Elle s’assombrit et des larmes se mirent à couler sur son visage

« Tu sais elle me manque ma maman…Tu vas vraiment la retrouver ? »


Luna se sentit attristée. Mais elle se promit intérieurement de lui ramener sa maman coute que coute. Emily méritait d’avoir une enfance heureusement auprès de ces deux parents. La jeune femme prit doucement sa petite main et lui sourit doucement :

« Je te promets qu’on va la retrouver ta maman »


La petite fille sourit entre ces larmes et tira sur la main de Luna. Elle l’enjoint à venir avec elle pour voir des photos de sa maman dans sa chambre. Luna se releva et fit un petit sourire à Sareth en lui indiquant qu’elle allait s’occupait un peu de la petite Emily. Celle-ci s’empressa d’aller l’amener à « sa chambre » qu’elle partager en fait avec ces parents. Elle décrocha du mur une photo d’une belle femme riant, à la chevelure bouclés et brune comme la petite mais aux yeux verts assez jeune se dit-elle environ la trentaine

« Elle est très jolie ta maman ! Tu lui ressembles beaucoup tu sais »


Luna s’assit calmement sur un bord de lit et demanda à la petite fille de garder cette photo, qu’elle lui rendrait après et qu’elle allait aider à retrouver sa maman. Emily s’assit en face d’elle :

« Tu sais c’est moi qui a vu maman partir dans une ruelle sombre la dernière fois »


« Ah oui ? Qu’est ce qui s’est passé petite Emily ? Tu veux bien me raconter ? »


La petite soupira doucement mais hocha la tête :

« Oui…En fait en allant au marché papa, maman et moi on s’est arrêtés. Papa voulait vendre quelque chose à un monsieur et maman a voulu m’amener me promener mais deux ou trois hommes nous ont suivi. Il y avait même une dame qui essayait de parler avec maman après que papa l’a rejeté. Maman a accéléré et m’a ordonné de ne pas m’arrêter. Au détour d’une ruelle sombre elle m’a demandé de me cacher dans un gros panier près d’une échoppe et de l’entendre ici. De ne pas me montrer tant qu’elle n’était pas revenue. Je lui ai obéit mais elle n’est jamais revenue me recherche. Ces hommes et cette méchante femme ils l’ont suivi. J’ai eu peur parce qu’un des hommes me recherchaient il avait une balafre sur la joue très profonde, regarde… »


Emily donna à Luna un dessin un peu grossier de l’homme dont elle parlait. Une balafre sur la joue profonde avec du sang et une sorte de tatouage dans le cou

« Oh Emily je suis désolée que tu as vécu ça…Ecoute tu veux bien donner ton dessin à mon ami dans le salon ? Je t’accompagne bien sûr »


Hochant la tête et donnant la main à Luna, Emily l’a conduit au salon ou Sareth discutait avec le père
#39770
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Au même moment, quelque part sous les mers...

Il tremblait de tout son corps, il tentait de fuir tant bien que mal, de briser ses liens, de trouver un moyen de fuir ce lieu où il n'y voyait rien, de retrouver sa famille et de les prévenir du danger... Mais aucun de ses efforts ne porta ses fruits, il était pris au piège, enchaîné au plafond, pendouillant comme un sac de sable, peinant à se repérer dans l'espace et à trouver un point d'appui. Depuis combien de temps était-il ici, et combien de temps ce supplice allait-il durer ? Sa réponse arriva bien vite lorsque les lumières blanches de la pièce s'allumèrent toutes en même temps pour révéler une pièce immaculée qui illumina le regard fatigué du prisonnier. Quelques pièces plus loin, observant les flots et les poissons qui y nageaient depuis un hublot, deux hommes savouraient une bon repas bien mérité durant leurs heures de pause.

    - Alors, le mec saucissonné dans la pièce, il a toujours pas parlé ? Demanda un grand gaillard avec une bien vilaine cicatrice à la joue.
    - Nan, il est très coriace... C'pour ça que le patron a fait venir ce type.
    - Le guignol avec tout son attirail et ses collants ? C'est un amateur, personne de sérieux s'habille comme ç-...

Des cris résonnèrent alors dans tout le complexe... Des cris aigus et ininterrompus, qui durèrent longtemps, très longtemps... De véritablement piaillements qui, s'ils n'avaient pas été stoppés par ce véritable mur sonore qu'était l'eau, auraient sans doute révélé la position du complexe secret dans lequel le collectif de raclures professionnelles s'était caché pour avoir la paix et ne pas se faire repérer par les autorités de Naboo. Cela commençait à vraiment durer longtemps, le prisonnier allait se casser la voix si ça continuait comme ça, et certains cris allaient si haut dans les aigus que l'on pouvait se demander si une partie très fragile du corps n'avait pas été touchée. Finalement, cette longue chanson toucha à son terme, et après quelques secondes de silence, de lourds pas firent vibrer le sol de l'ancienne ville Gungan alors que le type en collants penchait la tête de droite à gauche pour faire craquer sa nuque tout en se dirigeant vers le réfectoire en sifflotant. Il avait un sourire carnassier sur le coin du visage, du sang qui coulait de ses poings et une démarche bien trop détachée pour quelqu'un qui venait d’effectuer une aussi basse besogne. Les deux criminels qui avaient médit de lui dans son dos se contentèrent, bien sûr, d'observer leurs assiettes en silence. Seul un "Pauvre cinglé" fut marmonné par un malfrat plus courageux que les autres, et il fut suffisamment inaudible pour que le cinglé en question, habillé de rouge et de bleu, ne l'entende pas, fort heureusement. Tous tremblèrent de concert à la vue de ce fou... Et ils prièrent pour ne jamais avoir affaire à lui, ayant pitié de ceux qui devraient croiser sa route.



Quartier résidentiel mal famé de Theed, même heure.

La discussion avec le père n'était pas inintéressante, loin de là, mais elle ne révélait rien de bien utile au Mandalorien, il n'avait pas été témoin de grand chose de ses propres dires, il était arrivé hélas après que l'accident ait eut lieu et considérait déjà miraculeux qu'il ait pu trouver sa fille. La disparition de sa femme lui laissait toujours une profonde amertume et le simple fait d'en parler le mettait en rogne, expliquant que s'il parvenait à mettre la main sur ces chiens, il faudrait le retenir de tous les tuer jusqu'au dernier. Étant bien loin d'être un moralisateur, le chasseur de primes se garda bien de faire des commentaires sur le respect de la loi et sur le bon sens, il se contenta d'hocher la tête et de retenir les informations les plus importantes.

    - Mais... Concernant le groupe criminel qui agit ici, vous ne savez absolument rien ?
    - Pas plus que ce qu'en disent les rumeurs...
    - Et elles disent quoi les rumeurs ?
    - Qu'ils passent en général par les ruelles et que leurs attaques sont parfaitement préparées, elle durent rarement plus d'une minute, ce qui donne l'impression que les cibles disparaissent sans laisser de trace... Un mouchoir avec du chloroforme a déjà été retrouvé mais il n'y avait pas la moindre trace d'ADN ni d'empreintes digitales dessus, ces brutes ont beau faire un métier horrible, ils le font avec beaucoup de minutie.
    - Et personne n'est susceptible d'avoir au moins des infos sur eux ?
    - Vous êtes dans le bon coin pour glaner des infos, vous êtes dans les quartiers mal famés je vous rappelle... Peut être que les bandes de délinquants savent quelque chose. Les enfants de l'orphelinat d'Utopia ont peut être vu quelque chose eux aussi.
    - Utopia ?
    - Ouais, ils sont nouveau, c'est une association à but non lucratif de ce que j'ai compris, ils ont créé un orphelinat ici, je sais pas si ils font ça pour la publicité ou si leurs buts sont sincères mais je trouva ça chouette d'avoir fait ça. Ils sont également intervenus sur Corellia après les attentats de la ligue humaine.
    - Je vois... Je tâcherais d'y jeter un œil, merci du coup de main, reposez vous, prenez soin de votre fille et prenez du temps pour vous deux, chacun de vous en a besoin.

Sareth avait entendu parler des attentas de Corellia... Cette planète avait toujours eu le don de faire parler d'elle au sein de République, elle était l'éternelle mécontente, celle qui était toujours là pour se plaindre et témoigner sa volonté de créer de la distance entre l'entité tentaculaire Sénatoriale et eux... Et comment leur en vouloir ? La Nouvelle République avait son lot de défauts et d'hypocrisies cachées sous le tapis, il était compréhensible que le peuple indépendantiste de Corellia composé de multiples espèces préfère garder ses distances... Mais la ligue humaine c'était une autre histoire, une toute autre histoire. Enfin, la planète d'origine de cette raclure de Solo n'avait rien à voir là dedans, le Mandalorien se reconcentra donc sur la mission et réfléchit aux diverses possibilités qui s'offraient à lui, et cette fois il était hors de question d'utiliser la femme du groupe comme appât, c'était un immense coup de bol que cette stratégie marche la première fois, il valait mieux éviter de récidiver. Les autres options qui se présentaient donc étaient d'aller vérifier les pistes que lui avait montré le père, avec un peu de chance elles mèneraient à quelque chose d'utile, au pire il faudrait mener l'enquête ailleurs auprès d'une autre famille... Mais au moins le groupe avait à présent un faciès sur lequel s'orienter, une cicatrice comme celle que la jeune fille venait de lui montrer, ça ne courait pas les rues. Il en prit donc une photo à l'aide de son datapad pour la garder au cas où...

    - C'est du bon travail Emily, bravo ! Ça nous sera sans doute utile... En attendant qu'on retrouve ta mère, prends soin de ton papa et tiens, le coup, d'accord ?
    - Promis monsieur !
    - Allez, nous devons vous laisser, l'enquête ne fait que commencer, au revoir et merci de nous avoir accueilli !
    - Au revoir !
    - Au revoiiiiiiiiir ! Reviens à la maison Evangéline !

Sans plus discontinuer, le duo quitta la maison et se posa un instant pour se transmettre les informations qu'ils avaient eu, le Mandalorien lui raconta ce que le père lui avait dit, en particulier concernant les nombreuses bandes délinquantes qui vivaient dans ces quartiers ainsi que les orphelins d'Utopia qui ne se trouvaient pas très loin d'ici, espérant que Luna, de son côté, avait pu avoir des informations sur les agresseurs.
#39780
La jeune femme regarda son ami d’enfance et lui expliqua ce qu’Emily lui avait expliqué et notamment garda précieusement le dessin qu’elle avait effectuée. Certes, ce dessin était celui d’une enfant mais il avait le don de donner quelques indices. Il devait trouver une des bandes de délinquants rapidement afin de trouver de nouveaux indices et notamment de retrouver la maman d’Emily. La jeune Luna lui avait fait la promesse, cette petite méritait que sa mère vive. Elle n’avait pas eu de maman, mais cette petite fleur, elle allait la retrouver pour elle.
D’une voie calme et mesurée, elle lui fit le portée robot de la maman d’Emily.


« Il faut que tu saches que ces hommes n’étaient pas seuls. Il y avait une femme avec eux qui a piéger sa maman. Cela doit être comme ça que ça fonctionne. Leur femme est un allibi, une sorte d’apat pour les victimes et ensuite ils se déploient et les attrapent à plusieurs. Ils doivent être fort car ils ont pu porter sa maman et courir avec elle dans les bras. En tout cas c’est ce que la petite m’a dit »


Marchand dans les rues ensembles, son capuchon dissimulant son visage, Luna chassant de mauvaises pensées. Il fallait retrouver sa mère rapidement. Les jours comptaient.
Suivant les indications de son mandalorian, elle emmagasine toutes les nouvelles informations. Ces gangs étaient une clé dans la disparition de la mère d’Emily mais de bien d'autres personnes. Pourtant cela ne pouvait pas être simplement ce gang. Son regard se porta au creux de l'œil de son ami. Elle devait lui faire part de ces doutes doucement et de manière la plus discrète possible :


« Je ne pense pas que ce gang soit le seul. Il doit y avoir un réseau souterrain derrière mais je ne sais pas lequel. Des trafiquants pourraient-ils se cacher ici ? Ou serait-il sinon ? Je pense qu’ils doivent se cacher...Mes parents n’ont.. »


Prise de court à ce souvenir, elle tenta de cacher son trouble à son ami et de se concentrer sur leurs missions.

« N’ont pas pu s’échapper lorsqu’ils ont voulu les enlever. C’était un vaisseau particulier qui m’a enlevé, on aurait dit qu’il pouvait autant aller sur la terre, dans les montagnes que sur l’eau. Qu’est-ce que tu en penses ? »


Tout en marchant à ses côtés, elle laissa son ami mandalorian la conduire vers l’un des lieux ou ils pensaient avoir vu déjà croisés : les witeslefts. Un groupe de sales voyous volant et chapardant dans les rues de la ville depuis qu’ils sont gosses. Les voyant arrivés, des regroupements se firent autour des deux jeunes amis les encerclant. Un homme et une femme accrochés à son bras sortir du cercle. L'homme prit la parole de manière sarcastique :

« Tiens tiens tiens...qu’est ce qui nous vaut le plaisir de recevoir un mando et sa petite coéquipière ? Vous venez trafiquer avec nous ? OU c’est pour partager ta coéquipière ? »


Furieuse de se voir ainsi traiter, Luna répliqua aussi sec :

« Je ne suis pas un partage et nous ne sommes pas venus nous mêler à vos petits jeux de voyous ! »


Voyant que son ami tentait de calmer les voyoux vexés par les propros qu’elle venait de tenir, la jeune femme observant les lieux et les personnes les entourant dans le cas ou ils essayeraient de s’en prendra à eux, elle hallucina en entendant la proposition faite par son coéquipier. La bouche ouverte, elle se tourna vers lui. Une course de Yamakasi….Superbe ! Elle avait déjà vu en faire mais n’avait encore jamais vraiment participé. Mais s'ils gagnent, ils auraient les renseignements qui leur seraient utiles alors pourquoi pas se lancer. Déterminée, elle hocha la tête pour confirmer sa participation aux côtés de son ami d’enfance. Après tout, il devait savoir ce qu’il faisait.
#39887
Des hochements de tête de la part de Sareth ponctuaient les interrogations de Luna. Il était légèrement agacé car elle ne semblait vraiment pas l'écouter... En effet, et cela faisait deux fois qu'il le répétait, il était impossible que les gens qui ont enlevé les parents de Luna soient en rapport avec Shuran Skkoma. Il s'était installé sur Naboo il y a de cela trois ans selon les rapports du gouvernement, avant cela il était en prison, l'enlèvement de Luna et de ses parents datait d'il y a plus de dix ans... Les dates ne correspondaient pas. Était-elle réellement concentrée ou bien prenait-elle la chose à la légère ? Sareth n'aimait pas ce manque flagrant de professionnalisme... Mais elle ne devait pas faire exprès, il contint donc son agacement et se concentra sur la mission. En tous les cas, les bas fonds étaient fidèles à leur réputation. Ce n'était pas parce que la misère avait de jolies fontaines et des bâtiments ouvragés qu'elle n'était plus la misère... Les bas fonds de Theed étaient peut être moins obscurs et sinistres que les bas fonds d'autres villes, mais ils restaient un lieu mal famé où la débrouillardise, le vol et la loi des gangs étaient le quotidien des gens qui y vivaient, pour le meilleur et pour le pire. La solidarité y était le maître mot, mais le rejet de ceux qui venaient du dehors l'était également. Sareth le savait, lui qui avait vécu sur Nar Shaddaa durant des années, il avait constaté depuis fort longtemps que le crime était certes une affaire de cupidité et d'ambition, mais aussi de nécessité et parfois même d'idéologie, lorsque le pouvoir en place était critiquable. Bien que l'idéal sociétal de Sareth reposait sur l'absence de chef, il devait bien reconnaître qu'une forme de hiérarchie, parfois acceptée par tous, parfois imposée, était quasiment inévitable... Même dans un fonctionnement aussi libertaire que le monde du crime, il y avait des malfrats de petite envergure et des gros bonnets, et il serait naïf de croire que ces deux castes étaient dans le même camps et avaient les mêmes intérêts. Ici c'était les malfrats de petite envergure qui faisaient la loi, des pauvres oubliés par le gouvernement, les perdants d'un système qu'ils refusaient de le suivre, leur culture consistait donc à le haïr. En bref, et sans tergiverser d'avantage sur le fonctionnement de ce lieu en marge du reste de Theed, si le duo voulait des informations il allait soit devoir passer par la force brute au risque de s'attirer les foudres de tous les quartiers et d'être la cible d'attaques fourbes et violentes, soit accepter les codes du milieu et tenter de négocier avec ceux qui détenaient les informations, et il devait au moins y avoir un gang qui était au courant parmi tous ceux qui s'étaient établi sur Theed. Et alors que le Mandalorien et la jeune sensitive exploraient les rues, ils tombèrent finalement sur un premier clan de ces bandits urbains.

    - Tiens tiens tiens...qu’est ce qui nous vaut le plaisir de recevoir un mando et sa petite coéquipière ? Vous venez trafiquer avec nous ? OU c’est pour partager ta coéquipière ?
    - Tissa la ferme, abruti.
    - Aïeeeeeuuuuh... Pardon Boss Tsunga !!!
    - C'est pas une façon de parler aux femmes, tête de bantha.

Le petit sous fifre frêle et au visage peu spirituel rapidement identifié comme le boulet du groupe en raison de son comportement provocateur, pervers et, osons le dire, stupide, fut rapidement remis à sa place par un coup de poing en pleine tête qui le fit flirter avec le sol. Derrière ce petit minable se trouvait celui qui, à l'évidence était le chef de ce regroupement de malfrats... A ses côtés, d'autres aliens tout aussi menaçants que lui, et visiblement bien plus sérieux que le petit imbécile qui arrivait à peine à se relever du sol. Un Advozse au regard perdu portant de nombreux couteaux sur lui, un Besalisk bourru au sourire carnassier avec un pistolet dans chaque main, un Ithorien à l'air très agressif, étonnant pour un membre de son espèce, sans oublier bien sûr le leader... Un Gungan au visage marqué par la vie qui ne semblait pas du tout du genre à rigoler, son immense carrure, sa voix grave entamée par les bâtons de la mort et ses petits yeux cruels parlaient pour lui. Torse nu afin de révéler son immense collection de tatouages ouvragés, il n'avait pas peur des tirs de blaster, en témoignaient les nombreuses marques de tir sur sa peau d'amphibien... L'immense vibrolame dans son dos était d'ailleurs un autre constat de sa violence inouïe, même Sareth peinerait à la porter, de ses deux mètres trente de haut il observait d'ailleurs l'homme de métal avec un regard amusé teinté d'une certaine méfiance.

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    - Vousa voulez quoi ? Nousa aimons pas trop les étrangers par ici.
    - Eh bien plus vite vous répondrez à nos questions et plus vite on vous foutra la paix.
    - Tisa es pas en position de poser des questions. Tisa casque a servi de modèle à celui des Storm Troopers, Mando... C'est parce que l'armée des clones de Jango Fett a vu le jour que l'Empire a pris l'pouvoir. Et tu sais ce ce qu'eusa ont fait à nousa ?
    - Oui... Je sais, répondit-il d'un ton plus grave.
    - On peut donc dire qu'en quelques sortes, si misa a plus de femme, plus de gosse et plus d'amis, c'est un peu à cause de tisa, non ?

Difficile de ne pas avoir entendu parler du génocide des gungans, cet évènement avait de quoi glacer le sang de n'importe qui... D'abord les droïdes de la Fédération du Commerce en avaient tué un bon nombre avant que ne démarre la traumatisante guerre noire, mais ce n'était rien à côté de ce que l'Empire avait commis après l'avènement de l'Ordre Nouveau... La nouvelle Reine de Naboo tuée par Vador en personne, les gungans massacrés dans leurs abris, rien que de penser aux images des documentaires qui avaient été tournés après la guerre civile, Sareth en tournait de l’œil... Mais il n'était pas responsable de tout ceci, il le savait très bien, et il n'allait pas laisser ce survivant d'un massacre l'avoir sur ce jeu là, lui aussi était un survivant, après tout.

    - J'étais même pas né à cette époque, et mon père était pas ce qu'on pourrait appeler un fervent Républicain.
    - Et après guerre ?
    - Pas Impérial pour un sou.
    - Mais ça c'est tisa qui le dis. Si ça se trouve tisa mens.
    - Mandalore a pas subi un génocide de la même ampleur que le votre, mais l'Empire nous a chassé lui aussi, on a cherché à effacer notre culture... Bref, je vais pas m'amuser à hiérarchiser la douleur, d'autant que vous évitez le sujet de base.
    - Oh vraiment ? Et c'est quoi tisa questions ? Si tisa pense que nousa allons gentiment répondre à un poulet tisa rêves éveillé.
    - Il y a des kidnappeurs qui ont fait de Theed leur terrain de chasse, et je suis persuadé que vous avez du les croiser au moins une fois.
    - Tisa te mêle pas de ça, c'est pas tisa oignons... Ils ont enlevé nos femmes et nos gosses, c'est nousa qui allons leur faire payer, c'est personnel.

Donc ils étaient à leur recherche aussi et possédaient des informations à leur propos qu'ils ne voulaient pas partager par honneur et par fierté... Il allait donc falloir mériter leur confiance pour obtenir ces infos, pas le choix, dans le cas contraire il allait falloir se battre et Sareth se voyait mal tenir face à ces balourds, même avec l'aide de Luna, d'autant que même s'ils parvenaient à les vaincre, ça ne serait pas dit d'avance qu'ils crachaient le morceau, ces types là avaient l'air de tenir à leur honneur plus qu'à tout, ils ne diraient rien, même sous la torture.

    - Sauf que la nana qui m'accompagne a aussi des membres de sa famille qui ont été kidnappé par des gens de ce genre là, et je te déconseille de te mettre entre elle et sa vengeance, là aussi c'est une question d'honneur.
    - Tssssssk... Ok. Si ce petit bout de femme veut se venger, ellesa peut toujours tenter de prouver sa valeur. Ellesa va faire la course contre Chaga, dit-il en désignant l'advozse à l'apparence élancée, parmi nousa, luisa est le meilleur voltigeur, luisa saute de toits en toits comme un pro... Si ellesa arrive en première au sommet du toit du palais royal de Theed, nousa partagerons ce qu'on sait.
    - Le palais royal ? Mais... C'est protégé par des gardes ! Et c'est... Vraiment haut !
    - Tssssk, nousa connaissons un chemin pour y grimper sans se faire repérer, si ellesa suit Chaga ellesa se fera pas arrêter... Il n'y a qu'une seule règle, interdiction formelle de pousser l'adversaire dans le vide.
    - Bon... Je doute pas que vous soyez réglo, là n'est pas le problème mais... Tu penses que tu peux y arriver ? Demanda-t-il en se tournant vers Luna, craignant qu'il lui arrive quelque chose.

En définitive c'était à elle de décider si elle voulait jouer le jeu ou trouver un autre moyen, quel que fut son choix Sareth ne lui dirait rien, il se contenterait d'acquiescer et de composer avec sa décision finale. Il observa le chemin menant jusqu'au palais... Ce n'était pas impossible, mais il fallait des compétences en escalade et ne pas avoir peur du vide. Car cela montait particulièrement haut, surtout sur la fin...
#40155
Sareth avait raison, Luna avait une vengeance à accomplir et rien ni personne ne l'arrêtera. Même si cela devait être une course contre une personne élancée qui avait l’habitude de voltiger sur les toits et les murs alors qu’elle n’en avait plus refait depuis des lustres. Enfant, elle avait adoré grimper au mur et sauter de toits en toits mais y arriverait-elle encore aujourd'hui ? Oui elle le devait. Par contre, elle allait devoir être extrêmement discrète. Le palais grouillait de garde. Elle observa le grand mur et l’immense coupole sur laquelle elle devait monter sans glisser ou elle tomberait et de très haut. Bon au moins les gardes ne serait pas un souci si Chaga son adversaire l’amener là elle pourrait grimper mais cela voulait dire qu’il connaissait très bien ce mur. La règle était simple mais en même temps utile pour elle parce que des criminels pouvaient faire des coups bas mais au moins s' ils avaient un minimum d’honneur il respecterait le fait de pas la pousser dans le vide. Elle se devait d’aller vite et en subtilité.

Regardant son ami, la jeune femme hocha la tête

« Oui je pense que je peux y arriver, mais on sera réglo. Je respecte la règle si vous aussi la respectez. Si l’un de nous tombe cela sera uniquement par le coup de destin ou de notre faute personnelle »


Elle eut la confirmation que la course serait réglo et tout le petit groupe se suivit jusqu’à un mur, celui se situant derrière le palais qui était le plus grand et ne nécessitait pas de gardes sauf ceux qui passaient faire des rondes. La première ronde venant de passer il fallait se lancer et ce rapidement. La jeune Luna se tourna vers Sareth et lui tendit ses affaires personnelles ainsi que sa cape et ne garda que le stricte nécessaire et son mp3 avec un sourire aux lèvres.

« J’y arriverai ! Souhaite moi bonne chance »


Le chef leur fit signe de se placer face au mur. Elle regarda brièvement son adversaire et détourna ses yeux, elle devait l'oublier et se focaliser uniquement sur la montée. Et quelle montée. Il n'y avait que de la pente et une hauteur vertigineuse. Déglutissant péniblement elle branche son mp3 et mis à son oreille qu’un écouteur pour se concentrer sur une musique qui battait le rythme de ces tympans et rythmer les battements de son cœur. Elle repéra des prises. Certaines briques étaient légèrement en train de glisser vers le vide et il y avait de la place pour accrocher ces doigts dans certaines ouvertures. Elle sortit son couteau glisser à sa botte. Elle allait devoir pousser sur ces bras. Soudain elle entendit le top départ. N’écoutant que son cœur et la musique qui lui gonflait la poitrine, elle s’élança. Elle agrippa les premières pierres et se hissa. Les petites pointes de ces chaussures tenaient à peine sur les premières pierres. Plantant son couteau dans les fissures de la prochaine, Luna se hissa encore un peu plus. Mon dieu ce que c’était dur. Une ouverture attira son attention au tiers de son escalade. Oh génial ! Elle agrippa encore une pierre qui lui semblait stable pour se hisser au bord de la fenêtre. Grossière erreur, la pierre était installée et elle glissa. Poussant un cri, elle se mit à tomber mais au lieu d’écouter son cœur qui lui disait de paniquer, elle écouta son instinct et planta son couteau de toutes ses forces dans la roche à plusieurs reprises. Finalement elle réussit à ne pas tomber et à reprendre son escalade. Il s’en était fallu de peu. Où était donc son adversaire ? Et merde ! Il était presque à la moitié du mur. Elle reprit de la contenance et reprit la montée avec plus de hargne. Il fallait qu’elle réussisse. De la sueur dégoulinant de son front et la chemise lui collait à la peau, la grattait et la gênait. Augmentant le son de son mp3 elle se hissa à la moitié du mur en poussant sur la force de ces bras et parfois en poussant sur ces jambes. Arrivée à la fenêtre, elle reprit son souffle et monta sur le toit sculpté de la fenêtre. Comment rattraper son adversaire ? En réfléchissant à un moyen stratégique d’aller plus vite, elle se surprit à voir du lierre grimpant sur un coin du mur. Il avait l’air assez ancien et montant jusqu’au rempart. Cela serait beaucoup plus rapide mais pour se faire elle devait sauter et prier pour les lierres soit assez ancien et solide pour supporter son poids. Ni une ni deux elle ferma les yeux, pris appuie sur ces jambes et sauta vers les lierres. Elle s'agrippa difficilement. Les feuilles lui piquaient le visage et les doigts. Elle avait envie de hurler, des ronces étaient en dessous. Les épines lui entaille la peau des mains et du visage mais elle refuse de lâcher. Prenant appui sur ces jambes en accrochant la base du lierre, Luna se hissa plus vite en haut des remparts et finit de rattraper son adversaire. Dégoulinante de sueur, les mains ensanglanté elle sourit d’être arrivée à ce stade.

Pourtant la partie était loin d’être gagnée. Elle se devait de gagner le haut du toit. Mais il était très haut et surtout c’était une coupole. Elle risquait de glisser à tout moyen. Avec envie, la jeune femme voulu regarder son ami au sol mais se refocalisa de justesse sur le toit. Elle ne devait surtout pas regarder en bas avec cette hauteur. Elle risquerait d’avoir le vertige. Son adversaire lui tente de trouver un moyen de s'agripper à la coupole sans tomber. Luna descendit sur les remparts et réfléchit. Elle devait trouver quelque chose qui collait pour ne pas tomber sur la coupole. Mais quoi ? Elle se risque à regarder en dessous d’elle. Une porte d’entrée. D’accord il y avait des gardes mais s’il y avait une chance de trouver quelque chose dans l’une des salles elle devait la saisir…Elle se glissa sans bruit au sein du palais et tenta de trouver dans la tour de garde quelque chose qui l’aiderait. Les gardes royales devaient avoir des bandes adhésives dans un matériel de secours si quelqu’un tentait de faire un attentat pour monter sur le toit. Avant de rechercher quoi que ce soit, elle se banda les mains, avec un propre bout de sa chemise blanche pour éviter que des gouttes de sang ne tache le sol de la pièce et prouve que quelqu’un s’était introduit dans le palais. Serrant son bandage de fortune, elle observa la pièce. Des armoires ou un nom était inscrit dessus à côté desquels il existait des portants surement pour des armes ou des manteaux, des paniers, un banc, une jolie broderie encadrée par deux rideaux rouges sang long et épais et deux petites commodes ou thronne des trompes surement pour alerter. Elle fouilla les armoires des gardes. Soudain, elle entendit des bruits. Merde ! Elle se faufile discrètement derrière le lourd rideau rouge qui collait la broderie affichée à l’entrée de la tour. Des gardes arrivent en rigolant et recherchent des affaires à eux. Ils discutaient ensemble du banquet qui était célébré en ce moment même. Ils voulaient s’introduire dans la cuisine pour aller manger les meilleurs plats. Et bien ! Certains ne manquaient pas d’air. Leur supérieur, enfin c’était ce qu’elle pensait, entra dans la salle et les ordonna de se remettre au travail vite car une des pierres était tombée sur le flanc extérieur du palais. Oups….Elle avait peut-être accidentellement alerté les gardes royaux. Ils filèrent tous les trois sans faire attention à Luna. Ouf ! La jeune femme le coeur battant ouvrir l’ armoire d’un soldat et y découvrir des bandes adhésives qu’elle rechercher. Ni une ni deux, elle s’en metta rapidement. Son adversaire avait dû trouver un moyen de monter et avec la petite intrusion des gardes elle avait du perdre du temps.

Rejoignant le rempart où elle avait atterri, elle vit son adversaire commencer l’ascension de la coupole. Et merde ! Il semblait user de tout son corps avec douceur pour ne pas tomber et avancer lentement. Avec les bandes elle ne risquait pas de tomber elle pourrait surement aller plus vite en ayant ces bandes aux genoux, tibias, coudes et mains. Bon, elle devait avant ça se restaurer. C’est parti ! I will survive résonne dans ces oreilles. Oui elle allait y survivre. A trois. Un ! Deux ! TROOIIIIIIS ! Elle hurla en se jetant sur la coupole. Fermant les yeux elle attendit le choc. Mais il ne vient pas, surprise et inquiète elle ouvrit les yeux de peur de tomber dans le vide. Mais non elle avait juste accrocher à la coupole sans toucher de tout son corps. Rapidement, elle aperçoit son adversaire progresser vite. Mince elle devait le rattraper. Évoluant plus rapidement que son adversaire avec les bandes, elle le rejoignit à mi-chemin de la victoire.


« J’y suis presque ! »


Son adversaire grinça des dents. NI une ni deux il usa d’une stratégie pour ne pas pousser Luna mais la détourner du but. Faisant semblant de glisser de la coupole, il poussa un cri.


« AAAH stp aide moi ! »


Luna se retourna. Elle allait gagner elle touchait presque le bout mais entendant son adversaire l’appeler à l’aide lui brisa le cœur. S' il tombait il allait se briser la nuque et peut-être mourir. Même s’il était son adversaire et un criminel, elle ne voulait pas l'abandonner.
Elle se détourne et redescend vers lui.


« Je vais t’aider essaye de t'aplatir ! »


Il glisse presque à la fin de la coupole, elle n'allait pas y arriver à temps ! Prenant son courage à deux mains elle se redressa prudemment et se mit à courir avec les bandes sous les pieds sur la coupole pour lui venir en aide. Elle lui tendit la main de justesse avant qu’il ne tombe.

« Ah ! Je te remercie… »

« Oh mais de rien c’est normal ! Viens on pourrait gagner tous les deux ! »


Mais Luna avait bien tort. Sa gentillesse avait eu raison d’elle et l’avait piégé. Son adversaire la regarda d’un sourire mauvais et tira sur son bras pour la faire basculer dans le vide à moitié en le tenant que d’une main au-dessus du vide. Poussant un cri, la jeune femme battit des jambes. Non pas ça ! Elle avait cru bon d’aider mais cela n’avait été qu’une erreur….

« Bon voyage »


Il la lâcha alors subitement. Luna hurla. Dans un élan de panique elle envoya un message mental à Sareth pour lui dire qu’elle venait d’être trahi, qu’il ne l’avait pas poussé mais lâché dans le vide et qu’elle tenait à lui. Mais son instinct de survie lui dit de ne rien lâcher, elle jeta ses bras en avant pour embrasser une des colonnes de marbres qui tenait la magnifiques coupoles entre les pierres. Par chance sa bande adhésive lui sauvait la vie. Elle s'agrippa à la colonne de toutes ses forces, le sang de ces blessures colora doucement les colonnes d’un rouge pourpre mais tant pis, elle était en vie. Son cœur battait la chamade. Et une rage s’empara d’elle. Le salopard avait essayé de la berner soit. Elle reprit son énergie psychique pour se calmer. Il allait apprendre la part obscure qui sommeillait en elle. de rage elle s' agrippa à la colonne qu’elle gravit plus vite que le mur. Retrouvant la coupole, elle vit qu’il allait atteindre le bout du toit. Hors de question. D’une main elle concentra sa force sur l'abdomen de son adversaire. Serrer, serrer, serrer ! Il devait avoir mal à cet instant elle entendit un petit cri. Il glissa de la coupole doucement en se tenant d’un bras le ventre. Personne ne pourrait l’accuser. Finalement, il l’avait mérité. Avec le sang battant sur ses tempes elle se hissa avec la force de ses bras et jambes en glissant sur la coupole avec l’aide des bandes et atteignit de justesse le toit la première. Elle averti aussitôt Sareth par la pensée, en espérant que d’en bas il avait belle et bien vu la scène. Personne ne la soupçonnerait de lui avoir causé des maux. D’ailleurs, son jeune adversaire se redressa pour lui serrer la main. Il avait comprit qu’il avait perdu mais la jeune femme la refusa. Il avait tenté de la tromper, elle refusait de serrer la main d’un tricheur. Néanmoins, elle n’en pouvait plus. Le sang coule le long de ces avant-bras et teinte la magnifique coupole bleue de taches de sang. Elle observa la vue de la ou elle était. Le soleil brillait, c'était un spectacle magnifique. Une larme roula sur sa joue devant ce spectacle grandiose se mêlant à sa sueur. Au moins, elle avait réussi et ils auront les indices et en prime elle aurait cette vue en souvenir mémorable.

Prise d’un vertige dû à la force qu’elle avait dû y mettre, elle se mit à genoux sur le toit de la coupole. Son cœur battait beaucoup trop vite pour elle. N’arrivant plus à se tenir debout, elle vit que son adversaire la prit dans ses bras. N’ayant pas la force de refuser, elle se laissa aller. Son souffle était beaucoup trop faible. La course, l’escalade et la force qu’elle avait employées avaient eu raison d’elle. Des paillettes de couleur brillaient au-dessus d’elle. Elle avait du mal à distinguer la forme de son adversaire ni de comprendre ce qu’il lui disait. Le pauvre tentait de la maintenir éveillé et s'excusait de son coup bas qui n’était cependant pas interdit puisque ne s'agissait pas de pousser. Avant de subir son malaise vagal, la jeune femme sentit simplement une odeur réconfortante, un mélange de bois et de gaufre, se mélanger à l’odeur de sa sueur et de son sang…Sareth.
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Datapad de Sareth Daran/Documents/Enquêtes et Traques/Notes_sur_la_Traque_de_Shuran_Skkoma.txt

Notes sur la Traque de Shuran Skkoma, résumé de l'enquête, remise en perspective.


Je suis un peu perdu, je dois bien l'admettre... J'avais commencé cette mission sans trop savoir où aller ni comment m'orienter et je me retrouve à hésiter et douter. Je ne vois pas par quel bout prendre cette affaire. J'espère donc que transcrire mes pensées et l'avancée de mes recherches sur le datapad me permettra à l'avenir de faire preuve de plus de professionnalisme et de sérieux dans mon travail. C'est la première fois que je m'engage dans une recherche aussi longue et haletante il faut dire... Les traques de Rang B sont bien plus difficiles que celles que j'ai eu le loisir d'effectuer au cours de ma carrière, pourtant j'aurais dû m'y attendre, la Traque de Sabina Pavian était l'équivalent d'une mission de Rang A et avait eu son lot de difficultés et de dangers. L'échec de cette dernière mission m'était resté en travers de la gorge et a altéré mon jugement, je n'ai pas été capable de faire preuve d'une analyse méticuleuse et calme de la situation alors que ma cible n'est qu'un trafiquant d'esclaves comme il y en a des milliers dans cette galaxie... Mais celui ci est plus malin que la moyenne, il maintient une solide omerta sur Theed et fait en sorte que rien ne s'ébruite. Il faut dire que la population pacifiste de Naboo garde encore les marques de l'occupation de Theed par la CSI puis par l'Empire et, sans doute pour maintenir la paix et la tranquillité sur leur monde, préfère être complaisante dans la douleur que de déclencher un conflit avec ces trafiquants d'esclaves qui rouvrirait des plaies qui n'ont pas encore cicatrisé. Obtenir des informations se révèle donc bien plus difficile que ce que j'aurais imaginé... L'ambiance qui pèse sur les lieux m'affecte plus que je ne voudrais le croire, elle me rends mal à l'aise, quelque chose d'horrible qui s'est passé sur cette planète résonne encore ici, je peux le sentir.

Cette planète subit un deuil permanent sous ses apparences de lieu paradisiaque... Le deuil du génocide des gungans, le deuil des multiples invasions qu'elle a subi, le deuil de leur reine de jadis. Quand je passe non loin du mausolée de Padmé Amidala, je me sent empli d'une tristesse que je ne comprends pas, je ne suis pas Naboo et je ne l'ai jamais connu ni vu sur aucune holo vidéo pourtant. Je sais juste que c'était une ennemie de la CSI, mais elle ne voulait pas la détruire, elle voulait simplement la paix, mon père en parlait toujours avec beaucoup de respect et d'admiration... Ma tristesse vient peut être de là. Le fait que j'ai retrouvé Luna ici me place également dans une situation délicate. La Eva que j'ai rencontré sur Tatooine a beaucoup changé, elle est colérique, violente et revancharde, elle a failli tuer son concurrent lors de la course sur les toits du palais après que ce dernier ait triché et l'ait faite tomber. Ses intentions sont nobles, mais je ne vois que de la haine et de la colère dans ses yeux... Dashel m'a parlé de l'influence du côté obscur lors de notre seconde rencontre sur sa planète d'origine, j'ai peur qu'elle ait sombré dans ce dernier et que sa corruption ne se manifeste par ce comportement instable et immature. L'emmener avec moi était peut être une erreur... Il est évident qu'en mentionnant ce qui se passait ici j'ai rouvert des plaies qui l'ont rendu encore plus imprévisible. Cela obscurcit d'avantage mon jugement et me pousse à faire des choix stupides et déraisonnables... Avec toute cette morosité que je porte sur mes épaules je ne suis pas en capacité de mener cette mission correctement, c'est indéniable. Il faut que je me recentre d'avantage sur la mission et que je fasse le vide de mes émotions, je suis trop troublé.

Tout ceci mis de côté il y a cependant du positif... J'ai rencontré un groupe d'habitants des bas fonds dirigés par un survivant du génocide gungan appelé Tsunga, sa bande et lui cherchent à mettre la main sur Shuran tout comme moi et sont prêts à coopérer. Après l'immense bordel qui a suivi le course sur les murs du palais, nous avons déguerpi d'ici pour échapper aux gardes et nous nous sommes cachés dans les ruines d'un vieux motel abandonné dans les quartiers les plus modestes de Theed. Nous y avons soigné Luna et j'ai eu l'occasion de discuter avec eux de ce qu'ils savaient... De ce qu'ils m'ont dit, ils ont passé toutes les planques possibles et imaginables de la ville au peigne fin et n'ont rien trouvé, en revanche, alors qu'il faisait nuit noire, ils ont entendu des bruits suspects venant de la rivière... Le bruit du réacteur d'un Sous Marin Bongo. Ils pensent donc que nos kidnappeurs vivent sous nos pieds, quelque part dans la mer, ce qui expliquerait pourquoi ils étaient jusqu'ici insaisissables. Nous irons vérifier demain soir de quoi il en retourne, mais en attendant nous devons passer la nuit dans cet hôtel... Et vu que nous avons brisé l'omerta, je doute que nous passions une nuit paisible.


Sareth frotta son œil unique avant de s'étirer un court instant face à son datapad... Noter tout ça lui permettait de remettre un peu ses idées en place après la journée riche en émotions, et pas les bonnes, qu'il venait de traverser. Il se sentait déjà un peu plus calme et centré sur la mission, mais le problème de Luna restait le même et il était épineux, non seulement elle risquait de faire capoter la mission si elle continuait d'agir par impulsions de colère, mais en plus de ça l'emmener avec lui risquait d'avantage de précipiter sa chute dans le côté obscur... Et bien que Sareth était troublé quand à ce qu'il ressentait pour elle en raison de son comportement repoussant, il ne pouvait pas être indifférent au message mental qu'il avait reçu alors qu'elle était en train de tomber. Il avait une certaine responsabilité envers elle à ce moment précis, c'était lui qui l'avait embarqué là dedans et avait provoqué tout ça, d'une certaine façon. Il gratta sa barbe quelques instants puis rangea son datapad dans sa poche et se leva de son lit. Pour se détendre et respirer à pleins poumons sans le filtre d'un casque, il avait retiré son armure et l'avait rangé dans un placard, il n'était donc plus qu'en débardeur et en pantalon dans une chambre délabrée mais relativement propre, y dormir une nuit ne poserait pas trop de problème. Après avoir enfilé ses bottes et pris l'un de ses blasters lourds à la main par sécurité, il sortit de sa chambre et croisa le regard de Tsunga qui surveillait les lieux avec un regard sévère et mirait chaque fragment du plancher et de la charpente comme si ces derniers avaient quelque chose à se reprocher. Il montait la garde avec une certaine tension qui se traduisait au bout de ses doigt par un léger tremblement... Lui non plus n'était pas serein, il savait que ce calme plat n'allait pas durer.

    - Toujours aucun signe de vie ?
    - Personne s'approche de l'hôtel pour l'instant... Tissa a vu ou entendu des boug's suspects dehors ?
    - Non... Et mes volets sont fermés, donc personne ne m'a vu à l'intérieur.
    - Bien. Il est minuit passé, tissa devrait dormir.
    - J'aimerais mais j'y arrive pas, il y a un truc louche, je le sens au fond de mes tripes.
    - Tsssssk... Comme tissa veux.

Ce "truc au fond des tripes" c'était de la peur et de la paranoïa, ni plus ni moins... L'ambiance anxiogène de Theed commençait à l'affecter très profondément, mais avait-il tort de s'inquiéter ? On ne connaissait rien de l'ennemi, il pouvait être insignifiant ou mortel, nombreux ou réduit, conciliant ou sans pitié... Tant que l'on ne savait rien de ses adversaires, il fallait faire preuve d'un sens de la prudence et de la sûreté exemplaire et ne jamais agir de façon hâtive ou prématurée. Foncer sur un ennemi inconnu, c'était la porte ouverte à l'incertitude et au hasard. Le guerrier, restant sur ses gardes, se rendit donc dans la chambre de Luna qui dormait toujours. Sareth l'avait soignée puis mise dans le lit, cela faisait quelques heures qu'elle récupérait tant bien que mal de ses multiples blessures... Elle avait beaucoup de bandages et de pansements sur elle. Le guerrier n'avait cependant pas oser l'examiner trop en profondeur, il s'était contenté de lui retirer ses bottes avant de la mettre dans la coucher là et, pour qu'elle puisse rapidement récupérer le sang qu'elle avait perdu, il lui avait préparé un petit repas avec ce qu'il avait sous la main... Une soupe qui avait refroidi et un sandwich au jambon de Bantha, ce n'était pas le luxe mais ça lui permettrait de reprendre des forces. Il se mit assis un instant à son chevet, se perdant à nouveau dans ses pensées en l'observant en train de dormir... De petits tics d'inconfort sur son visage laissaient deviner que son sommeil n'était pas accompagné de doux rêves, peut être la faute au côté obscur, ou simplement son passé qui la rattrapait, dur à déterminer. Elle semblait si douce à ce moment précis, si vulnérable, mais il ne fallait pas se laisser berner par les apparences, elle avait la détermination de massacrer tout le monde de la pègre s'il le fallait pour venger ses parents. Sareth avait du mal à s'attacher à elle en raison de ce trait de personnalité si repoussant... Ceux qui couraient après la vengeance ne trouvaient rien d'autre que la désillusion et cette sensation amère que rien n'était résolu. Une vengeance pouvait être parfaitement justifiée bien sûr, et certaines étaient même salvatrices... Quand un être était néfaste il était tout naturel que quelqu'un s'oppose à lui et le mette hors d'état de nuire, mais il y avait une grande différence entre une vengeance stricte et sans failles guidée par la justice et la vertu et une vengeance sanglante et douloureuse guidée par le ressentiment. Le mercenaire le savait mieux que personne, la quête de vengeance était tout à fait acceptée par la société Mandalorienne mais elle était solidement encadrée par les Resol'Nare afin que l'honneur passe avant la bassesse. Le père de Sareth décrivait la quête de vengeance comme une immense forêt sombre... La traverser faisait partie des aléas de la vie, mais jamais il ne fallait s'y perdre, sinon l'on en ressortait jamais, l'on trouvait d'autres responsables, l'on se cherchait des excuses et l'on se croiyait tout permis. Le vertueux éliminait celui qui a entaché son honneur sans jamais lui ressembler, le dar'manda devenait aussi lâche et vicieux que la cible de ses représailles, telle était la voie. Pouvait-il éviter que Luna ne se perde dans la forêt ? Il voulait le croire, mais il était face à une impasse et la réalité lui revenait à la figure... En définitive il ne pouvait rien faire pour la sauver, c'était à elle de décider de son destin. Il soupira, réfléchissant longuement à la meilleure marche à suivre et à ce message mental qu'elle lui avait envoyé avec toute sa volonté, et alors qu'il se retrouvait à nouveau à douter et à hésiter, elle ouvrit les yeux.

    - Bienvenue parmi les vivants ma grande... On peut dire que tu m'as foutu les jetons, dit-il avec un sourire.
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