L'Astre Tyran

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By Camren
#39767
En quittant la salle d’entraînement je prends d’abord la direction de ma chambre mais je bifurque rapidement pour me rendre à une autre salle d’entraînement, plus appropriée pour les gens qui ne manie pas cette chose étrange qu’est la force. Ici il y a l’équipement nécessaire pour se maintenir en forme, à disposition de l’équipage. Je démarre la séance par un échauffement alors que mon corps est encore douloureux. Qu’est-ce qui me pousse à redoubler autant d’effort ? C’est simple. Je n’ai pas pu vaincre Dashel. Certes c’est un Jedi mais je risquais de devoir me frotter à pire en fonction de ce que son ami Aslan pouvait décrypter. Aussi je dois me rendre à l’évidence que cette histoire au sujet de Bothawui me file un mauvais pressentiment, je préfère être prêt. Mon corps encore chaud n’a aucun mal à suivre le rythme que mon esprit m’impose. Passant de la marche rapide à la course sur mon tapis, ma poitrine se soulevant pour accompagner mon inspiration suivi de deux expirations bruyantes à chaque pas. Ma tête se vide, ne laissant aucune autre pensée que le contrôle de mon souffle, de mon coeur, de mes muscles.

Je sens au fil des minutes la sueur qui glisse sur mes joues et le long de mon dos, l’effort de mes membres. La fatigue disparait, la douleur de ma cuisse également. Comme un état de transe, je n’ai plus qu’une chose à faire, courir. Et j’aime ça. J’apprécie ce moment ou ma tête se vide, me libérant de la culpabilité qui pèse sur mes épaules. La vitesse augmente encore, ma respiration avec. Je sens les quelques regards qui se tournent vers moi mais je l’ignore. J’ignore tout ce qui me pousserait à la déconcentration. Courir. C’est tout ce qui compte. Une demi-heure. Une heure. J’ignore combien de temps s’est écoulé quand je décide finalement de m’arrêter. Toutes mes émotions négatives me retombent soudainement dessus, me donnant l’impression de prendre un coup en pleine mâchoire. Je titube, vacille, manque de tomber. Je suis rattrapé par un inconnu qui me demande si tout va bien. Muet, je fais signe que non avant de me défaire doucement de son emprise et reprendre ma marche hésitante vers le couloir.

Tout me submerge. Tout est incontrôlable. Je peine à ne pas m’effondrer avant de gagner ma cabine mais une fois la porte close je tombe à genoux. Abattu par le poids de l’entraînement intensif, par le chagrin, par la rancoeur, la culpabilité, la honte. Le visage de Lina apparaît sur les paupières closes de mes yeux en larmes. Je serre les poings pour les frapper durement sur le sol en acier, me réfugiant dans la douleur et expulsant ma haine dans un rugissement retenu entre mes dents, un râle venant du fond de mes tripes. Puis je m’allonge, me tourne sur le côté, posant mon front brûlant contre le sol froid. Je perds de longues minutes, immobile, assaillit par les tourments les plus profonds, des souvenirs récents ou plus anciens liés à la Rébellion.

Je me redresse une fois l’épreuve passée pour retrouver la douche, lavant à l’eau glacée l’épaisse couche de remords sur ma peau. J’ai rarement ressenti une emprise aussi forte sur ce que je ressens. J’ai beau mettre ça sur le coup de ma fatigue et des évènements récents, j’ai la forte sensation qu’il y autre chose au fond de moi qui cherche à me faire sombrer. Grelottant, je me focalise sur le froid plutôt que sur ce qui vient de se passer, reprenant doucement le contrôle sur mon corps et mon esprit. Je m’allonge un instant sur mon lit, repensant à ma conversation avec le Jedi, l’insistance qu’il avait eu sur ce que je ressentais à bord de mon X-Wing. Sa surprise d’avoir eu plus de mal que prévu à me battre. Etait-ce si étonnant ? Etait-il rare qu’il croise un combattant capable de le mettre en difficulté ou pensait-il que moi aussi j’étais capable de certains dons comme ses semblables ? Et cette histoire de test du sang, à quoi ça rimait ? Je ne peux pas nier que je me suis parfois reconnu dans ses descriptions. Mais de là à croire que je suis un de ces fameux utilisateur de force… c’était dur à croire.

Mon regard glisse à travers la pièce jusqu’à tomber sur une bouteille d’eau posée sur un bureau. Je me redresse sur mon lit, hésitant à faire ce que je m’apprête à essayer. Je pousse un profond soupire avant de tendre finalement une main vers l’objet, concentrant mon attention dessus pour l’attirer vers ma main. Je fixe l’objet avec la ferme volonté de le mouvoir mais rien ne se passe.

« Abruti… »

Soufflais-je en laissant retomber mon bras. Evidemment que je n’avais pas un tel pouvoir. J’allais devoir me débrouiller sans la Force, comme je l’avais toujours fait.

Déterminé, je me relève, remis de mes émotions, mu par la volonté de faire payer Kal’ pour ses crimes. Je sors de la cabine pour retrouver Aslan, espérant avoir des réponses. Le jeune slicer ne semble pas surpris quand je débarque dans sa cabine mais son visage arbore une mine soucieuse voir embêtée. Il m’apprend alors qu’il n’a pas réussi à décrypter et pour lui ça ne signifie qu’une chose, que le Septième Bureau est derrière le cryptage des fichiers. Je m’adosse au mur en passant une main sur mon visage. Qu’est-ce que Kal’ recherche ? Il fait déjà parti des renseignements de la République. Est-ce que ce sont des archives gardés sous silence ? Sans doute. Peut être des dossiers compromettants, peut être autre chose. Aucune chance de le savoir sans mettre la main sur la clé de cryptage dans les locaux de la cellule d’espionnage soit disant dissoute. Je remercie Aslan avant de quitter la pièce en récupérant les fichiers.
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By Camren
#40237
J’esquive un direct du gauche puis lève le genou et baisse le coude à temps pour bloquer un coup de pied qui m’aurait écraser le foie. J’encaisse en lâchant tout de même un grognement d’effort avant de me remettre en place, expirant un lourd souffle chaud en reprenant une position défensive.

Mon adversaire n’attend pas et repasse à l’attaque, enchaînant de nombreux coups à une vitesse prodigieuse. Pourtant, sans pouvoir vraiment l’expliquer, je parviens à les éviter. Tout comme pendant mon combat d’entraînement contre Dashel, j’ai l’impression de voir ses coups à l’avance. Avec une très légère avance c’est vrai, mais c’est suffisant pour m’en protéger. Je peux sentir chez mon adversaire un certain étonnement piqué d’une pointe de frustration. Un sentiment qui va la pousser à la faute. Elle décoche un direct du droit un peu trop téméraire alors qu’elle manque de stabilité sur ses jambes. Je me déporte à gauche, esquivant la frappe qui me frôle et me retrouve dans un angle où elle ne peut plus me parer. Je frappe. Percutant sa mâchoire avec une certaine violence. Le combat a beau être un entraînement, j’ai compris que face à un adversaire qui peut se servir de la fameuse Force, il ne faut pas retenir ses coups.

Elle recule mais n’est pas vaincue et immédiatement riposte d’un coup de pied qu’elle lève jusqu’à mon menton. Je le bloque et saisie sa cheville avant de viser sa jambe au sol d’un coup de pied à mon tour pour la faire chuter. Mais elle bondit à ce moment là, bien plus haut que je ne pourrais le faire. La Force, encore. Elle pivote sur elle même, me forçant à lâcher ma prise avant de manger dans la mâchoire un coup de tibia magistral. Mais ce n’est pas tout, je sens la présence de ses jambes autour de mon cou alors que son poids me fait basculer et chuter. L’instant d’après je me retrouve au sol, la respiration coupée par la pression qu’elle exerce avec ses cuisses.

Je me débats quelques instants avant d’abandonner alors que ma vision se trouble. Je tape du plat de la main sur la jambe et ressens immédiatement l’air qui parvient à nouveau jusqu’à mes poumons.


« Ça fait trois manches à zéro. »

Dit-elle d’un ton jovial en se frottant la mâchoire tout en se redressant. Sara m’avait gentiment proposé de nous entraîner ensemble à force de me voir arpenter la salle d’entraînement. Dashel m’avait expliqué que les Sentinelles sont spécialisées dans le combat à corps à corps et je suis forcé d’admettre que cette jeune femme me surpasse de loin. Elle réajuste sa tresse brune avant de retourner près du banc pour saisir sa gourde. Je me redresse à mon tour, me mettant assis pour me masser la nuque et le cou, encore engourdi. Elle m’interpelle en même temps qu’elle me lance ma gourde et s’étonne encore une fois de mes réflexes lorsque je la rattrape d’une main qui se dresse à la vitesse de l’éclair.

« C’est vraiment étonnant. »

« Oui. Tu me l’as déjà dit. »

Elle me l’a même répété à plusieurs reprises. Insistant sur le fait que même avec un entraînement de soldat je ne suis pas censé pouvoir faire ce genre de choses. Mais quoi au juste ? Pensais-je en soupirant tout en plaquant la gourde froide sur ma joue. Une réaction qui lui provoque un rire léger et franc.

« Je ne t’embête pas plus avec ça. »

Elle remet son gilet, dissimulant ses bras fins mais musclés avant de me saluer:

« Même heure demain ? »

J’acquiesce et lui souhaite une bonne journée. Elle quitte la salle où je me retrouve seul. Une solitude qui, comme à chaque fois, alourdit le nuage sombre au dessus de ma tête. Je me mets à cogiter. Réfléchir sur l’erreur que j’ai commise en allant sur Jakku. Ce que ça m’a coûté. Le regret d’avoir fait confiance à un homme que je n’avais plus vu depuis des années et que je savais ambitieux. Je masse mes paupières à l’aide de mes paumes jusqu’à en voir des étoiles, me réfugiant dans la sensation désagréable que cela me procure. Peu à peu, je sens la colère qui me submerge, la rage d’avoir perdu ma femme et d’avoir dû abandonner mon fils. J’ouvre les yeux, serrant les mâchoires pour contenir mes larmes de rage avant de me relever. Je m’approche d’un sac de frappe pour le cogner encore et encore jusqu’à m’en faire mal aux mains. Je frappe pour expulser ma rage. Je frappe pour oublier mes regrets. Je frappe pour chasser la hargne qui me ronge jusqu’à ce que le sac se brise et répande son contenu sur le sol alors que je l’observe le souffle court et les mains en sang.

Haletant, je récupère une serviette et m’éponge le front avant de nettoyer mes mains en grimaçant. Je fouille dans mon sac pour en extirper des bandages que j’enroule autour de mes phalanges blessées avant de m’hydrater et quitter la salle pour parcourir les couloirs du vaisseau.
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By Camren
#40721
Je vagabonde dans le vaisseau jusqu’à atteindre le hangar où patientent les chasseurs. Mécaniciens, ingénieurs, techniciens et droïdes s’y activent dans un fond sonore de perceuses, soudeuses, scies et brouhaha d’air comprimé et de conversations capables de couvrir le bruit. Je m’y sens à l’aise, respirant sans tousser les effluves d’huile, d’acier et de composants brûlés. Je déambule en évitant de déranger, observant des machines dans lesquelles je plongeais aussi mes mains il y a quelques années.

Je manque par mégarde d’écraser un droïde de maintenance mais remarque rapidement que celui-ci ne semble pas tourner rond, saccadant ses déplacements et me paraissant repérer des obstacles où il n’y en a pas. Je l’attrape d’une main avant d’aller m’asseoir à un plan de travail vaquant. Je me saisis d’un tournevis et le défait de sa plaque protectrice, reprenant les bons gestes de l’atelier de Coruscant qui me semble bien lointains à présent. Je retire les vis une par une pour les déposer à l’écart dans un couvercle de boîte, évitant ainsi de les faire tomber. Une fois ouvert je défais la courroie qui entraîne l’engrenage des roues, immobilisant le droïde souris que je peux déposer sur la table. Outre le fait que tout soit poussiéreux, je remarque vite le problème, un composant dont une patte s’est brisée. Je nettoie les circuits d’un coup de soufflette délicat avant de prendre le fer à souder pour refaire la patte cassée. Une pointe d’huile sur les engrenages avant de remettre la courroie pour m’assurer que tout fonctionne avant de tout remonter. Un jeu d’enfant. La souris avance et recule sans hésitation, arrête sa course avant de chuter de la table et évite les obstacles que je positionne sur son chemin. Je l’attrape à nouveau pour revisser l’habillage quand une grosse voix rugit à quelques mètres derrière moi.


« Hé dis dont ! Faut pas s’gêner ! »

Je regarde par dessus mon épaule, repérant un grand type aux épaules larges, cheveux bruns, longs et moustache généreuse. Il m’observe d’un air furieux en se dirigeant vers moi.

« J’en ai pour une minute. »

Me justifiais-je pour lui assurer que je ne profiterais pas de son matériel encore très longtemps. Mais ça ne semble pas lui suffire, il me saisit brutalement l’épaule en m’ordonnant de dégager. Je n’explique pas ce qui me prends à ce moment précis. Un sursaut d’instinct, un mouvement de colère ou un geste de ras-le-bol. Je ne sais pas mais instinctivement mon corps se défend, un vieux reflex d’entraînement militaire traverse mes muscles et un instant je me retrouve au sol, le genou sur le dos de mon agresseur, tordant le bras qui m’a saisit et menaçant de mon autre main armé d’un tournevis sa carotide. Je sens les regards se poser sur moi, inquiet, paniqué. Je perçois l’agitation, la nervosité, l’incompréhension. Mais tout est subjugué par un sentiment de colère profonde qui me traverse l’esprit. Et si je le tuais ? Je pourrais le faire, j’ai mille façons d’y parvenir. Je pourrais l’étouffer en maintenant une pression plus forte sur son dos avec mon genoux. D’ailleurs il se plaint déjà d’avoir du mal à respirer. Mais le plus simple serait encore de poursuivre mon geste, traverser de la pointe de l’outil la chair tendre de son cou. Il se viderait de son sang en quelques minutes, bien avant qu’un droïde médical soit sur place. Je pourrais aussi trouer sa nuque, le tuant potentiellement sur le coup, ou alors le poumon, le coeur, le foie, la tempe… En d’autres termes il est à ma merci. Pourquoi ai-je si envie de prendre sa vie ? Sur un simple malentendu. Quel est cette pulsion de rage qui me chuchote de passer à l’acte. Je lève mon bras armé, suspend mon geste alors que j’entends les souffles qui se retiennent autour et lâche finalement l’outil qui retombe au sol.

Je me redresse sans un mot pour celui qui est passé à deux doigts de devenir la victime de la rage qui boue au fond de moi. Il n’y est pour rien. Qu’est-ce qui m’a prit ?

Je me dirige vers la sortie sans trop de mal, les autres mécanos préférant s’écarter sur mon passage, baissant les yeux ou dardant vers moi un regard sévère pour les plus courageux.

Qu’est-ce qui m’a prit ?
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