L'Astre Tyran

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Eriadu est un monde de la bordure extérieure proche de Sullust. Planète atelier, elle exporte des dizaines de milliers de tonnes de produits manufacturés à travers la galaxie. L'industrialisation a provoqué un désastre écologique, sans que le gouvernement cherche à y mettre un terme. La planète mise sous blocus par la Nouvelle République.
Gouvernement : Neutre - Affinités avec l'Empire
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Une véritable poudrière. Si l'on devait résumer la situation politique et sociale de la planète, cette phrase en serait un excellent résumé. Elle combinait tout ce qu'il fallait pour ça, des esclaves en grand nombres, des activistes de tout bords et un gouvernement corrompu. La rumeur affirmait qu'on y avait même vu un membre de la famille Organa en mission humanitaire il y'a quelques années. Sans tomber dans la psychose anti-terroriste impérial, il fallait avouer que ce n'était jamais trop bon signe quand ils pointaient le bout de leur nez.

Solyr n'était pas vraiment là pour ça, en fait la seule chose qui l'intéressait réellement sur la planète était les locaux de la Galactic Recycling, entreprise honorable œuvrant dans les secteurs d'activité du recyclage et du minage d'astéroïde dans les secteurs impériaux et républicain grâce à un habile tour de passe-passe juridique lui conférant un double capital. Illégale ? Certes, mais pour s'en rendre compte il faudrait que les administrations républicaines et impériales collaborent et se transmettent des dossiers, autant dire que l'on disposait d'une certaine marge de manœuvre en attendant.

Le voyage s'était passé sans encombre, et Solyr avait pu atterrir sans problème dans un des spatioports miteux de la planète. Selon le coin, la planète était peut être agréable à vivre mais pour des raisons de coûts et de discrétion, les locaux se trouvaient dans l'équivalent des quartiers pauvres. Dans le quartier des esclaves en somme, même si au final la société n'en utilisait que peu, préférant la main d’œuvre droïde. Ils parcoururent les rues sales, encombrés de déchets divers et variés.

Certains avaient le regards éteint de ceux qui attendent la mort comme une libération, d'autres au contraires semblaient sur le qui-vive, à la recherche d'une occasion qui ne se présenterait jamais. On pouvait également ajouter à ses déchets, d'autres plus habituels. Carcasses de droïdes, reliquat de repas et masse informe non identifié ou même identifiable. Ce qui voulait dire qu'une certaine société de recyclage et de traitement des déchets ne faisait pas son travail. Autant dire que les choses ne se présentaient pas très bien.

Malgré la saleté et la situation instable de la planète, elle restait relativement sûr en raison du manque de moyen de ses occupants. Les esclaves ne sont heureusement (ou pas selon votre opinion sur la chose) armée , ce qui laisse aux visiteurs un peu plus classique la possibilité de se défendre. Le soldat accompagnant Solyr avait le mérite d'être tout à la fois silencieux et efficace, ce qui était reposant pour les oreilles mais particulièrement gênant pour faire la conversation.

Ils finirent par arriver devant les locaux de la société. Locaux qui ne reflétaient pas du tout son envergure, ils étaient composés d'une usine de traitement accolé à des hangars devant normalement être le témoin d'un étrange ballet de droïde en charge de la collecte et du retraitement, et un bâtiment de bureau un peu miteux de l'autre côté d'une cours maintenu ouverte pour le passage des cargaisons. Si la cours était bien ouverte et relativement libre d'accès, le ballet des droïdes était étrangement silencieux. Seuls quelques unités fonctionnaient péniblement.

Un peu déconcerté, les deux compères se rendirent au bâtiment de bureaux pour se retrouver, à peine la porte franchie, face à une espèce de dragon humanoïde. Entendons nous bien sur cette description, il ne s'agit pas ici d'être désobligeant avec les races reptiliennes occupant la galaxie, la... chose... à l’accueil étant tout à fait humaine. Mais, une humaine ayant dépassés sa date de décès d'au moins quelques décennie et dont le regard de braise semblait promettre enfer et damnation à ceux qui la dérangeaient dans ses étranges rituels.


    [Solyr] Nous venons voir M. Saesee de la part de M. Dewanga

    [Acceuil] De qui ? Vous n'avez pas rendez-vous, M. Saesee est en réunion on ne peut pas le déranger. Maintenant dehors, nous n'avons pas besoin de vermine de votre engeance dans ces lieux. Ce sera quoi la prochaine fois, des Bothans ? Depuis que les terroristes..

Personne ne se trouvant aux alentours, et aucun système de sécurités visible ne pouvant être repéré Solyr et son compagnon d'infortune mirent fin à la tirade d'un tir paralysant. Ils prirent la peine de cacher la mamie inconsciente sous son bureau, n'hésitant pas à la bourrer de coup de pieds pour qu'elle ne dépasse pas. Ensuite, tous les sens en alerte et arme à la main ils s'engagèrent prudemment dans les couloirs en direction du bureau de la direction. Fort heureusement, au vu de la taille des locaux et du peu de personnel l'occupant, et du plan fourni par le précédent directeur, ils ne tardèrent pas à trouver le bureau. S'arrêtant devant, ils entendirent des sons étranges filtrés. Des bruits de coups, des gémissements... Ouvrant la porte, ce qu'ils découvrirent hérissa le poil de Solyr.

La réunion du brave M. Saesee consistait en une esclave humaine dénudée à peine entrée dans l'adolescence le visage tuméfié et couchée sur son bureau. Le quadragénaire, le pantalon sur les chevilles la frappait allègrement jusqu'au moment où le claquement de sa porte se refermant ne lui fasse redresser la tête, l'air surpris de se retrouver avec le canon d'une arme plaqué sur le front...
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Il avait un air hagard, surpris et presque gêné alors que la pression du canon sur son front le forçait à reculer, abandonnant le corps de l'esclave incapable de bouger. Soit elle subissait ce traitement depuis assez longtemps, soit elle avait été droguée de manière à ne pas pouvoir réagir, ce qui dans tous les cas ne faisait guère honneur à son tortionnaire. Lequel n'en a déjà pas beaucoup avec son pantalon sur les chevilles et son membre pendouillant piteusement. De son côté Solyr faisait face à un véritable dilemme existentiel se contenter de tirer un coup de Gilgamesh dans la tête de sa cible, ou poser le fusil pour le déchiqueter à mains nue. Dans tous les cas, la décoration de la place laissant sérieusement à désirer les taches de sang résultant de l'opération en pouvaient l'enlaidir, au pire cela pourrait passer pour une nouvelle forme d'expression artistique.

Le vers se tortillait, les yeux continuant de loucher sur le canon de l'arme tout en essayant d'attraper son pantalon pour regagner un semblant de dignité en le remontant tout en évitant de se baisser et les gestes brusques. Le tout donnait une sensation étrange, et surtout était particulièrement vains. Saesee, se racla alors la gorge et tout en tremblotant il essaya de prendre la parole.


    [Saesee] Excusez moi pour la tenue, je vous attendais plus tard et Edna ne m'a pas prévenue de votre arrivé. L'argent est prêt et tout se passe selon vos instructions, je pourrais vous faire un retour plus détaillé si vous me laissez quelques secondes pour me faire présentable, et me débarrasser de cette... chose...

La chose en question se trouvait être l'esclave à moitié nue encore couché sur son bureau, ses hématomes semblant grandir à vue d’œil tandis que du sang semblait s'écouler de plusieurs plaie. Le poil pourtant déjà hérissé de Solyr semblait se redresser également, comme si le Cathar essayait de remplir l'ensemble de la pièce de sa présence alors que Saesee semblait se ratatiner devant lui. Le traître avait trahis leurs principes, trahis Dewanga et en plus semblait tremper dans une affaire louche. Solyr abaissa lentement le canon du Gilgamesh. Le front. Le cou. Le torse. L'estomac. La cuisse. Le genoux.

En fait, non. Arrivant au genoux droit, Solyr appuya sur la gâchette lâchant presque à bout portant un tir d'énergie destructrice emportant le genoux de sa cible et cautérisant presque instantanément la plaie alors que sa bouche s'ouvrait en un cri de douleur silencieux alors qu'il s'écroulait à terre. Trop choqué pour s'enfuir ou bouger, il se contentait de rester là, haletant et sanglotant de douleur. A nouveau, Solyr lui posa le canon de son arme sur le front tandis que le Stormrider l'accompagnant enlevait délicatement la fille du bureau pour la poser à peu près à l'aise dans la pièce après l'avoir couverte.


    [Solyr] Nous sommes envoyés par Dewanga. Il commençait à s'inquiéter pour vous puisque que vous ne répondez plus à ses appels. Mais vous avez l'air d'avoir été très occupés en réalité, alors dites moi.. Où sont les crédits et pour qui sont-ils ?

Il allait devoir obtenir des réponses rapidement, et cela par tous les moyens nécessaires. D'après les affirmations du traître, ils devaient s'attendre à recevoir de la visite prochainement. Le stormrider semblait avoir compris également qu'ils risquaient d'être dérangé, et surtout que leurs affaires risquaient de prendre plus de temps que prévu. Sans rien dire il sortit de la pièce et revint au bout de quelques minutes, trainant négligemment par terre Edna de l’accueil en la tenant par un pied. Il indiqua en code visuel qu'il avait verrouillé la porte d'entrée de l'intérieur. Cela n'arrêterait pas une personne avec un peu de volonté, mais quelques secondes de gagnés pouvaient faire la différence. De la même manière que les sanglots de Saesee faisaient une remarquable différence avec le silence sur les nerfs de Solyr alors qu'il plaquait son canon sur les parties génitales de sa cible.


    [Solyr] Alors ? Dois-je te motiver à parler ?
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Il ne semblait pas en état de prononcer une seule parole cohérente, pourtant pour avancer ils allaient devoir obtenir des renseignements de sa part. Il trempait dans des affaires louches, et sans savoir avec qui et surtout pourquoi, il allait être difficile de régler la situation correctement. S'il n'était déjà pas capable de répondre à une question aussi simple que l'emplacement des crédits qu'il avait caché, démêler l'écheveau du complot était sérieusement compromis. Il fallait trouver un moyen de le faire parler sans trop l'abimer pour le moment. il serait toujours temps plus tard de lui rappeler les règles qu'il avait enfreintes. Il décida d'appuyer le canon chaud de son arme un peu plus fort pour voir s'il y avait une réaction.

Saesee se tortilla comme si cela lui permettait d'échapper à la sensation qui ne devait pas être des plus agréable, il lui fallut quelques secondes pour comprendre que cela ne le mènerait nul part. Son regard se dardant de manière régulière sur une des portes de son bureau. Le soldat s'en approcha et essaya de l'ouvrir, mais il était verrouillé. Obéissant à l'adage ancestral indiquant que si quelques choses ne s'ouvre pas après qu'on ait tapé dessus, il suffit de frapper plus fort, il écrasa son pieds sur le panneau de bois qui céda révélant un sac. Il s'agissait d'un vieux sac, totalement passé de mode et usé, le déposant sur le bureau le soldat l'ouvrit, dévoilant une montagne de crédit puce. Ce qui était particulièrement étrange, les crédit puces n'ayant pas de limite de montant, il aurait été plus facile d'en cacher et d'en transporter qu'une seule. Le silence de l'être prostré à ses pieds commençait doucement à l'échauffer. Gâcher un tir était inutile pour ce genre d'individu, le Cathar posa donc son arme sur le bureau et donna un léger coup de patte à sa cible. Tellement léger que ce dernier glissa juste assez pour se heurter au bureau.


    [Soly]Alors? Je n'ai plus beaucoup de patience. Dites moi ce que vous préparez et avec qui, sinon je vais devoir prendre des mesures douloureuses.

Au même instant, le stormrider lui fit un signe, lui montrant quelques chose à la fenêtre. Attrapant sa cible, il s'approcha pour regarder dehors. Un speedeur venait de s'arrêter devant les locaux de l'entreprise. Il ne s'agissait pas d'un speedeur bon marché comme on pouvait s'y attendre sur ce genre de monde, mais pas non plus d'un modèle luxueusement tapageur. Il s'agissait plutôt d'un de ses modèles passe partout, que l'on pouvait retrouver sur tous les mondes de la galaxie ou presque. Les types qui en descendirent avaient également l'air de faire des efforts pour passer inaperçu. Ils étaient au nombre de trois, ce qui laissait au moins encore un chauffeur qui resterait à proximité du véhicule. Et on pouvait compter sur le fait qu'ils seraient tous armés et dangereux.



    [Saesee] Vous êtes morts. Vous ne pourrez pas vous échapper...

Il venait de retrouver la parole, mais n'en avait pas eu l'utilité longtemps. Ils n'avaient pas le temps de l'écouter déblatérer et le stormrider avait donc prit l'heureuse initiative de lui tirer une fléchette paralysante dans le cul. Ils ne disposaient que de peu de temps pour se préparer à recevoir leurs invités. Ils tirèrent les inconscients, au sens propre, dans un autre bureau, dont la porte faisait face au couloir. Là, ils immobilisèrent sommairement leurs victimes. Le stormrider resterait là pour les surveiller. De son côté Solyr se précipita en direction du bureau de la direction, on entendait déjà les invités essayés d'ouvrir la porte. Il se dépêcha d'entrer et de verrouiller la porte derrière lui. Alors qu'il renversait le bureau pour s'en faire une cache, on pouvait entendre la porte d'entrée des locaux céder. Ils arrivaient, et ils devaient être prêt à se battre...
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Il attendait. Il pouvait les entendre avancer dans le couloir, ils avaient une démarche rapide et légère, mais leur respiration était lourde. Trop lourde même pour des soldats partant à l'assaut, s'ils avaient été entraîné ce n'était pas au combat. Assez curieusement, tout sembla s'arrêter alors qu'ils approchaient de la porte du bureau. Ils espéraient sans doute l'ouvrir pour forcer le passage tout en ouvrant le feu, mais le Cathar ne comptait pas les laisser faire. La porte ne les retiendraient certes pas, mais elle permettrait de les ralentir. Les Cathars étaient des prédateurs, il suffisait d'attendre le bon moment pour attraper sa proie.

Il se mit en joue. Respira profondément et ouvrit le feu à travers la porte. Les tirs de plasmas traversèrent la porte et les murs comme du papier. Le pauvre hère qui se trouvait derrière la porte s'effondra, frappé de multiple fois par les tirs. Le reste des ennemis pouvaient bien essayer de se mettre à couvert en attendant qu'il arrive à cours de munition, mais ce n'était pas prêt d'arriver. Et c'était sans compter sur le soutien de son binôme, qui ouvrit la porte du bureau où se terraient les otages et ouvrit également le feu, prenant leurs adversaires sous un feu croisé. Cela ne dura que quelques secondes, mais ils étaient tous mort, en espérant que le bruit n'avait pas alerté le chauffeur. Il s'avança, gardant son arme en joue au cas où l'un d'eux ferait semblant d'être mort. Le premier était tellement criblé d'impact qu'il ne pouvait avoir survécu. Il manquait une bonne partie de la tête du deuxième, et le dernier n'était pas mort mais ce n'était qu'une question de minute.

Il n'était pas question pour le Cathar de laisser un survivant dans cet état, non seulement il ne pouvait rien leur apporter mais en plus il pouvait se révéler plus gênant qu'autre chose. Sortant les griffes, il déchira la gorge du type d'un mouvement vif. Une fois assuré de l'état de leurs assaillants, il retourna à la fenêtre.

Le speedeur était toujours là, mais rien ne garantissait que le pilote était toujours présent. S'il n'avait rien entendu il serait sûrement encore à son poste, sinon il pouvait avoir choisi de s'enfuir à pieds ce qui était stupide, ou alors de venir en renfort de ses compagnons. Ce qui pouvait s'avérer plus gênant, puisqu'il pourrait leur tendre une embuscade dans les locaux ou se cacher en attendant des renforts. Il allait falloir en avoir le cœur net.
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Ce genre de cas de figure est relativement facile à gérer lorsque l'on est nombreux, mais en l’occurrence avec leur effectif de deux, même les manœuvres les plus élémentaires devenaient compliquées, voir impossible. Il y avait peu de chance que le chauffeur n'ai pas entendu les coups de feu, et s'il devait agir il était déjà en train. Le Stormrider rejoint les prisonniers et s'enferma dans le bureau qui servait de planque à leurs otages, il n'ouvrirait que s'il recevait le bon signal. Dans le cas contraire, toute les personnes dans la pièce mourraient.

Solyr pour sa part retourna dans le bureau et ouvrit la fenêtre, il n'y avait que quelques mètres jusqu'au sol mais cela faisait quelques années qu'il n'avait pas fait d'acrobatie de ce genre. En temps normal, ce genre de bond ne représentait rien d'insurmontable pour un Cathar, un prédateur au sommet de la chaine alimentaire et un combattant dans l'âme. Une autre époque et d'autres mœurs que ceux qu'il suivait depuis un bon moment maintenant. L'espace était juste assez grand pour qu'il s'y faufile, les humains et leur maudite tendance à tailler les mondes à leur envergure. Il devait se dépêcher, s'il se faisait surprendre dans cette position il ne pourrait pas se défendre, alors que depuis l'extérieur il pourrait toujours venir en renfort en cas d'attaque du chauffeur.

Il prit appui sur le rebords de la fenêtre et fit un petit bonds, se recevant souplement au sol. En théorie du moins, cas si sa réception était souple d'un point de vue humains, pour la race féline dont il descendait cela aurait été vu comme une catastrophe. L'important était qu'il avait réussi à se réceptionner sans dommage ou presque, son genou lui rappelait qu'il n'avait plus vingt ans, mais il ne le gênerait pas beaucoup. Ce serait dans les prochains jours qu'il risquait de se révéler handicapant. Il prit son arme et s'approcha prudemment du speedeur. Le chauffeur était encore à bords, tranquillement installé à sa place, occupé à regarder un hololivre au contenu à réserver aux adultes ou aux Zeltrons. Le Cathar bascula son arme en mode fléchette et ouvrit la portière, mettant le chauffeur en joue


    [Chauffeur]Alors, c'est bon. Vous lui avez fait son affaire ?

En fait, il n'avait pas réagit parce qu'il s'attendait à la fusillade. Ils devaient avoir décidé de faire le ménage derrière eux une fois leur objectif atteint, ou alors la mort de l'homme de paille faisait partie de leur plan. Dans tous les cas, le type devint blanc en voyant Solyr, son sourire et le canon de l'arme pointé vers sa poitrine. Le Cathar ne lui laissa pas le temps de réagir er ouvrir immédiatement le feu, la fléchette paralysante faisant effet dès l'impact. La menace était neutralisée, pour le moment, mais ils allaient devoir être prudent. Pour éviter d'attirer l'attention, le mercenaire attrapa le chauffeur et le jeta dans le coffre du véhicule après l'avoir fouillé. Outre les revue particulières, le type n'avait rien de vraiment intéressant. Un comlink que le Cathar détruisit, un Blaster Defender qu'il mit à sa ceinture. Le coffre par contre contenait 4 carabines laser et plusieurs chargeurs de munitions.

Solyr prit les commandes du speedeur et alla le garer dans le hangar de service de l'usine. Il y avait là plusieurs coffres et vestiaires servant normalement aux employés, même s'ils étaient présentement abandonné. Le Cathar en ouvrit un pour y stocker l'ensemble des armes saisie et ferma l'armoire à clef, n'emportant avec lui que quelques chargeurs et un peu de câble qui feraient office de corde. il laissa le chauffeur dans le coffre et s'empressa de rejoindre le soldat de garde. Après avoir donné le bon mot de passe et frapper le bon code, il rejoint son acolyte. Ensemble ils ligotèrent leurs prisonniers.

Le dernier assaillant était mort, il s'en assurèrent en lui tirant un coup en pleine tête. En même temps, cela permettait de se défouler. Ils disposaient donc de la harpie de l’accueil, de l'homme de paille et d'une esclave totalement shooté. En attendant la nuit de pouvoir déplacer tout ce beau monde dans le hangar de les questionner discrètement, ils traînèrent tout ce beau monde dans le bureau à la porte explosé et stockèrent les cadavres dans un coin.

Malgré le bruit, pas un seul employé n'avait pointé le bout de son nez, en fait les locaux s'avéraient désert comme si personne n'y avait travaillé depuis quelques temps. Solyr s'installa au bureau et commença à faire le tri dans les documents éparpillés afin d'y voir plus clair dans la situation de l'entreprise.
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By Malice
#39987
Il apparaissait clairement que quelqu'un s'était bien trop reposé sur ses lauriers au lieu de faire le travail demandé. Cet endroit puait le renfermé, l'épice de mauvaise qualité et la sueur de quelqu'un qui ne s'était pas lavé depuis plusieurs jours. Dewanga n'était pas le genre de Dug qui fautait souvent, mais franchement il y avait de quoi se demander quelle idée à la noix avait bien pu lui venir en mettant un tocard pareil à la tête d'une entreprise si florissante. En vérité, en plus d'être un minable et un phallocrate de premier ordre, Saesee avait pour autre défaut de se prendre pour un caïd, un dur, alors qu'il n'en avait clairement pas la trempe. Il travaillait pour Dewanga, il ignorait bien évidemment tout des Forces de Frappe et n'avait évidemment jamais entendu parler de Maelstrom, mais il se pensait protégé et tout puissant... Monumentale erreur. Fort de son succès, il commença à fricoter avec des gens peu nets et tomba dans la spirale infernale du jeu, de la drogue et des arnaques du type "Un Prince Neimodien a besoin de votre aide pour transférer ses dix mille milliards de crédits en lieux sûr". Et le pire, c'est que s'il avait possédé les compétences de base en managing, il aurait pu maintenir ce train de vie ridicule sans interruption, car pour peu que des employés soient toujours aux commandes, le business générait gros, TRÈS gros ! Mais à force de se désintéresser de son travail, cet abruti avait fait fuir tous les employés... A tel point que les gros bras venus pour le descendre étaient des collecteurs de dettes du Cartel Hutt et que les papiers que Solyr tenait entre ses mains, c'était un contrat lui permettant de léguer Galactic Recycling aux Anjiliac pour une bouchée de pain et ainsi en faire une plaque tournante du blanchissement d'argent ! Si le Cathar n'était pas intervenu à temps, un business juteux lui serait tombé entre les doigts pour des broutilles. Heureusement, de la main d’œuvre il y en avait déjà à ras bord qui attendait oisivement sur Da Soocha... Mais faire partir les agents Anjiliac d'Eriadu allait peut être se révéler plus ardu. A Solyr de déterminer la marche à suivre à présent qu'il avait les moyens de récupérer Galactic Recycling ainsi que des otages à interroger.

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La situation était complexe mais pas totalement catastrophique, les unités droïdes manquaient certes un peu d’entretien mais on pouvait les faire repartir. Elles seraient sans doute en surrégime pendant quelques temps, mais rien d’insurmontable. Le plus compliqué allait être de retrouver de la main d’œuvre qualifié, même si l’entreprise avait des besoins peu élevés dans le domaine il fallait quand même quelqu’un pour occuper les postes. Le plus facile était de recontacter les anciens employés et de voir si certains allaient accepter de revenir. Les chances étaient faibles, mais ce n’est pas comme s’ils avaient le choix pour le moment.

Le plus drôle restait l’implication des limaces du clan Anjiliac dans la chute de l’ancien dirigeant. D’après le contrat, ils espéraient récupérer le contrôle de la Galactic Recycling, mais le type n’avait pas la capacité de prendre ce genre de décision. Seuls les actionnaires pouvaient se lancer dans ce genre d’affaire, en l’occurrence nos amis baveux auraient dû se tourner vers Harlon Astellan, Dewanga et Alayna Tega-Hellwind, seule et unique héritière officielle de Aëlingen. C’était à se demander s’il ne fallait pas les laisser faire et se débrouiller avec les légitimes propriétaires ensuite.

Ce serait cocasse, mais totalement hors de propos et contraire à leurs objectifs du moment. Même s’il fallait garder les documents et l’idée en lieu sûr pour plus tard. Leur but présent était de remettre l’entreprise à flot et de récupérer les crédits nécessaires à leur survie.

Solyr allait devoir s’en occuper tout seul, son compagnon du moment avait d’autres occupations tout aussi nécessaires. Profitant de l’absence de présence d’être vivant conscient dans les locaux, et de plusieurs petites salles au fond du hangar le camarade Stormrider interrogeait sans relâche ou presque ses différents prisonniers. Le traitement qui leur était réservé était des plus classiques dans ce genre de cas. On grignotait leur temps de repos tout en hésitant pas à leur faire subir diverses privations. Le système était simple, on les tabassait puis on posait des questions, ou on posait des questions puis on les tabassait, voir on les tabassait tout simplement pour voir ce qu’ils avaient à dire.

L’avantage d’avoir plusieurs prisonniers était que l’on pouvait confronter leurs versions, réelles ou fictives, les uns aux autres et ainsi découvrir la vérité. Le brave interrogateur, lorsqu’il se sentait fatigué, avait juste à passer l’enregistrement audio de quelqu’un hurlant sous les coups depuis le couloir pour faire cogiter tout ce petit monde. Qui serait le prochain à y passer ? Parce que quelqu’un y passerait après le juste sommeil de leur interrogateur.

Etrangement la plus résistance à ce traitement était la petite vieille, Edna. Cela traduisait surtout une certaine préparation mentale, il y’avait donc des chances qu’elle soit un agent impérial envoyé là pour veiller sur les intérêts de l’empereur dans la région. Toutefois l’importance de l’entreprise était minime, voir totalement négligeable, l’hypothèse qu’il s’agissait juste d’une vieille acariâtre et xénophobe était donc parfaitement valable.

Les autres mirent moins longtemps à parler, entre un faible lâche et des mercenaires de second rang à la solde des Hutts autant vous dire que la loyauté et l’honneur était de vains mots. Tellement vains qu’ils avaient totalement disparue du dictionnaire, mais cela ne les empêcha pas de subir ce sort, ainsi que d’autres plus exotique à base d’acide, de batterie ou de ration de combat de l’armée impérial. Après tout, l’un d’entre eux était un lâche et les autres travaillaient pour les Hutts. Aucun ne méritaient de pitié. Et puis, ils pourraient peut-être encore parler, même s’ils ne faisaient que donner leur numéro de compte personnel et le code pour le vider.

En complément de la main d’œuvre local que l’on cherchait à faire revenir, on fit rapatrier de Da Soocha des ingénieurs et des mécaniciens pour procéder à l’entretien et la réparation des unités robotiques. Ils pourraient retourner sur la planète ensuite, ou rester sur place pour aider au développement et la défense des locaux contre toute agression extérieure.

A leur grande surprise, et même après plusieurs jours, ils n’avaient toujours pas reçu de visite de la part des camarades de leurs prisonniers. Ce que ces derniers ne manquèrent pas de remarquer également, ce qui les rendit d’abord nerveux puis bavards. Ou alors c’est à cause du magnifique exemple donnée par Edna dans l’épreuve de plongée en acide. Difficile de trancher.

Toujours est-il, que les hommes limaces n’ayant pas la décence de venir à leur rencontre, décision fut prise d’aller leur rendre une visite amicale. Coup de chance, ils disposaient de tout le nécessaire. Ils avaient un speedeur qui ne ferait remonter aucunes pistes officielles jusqu’à eux, des armes intraçable emprunté, un guide et d’une longue tradition. Ce fut donc en un bel après-midi ensoleillé qu’ils se rendirent auprès de leur hôte. Ils avaient installé leur base d’opération un peu en dehors de l’agglomération, une sympathique ruine entre deux terrains vagues et sans doute pollué, mais à l’abri de toute indiscrétion puisque les risques de croiser des cueilleurs de champignons était pour ainsi dire nul.

Ils firent passer devant leur guide, qui servait donc aussi en l’occurrence de part-laser, afin qu’il leur montre la voie et ouvre la porte. Cela permettrait aussi de faire en sorte que la bicoque s’écroule sur lui au cas où. Ils suivirent juste derrière avec la douceur de char d’assaut dans un champ de fleur, carabine à la main et prêt à faire feu.

Au cours de leur longue vie dans le crime, ils avaient vue de nombreuses choses hideuses, dont certaines pour lesquels ils avaient payés des soirs de beuverie dans des maisons closes mal fréquentés. La vue cauchemardesque qui se présentait devant eux n’était pourtant rien en comparaison.

Ils avaient vu des scènes de guerres et de massacres, participant même à certains dans un des deux camps en fonction de la situation et de leur employeur, mais la scène se présentant devant eux était digne d’un véritable champ de bataille. Les hommes de mains étaient tous morts de différentes manières. Certains en combattant, d’autres en parlant ou en refusant de parler aux vues de leurs blessures. La pièce n’était pas très grande, dix à vingt mètres carrés tout au plus mais elle semblait étrangement petite à cause de l’empilement des cadavres.

Ils étaient au moins cinq, mais en raison de la dispersion des morceaux il était difficile de définir leur nombre exact. Au lieu de passer par la porte leur assaillant avait choisi de passer par le haut, vu la partie manquant du toit qui avait dû écraser sous son poids quelques types jouant aux cartes. Profitant de l’ouverture et de l’effet de surprise, l’assaillant avait sauté dans la mêlée, tranchant et tirant dans le tas de ses ennemis, profitant de la pièce exiguë pour se protéger des tirs des plus rapide derrières leur camarade. Finalement, seulement deux types avaient survécus à l’assaut.

Ils étaient faciles à reconnaître, l’un était accroché au mur du fonds comme un papillon grâce à plusieurs vibrolame dont une dague dépassant d’un de ses yeux, l’autre était accroché par les pieds au lustre et se faisait tabasser par un Lepi. Mais tout cela n’était rien face à la vision de cauchemar que réservait le centre de la pièce aux visiteurs.

Le Lepi était plutôt grand pour un membre de sa race, avec un pelage d’un blanc sans doute immaculée en temps normal, mais présentement constellé de tâches rouges plus ou moins sèche, et de quelques touffes noires accentuant entre autres ses yeux jaunes. Il lui manquait toutefois une oreille, la perte n’était pas récente mais la déchirure, aujourd’hui cicatrisé, attestait d’une perte violente. Il portait une tenue classique et utilitaire de mercenaire, noir, sobre et bien entretenue. Quelques morceaux d’armures dépassaient de son vêtement et à sa ceinture pendait une magnifique épée-blaster adumarienne avec une lame toutefois plus fine que les classiques du genre, et le fourreau vide d’une virbodague. Sans doute celle conservée par l’homme papillon. De sa bouche, outre ses dents, dépassait une branche de fenouil.

En complément, on pouvait également affirmer sans trop se tromper que ce type était un grand malade. Sur la table au centre de la pièce, était épinglé un gigantesque étron. Un Hutt dont l’un des bras trainait par terre, et dont l’autre servait d’arme contondante improvisée pour frapper son prisonnier. Le Hutt, aussi moche en papillon épinglé qu’en limace baveuse, était encore vivant. Il s’agissait d’un individu assez jeune, au vu de sa taille il s’agissait d’un jeune adulte. Soit un peu moins de 2 mètres pour une demi-tonne, ce qui en faisait un étron tout à fait immonde.

En effet, non content de l’avoir épinglé à la table, fort solide d’ailleurs, le Lepi avait aussi pris la peine de l’ouvrir depuis la base de la queue jusqu’à son cou, laissant apparaître les organes internes dont le cœur. Chose immonde et contre-nature, car si les Hutts avaient un cœur cela remettait en cause plusieurs siècles de recherche scientifique. La situation était délicate, afin de parer à toute éventualité Solyr, d’un coup de patte bien placée, arracha la tête de leur guide qui rebondit sur l’un des murs brisant le silence des lieux pendant que les deux camps se jaugeaient du regard.


    [Solyr]Je vous aimes bien vous, merci de nous avoir débarrassé de ses malotrus, lorsque l’étron derrière vous sera mort la galaxie sera un endroit meilleurs. Qui êtes-vous ?
#40043
Le Lepi semblait méfiant, la tension dans son bras révélait qu’il était prêt à défendre chèrement sa fourrure en cas de problème. Le Cathar ne pouvait pas lui en vouloir, il était dans la même situation, après tout un type qui voulait tuer un Hutt ne pouvait pas être mauvais, mais la méthode permettait quand même de douter un peu de la santé mentale de celui qui leur faisait face. Solyr avait essayé de se monter affable, prudent certes mais affable quand même, afin de pouvoir avoir une image un peu plus claire de la situation dans laquelle chacun des camps se trouvait présentement.

L’air était tellement lourd qu’il pouvait presque en devenir palpable alors que rongeur et félin s’épiaient sans faiblir pour deviner la prochaine action de celui qui leur faisait face. Quand soudain, impromptu et improbable, ignorant totalement la situation le Hutt émit une intervention sonore, brisant toute la tenson accumulée par un râle indésirable. Les deux êtres à fourrure eurent la même réaction, d’un geste vif et exaspéré ils ouvrirent le feu sur les entrailles à vif de la limace. Si cela eu le bonheur de le faire taire, il ne fallut pas longtemps pour que les lieux se remplissent de l’horrible fumet de la viande avariée. Les Hutts, ne respectent réellement rien ni personne, n’hésitant pas à emplir une pièce aussi réduite de leur méphitique odeur corporelle, devant tant d’infamie le Cathar choisit de reculer, au moins dans un premier temps.


    [Solyr] Je propose que nous nous retrouvions dehors pour commencer notre conversation, ces lieux sont trop mal fréquentés.

Agissant toujours précautionneusement, le Cathar et son acolyte sortirent de la pièce, laissant le Lepi seul à ses occupations. Ils se rendirent au speedeur et n’eurent pas à attendre longtemps avant de voir l’être aux grandes oreilles sortirent de la cachette en transportant du matériel intéressant. Un lance grenade MGL1, venant sûrement des stocks du Hutt. L’arme n’était pas particulièrement rare, mais la voir entre les mains d’un mercenaire solitaire était déjà moins courant, encore que le lapin semblait s’être spécialisé dans la chasse au gros gibier baveux et que ce genre d’outil était le minimum à prévoir. En tous cas il ne fut pas très loquace, à peine avait-il marché une dizaine de mètre qu’il se retourna vers la planque et ouvrit le feu à travers la porte restée ouverte.

Au deuxième coup, l’ensemble n’était déjà plus qu’un tas de gravats fumant. L’avantage sur une planète comme Eriadu, c’est qu’entre le règlement des conflits criminels et/ou politique et les décharges presque sauvages de produits dangereux les habitants avaient plus de facilités à compter les jours sans explosions que ceux avec. Peu de monde se poseraient des questions sur l’incident, et encore moins chercheraient à avoir des réponses.

Afin de ne pas être en reste, Solyr attrapa un bidon au contenu inconnu et le jeta sur le tas de gravats, après avoir réitéré l’opération quelques fois de magnifiques flammes s’élevaient des lieux. De quoi garantir le destin de l’ensemble des êtres reposant à jamais dans leur cabane. C’était également l’occasion de commencer enfin la discussion lancée précédemment.


    [Solyr] Comme je vous le disais, je vous aime bien. Vous faites les choses bien, mais cela ne me dit pas qui vous êtes ?

Le Lepi avait l’air d’avoir vu des jours meilleurs une fois éclairé par la lumière du jour. Outre son laconisme, ou son mutisme qui n’était pas à exclure, sa démarche était fatiguée. Tout à la fois tout et rien dans son apparence et sa manière d’être indiquait qu’il menait une mission personnelle de manière solitaire et que son accomplissement l’usait prématurément. Si son silence était de bon augure pour sa discrétion, il risquait de poser quelques soucis pour toute coopération ultérieure.


    [Lepi] Que vouliez-vous au Hutt ?

L’animal ne semblait pas disposé, du moins pour le moment, à entretenir des relations amicales. En un sens c’était compréhensible, les limaces avaient le bras courts et dodus mais ils avaient la mémoire longue et pouvaient chercher vengeance pendant des siècles.


    [Solyr] Nous venions avoir une discussion relativement semblable à la vôtre avec le Hutt, on se faisait guidé par un des indiscrets qu’il nous avait envoyé. Les autres s’entrainent actuellement à la natation…

    [Lepi] Ils manquent d’entrainement dans le domaine je trouve. Il n’était pas censé être là, mais il offrait un bonus intéressant.

    [Solyr] C’est toujours agréable. Vous avez rendu le monde meilleur, comme on dit « un bon Hutt, est un Hutt mort ».

    [Lepi] Vous ne devriez plus dire ce genre de chose trop fort, depuis la disparition de Jabba et des Luxiens, ils ont repris beaucoup de pouvoir.

    [Solyr] Nous sommes restés loin des affaires pendant pas mal de temps, mais nous avons remarqué cette situation intolérable. Je suis Solyr, je travail actuellement pour une société d’Eriadu mais je vais bientôt rejoindre mon partenaire. Nous montons une équipe pour assainir la galaxie...

    [Lepi] C’est intéressant. Il va falloir m’en dire plus, je suis Arn Or’Drake.

    [Solyr] Il n’y a pas grand-chose à dire, nous avons quitté le milieu il y’a quelques temps déjà et menions une vie presque honnête. Toutefois, nous avons des nouvelles qui nous ont fait replongés. Notre ancien employeur a trouvé la mort, nous sommes bien décidés à retrouver les responsables de sa disparition et leur faire payer. Mais pour l’instant, on a surtout quelques problèmes avec les Hutt qui essayent d’envahir nos territoires.

    [Arn Or’Drake] Ils aiment bien se glisser partout...

    [Solyr] On a remarqué ça, c’est pour cette raison que nous partions sur un traitement définitif du mal. Je ne connais pas ton histoire, mais tu n’as pas l’air de les tenir dans ton cœur, est-ce que tu veux te joindre à nous ?

    [Arn Or’Drake] Je ne vais pas m’avancer sur le long terme, mais je veux bien rencontrer ton partenaire.

    [Solyr] Il n’est pas sur cette planète, je t’emmène avec nous ? On a quelques jours de délai avant de partir.

Solyr montra le speedeur à Arn, qui s’avança pour prendre place à bords. Le délai leur laisserait le temps d’en savoir plus sur lui et de préparer la suite des opérations sur la planète. Il devait encore vérifier le montant exact des crédits disponibles dans le coffre.

Le Lepi accompagnerait Solyr sur Pzob, le Stormrider resterait pour superviser les opérations d’Eriadu pour le moment. On avait également lancé un audit des autres contrats de la société, pour vérifier si l’exploitation des astéroïdes de Hoth et le contrat des colonies lunaires Naboo étaient encore d’actualité.
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By Malice
#40109
Dans n'importe quelle autre situation les Hutts auraient sans doute gardé leur monopole sur la planète bien longtemps et auraient eu tout le loisir de transformer l'entreprise à souhait pour générer nombre de crédits blanchis... Mais manque de pot, ils étaient tombés sur ceux qui toléraient le moins la présence Hutt sur leur territoire, aussi aucune alliance ni aucune collaboration ne fut envisageable. Éliminer les nuisibles ne fut pas non plus une option, le Lepi avait été bien trop rapide pour cela. En définitive, la présence des limaces n'était pas totalement éradiquée d'Eriadu, et il serait sans doute impossible de se débarrasser de tous les informateurs potentiels qui pullulaient sur la planète instable, mais le plus important de leurs forces et le gros bonnet chargé de mener les opérations n'était plus, ce qui allait considérablement les ralentir. Il était maintenant temps d'aller sur Pzob et apporter du soutien à Seïstan qui allait en avoir bien besoin...

Pendant ce temps là, le Storm Rider laissé sur place eut tout le loisir de remettre en marche l'entreprise du mieux qu'il le put... Pas de réponse de la part de Hoth ni de Naboo, c'était suspect mais au vu de la gestion catastrophique du précédent PDG ce n'était guère surprenant, il faudrait y jeter un œil en temps voulus. En attendant il fallait repeupler l'entreprise... Ce ne fut pas chose aisée mais les employés qui n'avaient pas encore quitté le navire transmirent par le bouche à oreille la nouvelle et bientôt l'entreprise put repartir convenablement. Bon, ce n'était pas un monstre de pognon comme à sa belle époque, mais à force de temps et d'efforts, les revenus générés par l'entreprise arrivèrent à la moitié de ce qu'elle produisait à ses sommets, c'était déjà ça. Cinq millions et demi divisés entre trois actionnaires, cela laissait un million huit cent mille crédits pour Dewanga à injecter régulièrement dans l'Ombre des Régalias... Ce n'était pas avec ça que l'organisation allait pouvoir mettre en œuvre de grands projets, mais cela permettait au moins de ne plus craindre la banqueroute, et ça, c'était déjà une grosse épine en moins dans le pied !

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