- mar. 5 oct. 2021 21:02
#39863
Une véritable poudrière. Si l'on devait résumer la situation politique et sociale de la planète, cette phrase en serait un excellent résumé. Elle combinait tout ce qu'il fallait pour ça, des esclaves en grand nombres, des activistes de tout bords et un gouvernement corrompu. La rumeur affirmait qu'on y avait même vu un membre de la famille Organa en mission humanitaire il y'a quelques années. Sans tomber dans la psychose anti-terroriste impérial, il fallait avouer que ce n'était jamais trop bon signe quand ils pointaient le bout de leur nez.
Solyr n'était pas vraiment là pour ça, en fait la seule chose qui l'intéressait réellement sur la planète était les locaux de la Galactic Recycling, entreprise honorable œuvrant dans les secteurs d'activité du recyclage et du minage d'astéroïde dans les secteurs impériaux et républicain grâce à un habile tour de passe-passe juridique lui conférant un double capital. Illégale ? Certes, mais pour s'en rendre compte il faudrait que les administrations républicaines et impériales collaborent et se transmettent des dossiers, autant dire que l'on disposait d'une certaine marge de manœuvre en attendant.
Le voyage s'était passé sans encombre, et Solyr avait pu atterrir sans problème dans un des spatioports miteux de la planète. Selon le coin, la planète était peut être agréable à vivre mais pour des raisons de coûts et de discrétion, les locaux se trouvaient dans l'équivalent des quartiers pauvres. Dans le quartier des esclaves en somme, même si au final la société n'en utilisait que peu, préférant la main d’œuvre droïde. Ils parcoururent les rues sales, encombrés de déchets divers et variés.
Certains avaient le regards éteint de ceux qui attendent la mort comme une libération, d'autres au contraires semblaient sur le qui-vive, à la recherche d'une occasion qui ne se présenterait jamais. On pouvait également ajouter à ses déchets, d'autres plus habituels. Carcasses de droïdes, reliquat de repas et masse informe non identifié ou même identifiable. Ce qui voulait dire qu'une certaine société de recyclage et de traitement des déchets ne faisait pas son travail. Autant dire que les choses ne se présentaient pas très bien.
Malgré la saleté et la situation instable de la planète, elle restait relativement sûr en raison du manque de moyen de ses occupants. Les esclaves ne sont heureusement (ou pas selon votre opinion sur la chose) armée , ce qui laisse aux visiteurs un peu plus classique la possibilité de se défendre. Le soldat accompagnant Solyr avait le mérite d'être tout à la fois silencieux et efficace, ce qui était reposant pour les oreilles mais particulièrement gênant pour faire la conversation.
Ils finirent par arriver devant les locaux de la société. Locaux qui ne reflétaient pas du tout son envergure, ils étaient composés d'une usine de traitement accolé à des hangars devant normalement être le témoin d'un étrange ballet de droïde en charge de la collecte et du retraitement, et un bâtiment de bureau un peu miteux de l'autre côté d'une cours maintenu ouverte pour le passage des cargaisons. Si la cours était bien ouverte et relativement libre d'accès, le ballet des droïdes était étrangement silencieux. Seuls quelques unités fonctionnaient péniblement.
Un peu déconcerté, les deux compères se rendirent au bâtiment de bureaux pour se retrouver, à peine la porte franchie, face à une espèce de dragon humanoïde. Entendons nous bien sur cette description, il ne s'agit pas ici d'être désobligeant avec les races reptiliennes occupant la galaxie, la... chose... à l’accueil étant tout à fait humaine. Mais, une humaine ayant dépassés sa date de décès d'au moins quelques décennie et dont le regard de braise semblait promettre enfer et damnation à ceux qui la dérangeaient dans ses étranges rituels.
Solyr n'était pas vraiment là pour ça, en fait la seule chose qui l'intéressait réellement sur la planète était les locaux de la Galactic Recycling, entreprise honorable œuvrant dans les secteurs d'activité du recyclage et du minage d'astéroïde dans les secteurs impériaux et républicain grâce à un habile tour de passe-passe juridique lui conférant un double capital. Illégale ? Certes, mais pour s'en rendre compte il faudrait que les administrations républicaines et impériales collaborent et se transmettent des dossiers, autant dire que l'on disposait d'une certaine marge de manœuvre en attendant.
Le voyage s'était passé sans encombre, et Solyr avait pu atterrir sans problème dans un des spatioports miteux de la planète. Selon le coin, la planète était peut être agréable à vivre mais pour des raisons de coûts et de discrétion, les locaux se trouvaient dans l'équivalent des quartiers pauvres. Dans le quartier des esclaves en somme, même si au final la société n'en utilisait que peu, préférant la main d’œuvre droïde. Ils parcoururent les rues sales, encombrés de déchets divers et variés.
Certains avaient le regards éteint de ceux qui attendent la mort comme une libération, d'autres au contraires semblaient sur le qui-vive, à la recherche d'une occasion qui ne se présenterait jamais. On pouvait également ajouter à ses déchets, d'autres plus habituels. Carcasses de droïdes, reliquat de repas et masse informe non identifié ou même identifiable. Ce qui voulait dire qu'une certaine société de recyclage et de traitement des déchets ne faisait pas son travail. Autant dire que les choses ne se présentaient pas très bien.
Malgré la saleté et la situation instable de la planète, elle restait relativement sûr en raison du manque de moyen de ses occupants. Les esclaves ne sont heureusement (ou pas selon votre opinion sur la chose) armée , ce qui laisse aux visiteurs un peu plus classique la possibilité de se défendre. Le soldat accompagnant Solyr avait le mérite d'être tout à la fois silencieux et efficace, ce qui était reposant pour les oreilles mais particulièrement gênant pour faire la conversation.
Ils finirent par arriver devant les locaux de la société. Locaux qui ne reflétaient pas du tout son envergure, ils étaient composés d'une usine de traitement accolé à des hangars devant normalement être le témoin d'un étrange ballet de droïde en charge de la collecte et du retraitement, et un bâtiment de bureau un peu miteux de l'autre côté d'une cours maintenu ouverte pour le passage des cargaisons. Si la cours était bien ouverte et relativement libre d'accès, le ballet des droïdes était étrangement silencieux. Seuls quelques unités fonctionnaient péniblement.
Un peu déconcerté, les deux compères se rendirent au bâtiment de bureaux pour se retrouver, à peine la porte franchie, face à une espèce de dragon humanoïde. Entendons nous bien sur cette description, il ne s'agit pas ici d'être désobligeant avec les races reptiliennes occupant la galaxie, la... chose... à l’accueil étant tout à fait humaine. Mais, une humaine ayant dépassés sa date de décès d'au moins quelques décennie et dont le regard de braise semblait promettre enfer et damnation à ceux qui la dérangeaient dans ses étranges rituels.
- [Solyr] Nous venons voir M. Saesee de la part de M. Dewanga
- [Acceuil] De qui ? Vous n'avez pas rendez-vous, M. Saesee est en réunion on ne peut pas le déranger. Maintenant dehors, nous n'avons pas besoin de vermine de votre engeance dans ces lieux. Ce sera quoi la prochaine fois, des Bothans ? Depuis que les terroristes..
Personne ne se trouvant aux alentours, et aucun système de sécurités visible ne pouvant être repéré Solyr et son compagnon d'infortune mirent fin à la tirade d'un tir paralysant. Ils prirent la peine de cacher la mamie inconsciente sous son bureau, n'hésitant pas à la bourrer de coup de pieds pour qu'elle ne dépasse pas. Ensuite, tous les sens en alerte et arme à la main ils s'engagèrent prudemment dans les couloirs en direction du bureau de la direction. Fort heureusement, au vu de la taille des locaux et du peu de personnel l'occupant, et du plan fourni par le précédent directeur, ils ne tardèrent pas à trouver le bureau. S'arrêtant devant, ils entendirent des sons étranges filtrés. Des bruits de coups, des gémissements... Ouvrant la porte, ce qu'ils découvrirent hérissa le poil de Solyr.
La réunion du brave M. Saesee consistait en une esclave humaine dénudée à peine entrée dans l'adolescence le visage tuméfié et couchée sur son bureau. Le quadragénaire, le pantalon sur les chevilles la frappait allègrement jusqu'au moment où le claquement de sa porte se refermant ne lui fasse redresser la tête, l'air surpris de se retrouver avec le canon d'une arme plaqué sur le front...
La réunion du brave M. Saesee consistait en une esclave humaine dénudée à peine entrée dans l'adolescence le visage tuméfié et couchée sur son bureau. Le quadragénaire, le pantalon sur les chevilles la frappait allègrement jusqu'au moment où le claquement de sa porte se refermant ne lui fasse redresser la tête, l'air surpris de se retrouver avec le canon d'une arme plaqué sur le front...