L'Astre Tyran

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La vision de la fiole quitter les doigts de l’homme horrifia la zeltronne. Elle voyait son remède, son antidote, se diriger vers le sol. Ça n'a même pas duré une seconde, mais pour elle ça semblait une éternité. Une éternité où elle ne pouvait agir contre. Pourtant, aucun son ne sortit de sa bouche. Elle regardait juste les morceaux de verre par terre, dans une petite flaque formée par le contenu. L’homme ne l’avait pas laissé tomber par inadvertance, et ne cherchait même pas à le faire croire. Au contraire, il l’a bien écrasé avec son pied. Mais pourquoi ? Pour l’énerver encore plus ? Pour lui faire peur ? Peut-être était-ce son unique flacon en sa possession actuel, mais que d’autres flacons se trouvaient dans son lieu de travail, d’habitation ou ne sait-elle encore. Peut-être voulait-il prendre d’autres mesures de sécurité, afin d’éviter que la zeltronne ne s'empare par la force de ce flacon et ne l’utilise.

Il désire récupérer quelque chose en la compagnie de Jessa ? Serait-ce pour ses capacités ? Il cherche la zeltronne ? La mandalorienne ? Non, il a parlé de contacts. Mais pourquoi les siens spécifiquement ? Des “bons” contacts ? Mais elle ne connaissait que quelques anciens mercenaires, des gérants de bars, des marchands et quelques chasseurs de la Guilde mais…
Son sang ne fit qu’un tour. Cet homme, cherchait-il des informations sur Sareth ? Mais avant de pouvoir y réfléchir, elle fut ramenée au monde des vivants par son tortionnaire.

Donc ce “poison” n’était autre qu’un vulgaire tranquillisant… Si cela semblait être la révélation de la soirée, ce qui étonna le plus Jessa ce fut son propre manque d’étonnement vis-à-vis de l’information. Mais au final, était-ce si étrange ? Un léger sourire en coin, Jessa prit enfin la parole.

“- Et quoi ? Je suis censée réagir comment ? Me réjouir ?”

Si ce n’était que du tranquillisant, alors la douleur devait être psychologique. Le stress sans doute. Tant mieux, elle sera vite totalement rétablie. Jessa regarda la main de son hôte, puis leva son visage vers le sien.

“- Bien, je ne suis pas en position de force, le "tranquillisant" fait toujours effet.”

Jessa se releva, debout face à l’homme. Le regard sévère, le ton sec.

“- Que cherches-tu chez moi ? Tu as parlé de mes contacts, qui te dit que j’ai des contacts intéressants ? Des ex mercenaires ? Il y en a des centaines. Des membres de la Guilde ? Tu peux aller à n’importe quel bâtiment de la Guilde et en trouver. Et ça m’étonnerait que tu t’intéresses à des barmans, des danseuses, ou des petits marchands locaux. Tu parles de subtilité et de profondeur, mais tu dis ça comme si tu connaissais ma relation avec ces “contacts”. Donc si tu connais si bien mes contacts, pourquoi ne pas aller les voir toi-même ? Tu t’en doutes, je vais avoir une tonne de question, dont une fondamentale: Qu’est ce qui te rend assez confiant pour m’avouer que ma vie n’est pas entre tes mains, sans prendre le risque qu’à la première occasion je te tues ou prenne juste la fuite ?”
#39943
Le silence demeure tout du long de sa tirade. Réaction fort attendue par ailleurs que ce refus à accepter l’aide tendue pour se relever. Que ce soit son sarcasme ou sa fausse modestie. Auxquels je m’y pencherai en temps et en heure afin d’y déceler vérité ou dramaturge. Ses remarques m’amusent quelques peu. Mais surtout et enfin.

Je respire à nouveau. Mon esprit reprend conscience peu à peu et mes moyens me reviennent. Ce moment fait partie de ceux où je loue mon intellect. Est-ce un crime d’adorer ses actions ? Si oui, je mérite la perpétuité. Le sourire qui s’étire sur mon bleu visage pourrait frissonner bien du monde de crainte ou de prudence. Je ressemblerais bel et bien à un psychopathe il faut se l’avouer mais fort heureusement, double jouissance car j’ai pensé à ce casque !

Je suis au fond quelqu’un de simple, de petits plaisirs agrémentent mon existence. « Trop peu de choses » pour certains mais « juste ce qu’il faut » pour les Chiss aussi sérieux que je puis l’être. Depuis qu’elle a cessé de penser à se reproduire avec moi pour songer à m’étriper, mon filtre à air parvint plus aisément à faire fis de ses phéromones.
Ainsi donc, après m’être permis ces 5 secondes de jouissance personnelle, les détails de ma situation actuelle s’éclaircir. Remettant main tendue vers sa congénère, au dos, je fis demi-tour pour me diriger vers la sortie.

Pour seule réponse à ses phrases interminables ou à ses questions grotesques :

  • « Si je suis là face à toi c’est que tu te trompes quelques part. » m’arrêtant à l’embrasure de la porte pour régler la note en espèce intraçable, j’ajoute : « ou qu’il te manque une vision des plus primordiales. »

Et je sors de cet établissement qui je l’espère, ne me verra plus jamais. Pour confirmer cette pensée j’active alors le faible explosif qui œuvrera pour cacher mon passage. Comme déjà énoncé plus tôt, il s’agit d’un détonateur assez faible et très loin d’être mortel. Non Son but n’est autre que le serveur physique contenant les enregistrements des holocaméras de sécurité. Quand le lumineux signal de ma commande passe du rouge au vert, la satisfaction me reprend.


Dame Prudence est maîtresse idéale.


Retraçant le parcours prévu passant par le parc naturel et menant par quelques détours à mon vaisseau je rappelle et / ou réveille la drôle au bois dormant :

  • « Ce n’était pourtant qu’une faible dose. Vous êtes sûre de pouvoir vous déplacer toute seule ? .. »
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Il était si confiant. Jessa était à la fois énervée et curieuse. Tant de mystères à élucider, cet homme n’avait pas qu’un masque au sens premier, mais aussi au sens figuré. Jessa était restée debout, les bras croisés, la mine sévère, regardant son hôte s’éloigner. Elle détourna le regard, frustrée. Elle n’avait pas obtenu ce qu’elle voulait, plus encore elle avait montré ses faiblesses, chose à ne jamais faire dans ce monde, encore moins dans ce métier. Elle s’est inclinée, alors qu’elle s’était jurée de ne plus jamais le faire depuis qu’elle a arrêté de travailler pour les Hutts. Et pourtant, elle n’arrivait pas à le haïr… Après tout, qu’avait-il fait ? Il l’avait manipulé, mais s’il a réussi, c’est uniquement la faute de la zeltronne, elle s’est laissé faire. Cette dernière observa son reflet dans un verre. Si elle était restée professionnelle jusqu’au bout, sans jamais s’emporter comme elle l’avait fait, elle n’aurait pas eu ces complications.

“- Rah !”

Elle frappa la table de son poing, et soupira. Elle refusa cependant d’aller s’excuser de son comportement, elle s’était suffisamment inclinée ce soir. Non, elle avait d’autres projets en tête. L’homme était en train de payer l’addition, et la curiosité reprit enfin le dessus. Jessa expira un grand coup, histoire de se débarrasser de cette colère, cette souffrance, qui prédominaient ses émotions actuelles. Puis, elle se dirigea vers la sortie. Tandis qu’elle avançait, elle entendit l’homme lui adresser quelques mots. “Si je suis là face à toi c’est que tu te trompes quelque part.” De quoi voulait-il parler ? “ou qu’il te manque une vision des plus primordiales.” La zeltronne sourit. Elle ne pouvait plus se retenir.

“- Bordel, tu m’énerves, tu sais parfaitement comment me parler toi.”

Elle l’avait dit d’un ton amusé, s’étant enfin débarrassée de ses émotions négatives. Après tout, était-ce si grave ? Elle avait vécu pire quelques mois à peine plus tôt. Non, si elle devait haïr quelqu’un, c’était bien elle. Elle avait honte, mais c’était trop tard. Désormais, elle ne refera plus l’erreur. L’homme était resté immobile, comme s’il pensait à quelque chose. Jessa se posa près de lui, adossée au mur, attendant qu’il sorte de sa transe. “Ce n’était pourtant qu’une faible dose. Vous êtes sûre de pouvoir vous déplacer toute seule ? ..”

“- Ça dépend, tu me porterais délicatement dans tes bras si c’était le cas ?”

Ça y est, la zeltronne est enfin redevenue elle-même, les idées claires, et beaucoup à faire. Elle abordait son sourire dragueur, comme au début de l’entrevue, faisant trait sur ce qui s’est déroulé ensuite.

“- Nous allons donc collaborer, pour que tous y gagnent. J’ai des projets personnels qui nécessitent du temps, des connaissances et des moyens. J’ignore combien de temps notre collaboration va durer, mais je compte bien y tirer tout ce qui pourrait me servir. Tu sembles être quelqu’un de très intelligent, qui sait se sortir de n’importe quelle situation, et j’adore ça. La description que tu m’as faite au début de la soirée m’intrigue énormément, comme beaucoup de choses à vrai dire, mais ça tu le sais déjà. Tu sembles avoir anticipé la moindre réaction de ma part, réfléchit longuement à chaque possibilité, chaque scénario, chaque branche que prendrait notre discussion. Tu es quelqu’un de très intriguant en somme.”

Jessa s’étira. Les effets se sont presque dissipés, et elle a repris entièrement possession de ses moyens. Tandis qu’elle s’étira les lombaires, la tête en bas, elle reprit:

“- Tu es resté mystérieux du début à la fin sur ton identité. Ton masque dissimulait ton identité, mais je suppose que tu as un filtre assez sophistiqué pour légèrement amoindrir les phéromones… Mais ce faisant, tu as limité la quantité d’oxygène. Non je pense que ce qui t’as fait résister aussi longtemps, c’est ton mental. Comme tu le sais sans doute, les phéromones des zeltrons ne font que ressortir les émotions les plus fortes de ceux qui en prennent. Si tu as du désir, tu en auras encore plus. Mais ça marche pour la colère, la tristesse… Si ça n’a pas marché sur toi, c’est que tu n’as à aucun moment eu du désir charnel malgré mes actions, ce qui m’attriste et en même temps m’intrigue encore plus. De plus, ton masque peut modifier ta voix. Je me suis dit dans un premier temps que tu étais un homme, mais si ça se trouve tu es une femme, ou même aucun de ces genres. Tout ce que je peux me dire sur toi, c’est que vu ta carrure, tu es forcément un proche-humain.
Et enfin, tu ne m’as donné aucun nom, même pas un surnom ou une fausse identité. En conclusion, si tu veux que notre collaboration se déroule convenablement, tu te doutes que je ne peux pas me contenter de si peu.”


La mandalorienne finit ses étirements, et se mit face à son interlocuteur, le regardant droit dans les yeux.

“- J’accepte de t’aider, de mettre à contribution mon vaisseau, mon équipage et moi-même, mais j’aimerai savoir pour qui je travaille. Que j’ai un nom ou un surnom à mettre sur ce masque. Ensuite, nous commencerons à travailler ensemble.”
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J’ignore sa remarque ou semi-proposition royalement. Quant à la porter tel un prince charmant des comtes pour enfant d’une tierce planète… je la tirerais certainement avec une corde par sécurité ou par les pieds. L’inconvénient serait son odeur corporelle. Quoique.

Passons. Il semblerait qu’elle ait été influencé par mon comportement car un sérieux « zeltron » reparaît sur ses traits.

« Il était temps. », me dis-je.

J’effectue un autre pas afin de sécuriser ma conscience de ses phéromones par une bonne distance, ni trop courte, ni trop lointaine. Me tournant donc vers elle pour l’écouter attentivement de mes yeux lumineux qui ne clignent jamais je ferme mes yeux véritables un court instant afin de réfléchir davantage à ses propos. Ah ! Je comprends mieux ! Elle a besoin de se faire un résumé de la situation. Il est vrai que nombre d’individus ont besoin d’énoncer les vérités à haute voix pour pénétrer les choses importantes à leur esprit. Fais donc petite Zeltronne. Retiens bien ce que je vais te dire également :


  • « J’ignorais que la « con-ve-nan-ce » était de paire avec ce premier contact. Vous devrez vous contenter du « peu ». Cela doit vous changer de vos habitudes, très certainement. »

Je marque un temps d’arrêt. Faisant mine de réfléchir quelques secondes je poursuis en effectuant un « non » silencieux, à part moi, quoique suffisamment visuel et à peine perceptible par l’alien à peau rose.

  • « Qu’importe le numéro de série que vous m’attribuerez. Choisissez selon votre bon vouloir. Comme dit précédemment, la convenance n’était pas présente et ne le sera – à voir votre sourire et posture – probablement pas dans la suite de notre collaboration. »

Lui tendant un bloc de données de poche, je poursuis :

  • « Voici un moyen de me contacter par le biais de votre moyen de transport. Je vous serai gré de ne pas tenter de le pirater ou décrypter, ce serait une véritable perte de temps. »

Poursuivant ma marche à présent et l’invitant à marcher après moi, je suis le parcours qui devraient nous conduire vers le spatioport tout en évitant quelques holocaméras de sécurité et surtout des oreilles indiscrètes.

  • « Mais profitez de cet instant à me poser quelques questions. Si vous en avez. Qui sait, je serai peut-être en mesure d’y répondre à l’une ou l’autre. »
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Tant de froideur. Cet individu ne connaissait visiblement pas l’humour. Quelle tristesse. L’holocom de Jessa se mit à clignoter, mais elle n’était pas encore en mesure de pouvoir répondre. Elle espérait que ce ne fut pas une urgence, mais elle devra rapidement s'éclipser pour pouvoir y répondre.
Son interlocuteur ne semblait pas emballé par l’idée de donner des informations sur lui. Mais la zeltronne s’y attendait. Elle sourit, moins elle a d’informations plus elle pourra jouer là-dessus. Un sourire carnassier, plein d’arrières pensées. Il venait de lui laisser la possibilité de le désigner par le pseudonyme voulu, et elle n’allait pas laisser passer ça. Une réaction infentile, puérile, mais qui amusait la jeune femme. Elle haussa les épaules, et reprit.

“- Quand je parlais de convenance, je parlais de professionnalisme. Tu refuses de me donner plus d’informations sur toi, je peux comprendre. Mais dans ce cas, ne t’étonne pas des surnoms étranges ou saugrenus que je vais t’attribuer, après tout j’ignore ton identité.”

Elle prit le bloc de données, et le rangea dans sa poitrine.

“- Le décrypter ? Et me retirer tout le plaisir ? Oh non, aucun risque. J’ai mes propres moyens d’obtenir ce que je désire…”

La mandalorienne n’était pas dupe, elle voyait les mouvements de son “allié de circonstance". Dès qu’elle faisait, volontairement ou non, un pas vers lui, il se décalait d’un pas de l’autre côté. Il tenait absolument à garder une distance minimale entre eux, et elle se doutait de la raison. Malgré tout ce qui s’est passé, il ne la sous-estimait pas, il se méfiait d’elle et de ses compétences. Elle accepta son invitation et le suivit.

“- Tu me demandes si j’ai des questions, mais tu refuses de répondre aux précédentes. Pour le moment, je vais donc me contenter des basiques. Parlons de ce que tu attends de moi prochainement, les détails. Quand ? Où ? Quelle sera la mission ? Après tout, comme tu le sais, une mission ne se prépare pas comme ça, même si j’ai l’habitude de rapidement improviser. Je vais devoir préparer le matériel nécessaire, le terrain, peut-être prévenir des contacts… Ensuite, pour combien de temps comptes-tu profiter de cette collaboration ? Comme je te l’ai dis, j’ai moi aussi des projets personnels, qui bien entendu passent avant tout. J’aimerai donc également connaître la fréquence des missions. Et enfin, concernant la rémunération. Tout cela va non seulement me coûter de l’argent, mais également prendre du temps que je n’aurai pas pour réaliser des primes.”

Beaucoup de questions, mais cela était volontaire. La chasseuse de prime espérait qu’il réponde à au moins l’une de ces questions, car elle savait que la majorité resteraient sans doutes sans réponse...
#40122
Elle tente encore et encore de déceler quelques informations. Par de la taquinerie, moquerie ou flirt je ne m’attendais pas à un tel niveau de curiosité. Face à cela, le mieux est de demeurer neutre. En effet, à qui l’est, l’on ne peut deviner ses actions ou pensées. Ceci pourrait bel et bien expliquer le design de mon casque. Une absence totale d’expression, une neutralité ou indifférence totale est un outil et acolyte des plus utile et fidèle.


Inversement, la « Jessa » est un livre ouvert de ce qu’elle montre. Le seul problème subiste dans ses actions et ses phéromones. Néanmoins, il est nécessaire d’étudier son cas afin d’user de ce pion le plus intelligement possible. M’ayant à regret attendu aux perturbations qu’elle créerait à mon conscient, je me suis permit d’enregistrer par mes appareils oculaires toute la rencontre. Visionner tout cela ne sera pas des plus agréables mais me permettra de comprendre ce qui s’est passé. Comprendre et adopter les habitudes à prendre pour qu’ainsi je puisse contrer ou anticiper un tant soit peu pour les missions à venir.

Ou ses possibles revanches.

Poursuivant ma route, selon l’itinéraire préparé au préalable, je réponds à ses questions. Elle devra me suivre si elle veut les entendre:

  • « Ce que j’attends de vous est très simple : du professionnalisme et respect des instructions données. Si cela peut vous rassurer, cette collaboration est loin d’être éternelle. Que du contraire. »

Petit silence afin de passer au groupe de questions suivantes :

  • « La date, le lieu, l’espace vous seront révélé en temps et en heure de mon choix. Quant à leurs objets, il est possible que vous n’en saurez rien. »

M’arrêtant un instant de marcher, je vérifie qu’elle me suive bien et que personne n’est réellement présent dans les alentours. Observant avec attentions les ombres et cachettes. Puis de poursuivre la marche et les réponses:

  • « Un commentaire constructif : ne vous inquiétez pas des « contacts à prévenir » car s’il y a besoin, je vous en ferai part. Pour vos projets personnels, il est évident que je ne peux avoir un contrôle parfait sur votre personne. Quant à la fréquence, je ne peux m’avancer trop en avance. Pour la durée, j’y ai déjà répondu plus tôt. »

Parvenant à quelques batiments du spatioport et ne désirant pas montrer mon véhicule si rapidement, je stoppe ma marche et me tourne face à elle, mains jointes au dos. Mains qui s’organisent à prendre une capsule contenant un liquide à sommifère et quelques nanopuces localisables..

  • « Ne vous inquiétez pas pour l’argent, il viendra en grand nombre. Nénamoins, pour finaliser notre accord, sachez ceci : je n’accepte que votre aide et non celle de votre « équipage ». Vous seule aurez conscience de ma présence et vous seule me rendrez compte pour la durée de notre collaboration, néanmoins. Si vous n’avez pas d’autres questions et que vous acceptez les termes : buvez ceci. »

Je lui tends la capsule au liquide soporifique.

  • « C’est non-négociable.»
#40123
Comme elle le pensait malheureusement, que des réponses floues, enfin si on pouvait appeler ça des “réponses”. Et après ça veut parler de professionnalisme.

“- T’es du genre à obtenir ce que tu veux, à attendre que les gens fassent exactement ce que tu cherches sans poser la moindre question, hein ? Tu crois pouvoir me diriger ? Très bien, fais ce que tu as à faire. Mais un conseil, fais pas trop le malin avec moi. Comme je te l’ai dis, je vais jouer à ton petit jeu, tu vas t’offrir les services d’une chasseuse de prime, je vais m’offrir de quoi avancer vers mon objectif. Tu veux du professionnalisme ? Contrairement à toi qui refuse de répondre à des questions simples, mais basiques, je vais t’en donner. Tu veux que je travaille en solo, sans l’aide de mon équipage ? Cela n’a pas de sens, je te croyais plus pragmatique, tu devrais savoir qu’on est plus efficace à plusieurs, mais soit, puisque tu me veux pour toi tout seul, je peux bien t’accorder ce plaisir. Après, mes filles ne sont pas des chiennes en laisse, je ne peux pas les empêcher de me suivre, de couvrir mes arrières, ou d’intervenir en cas de besoin.”

En y réfléchissant bien, peut-être avait-il des informations ? Peut-être que la chasseuse de prime pourrait obtenir ce qu’elle désire avec cet homme ? Si ça se trouve, il saurait où “la” trouver, ou trouver des gens qui savent où “elle” se trouve ?

“- “Si vous n’avez pas d’autres questions” Comme si tu allais me répondre, tient.”

Prenant la fiole, elle pouffa légèrement, avant de l’ouvrir.

“- T’es vraiment un drôle de spécimen toi. On a bien plus de points communs que tu pourrais le croire. Qui sait, ça pourrait être un bon entraînement. Je suppose que tu vas espionner mes faits et gestes durant les missions que tu me donneras, à moi de te montrer mon efficacité. À notre collaboration, grincheux !”

Levant la fiole comme si c’était un verre, la zeltronne posa le récipient sur ses lèvres douces, et laissa le liquide glisser vers sa gorge. Oui, un bon entraînement. Elle devait revoir les bases, recommencer du début, repartir de zéro. C’est seulement comme ça qu’elle pourra devenir une chasseuse célèbre, et se venger de son ennemie jurée…
#40139
Et après, on dira que je parle trop..

Bon sang mais quelle interminable tirade ! « Et gnégnégné et gnagnanga », qu’elle aime se plaindre. Cet instant, enfin, prend fin, pour mon plus grand plaisir.

Après m’être assuré au préalable de son sommeil réel et solide, je lui réponds autant à elle qu’à moi-même:

  • « Le plus grand nombre n’est utile que pour les amateurs. »

Je jure quelque peu à haute voix puis m’étire en me reprenant mon sang-froid et mes réflexions. Je la dépose sur un banc avec un chapeau de paille sur sa tête. Je cherche ensuite sa clé virtuelle de sa chambre pour m’y retrouver. Lui ayant donné une concentration pure de sommifère, je suis tranquille pour 2 jours selon le cycle de Zeltros.
Le temps nécessaire pour placer mes puces afin de voir, entendre ce qu’elle fera à partir de cet instant.

Je suis scrupuleusement les sessions de l’Ascendance sur ce domaine : chercher les zones les moins entretenues afin d’y placer méticuleusement les mini-micros ou minicam. Le micro finit dans un de ses blasters, qui est d’ailleurs démonté pour cela afin que le micro y soit parfaitement camouflé. Je continue ce petit jeu durant de longues heures en les plaçant un peu partout afin d’assurer de multiples fonctionnalités.
Évidemment ces petites merveilles de technologies ne sont pas capables de transmettre d’un système à un autre. Enfin, pas sans aide. En effet, les appareils garderont en mémoire tout ce qu’ils enregistreront jusqu’à obtenir le signal de transmettre. À chacun des appels via le bloc de données transmis, un sous-programme permettra d’être l’intermédiaire entre mon ordinateurs et les appareils d’espionnage.

Après avoir tout remis à sa propre place, vérifiant l’exactitude du bordel qu’elle avait laissé derrière elle, je quitte avec discrétion le bâtiment. Je constate au passage que la Jessa demeure sans problème sur le banc avec néanmoins un peu plus de rouge à lèvres bon marché sur son visage.

Quel monde de dégénérés..

Je m’assure une dernière fois qu’elle ne dispose d’aucuns indices, aussi minimes soient-ils, sur elle me liant.

De retour auprès de mon vaisseau, je ne lance en aucune façon les moteurs pour quitter cette planète maudite. Loin de moi l’idée de vouloir rester ici mais il est préférable d’attendre plus de temps avant de partir afin qu’on ne puisse en aucune façon me retrouver par le biais d’une enquête. Il est temps d’être prudent et prudent et encore plus.

J’offre ainsi une centaine de crédits à un pouilleux pour qu’il répète si on lui demande qu’il est propriétaire de ce vaisseau. Je n’aurai qu’à le traiter de menteur s’il m’apporte des ennuis. Néanmoins, cette planète saura l’occuper au moins 5 jours avant que je ne la quitte.


Enfin.
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