- mar. 5 févr. 2019 21:28
#35055
On lui tendit donc un casque. L'Empereur le regarda avec circonspection. Elizabeth le mettait déjà à côté de lui. Jouer le rabat-joie ? Ou mettre un casque. L'Empereur choisit vite. « Je suis navré, mais je ne peux décemment pas m'avancer couvert, quelle que fut la circonstance. » Un Chef devait être visible en permanence. « Je me dois de décliner cette directive. Je prends à témoin ma suite... » désigna-t-il d'un geste bref, « ... pour vous dédouanner de tout accident qui pourrait survenir impliquant des chutes de pierre. Mais comme vous le dites, cette zone est sans danger. » Rabat-joie ? Non. Empereur. Il aurait pu demander à ce qu'on fasse venir un bouclier à particules personnel, qu'il s'équipe de ce qu'il fallait. Autant, il n'en fit rien. Ils avaient perdu assez de temps déjà. Pour récupérer un diamant qu'il ne pourrait jamais porter en pendentif - mais qui allait ravir le service diplomatique des Renseignements - et satisfaire la curiosité morbide d'un directeur qui passait trop de temps à se frotter les mains. Il semblait sincèrement ravi de voir l'Empereur, et son portrait-parlé ne le rendait pas dangereux à ses yeux. Mais il dégageait une atmosphère malaisante.
La première partie laissait Harlon dubitatif. Tout avait été fait pour assurer un confort de... visite. Comme si l'endroit était moins fonctionnel qu'agréable dans l'envie de son architecte. Quelle idée ! Dans les cavités creusées avec largesse, sur un sol lissé et dur, on distinguait un hangar, de quoi se soigner et de quoi se... relaxer. Mais qu'est-ce que c'était que ce délire, un centre de villégiature avec activités souterraines ? Ce qui le fit tiquer, c'était l'absence de porte dans le hangar à speeder. Speeders qui eux mêmes semblaient relativement peu adaptés au-dehors. Harlon remarqua des boucliers cabossés à l'avant et sur les côtés, un toit coulissant, des réacteurs anti-grav situés en-dessous et pas à l'arrière, et des grillages aux fenêtres. « Ces speeders servent pour la prospection au fond des conduits récemment mis à jour ? » Il savait déjà la réponse positive. L'Empereur était perspicace. L'autre fierté de la mine, c'était les robots qui peinaient à la tâche, ne stoppant leur besogne que le temps d'aller recharger les batteries. Un reniflard, un petit robot truffé de senseurs de pointe, qui courait et plantait des balises dans les endroits où son "nez" avait reniflé un bon bloc exploitable. Le dégommeur, tranquille animal avec burin super-sonique et foreuse à roche, dégageait le gros, que les suivants puissent faire l'affaire. Surtout pour le porteur, avec des pinces ajustables en longueur et largeur, passant du fin au massif, pour tirer les pierres brutes, les charger dans les chariots en file, tournant d'un bout à l'autre, en ordre serré. Tout remontait au centre depuis les mines, sans discontinuer. C'était une merveille d'industrialisation, et la présence humaine qui réparait les pots cassés. Enfin, "humaine"... façon de parler. Lesquels façons de parler exposèrent un peu leur travail devant la visite officielle. Le visage dur d'Harlon, en température constante, scrutait une populace majoritairement composée d'Arkants. Même leur chef, un ingénieur au visage buriné, artificiellement pâle du manque de vitamine D, étant de ces gens, qui tenaient des Arkaniens leurs manies, et des humains leurs mains et leurs yeux. « Le lac souterrain est accessible depuis quatre jours, » termina-t-il pour son exposé, époussetant sa tunique qui venait encore de servir au travail. « Vous voudriez jeter un oeil ? » Harlon consulta Elizabeth du regard. Elle semblait intéressée. Il devait se l'avouer aussi : le détour devait en valoir la peine. « Nous en serions ravis. » Son Garde avança tout de suite la main. Sans un mot. Les Gardes ne parlaient plus maintenant. Leur rôle n'était pas d'élever la voix. Au contraire. Ils avaient intégré l'esprit impérial maintenant. Leur rôle premier, protéger, sans mot dire, était respecté de bout en bout. On ne les entendait faire un bruit que sur demande. Le geste n'échappa pas à l'Empereur toutefois. « Je tâcherai de faire attention.0 » Et, se donnat-il le temps d'ajouter : « Et puis, que pourrait-il bien nous arriver ? »
La vue valait le détour, en effet. L'eau était translucide, les roches dans un état impeccable, les stalagmites rejoignaient et enlaçaient tendrement les stalactites, et quelques diamants visibles éclairaient l'endroit de mille feux. « Vous comptez vraiment exploiter cet endroit ? » Imaginer l'eau draguée en-dehors, les roches percées et les diamants arrachés parut soudain comme un crime. « Vous avez là un monument millénaire... Quel dommage cela serait de le souiller... » Il se tourna pleinement vers le directeur. « Permettriez-vous à mes équipes de faire une reproduction complète de l'endroit avant toute exploitation ? A moins que vous n'en ayez déjà à disposition... Je serais honoré de conserver une copie de l'endroit pour les archives impériales. » C'était, à dire vrai, un présent plus grand que la pierre qui venait d'un filon mitoyen de l'endroit.
Mais bien vite, il fut évident que l'endroit ne serait jamais cartographié. Les pierres luisantes se mirent à luire en mouvement. La roche tomba, souillant l'eau d'une clarté exemplaire. Le mur du fond commença de se désagréger. Une stalagmites se détachant, se contracta, dans un craquement sourd et poussiéreux. Et ce qui semblait une méduse de roche s'ouvrit en grand. S'une une fente noire au milieu d'une ellipse de ténèbres, nimbées de flammes. Un squelette, de chair et de roche, commençait de s'éveiller.
Un Dragon sortait de son sommeil.
Le mouvement, le simple mouvement de se retourner, avait suffit à provoquer une secousse sismique qui affola tout un tas de capteurs. La Navette de l'Empereur sentit la décharge jusque dans le cockpit, où les pilotes en uniforme gris avaient étalé une carte papier de la galaxie pour calculer des voies hyperspatiales. Se regardant, ils tentèrent de joindre le vaisseau mère en orbite. « Destroyer Imperator, ici la Navette Fureur de Nouane. Avez-vous des analyses sismiques à nosu transmettre ? » Le Destroyer mit un temps à répondre. « Navette, ici Destroyer Imperator... confirmons activité sismique imprévue aux coordonnées 154'473 - 593'398. » Un secteur de distance de là. Cela venait-il de... Bigre ! La Mine !
De l'autre côté, les Gardes commencèrent à paniquer. De la façon la plus professionnelle possible. « Déblayez cette voie immédiatement ! » Les Gardes formaient déjà un cercle concret pour déblayer. Deux d'entre eux avaient posés leur matériel, et dégageaient les pierres à la main, armure dehors, cape jetée en arrière. Le Capitaine donnait ses ordres avec clarté, pointant du doigt chaque Arkant qui aurait pu avoir l'air de savoir les aider. « Apportez des explosifs ! Pas de thermobarique ! » Mais la mine, travaillant au baradium, n'avait rien de très adapté aux espaces confinés dont il fallait sortir l'Empereur - la Monarque n'était pas leur problème. « Navette Fureur de Nouane ? Besoin d'aide matérielle immédiate. Faites venir des explosifs protoniques. » Le Garde ajouta même, jaugeant les entrées diverses qui menaient jusqu'à l'endroit. « Faites venir deux Bipodes au secteur 154'473 - 594'398. Conduit de mine numéro quatre. »
« Attention ! » Réflexe. Toujours. Un soldat réagissait au quart de tour. Dégainait son DL-44, mode létal dehors, il enserra Elizabeth de son bras gauche, la tournant pour faire barrage de son corps. Il n'eut pas à le penser, juste à le faire. Quand le pire arriva... Sous les secousses, la roche céda sous leurs pieds, et les envoyèrent au sol. Tenant toujours Elizabeth, il se sentit glisser, sentit sa tête ricocher contre des pierres humides... En tombant, il perdit connaissance.
Les Garde sne précisèrent rien de la mobilisation de ce matériel. On se doutait que quelque chose n'allait pas. Mais la Garde géra tout. Le matériel militaire demandé fut même conduit par eux directement. Un Garde Rouge se propulsait d'office avec un grade de Commandant. Pas besoin de se faire obéir avec des menaces. Juste avec un ordre clair et précis, comme maintenant. Le tout était de déblayer tout ça avec les missiles de tête et les canons laser. Pilotant avec adresse dans les conduits qui ne laissaient que vingt centimètres de débattement, ils finirent par garer les deux "coquilles d'oeuf" devant le tas de gravats. Et, le temps qu'on voit si les explosifs étaient mieux indiqués, on tira sur les roches.
Harlon se réveilla au milieu des rochers. Il avait mal à la tête, au torse, et dans les jambes. Se relevant péniblement, il constata qu'Elizabeth semblait encore inconsciente. Ou alors ne voyait-il pas bien. A tâton, il retrouva son blaster tombé, et tenta de se relever. La douleur qui le tirailla venait de la jambe. Son beskad s'était enfoncé dans son mollet. Il tira son fichu pendu à son épaule, noua un garrot sous son genou, et déplia sa jambe d'un coup sec. Le sang coula allègrement, avant qu'il ne se décide à fouiller dans sa ceinture pour quelque chose d'utile. Là ! Un petit cicatriseur des StormTroopers. Il ressouda grossièrement sa chair et stoppa le saignement. Il aurait besoin du reste pour Elizabeth. Il remarqua alors que la lumière déclinait petit à petit... Les bâtons lumineux qu'ils avaient emmené commençaient à mourir... Et avant qu'il ait pu voir si Elizabeth allait bien, le noir se fit. Il pesta, et commença à respirer plus fort. « Elizabeth ? » Il fallait qu'il entende quelque chose, n'importe quoi. « Elizabeth ! » Et, c'est après cela qu'il eut un trait de génie. Il porta la main à sa ceinture et... Oh non ! Sa porte de sortie ! Il se mit sur les genoux, prenant soin de ne pas trop tirer sur son mollet blessé, et fouilla le sol... après quelques minutes il le retrouva, et soupira un grand coup. D'un geste sûr, il alluma son sabre laser Sith. La lame éclaira les environs d'une lueur rouge puissante, stable et éternelle, et il put retrouver Elizabeth dans le noir. « Impossible de remonter par là... » Il regarda le lieu de leur chute. La pente était raide, et des pierres obstruaient le passage, hors de portée. Un miracle qu'ils soient vivants. « Il va falloir trouver un autre chemin... » Et éviter, si possible, une bête qu'on espérait ne voir qu'en squelette suspendu.
La première partie laissait Harlon dubitatif. Tout avait été fait pour assurer un confort de... visite. Comme si l'endroit était moins fonctionnel qu'agréable dans l'envie de son architecte. Quelle idée ! Dans les cavités creusées avec largesse, sur un sol lissé et dur, on distinguait un hangar, de quoi se soigner et de quoi se... relaxer. Mais qu'est-ce que c'était que ce délire, un centre de villégiature avec activités souterraines ? Ce qui le fit tiquer, c'était l'absence de porte dans le hangar à speeder. Speeders qui eux mêmes semblaient relativement peu adaptés au-dehors. Harlon remarqua des boucliers cabossés à l'avant et sur les côtés, un toit coulissant, des réacteurs anti-grav situés en-dessous et pas à l'arrière, et des grillages aux fenêtres. « Ces speeders servent pour la prospection au fond des conduits récemment mis à jour ? » Il savait déjà la réponse positive. L'Empereur était perspicace. L'autre fierté de la mine, c'était les robots qui peinaient à la tâche, ne stoppant leur besogne que le temps d'aller recharger les batteries. Un reniflard, un petit robot truffé de senseurs de pointe, qui courait et plantait des balises dans les endroits où son "nez" avait reniflé un bon bloc exploitable. Le dégommeur, tranquille animal avec burin super-sonique et foreuse à roche, dégageait le gros, que les suivants puissent faire l'affaire. Surtout pour le porteur, avec des pinces ajustables en longueur et largeur, passant du fin au massif, pour tirer les pierres brutes, les charger dans les chariots en file, tournant d'un bout à l'autre, en ordre serré. Tout remontait au centre depuis les mines, sans discontinuer. C'était une merveille d'industrialisation, et la présence humaine qui réparait les pots cassés. Enfin, "humaine"... façon de parler. Lesquels façons de parler exposèrent un peu leur travail devant la visite officielle. Le visage dur d'Harlon, en température constante, scrutait une populace majoritairement composée d'Arkants. Même leur chef, un ingénieur au visage buriné, artificiellement pâle du manque de vitamine D, étant de ces gens, qui tenaient des Arkaniens leurs manies, et des humains leurs mains et leurs yeux. « Le lac souterrain est accessible depuis quatre jours, » termina-t-il pour son exposé, époussetant sa tunique qui venait encore de servir au travail. « Vous voudriez jeter un oeil ? » Harlon consulta Elizabeth du regard. Elle semblait intéressée. Il devait se l'avouer aussi : le détour devait en valoir la peine. « Nous en serions ravis. » Son Garde avança tout de suite la main. Sans un mot. Les Gardes ne parlaient plus maintenant. Leur rôle n'était pas d'élever la voix. Au contraire. Ils avaient intégré l'esprit impérial maintenant. Leur rôle premier, protéger, sans mot dire, était respecté de bout en bout. On ne les entendait faire un bruit que sur demande. Le geste n'échappa pas à l'Empereur toutefois. « Je tâcherai de faire attention.0 » Et, se donnat-il le temps d'ajouter : « Et puis, que pourrait-il bien nous arriver ? »
La vue valait le détour, en effet. L'eau était translucide, les roches dans un état impeccable, les stalagmites rejoignaient et enlaçaient tendrement les stalactites, et quelques diamants visibles éclairaient l'endroit de mille feux. « Vous comptez vraiment exploiter cet endroit ? » Imaginer l'eau draguée en-dehors, les roches percées et les diamants arrachés parut soudain comme un crime. « Vous avez là un monument millénaire... Quel dommage cela serait de le souiller... » Il se tourna pleinement vers le directeur. « Permettriez-vous à mes équipes de faire une reproduction complète de l'endroit avant toute exploitation ? A moins que vous n'en ayez déjà à disposition... Je serais honoré de conserver une copie de l'endroit pour les archives impériales. » C'était, à dire vrai, un présent plus grand que la pierre qui venait d'un filon mitoyen de l'endroit.
Mais bien vite, il fut évident que l'endroit ne serait jamais cartographié. Les pierres luisantes se mirent à luire en mouvement. La roche tomba, souillant l'eau d'une clarté exemplaire. Le mur du fond commença de se désagréger. Une stalagmites se détachant, se contracta, dans un craquement sourd et poussiéreux. Et ce qui semblait une méduse de roche s'ouvrit en grand. S'une une fente noire au milieu d'une ellipse de ténèbres, nimbées de flammes. Un squelette, de chair et de roche, commençait de s'éveiller.
Un Dragon sortait de son sommeil.
Le mouvement, le simple mouvement de se retourner, avait suffit à provoquer une secousse sismique qui affola tout un tas de capteurs. La Navette de l'Empereur sentit la décharge jusque dans le cockpit, où les pilotes en uniforme gris avaient étalé une carte papier de la galaxie pour calculer des voies hyperspatiales. Se regardant, ils tentèrent de joindre le vaisseau mère en orbite. « Destroyer Imperator, ici la Navette Fureur de Nouane. Avez-vous des analyses sismiques à nosu transmettre ? » Le Destroyer mit un temps à répondre. « Navette, ici Destroyer Imperator... confirmons activité sismique imprévue aux coordonnées 154'473 - 593'398. » Un secteur de distance de là. Cela venait-il de... Bigre ! La Mine !
De l'autre côté, les Gardes commencèrent à paniquer. De la façon la plus professionnelle possible. « Déblayez cette voie immédiatement ! » Les Gardes formaient déjà un cercle concret pour déblayer. Deux d'entre eux avaient posés leur matériel, et dégageaient les pierres à la main, armure dehors, cape jetée en arrière. Le Capitaine donnait ses ordres avec clarté, pointant du doigt chaque Arkant qui aurait pu avoir l'air de savoir les aider. « Apportez des explosifs ! Pas de thermobarique ! » Mais la mine, travaillant au baradium, n'avait rien de très adapté aux espaces confinés dont il fallait sortir l'Empereur - la Monarque n'était pas leur problème. « Navette Fureur de Nouane ? Besoin d'aide matérielle immédiate. Faites venir des explosifs protoniques. » Le Garde ajouta même, jaugeant les entrées diverses qui menaient jusqu'à l'endroit. « Faites venir deux Bipodes au secteur 154'473 - 594'398. Conduit de mine numéro quatre. »
« Attention ! » Réflexe. Toujours. Un soldat réagissait au quart de tour. Dégainait son DL-44, mode létal dehors, il enserra Elizabeth de son bras gauche, la tournant pour faire barrage de son corps. Il n'eut pas à le penser, juste à le faire. Quand le pire arriva... Sous les secousses, la roche céda sous leurs pieds, et les envoyèrent au sol. Tenant toujours Elizabeth, il se sentit glisser, sentit sa tête ricocher contre des pierres humides... En tombant, il perdit connaissance.
Les Garde sne précisèrent rien de la mobilisation de ce matériel. On se doutait que quelque chose n'allait pas. Mais la Garde géra tout. Le matériel militaire demandé fut même conduit par eux directement. Un Garde Rouge se propulsait d'office avec un grade de Commandant. Pas besoin de se faire obéir avec des menaces. Juste avec un ordre clair et précis, comme maintenant. Le tout était de déblayer tout ça avec les missiles de tête et les canons laser. Pilotant avec adresse dans les conduits qui ne laissaient que vingt centimètres de débattement, ils finirent par garer les deux "coquilles d'oeuf" devant le tas de gravats. Et, le temps qu'on voit si les explosifs étaient mieux indiqués, on tira sur les roches.
Harlon se réveilla au milieu des rochers. Il avait mal à la tête, au torse, et dans les jambes. Se relevant péniblement, il constata qu'Elizabeth semblait encore inconsciente. Ou alors ne voyait-il pas bien. A tâton, il retrouva son blaster tombé, et tenta de se relever. La douleur qui le tirailla venait de la jambe. Son beskad s'était enfoncé dans son mollet. Il tira son fichu pendu à son épaule, noua un garrot sous son genou, et déplia sa jambe d'un coup sec. Le sang coula allègrement, avant qu'il ne se décide à fouiller dans sa ceinture pour quelque chose d'utile. Là ! Un petit cicatriseur des StormTroopers. Il ressouda grossièrement sa chair et stoppa le saignement. Il aurait besoin du reste pour Elizabeth. Il remarqua alors que la lumière déclinait petit à petit... Les bâtons lumineux qu'ils avaient emmené commençaient à mourir... Et avant qu'il ait pu voir si Elizabeth allait bien, le noir se fit. Il pesta, et commença à respirer plus fort. « Elizabeth ? » Il fallait qu'il entende quelque chose, n'importe quoi. « Elizabeth ! » Et, c'est après cela qu'il eut un trait de génie. Il porta la main à sa ceinture et... Oh non ! Sa porte de sortie ! Il se mit sur les genoux, prenant soin de ne pas trop tirer sur son mollet blessé, et fouilla le sol... après quelques minutes il le retrouva, et soupira un grand coup. D'un geste sûr, il alluma son sabre laser Sith. La lame éclaira les environs d'une lueur rouge puissante, stable et éternelle, et il put retrouver Elizabeth dans le noir. « Impossible de remonter par là... » Il regarda le lieu de leur chute. La pente était raide, et des pierres obstruaient le passage, hors de portée. Un miracle qu'ils soient vivants. « Il va falloir trouver un autre chemin... » Et éviter, si possible, une bête qu'on espérait ne voir qu'en squelette suspendu.